Des choses à dire...
Ce blog contient des textes à caractère sexuelles.
Homphobes, racistes et tout emmerdeurs à venir je ne vous retiens pas!!
Bon vent!
Le Méli Mélo de Lyam
A deux, à trois, en solitaire...
C'est doux, violent, délicieux...
"C'est une blague?" Dit il face à ses deux amis
Ceux ci le regardèrent désolé de la situation dans laquelle ils le mettait mais également dans son état de santé actuel.
Séverine posa une main sur son épaule et tenta un sourire face à la pâleur du jeune homme.
"Je suis désolé Greg, mais on était pas fait l'un pour l'autre."
Il baissa la tête avant de la relever pour porter son regard vers son prétendu meilleur ami. Celui ci semblait gêné par la situation actuelle, mais depuis leur entrée au lycée, ils avaient tous les deux les mêmes vues sur la jeune femme. Il ne pouvait pas se justifier, pas en sachant de quoi souffrait son ami.
"On préfères te l'annoncer tous les deux parce qu'on s'est dit que ce serait hypocrite de notre part de te le dire séparément." Dit il en passant une main dans ses cheveux châtains.
Le jeune homme manqua d'approuver. Après tout, c'était son choix, le leur. De toute manière pour ce qui allait suivre, autant qu'elle trouve dès maintenant du r »confort auprès de quelqu'un d'autre. Tant mieux si ça devait être Patrick, tant pis pour lui...
"Je vous souhaite beaucoup de bonheur..." dît il avant de quitter la cour du lycée.
**
Sur la route du retour, Greg trainassa longuement, ruminant ses sombres pensées. Ses doigts refermés sur l'écharpe qui lui nouait le cou tremblaient de froid. Il grelottait littéralement malgré le pull en laine qu'il avait revêtu plus tôt dans la matinée.
Il soupira et tenta de souffler sur ses mains, sans effet. Étrangement, quelques gouttes de sueurs perlèrent à son front. Il releva la tête pour observer le long chemin désert sur lequel il avançait. Une légère brume inondait la place, le plaçant seul au milieu de ce monde injuste et cruel.
Il soupira, tenta d'oublier. Et cose remît à marcher.
Oublier que ses amis l'avaient trompés. Oublier qu'il allait bientôt mourir.
Tout en réfléchissant a cela, ses pas le menèrent vers une grève que bordait une rivière, calme, placide, latente.
C'est ici que devait se terminer sa vie. Il le sentait. Depuis quelques temps ce funeste destin l'appelait, il portait ce poids pesant depuis un peu plus de deux ans. Quand il avait appris qu'il ne guérirait jamais.
Que ses organes bien trop endommagés par cet accident de ski ne pouvaient plus assurer un fonctionnement normal. Il toussota et mît sa main devant sa bouche. Il l'en retira maculé de sang. Il regarda quelques secondes ce liquide maculé ses mains puis s'étendît de tout son long sur l'herbe mouillée.
Il défît l'écharpe autour de son cou et la plaça a côté de lui comme pour avoir une présence dans cette longue attente.
Il ferma les yeux et les rouvrît pour les placer juste en face des nuages desquels perla une goutte qui tomba dans le coin de son œil et lui fît une larme.
D'un geste des pieds, il ôta ses tennis, puis ses chaussettes. Le vent glacial et les fines vagues de l'onde lui chatouillant les orteils. Il se mît a sourire bêtement, ôtant son pull pour entrouvrir sa chemise et se laisser porter par la nature brute, gelée et terrifiante.
Tout lui paraissait vide, inintéressant, dépourvu de vie. L'amour, l'amitié devenaient des concepts abstraits. Plus rien d'autre ne comptait excepté cette nature environnante et ce goût âcre de sang qui parcourait ses lèvres, sa langue et sa bouche.
La pluie se mît à tomber, les gouttes semblaient lui torpiller le torse, le vriller jusque dans ses ultimes parcelles de chairs. Chaque coups étaient plus vifs, plus intenses que les coups de poignards qu'il avait reçu.
Pourquoi tout semblait il si futile en ce moment? Il ferma les yeux en se promettant qu'il ne les rouvrirait plus.
