Méli Mélo de Lyam
Quand je repense à tout cela, je réalise a quel point il est dur de considérer l’autre. C’est encore plus dur quand lui-même ne vous ré-estime pas. Les erreurs passées ne doivent pas avoir de conséquences sur ma vie présente. J’essaye de le lui faire comprendre mais il n’a pas cette estime de moi, il n’a qu’un préjugé…
- Très bien, au suivant. Merci Eron !
La jeune fille retourna à sa place. Le professeur attendait dans l’assemblée. Plus personne ne voulait se présenter parce que personne n’avait rédigé son texte avec la passion d’Eron. L’heure survînt, le professeur les libéra.
- Hé Eron ! dît Peter
- Qu’est ce que tu veux ?
- J’ai beaucoup aimé ton interprétation. Je veux dire, elle est différente de la toute première que tu ais donnée.
- Oh merci ! Venant de toi, je dois dire que c’est un compliment honorifique. Dît elle ironique
Elle le devança prête a partir mais il la retînt par le bras.
- On ne pourrait pas en parler ?
- Non ! dît elle
Elle fît deux pas et s’effondra au troisième. Le jeune homme se précipita vers elle. Elle avait perdue connaissance…
*
- Qu’est ce que tu veux ?
- Bah trois fois rien. Juste savoir si tu profitais bien de mes biens. Lança Irvine
- De quoi tu parles ? C’est plutôt à moi de te demander ça ? C’était prévu depuis le début de me prendre Kélyn.
- Ca t’aura pris du temps ! Ne t’inquiètes pas, elle est plus heureuse avec moi qu’elle ne l’était avec toi et contrairement à d’autre, je n’ai pas peur de lui dire ce que je ressens.
- C’est bizarre, je crois que t’as besoin que je t’éclate à nouveau.
- Vas-y ! Ca t’ajoutera une autre victoire à ta liste.
Irvine regarda son frère dans les yeux, manifestement il n’était pas au courant.
- Ah je vois ! Il ne t’a rien dit ?!
Son frère nia de la tête.
- Ce cher papa à pensé que la famille tournerait mieux sans moi.
- Attends… qu’est ce que tu racontes ? Il t’a viré ?
- Oui, c’est tout ce que j’ai gagné pour t’avoir trouvé une famille. Dit-il simplement avant de s’en aller.
*
- Tu reviens de loin. Dit Peter en tendant un verre d’eau a Eron
Elle l’accepta mais ne tînt pas compte des propos de celui-ci. Il tenta de sourire en vain. La jeune fille posa son verre avant d’analyser la salle ou elle se trouvait. L’infirmerie de l’école.
- Pourquoi tu ne m’as pas laissé mourir dans cette cour ?
- J’y ai réfléchi mais je ne pouvais pas m’y résoudre. C’aurait été trop facile.
- Et ensuite, tu vas continuer à jouer avec moi ? demanda t’elle
- C’est bien possible. Je pourrais aussi t’aimer mais je ne crois pas que tu ais l’habitude.
- Tu as deviné ? fît-elle ironique.
Elle baissa la tête puis sentît l’étreinte chaleureuse de Peter. Ses bras l’enserraient avec tant de chaleur et de douceur, elle laissa tomber sa tête sur ses épaules. Il glissa ses doigts dedans.
- Ca te fait tant peur que ça d’aimer quelqu’un ? demanda t’il
- Je ne sais pas. Dit-elle d’une voix étranglée.
- Tu es sûre de vouloir faire ça ?
- Pourquoi tu as peur ? ta dernière fois t’as laissé un mauvais souvenir ? dit-elle avec un sourire.
Il la regarda en souriant, cherchant encore un prétexte de ne pas lui faire l’amour. « Tu vas souffrir tout simplement » lui intimait une voix.
Celle-ci fût rapidement remplacée par la pression des lèvres d’Eron contre les siennes. Il n’y avait plus à hésiter.
*
- Quoi ? tu ne viendras pas avant deux semaines ? Mais je pensais…
Vanina raccrocha légèrement contrite et dès que c’était le cas, elle était prise d »une folie de fièvre acheteuse. Malheureusement, personne hormis Mandy n’était dispo pour l’accompagner, or il était interdit de sortir seul de l’établissement.
- Si je prends celle la ?
- Fantastique ! dit l’émo girl à moitié endormie
- Tu as dit ça pour les six précédentes.
- Peut être que si autre chose hormis la couleur variait…
- Mais ce sont des modèles parfaitement différent. Celle-ci est faite en bleu de soie alors que celle là est faite en noir paillettes.
Mandy réfléchit entre l’éventualité de se fracasser la tête contre le présentoir. Elle n’en revenait pas d’avoir accompagné la personne envers laquelle elle éprouvait le plus d’antipathie en ce moment.
- C’est pour me faire un sale coup que tu fais venir Xavier ? demanda t’elle finalement
Vanina cacha mal un sourire et ajusta les bretelles de sa robe avant de se tourner vers elle pour répondre.
- C’est bien possible. Vu ce qui est arrivé à Peter l’an dernier, j’ai pensé que rassembler nos vieilles connaissances pouvaient être utiles.
- Crois le ou non, mais j’ai changé et Xavier est dangereux. Encore pire qu’Eron. Tu ferais mieux de te méfier.
- Je sais, je sais ! Alors je la prends aussi ?
Mandy opina.
*
Eron laissa courir un doigt sur le torse de Peter avant de se décider à se relever. Celui-ci la retînt par le bras, l’obligeant à se rallonger sur lui.
- J’aime te sentir contre moi. La romance commence par l’empathie des corps. Murmura t’il
La jeune fille sourît. Comment pouvait-il être aussi naïf ? C’en était tellement facile que ça en devenait ennuyeux.
- Tu sais ce que j’aime ? Sentir que je suis importante. Il n’y a pas de nous Peter, ni maintenant ni plus tard.
Ils se redressèrent simultanément. Elle le fixait imperturbable, inébranlable…
- Ca veut dire quoi ? demanda t’il
- Il n’y avait rien de romantique cette nuit, j’avais une grosse envie que tu as su comblé. Dit-elle tout sourire.
- Je n’ai pas senti que du désir entre nous hier soir. Tenta t’il
- Bien sûr, je ne manipules jamais une victime à moitié. Je suis trop grande pour ces choses de l’amour. Toi aussi tu devrais mûrir Peter…
Elle se leva du lit et se dirigea vers les toilettes.
- Tu connais la sortie.
Laquelle ? la porte ou celle de son cœur ?