Méli Mélo de Lyam
12) Slave of your passion
- Quand je te disais de t’activer, cela ne voulait pas dire entrer dans la voiture d’un civil. Comment tu vas ? demanda sa secrétaire, une svelte jeune femme à l’abondante chevelure blonde.
Ményl repensa à la rencontre inopinée qu’elle avait faîte ainsi qu’à la gifle qu’elle avait donné à Nan.
- Plutôt bien. Qu’en est il des investisseurs ? demanda t’elle
- La bonne nouvelle c’est qu’ils veulent bien programmer une autre réunion.
- Ah et la mauvaise ?
- Tu es entrée en collision avec l’un deux. Confessa-t-elle
- Pitié Maya dis mois que c’est une blague.
La jeune femme grimaça. Ményl soupira avant d’entrer dans son bureau.
- Euh non… avant d’entrer je dois te dire que…
Mais elle était déjà séparée de sa patronne par une vitre teintée à fermeture automatique.
*
Ményl fût d’abord surprise par l’obscurité planante de son bureau, puis se dît qu’elle n’avait pas remis les pieds ici depuis deux jours. Elle lança son manteau et son sac sur le canapé avant de se diriger vers les volets.
- Tu n’aimes pas l’obscurité ? dit une voix
La jeune femme sursauta puis la reconnût. Elle laissa tomber la poigne qu’elle exerçait sur le rideau.
- Restons dans le noir, c’est plus commode pour ce que j’ai prévu.
Elle sentît deux bras puissants la saisir à la hanche pour l’attirer contre lui.
- Est-ce que tu as continué de m’aimer Ményl ? demanda Nan
Elle ne répondît pas, se laissant faire. A nouveau esclave de ses mains délicates.
- Tu as raison, laisse ton corps répondre pour toi. Dit il en caressant son dos avant de remonter vers les boutons de sa chemise.
Il caressa sa nuque et entreprît de joindre leurs lèvres, sa main se perdant sur sa magnifique cuisse de gazelle.
La jeune femme ne tenta pas de se libérer. Elle ne parvenait pas à ignorer l’emprise de Nan sur son corps. Comment faisait il ?
- Je sens que tu aimes… dît il en perdant une de ses mains entre ses cuisses.
Il laissa courir son doigt sur sa fine culotte et posa ses lèvres sur sa nuque.
- J’en suis même certain. Dit il en retirant sa main de son intimité.
Il entreprît de libérer sa poitrine et fît sauter les boutons de son haut. La jeune femme se cramponna à sa veste s’arquant pour mieux glisser sa jambe le long de sa hanche.
Le jeune homme l’appuya contre son bureau avant de défaire sa jupe. Ce fût à cet instant que Ményl le repoussa.
Il la regarda étonné. Surpris de voir qu’elle ne paraissait ni déstabilisé, ni même sous sa totale emprise. Comme c’était le cas avant. Il aurait même pu dire d’après son sourire qu’elle maîtrisait la situation.
- Ce n’est plus comme avant Nan, j’ai changé. C’est moi qui domine désormais et tu n’as plus de contrôle sur moi.
- Ce n’est pas ce que j’ai cru comprendre entre tes bras.
- Regarde-toi ! dît elle en désignant son pantalon d’où paraissait une bosse plus qu’équivoque. De nous deux je ne suis pas la plus éprise. Plaisanta-t-elle
Nan était sidéré. Il était battu par Ményl. Comment ? Celle-ci acheva de se rhabiller et s’approcha de lui tout en tirant sa cravate vers elle, lui mordilla l’oreille.
- Désormais c’est toi qui seras l’esclave de ma passion. Je te veux Nan mais pas comme ça …
Le jeune homme en profita pour l’embrasser. Elle ne tenta pas de se dégager ; bien au contraire.
- Mlle, votre fille au téléphone. Dit la voix de Maya dans l’interphone.
Lentement, Nan se décolla d’elle pour l’observer. Il paraissait complètement décontenancé par les propos de la secrétaire.
Ményl marqua un temps d’arrêt avant de se ressaisir et d’aller chercher le téléphone.
- Bonjour ma chérie…
Nan la vît assise sur ce bureau, charmé de découvrir cette nouvelle Ményl mais néanmoins horrifié par son correspondant téléphonique. Elle paraissait tellement épanouie avec ce sourire aux lèvres et cette exquise façon de rire au son de la voix de sa fille.
Quand Ményl raccrocha, il n’était déjà plus là.