Des choses à dire...
Ce blog contient des textes à caractère sexuelles.
Homphobes, racistes et tout emmerdeurs à venir je ne vous retiens pas!!
Bon vent!
Le Méli Mélo de Lyam
A deux, à trois, en solitaire...
C'est doux, violent, délicieux...
La particularité des jumeaux c’est qu’il y en a toujours un bon et un mauvais. Comprenez un agneau blanc et un mouton noir. Les histoires de famille sont souvent compliquées.
*
Les résidents universitaires de Hollywood School eurent la surprise en se réveillant d’apercevoir une immense toile flottante au dessus du bâtiment principal et ce matin là, n’importe qui qui ne l’eût pas connu pu identifier Cassandre dans la matinée.
- C’est encore un coup de Peter… dît Damian en rattachant sa chemise
- Il nous avait fait le même coup l’an dernier. J’espère juste qu’il n’est pas dans le même état. Compléta Kélyn en achevant de s’éponger les cheveux.
Ils descendirent dans la cour et cherchèrent du regard le jeune homme en se frayant un chemin parmi les étudiants et les professeurs qui regardaient le visage de Cassandre flotter dans les airs peint d’une magnifique couleur chair. Bordé d’un cadre rouge superbe.
Le jeune homme était assis dans un coin derrière la cour, au milieu des arbustes de cocotiers. Devant lui le sentier de la mer. Son téléphone sonna. C’était Damian.
- Peter ?! Est ce que ca va ? Avec Kélyn on s’inquiète, on vient de voir ton dessin et…
- Je vais bien. Je suis sur le sentier de la plage, quand tu verras Cassandre, tu peux lui dire… seulement si elle te le demande. dît il avant de couper la communication.
- Il va bien. Dît il à Kélyn. Je pense que c’était volontaire, peut être une dispute avec sa copine.
- Hmm…
La jeune fille s’apprêtait à parler jusqu'à ce qu’elle reçoive un sms. Elle le lût rapidement et sourît avant de prendre congé de son petit ami. Il ne fallait pas qu’il soit au courant, mais ses amis et son père avaient prévus de lui organiser son anniversaire. Le sien et celui d’Irvine… Cela devait se faire dans la soirée, dans la salle de fête de l’école. Vanina ne pourrait pas y participer, elle les avait déjà prévenus. Il ne restait qu’une difficulté, y amener Irvine car ce devait être une fête de réconciliation or Kélyn doutait très fortement de cet aspect durant cette soirée.
**
- Mandy, tu as pensé a prendre les boissons ? demanda Xavier.
- Non, je n’y ai pas pensé. Occupe-toi des apéritifs. J’essaye de joindre ce crétin de Peter qui s’est éclipsé je ne sais ou après ces conneries de dessins habituelles.
- Je vois que tu restes toujours aussi polie. J’aime ça. Dît il en déposant la caisse qu’il tenait en main pour venir l’enlacer. Raconte-moi !
Elle s’apprêtait à répondre mais se tût en entendant vibrer son téléphone portable. Elle tenta de le prendre, mais Xavier fût plus rapide que lui.
- « Tic Tac, tic tac. J’attends ta réponse ! Irvine » qu’est ce que ca veut dire ? demanda t’il
- Rien, je peux gérer. Rends-moi ça ! dît-elle en le prenant dans ses mains.
- Il te fait chanter pas vrai. Qui c’est cet Irvine ?
- Le frère jumeau de Damian. On s’en fiche, va chercher les boissons que j’ai oubliées. Il faut que je trouve Peter sinon on ne va pas s’en sortir.
Kélyn entra au même moment.
- On a comme un problème.
- Ah non, je ne peux pas en gérer plus d’un. Déjà que j’ai ce crétin de frère introuvable.
- Eron est partie. Dît elle simplement.
**
Après un tour rapide dans sa chambre et dans les endroits préférés que son amie avait pour s’isoler, Mandy dût se rendre compte en voyant l’armoire vidée que son amie avait définitivement quitté l’Hollywood School. Elle se rendît au bureau du doyen Andersen et demanda à lui parler.
- Oui, Eron m’a parlé de son départ. C’est dommage je trouve. Elle a quand même passé ses examens en avance. J’ai dû le lui accorder pour des raisons que je ne peux t’expliquer. Elle a quand même tenu à ce que je te remette ce paquet.
La jeune fille quitta la pièce chamboulée par ces nouvelles informations et se rendît directement dans sa chambre pour ouvrir le colis. Il contenait une lettre et un dvd. Elle le passa et décacheta le courrier en même temps. Le visage d’Eron apparût à l’écran.
