Des choses à dire...

Avertissement:
Ce blog contient des textes à caractère sexuelles.


Homphobes, racistes
et tout emmerdeurs à venir je ne vous retiens pas!!

Bon vent!

 

Yuri

Mercredi 19 novembre 3 19 /11 /Nov 17:47

 

Je suis bien ici. L’air me caresse comme un effleurement divin. Je ne ressens que la douce exhalation de la nature. Il fait froid et pourtant je reste figée ainsi, mon corps nu et offert au regard de ses élèves d’art.

Mon regard se pose vers le dehors ou j’entends le doux bruissement des feuilles qui au gré de l’haleine d’Eole berce mon âme des plus sveltes symphonies…

*

Elle est assise là pour la quatrième fois depuis qu’elle a commencée ce cours. Elle ne se lasse pas d’admirer son corps ; de le reproduire à l’identique sur le papier. Non ! Pas à l’identique, elle le personnalise, y transcrit ses émotions, y exprime son désir.

Ses courbes sont plus soulignées, ses seins plus fermes. Sa féminité plus affirmée. Elle adule ce corps inconsciemment et ne rêve que de le parcourir.

La cloche sonne, la salle se vide mais elles ne bougent pas. Aucune d’entre elles. Leurs regards se joignent. Les yeux du modèle brillent d’une lueur attristée ; celle de la dessinatrice d’une flamme passionné. Leurs cheveux se mettent à flotter sous les murmures du vent.

Qui sont-elles ?

-          Athéna tu viens ?

Elle tourne soudain la tête, on l’attend dans l’embrasure de la porte. Elle ramène une mèche de ses cheveux roux en arrière et emballe son matériel de dessin pour s’en aller. Le modèle n’a même pas tourné la tête.

Je me lève lentement sans un bruit, je ne suis pas pressé, je n’ai rien ‘autre à attendre ni même à faire. Juste me rhabiller et rentrer chez moi ou rien ni personne ne m’attend.

Personne excepté cette douce sensation d’effleurement. Je l’ai appelé l’invisible car il me parcourt  ostensiblement, mettant à nu toutes mes inhibitions.

Je l’appelle l’invisible car il n’est nulle part et partout à la fois. Il me traverse et me transporte. Tout en y pensant je me suis rhabillé. Je range mon sac et je sors à mon tour.

**

Elle ne pouvait résister, il fallait qu’elle sache qui elle était ? Pourquoi elle affichait ainsi son corps de déesse à des primaires incapable de comprendre la beauté de son anatomie. Elle attendît de la voir sortir pour se mettre à la suivre, ses pas devant se faire aussi léger que le vent qui soufflait.

Elle marcha à ses trousses jusqu'à parvenir à un vieux manoir. Ce devait être sa maison. Un frémissement parcourût Athéna. Elle la vît disparaître à l’intérieur comme une ombre se fondrait dans les ténèbres. La jeune femme hésita entre la conduite à tenir.

 

Je laissais courir mes doigts sur les meubles anciens. Il y a longtemps que je ne suis pas venu ici. J’explore chaque endroit comme si cela eusse été la première fois avant de me lancer dans le salon ou je sais qu’il m’attend.

Je redescends les escaliers et le trouve debout au centre de la pièce. Il est toujours aussi magnifique, élégant, sensible et si chaleureux.

-          Tu m’as manqué. Dis je avant de m’élancer vers lui.

*

Athéna fait un pas vers la fenêtre avant de reculer. Elle l’entend parler et avouer à quelqu’un qu’il lui a manqué.

« Pas elle … pensa t’elle. Je la voulais pour moi. »

Elle jette un œil par la fenêtre pour discerner un splendide piano d’un beau noir d’asphalte posé au centre de la pièce. Elle sent son cœur se libérer d’un poids. Il était impensable qu’elle puisse appartenir à un autre.

Une douce mélodie l’enveloppe soudain et elle voit le brouillard se lever en même temps que le vent diminue. Il se tait lui aussi pour écouter le murmure angélique de ses doigts magiques. Même la nature est éprise de son attirance. Elle succombe à l’exhalation de son être profond ; une mélodie suave et enivrante ; une poésie parfaite. A l’image de sa perfection naturelle.

Athéna ne pût s’empêcher d’entrer. Elle frappa à la porte mais n’entendît pas de réponse. Elle paraissait hypnotisé par cette sublime symphonie qui s’extrayait des doigts divins de son modèle.

-          Excusez-moi…

Elle sursauta et s’arrêta de jouer. La jeune fille en fût presque déçue qu’elle n’ait pas continué, mais cela l’aurait privé de la contemplation de ses fins traits ciselés d’une main de Dieu.

