Méli Mélo de Lyam

« L’amour est un jeu qui a ses limites. Des limites résistantes à la mort ??? Ce n’est qu’une partie définitive sans aucunes limites… »

 

-          Son cas est très particulier. Voyez-vous, la balle a blanc a heurté les tendons les plus fragiles de son cœur. De ceux qui sont reliés au cerveau et ceux-ci malheureusement ont bloqué ces fonctions cérébrales. C’est comme une sorte de coma planifié. Je dois avoue que la précision du tir me laisse perplexe.

-          Pas  moi ! dit elle

-          La police vous attend, allez faire votre déposition, je vous tiendrais au courant.

Elle opina. Il était temps de tout leur dire. Il ne fallait pas que Naïm reste libre après ça.

*

-          Comment tu peux oser m’accuser ? s’emporta celui-ci une fois qu’elle fût rentrée.

-          Ce… ce n’était pas toi ? bredouilla t’elle face à la colère du jeune homme.

Il ne répondît pas. Peut être avait elle dénoncé la mauvaise personne. Une balle à blanc n’était  après tout pas faite pour tuer, de plus le jeune homme éprouvait des sentiments sincères envers Réglys.

-          Bien sûr que non ! dit il enfin. Je ne tire pas aussi bien, mais je connais quelqu’un du métier.

-          Ordure ! Tu ne mérites que ce qui t’attends.

-          Moi ? s’étonna t’il. Je n’étais pas avec elle au moment de l’incident. A bout portant qui plus est. C’est bizarre, je pense que ces messieurs en uniforme ne vont pas embarquer que moi. Les preuves qui sont dans ta chambre sont accablantes.

Elle regarda au dehors, deux policiers sortaient de leurs voitures et vinrent frapper à la porte.

-          Alys Darkside ? demanda l’un d’eux.

-          Oui ? répondît elle légèrement anxieuse

-          Nous venons chercher votre frère. Nous avons la une déposition contre lui a votre nom.

La jeune fille parût soulagée, surprise de voir que malgré sa situation son frère parvenait à jouer avec ses nerfs.

-          Je suis la messieur ; dit celui-ci. Croyez bien que je sois offensé de ses accusations émises par ma propre famille de surcroît.

Les forces de l’ordre le convièrent à le suivre tandis qu’Alys refermait la porte convaincue de l’emporter. Elle remonta à l’étage pour effleurer de l’esprit son roman avant de se rendre compte qu’il avait disparu, le disque dur complètement reformaté.

-          Salaud ! ragea t’elle

Elle envoya l’ordinateur contre le mur, fracassa sa veilleuse, renversa son bureau. Il fallait se défoule, oublier que son dingue de frère voulait sa peau. Que se copine était dans le coma par sa faute.

Le simple fait d’y penser l’obligea à balancer la chaise par la fenêtre. Celle-ci malheureusement atterrit sur le capot de la voiture de police.

Deux minutes plus tard, les policiers l’embarquaient pour violence gratuite et abusive. Assis sur la banquette arrière à côté d’elle, Naïm totalement hilare se régalait du malheur de sa sœur.

 

Jeu 6 nov 2008 Aucun commentaire