- Salut Mandy. J’ai préféré faire ça bien d’autant que je ne suis pas sûr de pouvoir te dire ça en face. Je… j’ai fait une rechute il y a quelques mois. Je ne pensais pas que ce pouvait être dangereux, juste passif mais… je n’irais pas par quatre chemins. Tu es comme une sœur pour moi et je sais que ca va creuser un abîme entre nous, mais je vais mourir. Il ne me reste que quelques mois que je ne veux pas passer autour de vous, me regardant mourir. Auprès de toi, pas dans cet état. J’espère que tu comprendras…
Le film de brouilla sur une dernière image, celle de Eron en larmes. Mandy s’essuya les yeux et prît la photo qui reposait dans l’enveloppe. Elle la serra un moment avant de réaliser qu’elle était seule. Que Eron allait mourir et qu’elle ne pourrait rien pour elle.
- Pas ça… Tout mais pas ça… dît elle en larmes.
**
- Peter ?! dît la petite voix de Cassandre.
Le jeune homme se releva précipitamment du duvet de sable sur lequel il était assis. Cassandre avait natté ses cheveux blonds dans lesquels s’entremêlaient ses fines mèches brunes.
- Tes cheveux sont magnifiques. Dît il
Sans tenir compte du compliment, elle se jeta dans ses bras et le serra fort contre elle. Peter glissa ses doigts dans ses nattes toutes fraîches avant de l’éloigner doucement.
- J’ai vu ce dessin et toute la passion que tu as souhaité y mettre. Je suis désolé pour hier soir Peter. Vraiment désolée.
- Je ne t’en veux pas. Et c’était une bonne chose parce que ça m’a fait réfléchir.
Il sortît le médaillon de Manuelle. Celui qu’elle lui avait officiellement donné en souvenir de la promesse qu’ils s’étaient faites. Celle de la rendre à la mer si un jour ils venaient à trouver l’amour vrai qu’avait été le leur.
Après lui avoir expliqué cela il le lança dans l’océan.
- C’est une vielle promesse, je la laisse derrière moi désormais. Et c’est toi que je veux dans mon champ de vision. Je veux que tu puisses compter sur moi, que tu m’inspires comme c’est le cas en ce moment.
- Peter embrasses moi ! dît elle presqu’en larmes.
Il posa ses lèvres contre les siennes chacun étanchant sa soif de l’autre.
**
- TU VEUX QUE JE FASSE QUOI ? s’exclama Damian
- Je sais que c’est dur mais je veux que tu puisses parler à ton frère. Que vous vous réconciliez. Il sera d’accord pur te suivre. J’en suis certain.
- Bon très bien…
- Ah oui je dois te dire autre chose et je ne peux pas attendre que tu reviennes avec ton frère.
- A te voir j’en déduis que c’est une bonne nouvelle.
- Mylène et moi allons nous marier ! dît-il fièrement. Je compte sur vous pour être mes témoins.
- Je suis… sans voix, je ne sais pas quoi dire…
- C’est l’émotion. Compléta son père.
Pauvre con !
******
Ils étaient là, réunis dans la pièce attendant le retour de Damian et de son frère, sans savoir que l’un d’entre eux était déjà condamné. Mort pour ainsi dire. Ils s’étaient retrouvés dans le noir et personne ne savait qui manquait réellement à l’appel. Vanina partie, Eron disparue. Qui avait perdu la vie ?
Le tic tac lancinant de l’horloge indiquait bientôt l’arrivée des jumeaux. Damian avançait vers la salle ; Kélyn regardait sa montre attendant avec impatience de voir les deux frères surgir passablement réconcilié. Peter et Cassandre eux aussi présent, heureux d’avoir pu se retrouver plus uni que jamais.
Xavier lui aussi attendait, il attendait de voir Mandy qui n’était pas apparue depuis la fameuse révélation de Kélyn…
Finalement, quelqu’un ouvrît la porte de la salle des fêtes. Ce fût la sœur de Peter qu’ils accueillirent dans les hourras et les joyeux anniversaires.
- Il n’est pas encore arrivé ? demanda la jeune fille surprise.
Leurs regards changèrent bientôt de direction pour ne fixer qu’un seul point. Un seul corps vivant, un autre inanimé. Damian en sang tenant le corps de son frère dont les poignets ouverts étaient bordés de sang coagulé…
Fin de deuxième année
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Bon ben voila c'est pas fini mais je doi faire une petite pause pour ralentir la cadence selon certain(E)s!!!! loool je vais peut être reprendre la nouvelle année ou vous poster des ptites news
début janvier...
- Attends, attends ! Je sais ! Aqua Barbie Girl !
- Peter ?! s’exclama Cassandre gênée.
- Quoi c’est bien ça ?! fît-il remarquer.
- Ouais mais t’aurais pu mentir, on est en public c’est gênant. Dît-elle en rougissant.
- Elle n’est pas mignonne quand elle est gênée ? dit-il.
Les étudiants partirent d’un fou rire rassemblé ainsi autour du feu de camp. Ils n’étaient pas nombreux, juste la petite ligue que vous connaissez bien excepté Irvine, ce cher Irvine.
- Alors Eron, tu ne nous a toujours pas dit pourquoi tu nous as rassemblé ici ? ce n’est pas que pour jouer aux devinettes de couple. Fît remarquer Kélyn qui visiblement ne pouvait toujours pas l’encadrer.