 

Elle me regardait figé dans le cadre de la porte. Je le reconnus pour l’avoir longuement contemplé durant les cours de dessins. Je ne sais pas quoi penser d’elle. Elle a le regard fuyant, aussi indomptable qu’une brise d’automne, mais aussi douce qu’un siroco d’été.

-          Je ne voulais pas déranger. Assura t’elle.

Elle avança un peu plus et vînt à la rencontre de la charmante demoiselle assise devant le piano.

-          Vous jouiez magnifiquement bien. La complimenta t’elle

Elle sourît avant de se déplacer vers le gauche offrant à son invité le loisir de prendre place à ses côtés. Athéna hésita avant de s’asseoir, son bras effleurant le sien si légèrement qu’un frisson la saisît.

-          Tu vîs ici ?

Elle secoua la tête en signe de dénégation. Pourquoi ne voulait-elle pas parler ? Athéna la vît glisser ses mains le long du clavier d’ivoire et se figea sur celui-ci. Bientôt ses doigts se déchaînèrent offrant une symphonie somptueuse qui contrastait avec le combat qu’elle menait sur la pallier. Comme si chaque sonorités eussent étés unique et qu’il ne fallût pas la rater.

Elle s’arrêta soudain et expira avant de se blottir contre l’étudiante. Athéna n’osa pas bouger, son cœur battant de plus en plus vite. Elle était froide, sa peau glaciale.

La belle inconnue laissa glisser sa main dans la sienne, électrisant la jeune fille rousse qui se raidît un peu plus avant de se détendre en sentant ses lèvres se poser sur sa nuque.

-          Je veux t’embrasser. Dît-elle

Elle se retrouva bientôt allongée sur les touches du piano, les mains de la belle inconnue tentant de la libérer de ses vêtements.

Elle fît couler sa chemise le long de ses épaules et libéra sa poitrine. Athéna ferma les yeux et pencha la tête en arrière, se laissant savourer par cette délicieuse  femme.

Elle ressentait chaque frétillement de sa peau glacé contre la sienne, chaque frisson lui procurait une décharge de plaisir, comme si son corps en lui-même débordait d’énergie.

-          N’arrêtes pas… demanda t’elle

Ses lèvres effleuraient les moindres parties de son visage, s’arrêtant sur sa nuque pour revenir vers ses lèvres et l’embrasser.

Le baiser fût long, sensuel et frénétique, leurs lèvres avide de soutirer à chacune d’entre elle le peu de volonté qu’il leur restait pour résister à cette subite passion…

*

Quand elle se réveilla, Athéna se sentait plus légère qu’a l’accoutumée. Elle palpa son corps découvert de sa belle étrangère et constata qu’elle avait disparu. Elle marcha quelques instants dans le salon et finit par l’apercevoir dans le jardin

-          Que c’est il passé ? demanda t’elle

-          Je ne voulais plus de cette solitude… dît elle simplement

Une légère brise souffla dans le jardin. Athéna se sentît traversé d’un millier de voix.

-          Tu vas errer avec moi...

-          Je suis… je suis morte ?

-          De plaisir. Je l’ai fais pour que nous restions ensemble. Désormais tu seras à mes côtés… et nous errerons ensemble tel un couple de fantômes.

Le vent souffla plus fort en même temps que la brume se leva. L’épais brouillard vînt recouvrir leur baiser. Comme une sensation de contact…

Par Lyam - Publié dans : Yuri
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Mercredi 9 juillet 3 09 /07 /Juil 23:39

 

Ca c'est une de mes histoires vous lisez et vous kiffez! obligé lol


 

Je m'en vais pour l'Amérique dans deux jours

Ma meilleure amie m'avait regardée avec des yeux ahuris. Elle ne comprenait pas que je vienne le lui annoncer seulement maintenant de la sorte et sans aucun tact.

Je n'avais pas le courage de le lui dire avant. Je ne pouvais, pas, cela lui aurait fait de la peine. A elle comme à mes autres amis...

*

Il s'était passé deux heures entre le temps ou je lui avais annoncé et le début des cours pour qu'elle vienne me trouver à la récréation. Elle m'avait prise la main et m'avais simplement dit "Je ne t'en veux pas". Je fus sincèrement content qu'elle ne pleure pas ou qu'elle ne me crie pas dessus. Une amie comme Alice ne se trouvait pas à tous les coins de rue et nous nous connaissions depuis longtemps, très longtemps.

*

Nous étions Vendredi, je n'ai donc pas hésité en sortant des cours à la suivre. Nous avions prévu de passer le maximum de temps ensemble, peu importait le fait que mon père fusse très stricte sur le couvre feu.