Ce ne fût plus qu'un corps éteint et livide, plongé dans un coma cadavérique...
10) Ensemble
Théos et Helena étaient allongés sur un des lits de l’infirmerie du bateau. Les professeurs accompagnateurs avaient jugés inutile de s’occuper des deux élèves impressionnables et les avaient laissés à leur triste sort dans cette pièce blanche.
- Je veux sortir d’ici! Dît Helena en lançant un coussin contre la porte comme si le moelleux du projectile eût été efficace.
Le jeune homme était plus occupé à fixer l’océan par le hublot. Elle le remarqua et vînt poser une main sur son épaule.
- Tu le ressens?
- C’est troublant, je crois que je suis en train de ressentir un esprit mais il à l’air tellement hostile.
- Ils le sont tous. Ca te prendra du temps avant de bien pouvoir l’amadouer.
- Est-ce que ça a un rapport avec notre blocage? Demanda-t-il
Elle fît signe que non et baissa la tête d’un air sombre.
Au même instant, la porte s’ouvrît laissant apparaître la petite tête de Lyna.
- Ca va mieux? Demanda-t-elle
- Oui. Et dehors?
- Ben apparemment on a heurté quelque chose mais je n’en sais pas plus.
Helena ne parût pas satisfaite de la réponse. Elle aurait préféré aller dehors pour voir de ses propres yeux. Quelque chose lui disait qu’ils n’avaient pas finis de souffrir.
Elle avait une légère idée sur ce qu’était cette chose qui les empêchait de passer.
- Tu as ton ordinateur sur toi? Demanda-t-elle a Lyna
- Non mais je peux aller te le chercher si tu veux?
Elle opina. Théos vînt s’asseoir sur le lit adjacent au sien.
- Tu es sûre que ça va? Tu es un peu pâlotte depuis hier.
- Je te l’ai dis, j’ai le mal de mer.
- A d’autres! C’est tout ce que tu as trouvé?
Helena baissa un peu plus la tête. Théos se résigna et s’allongea à nouveau sur l lit avant d’entendre des cris provenant de l’extérieur.
Il se précipita vers la porte mais se la prît en plein dans le visage. Il se releva en se massant douloureusement la face.
- Désolée! Fît Lyna
- Que se passe t’il dehors? S’enquît Helena
- Je ne sais pas, je revenais avec mon ordi quand j’ai entendu ces cris.
Ils quittèrent l’infirmerie et se dirigèrent vers l’extérieur. Une immense paire de tentacules avaient commencés a grimper le long des parois.
- Tu sais ce que c’est qu’un kraken? Demanda Helena à son ami
Celui-ci opina.
Elle regarda autour d’elle, cherchant un endroit assez élevé ou faire appel à ses pouvoirs.
- Ou Est-ce que tu vas?
Elle ne répondît pas.
Théos se mît à la suivre accompagné de Lyna. Leur amie avait trouvé un emplacement à l’arrière du bateau. Elle se tenait assise au sol.
- Helena tu es sûre que ca va aller?
- Change de registre et mets toi à l’abri quelque part Théos. Cette chose est dangereuse.
- Mais qu’Est-ce que c’est? Je veux dire, un calamar, un poulpe?
- Un krakken! Un démon marin de la mythologie grecque connu pour être le chien de Poséidon.
Un râle semblable à celui qui avait résonné quelques instant plus tôt retentît à nouveau dans sa tête.
- Ah!
Théos s’écroula par terre, suivi de Helena. Lyna les regarda se tortiller sous le coup de cette douleur muette. Elle poussa un cri en sentant la tractation du bateau vers le fond de l’Océan.
- Lyna recule, mets Théos à l’intérieur. Demanda Helena d’une voix faible
- Qu’Est-ce que tu veux faire?
- S’il te plaît, fais ce que je dis.
Helena fît obstruction du bruit alentour, de l’agitation et de la panique pour ne se concentrer que sur son souffle, sur le bruit des vagues, des flots remontant.
