Des choses à dire...
Ce blog contient des textes à caractère sexuelles.
Homphobes, racistes et tout emmerdeurs à venir je ne vous retiens pas!!
Bon vent!
Le Méli Mélo de Lyam
A deux, à trois, en solitaire...
C'est doux, violent, délicieux...
C'est une page spéciale dédicacée à mon anti héros préféré. Kuja, t'es trop sublime!!!!
1) Hair in firecracker!: Les cheveux en pétards!
Gerk poussa un long soupir qui résonna longuement après son émission. Il ouvrît la bouche et baîlla, se relevant lentement du matelas à eau sur lequel il était allongé. Derrière ses volets il
percevait le vent glacial et en lui une sorte d'engourdissement.
La pluie bredouillait de légers lapsus qui sous formes de goutellettes murmuraient à la roche taillée de sa luxueuse résidence les maux de Dame Nature.
C'est par ce genre de journées qu'on se plaisait à se reveiller blotti dans les bras d'un autre hors ce n'était pas son cas.
Il se massa la tête curieux de savoir ce que lui avait réservé sa curieuse malédiction de déreglementation capillaire journalier.
Aïe mama! Ses cheveux étaient durs, drus et sec!
Il se laissa coulr hors du lit, se précipitant vers la salle de bains ou s'étalait un large miroir. face à lui, un adolescent au teint pale pourvu d'une fine musculatureet d'une coiffure atroce. ses cheveux ressemblaient à ceux des toons de dessins animés après avoir reçu un choc de dix mille volts.
Cinq branches raides lui conferaient au sommet du crâne une allure somptueusement ridicule.
A ce stade je pense pouvoir éclaircir deux ou trois points pour ceux qui n'ont pas pû lire Dix minutes pour aimer. Il se trouve que Gerk fait partie d'une des rares personnes qui ont essuyé une malédiction. pour comprendre, il faut connaître la légende de Mérysée la cousine de Pandore, élue des Dieux pour régir les malédictions.
Mérysée était une femme que les dieux avaient choisis pour régner avec parcimonie sur le royaume des damnées. Celle ci attribuait à ces âmes infernales des malédictions en fonction de leur pêchés. Il se trouve que certains sorciers ont repris cette échelle pour attribuer leurs sorts. Depuis toujours, les malédictions sont très imprévisibles, certaines personnes très sensibles arrivent à détourner leurs sorts d’autres heureux de leurs suffisances se détournent d’elles.
*
Parvenu à éradiquer toute trace de poil ur sa tête, il enveloppa son crâne chauve sous un châle puis descendît au salon d'un pas lanscinant.
Les seuls personnes debout étaient les serviteurs de sa mère qui lui préparait son petit déjeuner.
Une assiette en dessous de verre roula à ses pieds quand il entra dans la cuisine. il se pencha pour la ramasser et percuta le front d'une employée.
La jeune fille se redressa lui présenta ses excuses, avec de grands yeux bleuscandides. les siens en revanche étaient d'un noir moins sombre que ses cheveux naturels d'un noir de jaïs.
L'adolescent lui assura que ce n'était rien et repartît vers les fourneaux y chercher son déjeuner. Longtemps après qu'il eût disparu, elle se ddemanda qui il était.
Enal n'avait pas poutr habitide d'être employé de maison et surtout pas en tant que cuisinière; pourtant ces trois mois de vacances, elles les occuperaient devant un four histoire de remplaçer sa mère malade.
Aussi en enfilant la tenue d'assistant cuisinier, elle ne s'était pas attendue à rencontrer quelqu'un de son âge dans ce genre de maison.
Il avait une belle tête et des fesses musclées selon ses estimations. ce qui l'intriquait était ce châle qu'il portait; ses grands yeux noirs, profonds et tristes.
Etait il malade? Suivait il une chimio-thérapie? Peut être n'en avait il plus pour longtemps...
Elle le revît passer une baane en main. Il semblait la savourer comme si c'était sa dernière; ses lèvres roses caressant la chair tendre du fruit avat que ses dents plus fermes ne la sectionne dans sa bouche étroite.
Gerk se sentît observé tandis qu'il achevait la banane pulpeuse; délice venu des caraïbes. il tourna la tête et croisa le regard perplexe de la jeune fille qui l'avait emboutie.
Elle le reluquait tandis qu'il se lechait la lèvre supérieure.
