Méli Mélo de Lyam
15) Trois longues années
Ményl se réveilla confusément. Elle perçut le corps musclé de Nan contre elle avant de réaliser que c’était Minerve qui lui tirait la manche.
Elle était allongée dans le canapé la tête posé contre le buste de son ami.
- Oh bonjour chérie… excuse moi, je n’ai pas encore préparé le petit déjeuner.
Elle posa les yeux vers Nan et entreprît de le réveiller mais d’une manière plus douce. Pour ce faire, elle monta sur le canapé et l’embrassa trois fois sur la joue.
Celui-ci ouvrît un œil puis un deuxième avant de constater que la douce silhouette de Ményl avait été remplacée par une copie miniature.
- C’est vous Monsieur Non ? Vous êtes plus beau que le monsieur à la télé C’est pour ça que maman vous a choisi ; vous êtes gentil au moins ? Parce que mon papa ne l’est pas.
Nan regarda Ményl d’un œil interrogateur. Elle tourna la tête avant de se diriger vers la cuisine. Nan plaça le petit ange sur ses genoux avant de lui demander.
- Tu as quel âge ?
- Quatre ans. Dît-elle. Mais je suis déjà une grande fille.
- J’en suis certaine. Fît-il en lui ébouriffant les cheveux.
*
- On n’a pas fini de discuter il me semble. Fît remarquer Nan tandis que Ményl s’apprêtait à aller prendre un bain.
- J’ai besoin d’un bain chaud. Fît-elle remarquer
- Parfait, on n’a qu’à le prendre ensemble comme avant. Répondît-il
Elle le jeta hors de la chambre avant de refermer la porte. Puis se coula dans son bain en se remémorant la discussion de la veille. Ils avaient passés la nuit à discuter, de leurs vies durant les trois années qui les avaient séparés.
- Ményl, tu veux me dire la vérité ? Cet enfant n’est pas de toi. Je le sais car dès que je t’approche je repère la fine aura de ta virginité. Avait il dît en l’embrassant dans le cou.
- Après ton départ, je suis reparti avec Thierry. C’est la que j’ai découvert que ma sœur était enceinte et pas de n’importe qui, je sens que tu vas te réjouir.
Nan marqua un temps d’arrêt et entreprît de la regarder dans les yeux. La jeune femme ne daignait pas l’affronter, conservant son regard à même le sol.
- Elle est morte pendant l’accouchement.
Sa voix s’était mise à trembler en même temps que son corps. Il tenta de la calmer en lui soufflant quelques mots doux à l’oreille.
*
Trois ans plus tôt, Ményl avait découverte que sa sœur avait eu une liaison avec Thierry peu de temps après leur première rupture .Elle en avait d’abord voulu à sa sœur puis c’était dit que cela n’avait aucune importance.
Thierry n’égalait pas Nan. Elle s’en fichait. Quelques mois plus tard, sa sœur décéda en donnant naissance à une magnifique petite fille. Elle se promît alors de tout faire pour la protéger. C’est ainsi qu’elle passa ses trois années à élever ce petit être, lui prodiguant le trop plein d’amour qu’elle n’avait pû donné à Nan. Ou a quiconque après lui…
- Tu n’as rien a regretter. Dît il
- Je n’ai pas dit ça. Minerve est la plus belle chose qui me soit arrivée.
- Et moi ? demanda t’il
- A toi de me dire, si tu pensais que tu n’étais pas important dans ma vie, tu ne serais pas revenu. Tu dis être revenu pour moi. Prouves le moi Nan. Qu’est ce qui t’empêche de le dire ?
Il lui caressa la joue avant de prendre ses lèvres pour lui murmurer du bout des lèvres un « je t’aime » frissonnant. Ményl ne pût que sourire et l’embrasser à nouveau.
- Moi aussi. Fît elle. J’attends ça depuis tellement longtemps.
Il joignirent leurs lèvres encore une fois s’assurant bien qu’ils ne rêvaient pas cet instant comme ce fut le cas toutes ces années.
Ils se marièrent, vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants.
***
Sérieusement, je ne vais pas clore cette magnifique idylle de la sorte.
- Il est temps de payer Nan ! dît Ményl en s’asseyant su son ventre.
La jeune femme l’avait délicieusement attachée aux barreaux du lit de sorte que son corps entièrement nu soit écrasé par le sien.
- Tu m’appartiens désormais. Fît elle en se penchant vers ses têtons pour les mordiller. Il ne pût retenir un râle en sentant la pression de ses dents sur sa chair.
Celle-ci avait glissé sa main vers son entrejambe pour la saisir dans un léger mouvement de va et vient. Puis prenant bien soin de frotter son corps contre celui du jeune homme, elle fît remonter ses lèvres vers les siennes, les happant lentement en un passionné baiser.
Nan sentait sa ferme poitrine contre son torse et cela ne faisait qu’accroître son désir de plus en plus intense. Ményl continuait d’exercer ses talents manuels, se décollant légèrement pour observer le pouvoir qu’elle exerçait sur lui. Il ne pouvait s’empêcher de gémir sous l’effet de ses douces caresses.
- C’est si bon que ça ? demanda t’elle avec un sourire.
Il répondît par un signe de tête. Elle jubilait satisfaite de sa dépravation. Il était temps de passer à un tout autre niveau. Elle se glissa le long du lit vers son membre dur avant de le happer dans sa bouche.
Les râles de plaisir de Nan l’encourageait à poursuivre plus avidement. Elle alla même jusqu’à caresser l’entrée de son anus.
- Qu’est ce que tu fais ? parvînt il à bredouiller entre deux gémissements.
- Je veux t’entendre m’implorer…
- Quoi ?
Et sans prévenir, elle parvînt à enfoncer son doigt dans (euhm pardonnez moi l’expression) « son trou de balle ».
Son sexe se raidît un peu plus sous la pression du geste. Tandis que la jeune femme observa stupéfaite, les effets de son geste provocateur.
« Il faudra que je me rappelle de ça » pensa t’elle avant de se redresser pour joindre leurs entrejambes.
*
- Je ne sais pas si je survivrais à ce traitement. Plaisanta t’il quand il eût retrouvé son souffle.
- Il le faudra bien, j’ai des années de dépravations à rattraper. Tu es mon esclave désormais. C’est la règle.
Il sourît et l’embrassa longuement avant de la serrer contre lui. Ils allaient reprendre leurs petits jeux coquins mais cette fois, il n’était plus sûr d’être le dominant…