Méli Mélo de Lyam

Luxure/5

Je n’avais aucune idée de l’endroit ou je me trouvais. Ma maîtresse m’y avait conduit les yeux bandés. Il devait sans doute s’agir d’une pièce de la maison. J’étais moi-même surpris de ne pas connaître plus en détail l’état des lieux. Je tirais un peu plus sur mes poignets liés.

J’adorais cette impression de domination. Le fait d’être l’esclave sexuel d’une femme m’excitait considérablement.

Elle m’avait lentement déshabillé avant de me faire asseoir au sol. Il s’était passé un moment avant que quelqu’un, probablement ma maîtresse ne vienne m’ôter mon bandeau.

Je n’osais pas parler, craignant le châtiment de ma dominatrice ce qui paradoxalement me procurait une étrange sensation de joie ; pourtant j’étais plein de questions. Qui était-elle en réalité ? Je n’en savais rien, je savais juste qu’elle avait Anis à son service.

Un écran s’alluma devant moi. On tira sur ma chaîne et je me raidis. C’était elle, je reconnaîtrais sa poigne douce et maîtrisée.

Les images que je voyais me laissait sans voix et curieusement attisait en moi un désir intense.

*

-     Prends cette banane ! dit Safran

Céline s’exécuta, pelant le fruit, elle en goba le bout. La jeune fille la lui prît des mains et entreprît de déboutonner sa chemise. Machinalement, Céline mît ses bras autour de sa poitrine.

-     Laisse toi faire ! lui intima-t-elle

Céline écarta légèrement ses mains. La cousine de Mérick glissa le fruit entre les seins de la jeune fille.

-     Presse les ensembles !

La jeune fille hésita puis sous la contrainte des doigts caressants de Safran, elle ressentît quelques frissons dionysiens.

-     Est-ce que ça te plaît, demanda-t-elle en lui baisant le cou

Céline leva la nuque pour l’encourager à poursuivre. Ses doigts accentuaient son plaisir en même temps que Safran redoublait d’ardeur.

Celle-ci pencha la tête vers l’interstice d’où transparaissait le fruit pour en manger. A plusieurs reprises, ses lèvres se refermèrent sur les pulpeuses et charnues sphères de volupté de celle-ci.

-     Il ne reste plus. Dit elle en s’écartant

-     Non... dît Céline sur le ton de la déception.

Safran la considéra satisfaite de sa débauche. Elle se plaqua contre elle pour l’embrasser longuement, ses lèvres avides et dévorantes. Leurs langues se joignirent en une effusion de tendresse légère.

-     Ce sera tout pour ce soir. Dit Safran en se décollant

*

-     Pas pour toi ! ajouta ma maîtresse.

Dès que l’écran se fût éteint, une lumière confuse m’empêcha de distinguer son visage tout en se répandant dans la salle.

Elle était assise en face de moi, ses orteils fins et sensuels effleurèrent mon sexe tendu par cet échange entre ma cousine et ma meilleure amie. Comment en étaient elles arrivées là ?

-     Ne pense à rien d’autre qu’à me satisfaire. Compris ?

Et comme pour appuyer son propos, elle pressa un peu plus ma verge entre ses deux chevilles.

J’en gémis tellement c’était bon. J’adorais ces caresses originales.

Elle serra ma bourse pour me punir d’avoir parlé sans son autorisation, ce qui ne l’empêcha pas de continuer sa pédophallation.

Toutes ces sensations étaient incroyables et me précipitaient inexorablement vers l’extase. Je ne parvins plus à me contenir et éjaculais sur ses chevilles satinées.

-     Bien...

Elle agita ses chevilles devant moi, mes mains toujours entravées m’empêchaient de la caresser pleinement.

-     Viens donc ici et nettoie cette peau de déesse que tu as souillée. M’ordonna-t-elle

Je comprenais parfaitement ce qu’elle voulait mais je n’étais pas disposé à agir. J’avançais quand même et tendît ma tête vers cette délicate anatomie. Je me mis à lécher cette peau veloutée évitant le sperme que j’avais répandu.

-     C’est délicieux mais ce n’est pas ce que j’ai exigé. Me dît-elle sur une voix ferme

Je n’avais pas le choix, il fallait obéir, et que je le veuille ou pas, inconsciemment cela me plaisait.

Mer 12 nov 2008 2 commentaires
je suis sans voix...
cass - le 13/11/2008 à 20h00
Bon alors j'ai chercher attentivement mais à par quelque liberté prise avec la grammaire (pédophallation non mais on sens que sa sort d'un esprit malade lors de son ultime crise) rien de choquant dans le déroulement, je dirait même que c'est la meilleure scène de LUXURE que tu ai écrite (on comprend pourquoi sa s'appelle comme sa...)
burning mind - le 18/11/2008 à 02h10