- Un problème? demanda t'il
- Je... Enal! se presenta t'elle
- Gerk! Tu travailles ici depuis quand?
- Je remplaçes ma mère durant sa convalescence.
- Ah!
De là, Enal en conclût deux choses. Soit elle l'ennuyait soit il paraissait sincèrement intrigué par ce qu'elle disait.
- De quoi souffre t'elle?
- D'un cancer du sein.... elle sort d'une opération.
- Et tu la remplaçes à quel service?
- Cuisine. j'essayerais de faire un truc mangeable. dit elle avec une moue amusée.
Curieusement, il sourît. Le jeune homme se laissa couler dans le canapé quittant du regard la jeune mexicaine.
- Toi aussi tu es malade? entama Enal
- Mmm! Maudit! dit il en retenant un baîllement.
Tout en tact et en finesse. L'adolescente parût déconcerté par cette déclaration puis opina. Il était bien probable que les légendes issues de ses origines gitanes soient vraies. Le chupakabra existait bien et selon certain c'était un mythe.
- Je connais quelqu'un qui e sait long à ce sujet. C'est une gitane très conviviale a qui je pourrais te présenter.
Pour la première fois depuis le début de la conversation, Gerk se sentît réellement concerné par le discours de Enal. Neanmoins, sa nature amère revînt à la charge éffaçant ses doutes d'une aide salvatrice.
- Commençe par me présenter à mon petit déjeuner! dit il en posant ses pieds sur la table de salon.
La jeune femme tiqua. Mieux valait ne pas répondre.
Durant la demi heure qui suivît, ils discutèrent de tout et de rien en regardant les photos souvenirs des coupes démentes de Gerk. celui ci se sentaît un peu mieux; depuis son départ précipité ici à la suite de sa mère, il avait dû quitter deux adolescents qui tout comme lui souffraient de malédictions plus ou moins graves.
Deux semaines après son arrivée, il avait reçu une lettre de Précieuz lui expliquant qu'ils avaient éts guéris par une folle trouvée dans la fôret. Dieu le haïssait c'était indéniable.
Assis face à sa nouvelle connaissance, et au copieux repas proposé par ses soins, il déplia son ordinateur portable et se connecta. Rien de rien.
Il sentît néanmoins une décharge lui parcourir les doigts tandis que son crâne frétillait envahi par une poussé capillaire de folie.
Et en quelques secondes, il recouvra sa coiffure précédente. Enla qui assaisonnait un poulet pouffa de rire. Il laissa tomber sa tête sur le dallage dur de la table de cuisine.
A quoi bon lutter?
- Tu veux du lait ou une brosse? plaisanta Enla
Lui ne trouvait pas ça drôle. c'était passable durant ces dix septs années mais actuellement cette malédiction lui tapait sur les nerfs, le frustrait physiquement et l'empêchait de construire une vie sexuelle valable.
Il déplia son Blackberry et composa un numéro en mémoire.
- Patrick!
- Gerk?! As tu idée de l'heure qu'il est? s'exclama le psy
- Est-ce que vous avez idée de ce que j'endure. Je ne vous paye pas des sommes exhorbitantes pour vous entendre râler.
- ce n'est pas un service payant! Maintenant explique moi ton cas...
Il raconta au psychiatre ce qui lui était arrivé dernièrement et celui ci opina depuis le combiné. A l'autre bout du combiné, Patrick paraissait très attenif.
- C'est très simple, tes cheveux vivent!
*
Le lendemain, Gerk se réveilla avec les cheveux en pétards. Ils avaient la forme d'étincelles et de feux de bengale.
Il soupira longuement et se décida; après les avoir rasé,et demandé au chauffeur de sortir la voiture, il descendît en cuisine trouvé Enal.
- Tu prends ta journée et tu viens avec moi! lui ordonna t'il
la voiture se gara en plein centre ville, enal guida le jeune homme le long d'un vieux couloir de métro au bout duquel un rustique magasin indiquait l'écriteau: Magie et Sorts en tout genre.
Ils entrèrent. Tout était propre rangé et il régnait dans la pièce une douce odeur de canelle mêlée aux embruns de muscade.
Une petite vieille à la peau plissée était assise au comptoir et versait dans un récipient quelques ingrédients.
- Vous préparez un filtre? s'enquît Gerk
- Non! un gâteau.
Elle se leva et embrassa Enal puis saisissant Gerk par le manche de son T-shirt, elle déclara:
- Oh! Tu es tristement en phase avec le destin...
