Méli Mélo de Lyam
Luxure/2
- C’était qui déjà Diderot ? demandais-je à moitié assoupi
Céline soupira. J’y pouvais rien si les écrivains du 18ème siècle m’exaspéraient ; J’étais plus dans les contemporains dans le genre Stephen King ou Brenard Wherbhem. Peut être même du Paul Cohelo.
- Pense Jacques le fataliste, l’Encyclopédie...
- Je pensais qu’elle était de d’Alembert
- Ouais y’a quelque résidus c’est déjà ça.
Je me laissais tomber sur le canapé, assise sur le tapis, Céline se massa les légèrement les yeux. Ses nouvelles lentilles de contact devaient la dérangé.
- Tu veux à boire ? lui proposais-je
Elle opina. J’appelai le majordome, j’adorais ces réparties dès que je passais commande auprès de lui.
- Monsieur à beuglé, demanda Gérard en entrant
- Très drôle, apportez nous à boire s’il vous plaît.
Dès qu’il eût ramené les boissons, j’invitais mon amie à m’accompagner sur la terrasse. C’était un trop bel après midi pour rester à l’intérieur.
- Pourquoi est ce qu’on travaille maintenant, On a tout le week end pour ça.
Elle tourna la tête et préféra aller s’allonger sur une chaise longue à l’ombre.
- Mon père vient nous voir ce week end, je pensais m’incruster chez toi. Ta mère sera d’accord ?
Je réfléchissais. En temps normal, cela ne m’aurait pas dérangé, j’aurais même été ravi de passer la fin de semaine avec elle. Mais avec tout ce qui se passait durant l’absence de ma mère, j’avais prévu un programme particulier pour ces deux jours.
- Alors ?
- Euh non, ca ne devrait pas poser de problèmes.
Je tournais alors la tête pour regarder le chêne que mon père et moi avions cultivé ensemble ; nous passion la majorité de nos après midi sous cet arbre. Parfois on montait sur ses branches pour se cacher de maman. Elle était adorable ma mère.
Sortant peu a peu de ma nostalgie, je remarquais qu’elle était assise à l’ombre de mon chêne. Elle nous regardait de son regard glacial. Comment n’avais pas pu la remarquer ?
Un frisson me parcourût quand je vis ses superbes yeux gris vert en fente. Ils m’évoquaient ceux d’un chat.
- Qui est ce, me demanda Céline
- C’est la nièce de mon beau père. Safran.
- Ah...
J’en conclus qu’elle ne devait pas lui porter beaucoup d’intérêt.
- On va la voir ?
- Je ne préférerais pas. Je la trouve bizarre. Viens je te ramène chez toi faire le plein.
Elle acquiesça ; nous rentrâmes mais avant de refermer la vitre, je jetais un coup d’œil vers elle. Elle avait de magnifiques cheveux noirs...