Elle tenta également d’oublier les tentacules de cette créature qui parcourait le bateau à leur recherche…
Elle expira et aussitôt, le ciel se couvrît. Elle continua d’exhaler jusqu’à ce que le soleil ne fût plus qu’une mince tâche de lumière dans les nuages.
Depuis son poste Lyna était sidérée. Le hurlement s’était estompé et Théos semblait revenir à lui.
La jeune fille leva les mains au ciel, aussitôt une violente tempête émergea de l’eau, creusant un sillon d’air, fendant la houle à la recherche de la créature.
A l’avant du bateau, ils ne virent qu’une lame d’air trancher les appendices de la créature.
Il se passa un long moment avant que le ciel ne se dégage, le bateau poussé par un jet d’air colossal loin de cette zone houleuse.
9) Il était temps…
- Il était temps! S’exclama Théos dès que le bateau se mît en marche.
Lyna entreprît de poser son sac dans un coin et se pencha par-dessus bord histoire de profiter de la vue de l’eau.
- Tu en rêvais de ses vacances, c’est étrange que ta copine ne soit pas là! Fît elle remarqué.
- Tu m’as l’air bien remonté.
En effet, la jeune fille était furieuse. Premièrement parce que son boy-friend n’avait pas pû participé au voyage mais aussi parce qu’elle avait appris qu’elle partagerait ses cabines et chambre avec Helena. Or elle trouvait cette fille très étrange.
- Tu es sûre qu’elle a bien embarquée? Demanda Théos.
- Je vais partager sa chambre pendant deux semaines, je ne suis pas censé la surveiller. Fît remarquer Lyna
Le jeune homme n’insista pas et entreprît de parcourir le bateau.
- Tu ne vas pas me laisser seule? Fît elle avant de le suivre
*
Helena était assise à l’arrière du bateau. Enfin recroquevillée était un terme plus exacte. Théos comprît tout de suite qu’elle n’allait pas bien.
- Qu’Est-ce qui t’arrives? Demanda-t-il
- J’ai le mal de mer. ConfiA-t-elle.
- Je vais aller chercher Mlle Circée. Proposa Lyna
Mais la jeune fille l’en empêcha.
- Non ca va aller. Je ne veux pas parler au prof. Dit elle en regardant Théos.
- Ok j’ai compris. fît la jeune fille en percevant l’échange de regard.
Sur ce, elle s’éclipsa et partît en exploration.
- Qu’Est-ce qui ne va pas?
- Je te l’ai dit j’ai le mal de mer.
- C’est tout ce qui te mets dans cet état?
Elle ne répondît pas. Il se proposa de la ramener dans sa cabine et lui permît de s’appuyer sur lui.
**
Le lendemain matin, Lyna trouva Théos sur le pont en train de fixer l’océan. Il devait sans doute se perdre dans son petit délire.
- Il ne délire pas. Dit finalement une voix dans son dos
Lyna sursauta; comme en écho à ses pensée, leur prof de Grec venait de lui répondre.
- Ah c’est vous mademoiselle, vous m’avez surprise.
- Depuis combien de temps connais tu Théos? Demanda-t-elle
Lyna fît mine de réfléchir. Cela devait faire au moins cinq ans qu’elle était amie avec l’adolescent.
- L’océan est magnifique ce matin. Dît la jeune femme avant de s’en aller.
Lyna reporta son attention vers Théos puis se décida à aller le saluer.
- Il est bien tôt pour songer à prendre un bain de mer.
- C’est juste que je la trouve tellement captivante. Dit il en laissant pendre son bras.
La jeune fille pensa qu’il n’y avait pas besoin de parler, le simple fait de rester là a observer ainsi le ciel naissant dans les premières heures de l’aube.
Brusquement, le jeune homme remarqua que Lyna paraissait absente. Par delà le vrombissement du moteur, il percevait une légère sonorité, quelque chose d’envoutant, semblable au chant qu’il produisait lors de son don. La jeune fille marcha le long du bateau et grimpa sur le rebord s’apprêtant à plonger quand celui-ci la retînt malgré elle.
- T’es malade?! Qu’Est-ce qui te prends? Dit il en tendant de la faire redescendre.