Gerk n'était pas facilement impressionnable et pour cause...
Les mouvements cylindriques de la robe de la gîtane exerçait sur lui un effet hypnotique.
- Maudit! déclara t'il. Vous pensez pouvoir m'aider?
- Certainement!
2) Lotions or Solutions: Lotions ou Solutions
Enal attendait devant la porte du magasin aux stores tirées. Tata Mouma avait été formel; Gerk devait rester seul avec elle. Avec un peu (beaucoup) de chance, il serait guéri...
Quand il sortît de la boutique, il n'avat rien de différenetbexcepté un petit sac qu'il tenait à la main.
- Alors? s'enquît Enal
- On verra bien. dit il nonchalement
*
De retour chez lui, le jeune homme regagna sa chambre à toute vitesse. il se déshabilla et gagna la salle de bains. Ses cheveux n'avaient pas encore repoussés.
Il fît couler un bain et alla s'extasier devant son corps gracieux. Il n'avait pas besoin d'une carrure de culturiste. Sa svelte musculature lui suffisait y compris ses abdominaux saillants. Il se pencha de côté pour observerses fesses fermes et musclées. Parfait!
Il s'agissait pour l'adolescent d'un contrôle de routine de son corps délicat. Il ferma la vanne et se laissa couler dans l'eau fumante et moussante.
Après s'être débarassé de toute trace d'anxiété, il passa au jet de la douche. Puis retournant devant le miroir, il ôta le châle qu'il avait sur la tête après s'être faît un shampoing à l'aide d'une lotion fournie par la gîtane.
le moment décisif était arrivé. Il marqua un temps d'arrêt; et si le produit n'avait pas agi? Pourrait il continuer avec ses cheveux en folie? Tant pis, il fallait tenter le tout pour le tou!
Il laissa tomber le tissu en fermant les yeux. pour la première fois de sa vie, il avait réellement peur. Il les rouvrît lentement et découvrît avec une agréable surprise ses magnifiques et lisses cheveux de jaïs.
Il soupira longuement sans se rendre compte qu'il avait retenu sa respiration durant tout l'entracte.
Maintenant, il allait pouvoir être un adolescent normal, si l'on veut...
Enal frappa à la porte et fût accueilli par un Gerk vêtu d'une serviette trop heureux d'avoir recouvré une coiffure normale. Simple normale... Parfaite!
- Désolée! dit elle gênée
Il n'en tînt pas compte et l'enlaça contre lui. C'est à lui qu'il devait sa guérison. Sous l'étreinte, la jeune fille rougît légeremment, puis quand il se détacha elle pût observer l'évidente beauté que lui conférait sa coiffure normale.
Pour un peu, elle serait tombé amoureuse de lui... juste un peu.
- Tu peux m'aider à les tailler? J'ai peur de faire un beau gâchis!
Enal était sincèrement ravie de le voir aussi heureux. Elle le fît asseoir sur le lit et commença à lui tailler les cheveux puis les lissa à l'aide d'une pommade sorti du sac.
Dès que ce fût fait, il sortît un assortiment de douze bandanas de couleurs différentes du sac et en prît un d'une couleur froide.
- C'est pourquoi tout cet attirail? demanda Enal
- Ca fait partie du traitement; après avoir appliqué le produit donné par Mouma, elle m'a dit de constament porter un bandana pour apaiser ma coiffure folle.
- Ok! Donc en gros il te faut juste un truc sur les cheveux?
- Ouep! Pour au moins un mois et après ça elle m'a assurée que ma malédiction se sera dissipée.
- Je suis content pour toi! concéda Enal
Celle ci se mît a faire les cents pas dans la chambre. Quelque chose la tracassait; ce que Gerk remarqua tout de suite.
- Ca ne va pas?
Elle tritura une mèche de ses cheveux bruns et hésita avant de répondre.
- Ma grande soeur est en ville pour la semaine.
- Ca n'a pas l'air de te plaire...
- Non! c'est une pimbêche égocentrique, vaniteuse et de surcroît obsédée.
- Je vois... tu veux que je fasse quelque chose? dit il depuis sa penderie ou il se choisissait des vêtements
- Jouer le rôle de mon fiançée.! déclara t'elle avec une petite voix
Oh c'est banale!
Gerk faillît s'étrangler. Il avait dû mal entendre c'était évident!
