Méli Mélo de Lyam

Luxure/3

J’achevais de prendre ma douche. J’adorais sentir l’eau frétiller sur moi. On frappa à la porte de ma chambre. Je passai rapidement une serviette et allai ouvrir.

Anis attendait devant la porte tête baissée. Elle tenait une enveloppe à la main et la voir vêtue ainsi de son habit de ménagère m’insufflait quelque douces pensées.

-     Ma maîtresse vous envoie ceci. Dit elle en me tendant le mot

Elle disparût la tête toujours baissée. Sa maîtresse me réservait elle le même sort ? Je m’asseyais sur mon lit décachetant l’enveloppe quand mon téléphone vibra. Céline m’annonçait qu’elle ne pouvait pas venir ce soir mais plutôt dans la journée du lendemain.

Cela voulait dire que la maison était vide. Seulement moi et ma dominatrice. Après m’être convenablement essuyé, je lus le message.

« N’as-tu jamais ressenti un désir ardent ? Le feu de la passion, une passion vivace. Je veux te faire connaître tout ça. Je t’ordonne de me combler, de te dévouer à moi seul. Je veux éprouver ta soumission, sentir ton corps écrasé par ma domination... »

Je me sentais incroyablement excité par ce message et m’endormis sur des pensées inavouables.

*

J’ouvris subitement les yeux ; il n’y avait plus de lumière dans ma chambre. Mon lit crissa sous l’effet d’un poids qui venait s’y ajouter.

C’est en tentant de capter ce nouveau corps que je me rendis compte qu’on m’avait menotté aux barreaux du lit. Ce corps gracile tira fermement sur la couverture du lit étalant ma nudité. Je sentîs alors ses fesses se poser contre mon sexe en phase d’érection. Je perçus son opulente poitrine contre mon visage tandis que son entrejambe gobait la mienne.

Je m’apprêtais à parler quand sa langue se noua à la mienne en un gémissement étouffé. Elle se déhanchait sur mon bassin faisant fougueusement onduler son corps.

Je ne pus retenir un cri qu’elle savoura. Ses dents se refermèrent sur ma lèvre inférieure en un léger mordillement.

J’étais partagé entre plaisir et douleur. J’avais une envie folle de la prendre par les hanches et d’approfondir cette pénétration.

Proche de l’extase, je poussai un cri. La pression de ses lèvres sur mon membre dur acheva de briser ma contenance, j’emplis sa bouche de mon sperme. Pleinement satisfait je considérais cette ombre qui se dirigeait vers ma tête pour me libérer.

-     Dors bien !

Je n’ai pas reconnu cette voix, peut être était ce dû à mon euphorie sexuelle. Je replongeais vaguement dans un sommeil profond.

**

Je me levais avec la sensation que tout cela ne fût qu’un rêve. Je me redressai et me dirigeais vers la fenêtre, j’y vis Safran assise sur la terrasse en train de petit déjeuner. Je pris alors conscience que depuis son arrivée je n’avais jamais eue de véritable conversation avec elle.

Elle avait un je ne sais quoi d’attirant, peut être ses yeux... Je lissais la vitre comme si il s’agissait de son visage que j’eusse caressé.

Je pris rapidement une douche et descendît la rejoindre. Elle ne m’adressa aucun signe d’intérêt.

-     Salut ! dis je en vue d’entamer une discussion

Elle me répondît avant de se servir un verre de jus de fruit. Décidemment, je me demandais si je parviendrais à nouer un contact avec elle.

-     Alors c’est quoi ton planning ? Tu reste pour les vacances c’est ça ?

-     Je reste !

Son ton froid et asocial me dissuada de poursuivre. Plus tard, j’appelais mon beau père afin qu’il me parle de cette étrangère. Il m’informa que ses parents étaient morts dans un banal accident de voiture et qu’il entamait les procédures pour l’adopter.

Je raccrochai peu rassuré de ses nouvelles informations.

 

Lun 10 nov 2008 2 commentaires
...
cass - le 12/11/2008 à 16h28
... lol
Lyam
tu encore des problème avec les accord au féminin (dans la lettre) et on ne ressent pas clairement qu'il ne connait pas l'identité de sa maitresse. Par contre tu décrit le sado-maso de façon très réaliste quelle conclusion en tirer? Je ne sais pas...
burning mind - le 18/11/2008 à 01h40