La jeune femme paraissait absente comme aspiré dans les braises qui crépitaient devant elle. Ses yeux n’étaient que le reflet de ces langues de flammes qui bizarrement l’hypnotisaient à la manière d’’un serpent.
Elle revînt à elle en sentant la main caressante de Xavier. Ce bel inconnu qui lui paraissait de plus en plus suspect.
- Je n’avais pas de raison particulière, je voulais juste passer le temps en attendant demain.
- Ah oui demain ! dît Peter
- Quoi ? qu’est ce qu’il y a demain ?
- C’est vrai ça qu’est ce qu’il y a demain ?
- Je ne sais pas, ca ne doit pas être important.
Ils tournèrent tous les yeux vers Damian.
- Pourquoi vous me regarder comme ça ? Je ne sais pas ce que vous avez dans la tête mais oubliez ça. Je vais me coucher ; dît il simplement.
- Je t’accompagne.
Une exclamation moqueuse retentît dans l’assemblée tandis que Kélyn repartait au bras de son petit ami.
**
- Tu voulais me parler ? demanda Peter à la jeune femme.
- Je voulais te mettre en garde Peter. Méfie toi de Irvine, il sait qu’on l’a balançé et j’ai peur qu’il s’en prenne à toi.
Le jeune homme contînt une exclamation moqueuse. Eron, peur pour quelqu’un d’autre qu’elle-même ?
Il la regarda dans les yeux et comprît immédiatement que quelque chose n’allait pas.
- C’est ta maladie c’est ça ?
Elle hocha difficilement la tête contenant à peine ses larmes. Elle releva la tête et s’essuya les yeux d’un revers de main.
- Je … je vais mourir bientôt. Mon état est dégénératif. Je voulais juste m’excuser Peter. Pour tout ce que je t’ai fait endurer depuis qu’on se connaît tous les deux.
- Ca ne sert à rien de t’excuser maintenant, il y a longtemps que je t’ai pardonné. Dît-il avec un franc sourire.
Elle tenta de sourire elle aussi puis cédant à la tentation, elle se blottît contre lui. Cassandre qui les regardaient depuis sa place près du feu de camp croisa le regard de Peter. Il lui disait de ne pas s’inquiéter. Aucune raison pour cela…
**
- Qu’est ce que tu veux Irvine ?
- Mandy, j’ai besoin que tu m’aides. Je dois briser Peter, avec Eron ça a été un échec. Il me faut ton aide toi qui est plus proche de lui.
- Pas question, je ne trempe plus dans ce genre d’histoire. Pete est mon frère, je ne ferais rien contre lui.
- Surtout quand on sait tout ce qu’il a fait pour toi. Et si… je dis bien si tous savaient ce qui est arrivé à ta cousine. Mais je parle de la réalité et du triste rôle que tu y a joué.
L’émo girl se mît à trembler inconsciemment. Irvine n’était pas à prendre à la légère. Elle le savait mais comment lutter ?
- Je te laisse y réfléchir. Dît il simplement
**
- A quoi tu penses ? tu veux m’en parler ? demanda Kélyn en s’allongeant de tout son long aux côtés du jeune homme.
- J’ai appris que mon père sortait avec la prof d’art vidéo.
- Tu crois que ça pourrait devenir sérieux ? Tu t’imagines avoir une belle mère comme professeur de vidéo ?
Damian ne tînt pas compte du propos, il se focalisait sur ce baiser et sur sa réconciliation avec Kélyn. Les choses redevenaient comme avant, pourquoi chercher à les rendre plus compliquées ?
- Tu sais… on n’a toujours pas eu notre première fois. Dît-elle en laissant courir son doigt sur le torse du jeune homme.
Elle se pencha vers lui pour l’embrasser et bientôt laisser sa main s’égarer sous le t-shirt du jeune homme. Damian se laissa faire quelques minutes avant de passer son bras autour du cou de Kélyn puis de laisser sa main parcourir son dos, se glisser sous son haut et desserrer l’agrafe de son soutien gorge…
- Tu vas partir Vanina ?
- Oui, j’ai posé ma candidature pour le Globe. L’école d’art dramatique la plus cotée d’Europe.
- Mais c’est en Angleterre…
- Je vais partir dans quelques jours. Mais je ne vous oublie pas, je veux qu’on reste amis. Vous le direz à Damian, je ne voulais pas lui annoncer moi-même.
Un peu plus tard, a part avec Xavier.
- Je suis désolée, je sais que je t’ai fait venir dans cette école et voila que je t’abandonne.
- C’est pas grave. Je suis en train de recoller les morceaux avec Mandy. Je m’en sortirais…
- Oui comme on est sorti de ce centre… j’ai l’impression que cette école est un vrai repère pour cas psychiatriques.
- Ce n’est pas une coïncidence si nous sommes tous ici, toi, Mandy, Peter et moi-même.