- Je ne peux pas! dit il
- Mais c'est juste pour de faux et puis juste une semaine... écoutes je n'aurais pas eu à te demander ça. Néanmoins, ma mère était malade et étant donné que je me suis occupé d'elle je n'ai pas eût le temps de trouver un petit ami. Tu crois que je viendrais te'implorer avec une silhouette comme la mienne?
Il sourît mais refusa quand même. Se saisissant d'un jean, il intima à Enal de se retourner histoire de se vêtir.
- Je veux bien essayer mais il y aura comme un problème.
Ce faisant, il s'approcha d'elle et lui dit quelque chose à l'oreille. ses yeux s'agrandirent tandis que les révélations lui parvenaient.
- Ouais y'a comme un problème! concéda t'elle
Comment Gerk s'était il retrouvé là? L'adolescent tenta poliment d'échapper à l'étreinte de Sorina la grande soeur de Enal. Celle ci était belle à longue chevelure brune vénusienne; une plantureuse jeune femme en pleine florescence.
D'après ce qu'il avait observé depuis près de quatre jours, il avait compris que son amie cherchait à impressionner sa soeur et pour ça elle l'avait choisi lui et sa beauté sculpturale et naturelle.
- Alors comme ça vous êtes le petit ami de Enal? Je n'arrive pas à croire qu'elle se soit trouvé un aussi joli lot! dit elle en se plaquant un peu plus contre Gerk confortablement vautré dans le canapé.
Celui ci sentît l'opulente poitrine de la jeune femme contre ses épaules tandis que son souffle mentholé lui parvenait comme un souffle divin. Si Gerk avait été autre, il aurait sans doute craqué. mais voila, il ne l'était pas.
- Oui; je sais, c'est difficile à croire! dit il gêné. Et j'aimerais le rester!Il se leva et alla rejoindre Enal sur le fauteuil en face. Celle ci avait l'air passablement énervée tant par l'attitude de sa soeur que par son impuissance à la remettre en place.
Ah la famille!
*
Enal sortît une délicieuse et sublimement bien dorée tourte à la meringue du four. Cela sentait délicieusement bon. Voila un déssert qui plairait sans doute à Gerk. Elle avait peut être exagéré après lui avoir dit ce qu'elle attendait de lui mais il fallait qu'elle prouve à sa soeur qu'elle était aussi belle et intelligente qu'elle.
Mais au fond, tout ça c'était de la comédie...
Elle se retourna pour poser le gâteau et tomba face à Gerk. elle faillît sursauter mais se contînt en pensant à sa patisserie.Celui ci lui prît le gateau des mains et l'embrassa.
Ce fût d'abord un échange hésitant puis il mît plus de sûreté dans son acte et vola à l'adolescente un baiser langoureux.
Il ne se passa que quelques secondesaprès que Gerk l'eût relâché pour que le cerveau de la jeune mexicaine fonctionne par automatisme et le gifle.
Enal esquissa un geste de recul et posa ses mains devant sa bouche dans une attitude de repenti.
- Excuse moi! dit elle. Oh mon Dieu...
- Ce n'est rien! assura t'il. Je n'aurais pas dû t'embrasser comme ça!
Il posa le gateau sur le comptoir et sortît un livre de cuisine de la poche arrière de son jean.
- J'ai eu peur que tu gâches cette spelndeur sous le coup de la surprise! Ta mère te conseilles d'y jeter un coup d'oeil.
- Tu es allé la voir? Comment vas t'elle?
- Bien! J'ai trouvé ta soeur très entreprenante. C'est coutumier chez elle?
Elle acquiesça! oh oui, Sorina était vraiment une femme entreprenante, bref une allumeuse quoi!
- En attendant, jouer la comédie ne fait que la pousser à s'intéreser à moi et ça c'est inadmissible.
- Dans deux jours elle sera partie! d'ici là contente toi de jouer les parfaits boyfriends.
- Ok! dît il . Puisqu'il n'y a pas d'autre solution. soupira t'il
Il se pencha vers elle et l'embrassa.
3) Lust and urge: Luxure et envie
Keny lissa une mèche rebelle de ses longues nattes brunes cendrées. Il approcha son verre de margarita de ses lèvres et en bût les dernières traces. Les lumières diffuses de la discothèque offrait des jeux de lumières empêchant l'identification des visages des danseurs.