Toujours en route pour la fête foraine qui venait de s'installer dans notre beau quartier résidentiel, Alice me posa soudainement une question.

Elle fit valser ses cheveux d'un beau noir de jaïs autour d'elle. Ceux ci lui retombèrent dessus inondant sa peau hâlé.

Tu me trouves jolie? demanda t'elle

Je la considérais plus qu'intrigué par cette interrogation. "Bien sûr que tu es très belle, d'ailleurs si je ne sortais pas déjà avec Mélanie, je t'aurais probablement choisi." pensais je mais ce n'était pas le moment de me livrer à ces petites confidences. J'approuvais d'un signe de la tête; ce qui m'importait était de passer le plus de temps possible avec Alice.

Pourquoi Alice et pas Mélanie? Cette question n'arrêtait pas de me tarauder l'esprit. J'aurais pu choisir de passer cette avant dernière journée avec ma petite amie, alors pourquoi avais je choisi ma meilleure amie. Ou du moins celle dont je me sentais le plus proche.

Je crois que cela remonte à l'école primaire quand nous étions au CM1, nous nous confions tous nos petits secrets, ce qui était plus difficile maintenant. C'était évident qu'on ne se parlait plus comme avant et que quelque chose- je n'aurais sû dire quoi- nous séparait.

-

Lay ça va?

-

Oui, oui... je repensais à quelque chose.

-

Pourquoi tu n'as pas invitée Mélanie? Sa présence ne me dérange pas...

-

Je sais, mais je préfères rester avec ma meilleure amie.

Je lui souriais tout en évitant de repenser à mon proche départ. Pourquoi mon père avait il voulut précipiter ce départ, cela n'avait aucune raison d'être. Ou peu être que si en fait; un rapport avec la mort de ma mère survenue six mois plus tôt.

*

Les spots lumineux des manèges nous éclairaient d'une lueur crue et violente. Alice était nichée entre mes épaules et ma nuque et semblait apprécier la ballade que nous fournissait ce petit carrousel.

J'ai toujours apprécie les sensations fortes mais pourtant ce soir, je n'aspirais qu'à quelque chose de paisible.

je laissais involontairement glisser ma tête sur la chevelure somptueuse d'Alice; elle était parfumée à la cannelle; un parfum que j'adorais typique des îles caribéennes. ses longs fils de soie caressaient ma joue avec une contenance sensuelle et je tressaillis quand je sentis sa main contre ma poitrine.

Elle releva la tête en percevant ma crispation, puis elle ôta sa main l'air gênée.

Désolée! dit elle

Je serrais sa main contre la mienne pour tenter d'effacer ce malaise absurde.

*

La mer avait désormais prise une couleur encre, pareille au ciel satiné d'étoiles qui le couvrait. Assis sur le bord de la plage, nous regardions les vagues venir se fracasser contre nos pieds nus et ensablés.

Un bain de minuit ça te tente? Demandais-je à Alice

Elle approuva de la tête ôtant ses vêtements d'un geste impulsif, ils atterrirent sur une branche de cocotier.

L'eau était froide et curieusement, le simple contact du corps de mon amie contre le mien suffisait à me réchauffer entièrement. Alice semblait se plaquer délibérément contre moi attendant probablement une réaction très stéréotypée de ma part, mais ce ne fût pas le cas. Je m'éloignais d'elle cherchant au loin une manière d'échapper à cette situation délicate.

Peut être que je me faisais des idées sur son attitude? Et si je pensais cela pour me conforter sur mon attirance sexuelle? "Peut être; peut être.." t'en as pas marre des suppositions. Tu vas la voir, tu te planques devant elle et tu l'embrasses. Pour être fixé sur tes sentiments. Tu ne vas tout de même pas tomber amoureux de ta meilleure amie.

Je ne m'étais pas rendu compte que je m'étais mis à flotter sur le dos en réfléchissant. Mon crâne heurta mollement le ventre fin et onctueux d'Alice. Il était somptueusement ficelé dans la chair la plus lisse que la Terre ait porté. Je n'ai pas pût résister et je me suis mis à embrasser cette plate volupté.

Mon amour inconditionnel et irrationnel des femmes refaisait surface. J'avais pour ainsi dire une déviance sexuelle des plus connues et des plus impropres à la société.

Je continuais de happer la viande tendre de ses reins entre mes lèvres désireuses. le corps des femmes m'avaient toujours fasciné, bien qu'un homme eusse été ma première expérience; je n'avais retenté cet acte de dévouement charnel qu'avec des femmes.

Bref j'étais une lesbienne...