**
- Tu crois que tu l’aimes toujours ? demanda Cassandre à Peter.
Le jeune homme soupira, il était désormais sûr de ne rien éprouver pour Eron en tout cas rien d’autre qu’une amitié naissante. Et en ce qui concernait Cassandre, il ne savait pas comment la convaincre qu’elle n’avait plus à douter de lui. Après tout il n’avait jamais menti, jamais agi d’une manière peu fiable.
- Tu crois qu’un jour tu pourras me faire confiance ? répondît-il
- Ce n’est pas la question…
- Mais si justement. Dès qu’il s’agit d’Eron, tu te plonges dans un état de paranoïa alors qu’il n’y a pas lieu d’être. Qu’est ce que je dois faire pour te le prouver ? Il n’y a rien entre nous.
- …
Ils étaient là, assemblés autour du feu, puis petit à petit, ils se sont séparés. Chacun de leur côté. Ils sont partis ensemble pour la plupart, se retrouvant après une longue absence. D’autres sont rentrés brisés, convaincus de leur impuissance et d’autres en quête d’amour déçus par trop d’attente.
Mais au-delà de cette nuit, dans le prolongement du lendemain et dans sa fin de vie, un des leurs allait perdre la vie lui aussi.
Dans la soirée du lendemain, un terrible drame s’abattrait sur Hollywood School.
- Qu’est ce que tu fais ici ? demanda Irvine en apercevant Eron dans le cadre de la porte.
La jeune fille avait les yeux rougis, peu importe qu’on la voit pleurer désormais.
- J’étais venu pour un examen et… je me suis dis que je pourrais passer voir dans quel état Damian t’avait laissé.
- Hmm … deux côtes cassées, un nez en miettes. Je crois que le bilan est assez léger.
- Et bien sur tu as prévu de te venger ?
Le jeune homme se redressa douloureusement et s’assît sur son lit.
- Avec Kélyn on a rompu, tu dois être contente ?!
Elle entra dans la pièce et s’assît sur une chaise en face de lui. Elle se massa les yeux légèrement et entreprît de compatir au sort d’Irvine.
- C’est mieux pour toi.
- Qu’est ce que tu racontes ?
- Je sais ce que je dis, tu n’aurais que souffert avec elle. Pense a tout ce qui c’est passé depuis que tu as eu dans l’idée de l’obtenir. Parfois je fais ça, je pèse le pour et le contre et je me demande si cela en valait vraiment la peine.
- Et le plus souvent ?
- Je ne fais jamais d’erreur ! dît-elle simplement. J’ai encore le temps avant qu’on passe me prendre, je peux rester avec toi et te torturer psychologiquement.
- C’est trop aimable.
- C’est surtout que je ne veux pas rester seule en ce moment.
Irvine fît disparaître son sourire railleur en notant le ton sincère d’Eron.
- Tu veux en parler ?
- Au point ou j’en suis. Dît elle
**
Cassandre fît une pause et reposa son bloc notes au sol. Peut être aurait elle du choisir l’option Peter. En plus Eron n’était même pas là…
Elle jeta un œil à son dessin et décida d’en rester là, puis prît son appareil photo et se mît en quête de quelques belles images. Elle aperçut le groupe d’élèves et un peu plus loin les professeurs.
Pourtant aucune trace des tuteurs. Ou étaient-ils pu passé ? Voila un mystère à résoudre. Armé de son fidèle appareil photo, elle parcourût les sentiers empruntés jusqu'à parvenir dans une sorte de clairière. Elle augmenta le zoom de son appareil et pût ainsi prendre quelques photos.
- Je n’y crois pas…
Elle prît son téléphone et raccrocha avant d’avoir composé le numéro de Peter. Bof elle pouvait toujours garder cela pour elle. Rien de vraiment choquant.
Elle prît encore quelques photos avant de refermer l’appareil.
**
- Je croise les doigts pour toi. Dît Kélyn
Le jeune homme l’embrassa avant de rentrer dans la salle du doyen. Il était temps d’assumer ses erreurs. Il espérait juste qu’elles ne pesaient pas trop lourd dans la balance de ses études.
- Je les aurais au moins gâchés pour les mêmes raisons que mon entrée ici. Murmura-t-il à lui-même avant d’entrer dans la salle du doyen.
Andersen était assis dans son fauteuil. Il triturait une de ses longues mèches de cheveux coulis en achevant une discussion téléphonique.
- Je vous remercie Docteur Sad. Dît il en raccrochant.
Il pria Damian de s’asseoir sans prendre la peine de le regarder. Il ne semblait pas furieux, il ne l’était jamais d’ailleurs. La rage était une émotion futile qu’il avait appris à canaliser depuis longtemps.
- Ton père est quelqu’un d’influent. J’ai refusé son offre, même si l’école ne refuse aucune subvention mal entreprise.