Il s'étira longuement faisant craquer les jointures de ses doigts. cela faisait une éternoté qu'il n'avait pas eût l'occasion de se défouler ainsi et il était temps d'en profiter.
Il décida qu'il fallait faire savoir à la gente masculine qu'il était disponible. Se frayant un chemin entre les jeans et les pantalons, il repéra un magnifique spécimenaccoudé au bar.
Elancé, svelte, finement musclé. Il avait les cheveux d'un noir profond et les fesses fermes qu'il voyait se dessiner dans le jean réveillait en lui quelques passions inavouables.
Il passa au milieu des danseurs- ce qui lui valut de se faire tâter l'entrejambe. Le fautif qui avait laissé traîner sa main lui fît un superbe sourire auquel il répondît par un léger baiser, leurs corps s'arquant sous la musique rythmée de la boîte de nuit.
Puis il en revînt à sa cible principale, tant pis pour ce jeune accrocheur aux lèvres charnues. il était sûre qu'autant de volupté dans cette partie du corps pouvait s'avérer utile à des fins autrement plus lubriques.
Il prît place à côté du jeune homme repéré précédemment et l'aborda. Sa voix avait une intonation grave et sensuelle. Quelque chose de très érotique mais également de plus incitateur. Il se dégageait de lui una aura particulière... un semblant d'excitation parcourût Gerk.
- Bonsoir! dit il
Il le salua également.
-Je vais être franc! J'ai été envoûté par ton cul! plaisanta Keny
L'adolescent sourît ; qui que soit ce type il l'adorait déja.
- je m'appeles Gerk! dit il
- Keny! J'te payes à boire ou tu préferres danser?
- Ca dépend. C'est quoi le plus excitant? demanda celui ci avec une sourire coquin aux lèvres
Cette fois, ce fût Kény qui sourît. il passa commande de deux téquilas au barman.
Après avoir échangé deux, trois quolibets coquins avec sa nouvelle connaissance, Gerk jeta un coup d'oeil à sa montre. Si il espérait pouvoir se lever de main matin, il fallait qu'il rentre se coucher.
- Désolé, mais je dois y aller! dit il à Kény
Profitant de cette annonce, Kény faucha son visage pour l'embrasser. Il prît une bonne partie du souffle de Gerk se contentant de chaudement apaiser ses lèvres alcoolisées.
Quand leurs langues se délièrent, il marqua un moment d'étonnement tandis que Ké,y satisfait de cet échange langoureux inscrivai son numéro sur la paume du jeune homme.
Il se pencha à son oreille et lui murmura après avoir éfleurer son piercing du bout de la langue.
- J'espère que ta langue te sers pas qu'a parler!
Et sur un dernier sourire, il se vautra dans la foule à la recherche du petit blond de tout à l'heure. Berk le regarda s'éloigner un étrange sourire aux lèvres.
*
- Ca y'est c'est fini! déclara Gerk soulagé que la soeur d'Enal soit partie
- A qui le dis tu? dis celle ci en lui tendant sa poire poché au chocolat fondu.
Il en avala une bouchée avant de reprendre la conversation.
- Comment tu peux avaler tout ça et rester tailler comme un Dieu? s'indigna Enal
- Que veux tu? Quand on est naturellement beau... dit il avec un sourire. et puisque l'on parle de corps; c'était une question assez déplçée de la part de ta soeur.
Enal grimaça en repensant à la gêne que la question que son aînée avait provoquée. savoir si ils avaient couchés ensemble non mais et puis quoi encore...
- Tu crois qu'on le fera? demanda Gerk
-Quoi? s'indigna Enal.Tu m'as bien dit que t'étais homo?!
- Oui!
- Mais j'y pense...tu as déja connu des femmes pour dire que le sexe au féminin ne t'intéresse pas?
Gerk parût déconcerté, ce que Enal remarqua tout de suite. Se pouvait il que...
- Tu es toujours puceau? fît ele étonnée
Il fût agaçé par la tournure que prenait la discussion, il décida alors de jouer la carte du franc parler.
- C'est vrai... et puisque tu es une femme, rien ne t'empêches de débuter mon apprentissage.
- D'accord! fît Enal
- Pardon?!
Elle n'avait pas du comprendre que Gerk plaisantait sur la dernière partie de la phrase.