Mais elle restait impassible à ses propos, ne songeant qu’à rejoindre ce magnifique océan.
- La mer est magnifique… répétait elle.
Théos dût la tirer fermement en arrière afin qu’elle retombe sur le pont. Il dût ensuite la contenir afin de l’empêcher de recommencer.
- Lâche moi, je dois la rejoindre.
Il dût la gifler pour la forcer à revenir à la raison. Elle le regarda stupéfaite tout en se massant la joue.
- Qu’Est-ce qui m’arrive?
- Je vais te raccompagner à ta cabine.
*
Helena serra une boite de comprimés entre ses mains, hésitant à les prendre ou non. Elle opta pour la seconde option en voyant la poignée de la porte tourner.
Elle cacha rapidement ses pilules dans sa poche et observa surprise Lyna et Théos enter dans la cabine. La pauvre n’avait pas l’air d’aller bien.
- Qu’Est-ce qui lui arrive? Demanda-t-elle
- Je crois qu’elle a été hypnotisée, elle voulait se jeter dans la mer.
Helena fît mine de réfléchir, elle se doutait qu’un pouvoir était à l’œuvre. Depuis qu’elle était à bord, elle sentait une présence plus forte que celle de la ville. Mais tentez d’expliquer ça à quelqu’un incapable de maîtriser un esprit.
- Je ne peux pas bien t’expliquer puisque tu n’es pas assez sensible. Théos… Tu n’as jamais ressenti les esprits auparavant?
Il nia de la tête sans pour autant la regarder. Ses yeux posés sur le corps endormi de Lyna.
- Qu’entends tu par ressentir?
- Une attirance, une passion. Je t’assure que l’empathie que tu ressens est prodigieuse. Tu devrais essayer parce que l’endroit ou nous allons est peuplé de ce genre de force.
- Tu as l’air d’en savoir beaucoup…
- Et toi pas assez. Je voulais simplement t’informer.
Ils se regardèrent; une légère tension diffusait dans la salle une ambiance assez malsaine.
Le bateau fît soudain une embardée. Ils basculèrent au sol et Lyna se réveilla brutalement.
L’alarme retentît dans l’embarcation, ils se ruèrent dehors. Quelque chose empêchait le bateau d’avancer.
- Que se passe t’il? Demanda Théos à sa prof.
Elle ne répondît pas, attendant les explications du capitaine.
- On est bloqué, quelque chose empêche le bateau de progresser. Gardez votre calme, on va remédier à ça. Dît celui-ci
Un murmure d’anxiété parcourût la foule. Théos qui était resté aux côtés de Lyna chercha Helena du regard. Elle était posté près du bord observant avec attention l’océan comme si elle eût crû y voir sortir quelque chose.
Une autre secousse fît vibrer le bateau, renversant ses occupants. Ils se redressèrent et entendirent un râle au loin, un bruit sourd. Une plainte…
- Tu as entendu ça? Demanda Lyna
Mais Théos ne pouvait pas y prêter attention, il était attéré, plié de douleur. La jeune fille se pencha vers lui avant de prévenir sa prof. A l’autre bout du ponton, Helena était dans la même situation.
La douleur. Oui, elle était bien là. La lame froide, transperçant ma chair se teintait d’un éclat écarlate, celui de mon sang. Seule, tranchante, nue telle était l’apparence de la mort qui s’abattait sur moi. Peu à peu je perdais la notion de toute chose, me concentrant malgré moi sur les nouvelles sensations, qui régissaient mon univers ébranlé. La caresse du vent sur ma peau, me paraissait encore plus délicate qu’autrefois ; les rayons ardents de l’astre nocturne, inondant mes yeux encore brillant de vie, me narguaient avec désinvolture et plaisir, en me faisant regretter les doux moments passés.
Des larmes virent inonder mon visage crispé par la souffrance. Des perles glissant sur une soie imaginaire, roulaient jusqu'à tomber dans le néant miroir de ma mémoire. Je tenais fermement la garde de l’arme qui m’ôtait la vie, ne voulant pas perdre de vue, l’objet de ma décadence. Et en même temps, j’observais d’un regard empli de désir, mes mains : ces mains autrefois vigoureuses, qui étaient le reflet de mon passé de mon présent mais pas de mon futur. Elles étaient tachées de sang, le mien toujours fluide, vermeille, chaud… tellement chaud qu’il me brûlait et me consumait.