- Je sais ce que j’ai fait et j’en assume les pleines conséquences, mais partir de l’Hollywood School serait quelque chose d’horrible si ça venait à arriver.
- Qui parle de renvoi ? Tu es l’un de nos meilleurs éléments. Il serait hors de question de te renvoyer.
- Vous voulez dire que…
- Tes professeurs ont votés contre ton renvoi, mais nous devons malgré tout te punir, et par conséquent tu seras privé du labo vidéo durant la fin du semestre. Désormais, tu ne seras autorisé à l’utiliser que pour les travaux nécessaires et notés et ce jusqu'à l’an prochain ?
- Je pense que je survivrais. dît-il avec un sourire.
- Bien ! Tu me manqueras Damian…
*
- Tu sais j’ai sans doute moins de mal à marcher que toi. Fît remarquer Eron en refusant le bras d’Irvine.
- Ca va j’essaye d’être galant. Dît-il avec une grimace.
La jeune fille tenta un sourire mais le cœur n’y était pas. Elle allait rentrer à Hollywood School, parler à Andersen et tenter de présenter des excuses à Peter.
- Tu sais, j’avais prévu de te faire payer au quintuple la raclée que j’ai prise mais je me rends compte que dans ton état ce serait pitoyable. Ca n’en vaudrait pas la peine.
- Comment tu…
- J’ai mes sources et ne verse jamais un pot de vin de moins de 5 chiffres à un journaliste à scandales.
- Et alors ?
- Peter ne va pas s’en sortir indemne. Ensuite je verrais avec mon frère.
Eron trembla malgré elle, un frisson lui parcourant l’échine.
- Tu ne vas rien faire à Peter.
- Tiens donc, tu n’es pas en état de décider.
- Toi non plus visiblement. Il est à moi.
- On n’a pas les mêmes méthodes. Je t’ai donné une chance de t’en débarrasser et tu l’as fichu en l’air. Maintenant que je me sens personnellement impliqué il va passer un sale quart d’heure et toi aussi si tu n’arrêtes pas de me provoquer.
Eron préféra la fermer. Habituellement elle avait du répondant, mais cette journée n’avait rien d’habituel.
**
- J’imagine que tu n’as pas été renvoyé. Demanda Georges à son fils.
- Même si ca avait été grâce à toi, je n’aurais pas approuvé. Répondît Damian en entrant dans le salon de son géniteur.
- Tu tombes mal Damian…
- J’ai besoin de savoir, au sujet de maman… Est-ce que c’était ma mère ? Je veux dire, tout ça à l’air si compliqué ! Je peux comprendre que tu tiennes à ta notoriété, mais je suis ton fils, tu me dois la vérité.
Georges se massa les tempes et entreprît de lui raconter.
- Crystal était bien votre mère. On ne pouvait pas vivre ensemble ou en tout cas on ne pouvait plus. On s’est séparé et chacun de nous a décider de vous élever. Elle voulait te garder hors de ce monde pourri qui a corrompu ton frère. Il ne le sait pas, il pense que mon ex femme reste sa mère.
Damian tenta d’assimiler les informations. En un sens il était soulagé. Sa mère n’était rien de ce qu’avait pû calomnier Irvine. Mais alors, il avait sans le savoir dénigré sa mère biologique.
- Ok, je vais lui parler et…
Il ne pût poursuivre sa phrase. Mylène Jaar venait de débouler hors de l’étage vêtue d’une simple chemise bleue.
- Oh… Bonsoir Damian… dît elle assez surprise.
Le regard de l’adolescent passa de son père à sa prof.
- Vous ? je veux dire…
- Ca fait quelques mois qu’on se fréquente. Dît il
- Tu travailles pour oublier ? tu ressembles vraiment à ton père. Au fait comment va t’il ? demanda mademoiselle Jaar en prenant place aux côtés de Damian à la bibliothèque.
Le jeune homme ne releva pas la tête de son livre trop gêné par rapport à la situation de la dernière fois.
- Oh écoutes Damian, nous sommes des adultes, ce qui c’est passé est parfaitement justifiable. Tu es mon meilleur élève et doué d’un esprit particulièrement plaisant. J’assume tout à fait la possibilité d’avoir été séduite par toi mais voilà, je suis ta prof et toi mon élève. C’était un accident qui ne se reproduira plus jamais.
Le jeune homme poussa un soupir de soulagement. Venant d’elle cela paraissait tout à fait normal. Il ne fût que moyennement rassuré.
- Je ne sais pas quels ont étés tes problèmes de famille, je tiens juste à te dire que tu es mon meilleur élève et que je soutiens que tu restes à HS.
- C’est très aimable, mais je crois que vous placez trop de faux espoirs en moi.