Trois jours auparavant, aprè être revenu de la discothèque, Gerk avait soigneusement noter le numéro de Kény mais ne l'avait pas rappelé. Il ne souhaitait pas encore entreprendre une relation durant le temps ou il aidait Enal. Mais ce complot touchait à son terme ainsi que l'échéance qu'il s'éait lui même fixée. il fallait qu'il se décide si il ne voulait pas perdre ses chances.
Néanmoins, c'était peut être inutile? Il s'agissait sans doute d'une tocade d'un soir, il ne devait plus se rappeler de lui.
Il prît dans son courrier une énième lettre d'une agence de mannequinat qui le sollicitait pour desdéfilés de mode. Peut être accepterait il! C'était un moyen comme un autre de s'occuper l'esprit et puis ca lui changerait les idées.
Il posa la lettre et envisagea d'aller prendre un bain.
Il était déja paisiblement relaxé quand il vît la porte en verre de sa salle de bains s'ouvrir et le corps de Enal entrer recouvert d'une minuscule serviette.
Gerk percevait sa constitution féminine et ses courbes magnifiques onduler dans sa perfection charnelle. Ses seins fermes et ronds étaient surmontés d'un petit têton rose. Contrairement à lui, elle avait un ventre de bébé; plat et voluptueux, une hanche dyonisiaque et des fesses rebondies.
L'adolescent sentît cette douce pression dans son entrejambe. Il était capable de ressentir de l'attraction pour une femme.
- Je peux me joindre à toi? demanda t'elle sournoisement en écartant sa cuisse.
La découverte de son intimité fît monter d'un cran l'excitation du jeune homme. Si Enal entrait dans l'eau, Dieu sait ce qui se passerait or Gerk n'avait pas envie de perdre sa virginité ainsi. N'attendant pas sa réponse, elle se glissa dans la baignoire en face de Gerk, cherchant avec une coquinerie calculée la zone érogène la plus sensible du jeune homme à l'aide de ses orteils.
- Est ce que tu serais impressionnable? dit elle quand elle sentît son gros orteil heurter le membre dur de l'adolescent.
Avec une minutie diabolique, elle glissa ses doigts de pieds sur la verge dure de Gerk allant en un léger va et vient.
- Arrêtes s'il te plaît lui dit Gerk
Il laissa échapper un gémissement de plaisir trahissant sa requête précédente..
- Ca te suffit comme démonstration? nargua Enal en triturant sa bourse de ses doigts délicats
Elle eût du mal à discerner une réponse entre les gémissements de Gerk. Celui ci se mordît la lèvre sous le poids de cette douceur.
*
- On va dire que j'ai gagné! jubila Enal
Gerk n'en revenait pas de s'être laissé faire par son amie. Mais il fallait néanmoins reconnaître qu'elle avait utilisé une ruse implaccable dont il ignorait l'existence. La masturbation pedestre, masophallations et j'en passe. Voila des choses qu'une femme pouvait pratiquer mais qu'il pouvait toujours tenter d'acquérir ne serait ce que pour impressionner Kény ou un autre...
- Convaincu d'être bi? demanda Enal en remettant sa serviette
- Pas entièrement non, cela dit je voudrais que tu poursuives mon éducation sexuelle.
- Tu veux que moi je t'apprennes le sexe?
- Tu me dois un service...
Il hésita, il n'allait tout de même pas lui déballer sa vie privée mais c'était une amie et de surcroît une amie pourvue de facultés sensuelles particulières.
- J'ai rencontré un gars et
- Tu te dis que si je t'apprenais deux ou trois trucs tu pourrais lui en mettre plein la vue?
Elle prît place sur le lit et écarta le fin tissu dont elle avait entouré son corps. Elle avait mis le doigt dessus et Gerk devait le reconnaître.
- Bien, je vais t'aider mais en revanche, je ne garantis rien pour ta santé morale et mentale.
Il opina et s'avança plus près.
- Première leçon: les zones érogènes et le pouvoir de la langue.
Sited for Me
Pose pour moi
Cette nuit là, je rentrais tardivement. depuis près de deux jours je travaillais dur à l'atelier photo de L'ETPA.
J'avais été adis dans cette école spécialisée en photographie, design infographie avec une bourse partielle et depuis, je n'avais céssé de faire mes preuves. Mais aujourd'hui, j'étais au pied du mur.
*
Cela avait commencé avec le dernier cours de la journée; celui de dessin de Madame Galet. Il allait bientôt être quatre heure quand j'achevais enfin mon croquis de l'homme idéal. Mind jeta un rapide coup d'oeil dessus et me décocha un sourire tandis que la prof énonçait le prochain sujet.