Mon corps commençait à se dégrader, non pas comme un cadavre en putréfaction, mais comme une enveloppe dénué de vie. J’ai froid, terriblement froid, je sens mes organes se geler, perdre peu à peu de leur vigueur ; déjà j’ai du mal à respirer. Mes cheveux on perdu de leur éclats, autrefois d’un noir de jais soyeux, ils devenaient ternes et secs ; mes lèvres d’ordinaire rosée, tremblantes arboraient la couleur du ciel hivernal : le bleu aussi tendre et doux que mortel et déchirant. Et enfin mes yeux, la représentation même de ma vie, porteur de mon sens le plus précieux, celui qui m’a fait découvrir ce monde, mon existence…déchue ; la lumière et l’éclat qui les animaient commencent peu à peu à s’éteindre et disparaitre, clôturant avec lenteur dix sept ans d’espoir, dix sept ans de présence sur terre.
Je meure seule, dans la nuit sombre ou toute les lumières s’éteignent m’accompagnant dans mon dernier voyage, vers l’au-delà. Et seul la lune éclaire et montre, mon dernier soubresaut signe de mon extinction totale. Je tombe, je m’affale, je m’étale de tout mon long sur l’herbe fraiche, vigoureuse, vivante et en regardant une dernière fois la lune, je rends mon dernier souffle… Je meure.
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Je sais, certain pourraient pener que c'est tout a fait mon genre de délire mais non c'est pas de moi cette fois. C'est la fic d'une amie wallstreet93! l'inspi spontanée c'est son fort!!
Je suis assis dans le canapé, je porte mon café à mes lèvres ; il est amer, brûlant, épicé. Tout ce que je ne suis pas.
Je suis froid, distant, insensible… Il me la faut. Je serre un peu plus la tasse entre mes mains. Je sens la chaleur du contenu se propager dans mon avant bras.
Elle ne remplacera jamais sa chaleur…
J’effleure ma bouche du bout de mes doigts. Je repense à ses baisers. Il me la faut…
Si je ne l’ai pas, personne ne l’aura j’en ai décidé ainsi.
*
Le soleil est brûlant sur ma tête, le vent est d'une douceur insoutenable... Le ciel parfaitement bleu, pas une seule trace de nuages, les oiseaux chantent leurs plus beaux chants...
"Oui, je veux épouser Andrews, il pourra m'apporter tous ce dont j'ai besoin financièrement... oui je vais l'épouser le mois prochain il le faut"
Cela faisait trois longues heures que j'étais sur cette colline à chercher de bonnes raisons pour épouser Andrews ou plutôt des raisons pour ne pas l'épouser. Mon cœur et mon corps appellent un autre homme: l'homme de mes nuits, l'homme de mes rêves...
Sa peau, son corps, ses baisers me manquent
*
Je traverse le salon, elle est la debout devant la fenêtre. Ses longs cheveux caramel ondulent sur sa robe d’un blanc de linceul magnifique.
Je ne comprends pas comment je peux jouer avec elle de la sorte, elle est trop pure, trop gentille, trop malade…
« Ne t’y attache pas ! Elle va mourir ne t’y attache pas » me susurre une voix, intense trop forte pour que j’y résiste.
C’est celle de Mélodie, nous nous aimons, je ne peux pas la laisser épouser un autre homme, elle m’appartient. Son corps est à moi, son âme liée à la mienne. Nous nous complétons, c’est ma possession.
- Amour ? me dit-elle
Je la regarde, elle me sourît. Un faible sourire, elle m’embrasse, je la laisse faire. Nous sommes mariés à la vie à la mort… La mort est proche, à moi la nouvelle vie.
J’oublie ses lèvres pour les confondre avec celles de Mélodie. Je souris, je l’enlace. Elle ne se doute pas que je rêve d’une autre en l’embrassant.
Je suis vraiment une ordure…
Novembre 2024 | ||||||||||
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