Alice ne repoussa pas mes caresses, elle leur donna plus d'ampleur en remuant ses hanches avec cadence et en appuyant ma tête sur son ventre digne d'une confection divine.

Encouragée par cette initiative plaisante, j'entrepris de lui faire découvrir les plaisirs conféminins.

Mes doigts remontèrent le long de ses cuisses pour parvenir trempés jusqu'a ses seins trop ronds, trop attirants. J'étais fasciné par cette nudité primale que je découvrais chez celle que je considérais comme ma meilleure amie.

Depuis tant d'années je n'aurais jamais pensé qu'elle puisse être une telle ode à la perfection naturelle du corps humain.

Mes mains s'égarèrent sur ses fesses redessinant leurs contours textureux. J'en profitais pour lui asséner une légère tape lubrique.

Enivrée par le bruit des vagues et la série de gémissements étouffés d'Alice, je me sentis transcendée par une excitation vivace. Elle dût le percevoir car elle m'attira à elle unissant nos quelques échanges corporels en un baiser long, langoureux et d'autant plus sensuel que nos mains découvraient les courbes - inconnues des hommes- de nos corps.

*

Quand je me réveillais le lendemain matin, je fus prise d'une euphorie étonnante. Mon corps entier appelait mes sens à se souvenir des multiples étreintes qu'Alice et moi avions échangées. Elle reposait à mes côtes épuisées par tout ce que j'avais voulu lui faire découvrir en une seule nuit. Entre la plage et la chambre de son appartement, les sensations avaient variés tout comme nos émois qui je le croie resteront les plus marquants de ma vie.

Je me relevais et effleurait du bout des doigts les meubles qui décoraient son logement. Tout cela n'était que dans le but de palper un peu de sa vie, des ses émotions, de son histoire mais également pour me rappeler que je venais de faire l'amour à ma meilleure amie tandis que j'avais déjà une autre qui m'aimait et que -je croie- aimer.

C'est à toi! dit sa voix quand je reçus ma culotte en lycra noire sur la tête.

Je me retournais et découvrit son visage empli d'une expression de satisfaction. Tant mieux si j'avais su la satisfaire mieux qu'un homme mais mon problème restait le même. il était là devant moi et attendait probablement qu'on aborde cette question.

Elle se releva m'offrant la superbe vue de son corps aphrodisiaque, je poussais un soupir tandis que l'image de mes mains parcourant cette sculpture humaine me revînt en tête.

Petit déjeuner? Proposa t'elle

Je ne pus qu'accepter ce qui se dit au cours de ce délectable petit déjeuner m'a hantée durant une bonne période de ma vie...

*

Ca faisait trois ans que j'avais quitté la Martinique pour partir en Amérique à la suite de mon père. Depuis les choses avaient beaucoup changé. J'avais entre temps rompu avec Mélanie qui faute de m'avoir pardonnée mon écart de conduite n'avait sût atténuer ma culpabilité. Je n'avais pas voulu la faire souffrir or j'avais agi en salope.

Je venais d'obtenir ma Licence en Lettres Modernes et en Gestion Cinématographique et j'avais décidé pour fêter ça de revenir aux origines. Je n'espérais pas revoir Alice, cette nuit avait tout compliqué entre nous...

Assis dans un café Délifrance de Fort de France, je voyais défiler des vies entachées d'ombres, des ombres qui je supposais avaient un rôle à jouer dans leur vie. Pour ma part, je n'avais jamais compris en quoi coucher avec ma Best Friend avait pût faire progresser ma vie et d'une certaine façon, je le savais... J'étais tombée amoureuse, une légère étincelle de vie avait germée en moi pour me contraindre à tout; oui à tout pour être avec celle que je considérais comme mon aimée.

Je sortis de mes pensées en constatant qu'une ombre m'empêchait de savourer le jus de goyave local que j'avais commandé pour accompagner mon beignet.

Je ne t'en veux pas... murmura t'elle

M'en vouloir? D'être parti? Ou d'avoir joué avec toi?

Elle s'assît en face de moi, ses longs cheveux noirs inondant ses épaules.

Tu me trouves jolie? demanda t'elle en pressant sa main contre la mienne.

Je me penchais vers l'avant, souriante et les larmes contenues. Je ne pouvais pas y croire, nos lèvres se rencontrèrent en un léger éclat de volupté et de sensualité...

Par Lyam - Publié dans : Yuri
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  • : Petit coin détente, passion enfouie. Qui a dit que le sexe ce n'est pas aussi de l'amour? Les femmes entre elles, les hommes entre eux, pas de tabous juste des préférences. Et pourquoi pas... un peu de SM? Régalez vous, il y en a pour tous les goûts...
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  • : 08/07/2008

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