- La poésie du corps mes enfants! Cherchez les facettes expressives du corps humain. Sensualité! Sexualité! Bestialité! Hardeur!
Un élève imita le bruit d'une tigresse. Rrrrr! Nous nous mîmes à rire. Il n'y avait pas à dire, c'était une véritable obsédée.
La cloche retentît. l'heure de la libération.
- Des idées? me demanda Mind en chipant la barre de chocolat que je venais d'ouvrir.
Je ne parvenais pas à croire qu'elle avait teinté de vert plusieurs mèches de ses cheveux brun; d'autant plus que cela ne s'harmonisait pas du tout avec sa peau couleur cacao.
- Pas vraiment! Et toi? répondis je en récupérant mon Twix à moitié grignoté.
- Des tas! Rien que d'y penser j'en fretille!dit elle en achevant le bout de choco qu'elle m'avait piqué. Allez bibon à toute!
Je detestais ce surnom. Elle seule m'appelait comme ça à cause de mon terrible secret. Un jour j'avais eu le malheur de lui avouer que j'avais arrêté le biberon à sept ans. depuis j'ai eu droit à ce surnom affabulateur et ridicule.
J'y peux rien si j'aime mettre des choses dans ma bouche...
*
Donc j'en étais là de mes reflexions tout en écoutant Two heart à vingt deux heures du soir déambulant dans ma ruelle quand je le vis assis sur un banc. Il fixait avec insistance le ciel couleur encre d'ou perlait des éclats de perles blanches. C'est vrai que le ciel était magnifique mais le fait qu'il eût levé la tête m'empêchait de voir son visage en totalité. Pourtant sa tête m'evoquait vaguement quelque chose.
- Excusez moi! dis je à son attention.
Il tourna la tête vers moi et je pûs distinguer ses traits d'une exquise finesse et sa lisse chevelure noire cendrée. Il semblait avoir le teint hâlé, couleur caramel. Une sucrerie que j'affectionnais tout particulièrement.
- Bonsoir! dît il d'une voix qui me fît frissonner
Non pas de peur, mais de surprise. Sa voix avaiet des intonations graves et tendres
- Vous... voudriez être mon modèle? bredouillais-je.
Si le prix Nobel de la connerie avait existé, j'aurais sans doute été nominé à l'unanimité.
Il avait accepté! Malgré mon attitude un peu brut et surtout cruche, il avait acceptré d'être mon modèle. Je devais être dérangé pour avoir invité un inconnu dans mon appartement en plein nuit. Mais en tant que prédateur aguérri, je ne pouvais pas laisser fuir une proie et je sentais que le piège se refermait. Inexorablement...
J'ouvris la porte du palace somptueusement rangé qui était le mien et l'invitais à entrer. Je ne connaissais pas son nom et pourtant j'étais certain de l'avoir déja vu quelque part.
- Vous voulez boire quelque chose euh..?
- Deimos! Tu peux m'appeler Deimos.
- Ah! Comme le satellite de Mars?
- Oui c'est ça. fît il avec un sourire
Et pour un sourire c'en était un. Un qui me donait envie de lui bouffer les lèvres.Mmmh ce devait être un délice à embrasser.
"Ne penses pas à ça Dominique; il est là uniquement pour poser" me ressaisis-je.
Il me fixa étrangement après que je lui eût avoué mon prénom. il devait se dire que c'était un nom inapproprié pour un jeune homme. Je lui servît mon jus de fruits préférré "ananas-prun de cythère" et le pria de s'installer le temps que j'installe mon matériel.
Tout l'aile ouest de ma résidence avait été aménagépour mes prises et mes photographies. J'allais traiter du thème du corps et de son harmonie; la prof voulait du sex symbol, j'allais lui en donner.
Dès que j'eus fini, je f^s venir Deimos afin de lui expliquer ce que j'attendais de lui. Il opina sans hésiter.
- Ouais je suis toujours pas convaincu... dis en m'appuyant lassement sur mon appareil.
Face à moi, Deimosexhibait son torse nu et musclé. Il est vrai que j'étais à l'origine de cette mise en scène mais je ne la trouvais aucunement originale. Ce n'était pas la faute du mannequin, il était sublime. A croquer même...