- Et modeste de surcroît. Oublie ce que j’ai dit, tu ne ressembles pas à ton père. Crois moi, je ne suis pas la seul à penser que tu as mérité ta place ici. Il faut juste que tu retrouves ton chemin. C’est quelque chose qui prend du temps. En arrivant ici, tu pensais l’avoir trouvé et parvenu à ce niveau des sacrifices se sont imposés à toi. Tout cela est justifiable. Mais n’en deviens pas carriériste. Tu as des amis, ici et d’autres personnes qui comptent sur toi. Dît-elle en l’obligeant à relever la tête pour lui montrer Kélyn qui attendait entre deux rayons.
- Merci… dît plus pour ses paroles que pour son invité surprise.
Elle lui offrît un sourire avant de disparaître.
Kélyn vînt se poster près de lui.
- Bonjour Damian…
- Kélyn je suis désolé que tu aies assisté à ça la dernière fois, mais je n’en pouvais plus, il avait dépassé les bornes.
La jeune fille s’assît en face de lui. Elle n’était pas là pour l’entendre s’excuser.
- Je sais, Peter m’a expliqué… J’ai vu Irvine. On a longuement parlé. C’est fini entre nous.
- Ah ?! dît il sans grande conviction. Je suis sûre qu’il aura au moins une satisfaction, celle de me faire renvoyer de l’école.
- Et si ça devait arriver, j’irais avec toi. Dît elle en posant sa main sur la sienne.
Damian nota le geste avec une certaine surprise. Il accueillît avec un certain réconfort le chaleureux sourire que lui offrait celle-ci.
- Souviens-toi, on est venu ici avec la même ambition. On y est venu ensemble. Je veux qu’on en reparte ensemble.
- C’est toi qui a rompu Kélyn.
- Je sais et c’était une erreur. Je veux dire rien ne nous oblige à demeurer ainsi. Tu… Vanina et toi m’aviez fait tellement de mal à l’époque, je pensais m’en être remise et c’était faux. Quand je l’ai vu ici, j’ai tout de suite compliqué notre relation.
- Kélyn .. ?
- Je voulais te faire du mal à mon tour alors je crois… je crois que je me suis reporté vers la seule chose qui puisse vraiment t’atteindre. Ta famille et a cause de ça, Irvine se retrouve hospitalisé, tu le détestes et ton père aussi. Je suis tellement désolé Damian.
- Kélyn, je sais que je ne te l’ai pas dit souvent mais ca ne changeait rien à c que je ressentais. Je t’aime ! dît-il en essuyant les larmes de la jeune fille.
**
- Tu es sûre que c’est une bonne idée ? je veux dire je n’ai jamais connu les parents de mes anciens petits amis. Pourquoi devrais rencontrer les tiens ?
- Qui te parle de les rencontrer, on va juste faire un tour chez moi rien de plus. J’ai besoin de récupérer deux ou trois choses.
- Je suis obligée de venir ?
- Très bien, restes avec sa majesté Eron si ça te plaît il est hors de question que je passe le week end avec elle.
- Je survivrais ! dît-elle en l’embrassant
Le samedi suivant, ce ne fût pas Eron mais Mandy qui se présenta aux premières années.
- Je suis désolée, mais Eron ne pourra pas être présente aujourd’hui. C’est moi qui vous encadrerais.
- Et je me sui porté volontaire pour l’aider. Dît la voix électrisante de Xavier.
Mandy sentît aussitôt sa respiration se saccader. Le bras musclé de Xavier enserra bientôt son épaule. Le jeune homme lui offrît un sourire magnifique.
Cassandre observa la scène avec beaucoup d’attention. Ce devait être le contact avec Peter, mais elle notait une relation entre ces deux personnes. Une sorte de tension. Elle lui envoya un message à peine entré dans le bus.
« Ta sœur et un certain Xavier ??? »
Le jeune homme lui renvoya un message contenant un smiley sourire. Elle rangea son téléphone sachant qu’elle avait mal évaluée la situation.
Plus loin devant assis côte à côte.
- Tu ne pensais tout de même pas que j’abandonnerais aussi facilement ?
- Laisse-moi tranquille Xavier. Tu n’as personne d’autre à torturer ?
- A ce jour, je n’ai que toi à reconquérir. Avant ce audit pensionnat tu m’aimais plus que bien je crois… En fait tu me vouais une adoration malsaine et j’adorais ça. Dît-il en plongeant ses lèvres dans son cou.
Mandy tenta de rester impassible, mais le contact de la chair contre sa peau l’électrifiait.
- Laissons ça pour le week end. Dît-il en se décollant.
*
Peter caressa du bout des doigts le pendentif de Manuella, il hésitait entre le jeter dans l’océan comme il se l’était promis de le faire le jour ou il trouverait l’amour et l’offrir à Cassandre.
Mieux valait le jeter, histoire de bien marquer la prise d’un nouveau départ avec tout ça derrière lui. Il fît rapidement un tour dans la chambre de sa demi-sœur et ne pût s’empêcher de jeter un œil à sa correspondance.
Il trouva un cahier fiché « Les tentations » et décida de l’ouvrir en e fichant éperdument de la vie privée de son aînée.