- Tu pourrais poser avec moi? dit il
Je me relevais intrigué par cette proposition. Je ne m'y étais pas attendu et cette perspctive me plaisait à mesure qu'une idée grandiose germait dans mon cerveau d'artiste photographe. Je pourrais tout aussi bien travailler sur l'antagonisme corporel...
Je n'étais pas contre l'idée de poser avec lui mais pensait il vraiment ce qu'il avait dit? Et plus encore était il tout comme moi attiré par les hommes?
- J'ai bien une idée pour ton projet mais peut être que ça te dérange de te coller à moi? fît il avec avec une moue grimaçante.
- Euh non? C'est quoi cette idée? demandais je ne devinat approximativement de quoi il en retournait.
*
J'achevais de régler mon appareil avec un retardateur de quatorze secondes par photos pour soixante seize en tout. Puis je rejoignîs vivement Deimos ne conservant que mon simple boxer en guise de survêtement. Lui n'avait conservé que son jean's.
J'eus unfrisson en sentant ses mains froides se poser sur mon torse. Elles parcouraient mon ventre plat et fin avec une douceur excitante.
Mind m'avait souvent dit que j'avais une carrure gracile et androgyne mais je n'en avais jamais pris conscience avant de sentir le corps ferme de mon modèle plaqué contre mon dos.
J'appuyais un peu plus ma nuque sous son menton savourant les égarementsde ses mains le long de mon corps.
Je percevais encore les flash des photos; je n'étais donc pas près de rompre cette étreinte théatrâle et sensuelle. Je me redressai pour mieux plaquer mon dos contre sa musculature raffinée. Il se pencha à mon oreille et me murmurra d'une voix chaude.
- Ca te plaît?
Je crois avoir répondu par un sourire. Les yeux toujours fermés, je sentîs sa main se glisser dans mon caleçon et les photos qui n'en finissaient pas.
Il devait encore en rester une dizaine, j'allais en profiter. Me retournant subitement, je pressai son visage contre le mien en un court et passionné baiser.
Il se laissa faire ne réagissant qu'a la fin de mon étreinte, il se baissa légèremment couvrant mon ventre de baisers. Ce fût la dernière photo.
Le film devait être fini mais mais je m'en fichais pas mal, mon corps réagissait honteusement aux caresses de cet étranger.
Cette maudite enveloppe de chair emporté par un débordement de testostérone et d'hormones
buvait les caresses de Deimos avec une avidité gênante. Soudain, je sentîs sa main se resserer sur le bord de mon sous vêtement. Il embrassa mon nombril mordillant l'anneau qui faisait office de piercing puis posa ses lèvres chaudes sur mon pubis. Cet instant fût immortalisé par une dernière photo. Oups!
Je perdîs rapidement toutes notions de choses, mes sens enivrés par un flot incéssants d'attouchements délicieux..
Nous nous allongeâmes lentement sur le sol pour nous rejoindre en un lent baiser sensuel.
Le lendemain je me reveillais, mon corps fourmillant de sensations inédites. je ne pûs que sourire et constater que mon modèle avait disparu. Je ne me faisais pas trop d'illusions. "Une nuit et c'est tout!" aurais-je aimé penser mais c'était plus fort que moi, le souvenir de cette torride nuit d'amour me revenait en tête. sa rassurante présence me manquait...
je sortîs du lit, m'habillais et me mît à décharger les photos pour mon projet. A défaut de l'avoir gardé lui en chair et en os... mais surtout en chair j'aurais au moins conservé une image de lui.
Une image... Je me mordîs la lèvre et mon coeur rata un battement quand je trouvais au fond de mon sac mon croquis de l'homme idéal. Les photos défilaient sur l'ordinateur coulant hors du slot numérique.
- Même yeux noirs, même carrure, même coiffure. Serait-ce possible? dis je d'une voix tremblante.
Je m'assîs un instant tentant de reprendre contenance, j'avais dessiné l'homme idéal, je l'avais photographié et de surcroît j'avais couché avec lui.
- Non, ce n'est pas possible! Simple coïncidence!
J'avais dû voir cet homme quelque part et son visage m'était apparu dans un fantasme secret que j'avais imagé.
Je me rendîs dans la cuisine histoire de me désaltérer avec mon délicieux jus d''ananas-prune de cythère. J'eûs le choc de ma vie en lisant le mot posté dessus.
"J'ai posé pour toi! satisfait? Alors, ca fait quoi de voir se réaliser ses fantasmes?
Deimos"
Fin...
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