Une lettre lui sauta aux yeux ; elle datait d’une semaine avant que Mandy ne tire sur Manuella. Sa main se crispa sur le livre et ses yeux ne parvinrent pas à se détacher du texte.
Tu me parles de ta souffrance chaque fois que l’on se voit et j’ai la solution à ton problème. Un calibre de neuf millimètres. C’est une arme parfaite, comme toi. D’un noir aussi sublime que tes cheveux ; d’une froideur au moins égale à la tienne. Si tu aspires vraiment à cet amour aveugle, tues la parce que tu n’as plus le choix…
Le jeune homme ôta sa main tremblante de la feuille de papier.
- Tuer.. ? Non !
Il lâcha le cahier et comprît l’évidence. Mandy avait été influencé par une méthode écrite utilisant le même procédé des messages subliminaux.
Il referma le cahier et hésita à l’emporter ou à le laisser là. C’était du passé après tout, il se faisait sans doute un film. Peut être que cela n’avait rien à voir.
**
Eron était allongée sur un lit. Un long matelas blanc, soyeux. Son corps recouvert d’une tenue de convalescente passible d’une peine de prison pour grave faute de gout. « C’est ca ma vieille, plaisante ! Ca t’évites de penser à l’inévitable. »
Elle inspira et expira lentement attendant avec impatience le lourd bilan qui allait bientôt tomber à savoir si son taux de leucocytes était suffisant pour la maintenir en vie.
Le médecin accompagné du psychiatre Mr. Sad vînt la trouver.
- Je ne vais pas vous mentir Eron, votre état se dégrade de jours en jours. Votre maladie s’aggrave et votre diminution de globules blancs fragilise votre organisme. Je suis désolé mais je crains que votre état soit irréversible et qu’il ne vous reste plus beaucoup de temps.
Sad baissa la tête également. La jeune fille comprît alors que son monde venait de s’arrêter de tourner.
Elle n’avait plus rien à espérer…
Ce chapitre particulier se déroule quelques années avant l’arrivée de nos très chers protagonistes au sein de l’Hollywood School. Il retrace notamment l’histoire de Peter…
**
L’adolescent à peine âgé de treize ans regarda autour de lui pour ne voir que des inconnus. En moins de temps qu’il ne lui avait fallu pour se faire à l’idée de la mort de son père, sa mère se fiançait déjà avec un autre homme. Un riche businessman à l’en croire étant donné qu’ils n’avaient jamais été présentés.
Comment pouvait-elle se marier avec un homme qu’il connaissait à peine ? A croire que l’avis de son fils lui importait vraiment peu.
- Peter, je te présente ma fille Mandy. Dît un trentenaire brun assez charismatique.
Le jeune homme lui serra la main plus par politesse que par envie et considéra la jeune fille d’à peu près le même âge que lui. Elle souriait, ses longs cheveux noirs nattés en tresses lui retombant de ci et là du visage.
- On va bientôt être demi-frère ? J’ai toujours voulu une sœur mais je m’habituerais. Dît-elle avec un sourire chaleureux.
Rien à voir avec la Mandy actuelle.
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- Je vais te présenter à ma cousine, je suis sûre que vous allez bien vous entendre. Elle orpheline mais ca ne l’a jamais dérangé.
Une jeune fille aux longues boucles rousses émergea d’une longue limousine blanche. Ses cheveux d’une belle couleur rouge contrastaient avec la peinture immaculée de la voiture. Elle plût immédiatement à Peter.
- Bonjour Mandy ! Tu dois être Peter ? Je suis Manuella. On ne s’est pas vu au mariage de tes parents je ne pouvais pas être présente ce jour la.
- Au fait ça va mieux ?
Elle opina et tenta de lui offrir son plus beau sourire.
- Tu fais du dessin ? lui demanda-t-elle en regardant les dessins de Peter accrochés à ses murs.
- Je veux aller à Hollywood School, j’adore dessiner.
- Dans ce cas on est trois. Je veux y aller avec Mandy pour y étudier l’art graphique. Le prends pas mal mais je trouve tes dessins très superficiels.
- Pardon ?
- Ne t’énerve pas ! C’est juste que ça manque d’âme. Ils sont beaux mais c’est tout, tu me fais un beau Parnasse cousin !
- Mouais ! dît-il en boudant
Elle vînt se poster près de lui.
- Allez pousse toi, je vais t’apprendre à dessiner avec ton cœur. C’est tellement facile qu’après tu seras capable de voir les gens d’un œil totalement différent.
Le temps et les cours avaient passés, offrant aux deux adolescents la chance de partager un amour commun pour la même discipline et bientôt un amour tout court.
Mais nous savons tous que le bonheur ne dure jamais longtemps…
- Toi et Manuella vous sortez ensemble ? Mais non, on est censé être une famille. Vous ne pouvez pas faire ça.
- N’exagères pas Mandy, ca ne va pas changer nos rapports. Dît Peter.
- Je veux dire et moi dans tout ça. Tu es tout ce que j’ai toujours voulu Peter. Depuis que ma mère est morte je cherche désespérément une accroche et tu es arrivé. Tu es la meilleure chose que je n’ai jamais eue.
- Qu’est ce que tu dis Mandy ?
La jeune fille ne pût s’empêcher de joindre ses lèvres à celle du jeune homme. Celui-ci la repoussa avant de la considérer atterré.
- Tu sais comme moi que c’est ridicule. Oublies ces sentiments, ca ne veut rien dire. Dît-il simplement. Ou alors fais-toi soigner !
Il n’en avait pas conscience, mais Peter avait fait preuve de sa pire cruauté ce jour là, poussant sa sœur à s’enliser petit à petit dans un monde schizophrène et plutôt gothique.
Il s’était passé ainsi plus d’une année durant laquelle, Mandy fût hors du contrôle parental. Ses fréquentations devenaient de plus en plus malsaines allant même jusqu’au morbide pour finalement la plonger dans un état dépressif avancé.
Ce jour là, Peter était rentré dans sa chambre couverte de sang d’animaux sur tous les murs. Des carcasses gisaient de ci de là répandant une odeur horrible dans la pièce.
Le jeune homme trouva une note accrochée au mur provenant de sa sœur. Tout y était clair, ses envies, ambitions, actes prochains et ceux-ci incluaient sa cousine.
Malheureusement, ce jour là le jeune homme arriva trop tard et ne pût rien faire à ce qui suivît.
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Manuella était quelqu’un de naturellement bonne. Cela venait sans doute du fait qu’elle tentait de partager le plein d’amour qu’elle avait mais que personne en particulier ne pouvait accueillir. Personne jusqu'à ce qu’elle rencontre Peter. Elle avait retrouvé le gout du dessin et de la peinture, ces activités qui la plongeaient dans un état second de pure fantaisie. Tout cela car elle était amoureuse. Elle avait l’impression de posséder l’âme de toute choses et jamais elle n’aurait supposé que son idylle puisse nuire à qui que ce soit. Notamment pas à Mandy qui à cette triste époque souffrait d’un état mental défaillant.
- Ou est ce qu’on va ? je ne suis pas sûr de connaître cet endroit demanda t’elle à sa cousine récemment convertie au Gothicisme.
Mandy ne répondait pas, comme captivée par ce qu’elle allait faire. Elle ne devait pas se déconcentrer de son prétendu objectif. Elle ferma les yeux et tenta de se persuader qu’après ça Peter viendrait à elle. Mais à sa charge on ne pouvait pas lui en vouloir vu les trois lignes de cocaïne qu’elle s’étai envoyée.
La déflagration eut lieu sur le port. Au même instant ou Peter arriva, pour ne voir que le corps de son aimée rejoindre la poussière et les mains tremblantes de Mandy lâcher l’arme pour se rendre soudain compte de l’horreur du geste.
Il se pencha vers le corps haletant de Manuela pour se figer face à son sourire. Cette scène le traumatisa, le simple fait de l’avoir morte dans ses bras. Il ne se souvenait plus de la chaleur de ses étreintes, seulement du poids froid et cadavérique qui reposait dans ses bras.
Quant ce qui suivît, Peter fût envoyé en maison psychiatrique à cause de son état et ne pouvant se justifier dans cette situation. Plus tard ; Mandy elle-même entra en pensionnat de son plein gré, ses parents sachant ce qu’elle avait fait ne savaient toujours pas et ce jusqu’à maintenant si ils étaient capable de lui pardonner.
A la suite de cette année de claustration pour tous deux, ils en vinrent à se détester n’éprouvant que de la rancœur l’un pour l’autre. Et pourtant…
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- Maintenant tu sais… dît simplement Peter
- Je vois… à l’avenir je tâcherais d’éviter de mentionner ce mot. Ecoutes Peter, je suis désolé si je t’ai mis la pression avec cette histoire. Mais c’est que dernièrement j’ai remarqué qu’Eron et toi vous vous tourniez autour assez fréquemment et avec un physique comme le sien, je ne me sens pas à l’aise.
- Alors peut être qu’avec ça… dît il en posant ses lèvres contre les siennes.
Elle savoura le baiser en fermant les yeux avant de les rouvrir.
- Encore ! Je ne me sens toujours pas rassuré…
Il se mît à rire avant de la prendre dans ses bras pour l’embrasser de nouveau.
De loin Eron les regarda, la main plaqué contre son cœur dont les battements s’intensifiaient de plus en plus. Sa maladie… ou autre chose…
Elle ne pût s’empêcher de gémir et s’appuya contre l’arbre pour finalement se laisser tomber au pied de celui-ci en larmes. Elle pressa le tissu qui couvrait sa poitrine. La douleur s’intensifiait comme si jeter un œil à cette scène eut libéré le couteau d’un mécanisme complexe visant à l’enfoncer plus profondément. La douleur lui vrillait la poitrine.
Elle avait l’impression de mourir…
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