Des choses à dire...

Avertissement:
Ce blog contient des textes à caractère sexuelles.


Homphobes, racistes
et tout emmerdeurs à venir je ne vous retiens pas!!

Bon vent!

 

Yaoï

Vendredi 12 décembre 5 12 /12 /Déc 14:34

La queue du diable

 

-          Sebastian?! Cria une jeune fille avant de se jeter dans ses bras

Le jeune homme la réceptionna avant de la considérer. Une frêle stature, des longs cheveux d'un beau noir cendré.

-          C'était bien le vol?

-          Un peu étrange...

-          Alors qu'est ce que ça fait d'être de retour au pays. Le père Hudson va être content de te voir, il paraît que des choses étranges sont arrivées à l'église.

Le jeune homme tentait de s'intéresser a ce que racontait sa petite sœur, mais ses pensées revenaient sans cesse vers Wanh qu'il tenta de distinguer au sortir de l'avion ou même de l'aéroport sans effet.

-          Tu viens? dit-elle en le tirant par le bras. Sympa ton haut en cuir, tu vas entendre Mère Thérèse. Elle déteste qu'on fasse du mal aux animaux!

Cette remarque le ramena au fait qu'il s'était rapidement habillé avec les vêtements de son amant.

*

- Wanhebros?! Déjà de retour? Et cette âme? Demanda un jeune homme aux sombres cheveux

Wanh passa ses doigts sur ses lèvres. Autant ne pas céder maintenant.

-          Je ne l'ai pas prise. Sans intérêt! Dit il d'un ton dégagé.

-          Non! Une âme est une âme et pardonne moi l'expression mais Dieu sait que nous en avons besoin.

-          Je peux t'en trouver une autre. Une de ces femelles dont tu raffoles.

-          Autant le faire moi même. Répondît Andynéros. Je retourne sur terre en chercher une.

Le jeune homme disparu dans une volute de fumée transparent. Wanh resta debout au milieu de ces ténèbres gelées. Pourquoi avait il hésité à prendre l'âme de cet adolescent? Il l'avait gagné, remplacé par la satisfaction d'un désir profond. Le pacte était conclu et honoré.

Alors pourquoi ne pas l'avoir prise?

**

Sebastian jeta un coup d'oeil vers la chapelle du prêtre Hudson. Il avait été difficile de le convaincre de revenir dans cet endroit surtout après que son père y ait fait mourir sa mère en mettant le feu à leur maison. Heureusement, ce jour là les enfants étaient chez leurs grands parents, lesquels décédèrent plus tard dans l'année. C'est ainsi qu'ils furent accueilli par la personne la plus pieuse du village, le père Hudson un quadragénaire sympathique quoique trop stricte sur les règles religieuses. Le jeune homme en vînt alors à se demander si il approuverait ce qui lui était arrivé dans l'avion. Bien sûr que non; il y avait tout à parié que celui ci piquerait une crise.

Malheureusement, celui n'était pas présent quand le jeune homme décida d'aller le voir. Il se rendît donc dans sa simple et placide chambre.

 

La nuit tomba assez vite sur la petite contrée et d'une certaine manière, Sebastian redoutait de s'endormir. Comme si fermer les yeux le conduirait inéluctablement vers une mort douce et sereine. Cela ne l'empêcha tout de même pas de se laisser aller aux douces rêveries de Morphée.

Au milieu de la nuit, il se réveilla de surprise et croisa le visage de Wanh à portée du sien. Son premier réflexe fût de crier, mais cette pulsion fût remplacée par une autre portée par les lèvres du jeune homme sur les siennes.

Il lui accorda un langoureux baiser avant de le défaire de cette emprise charnelle. L'adolescent sauta du lit et regarda le jeune homme déambuler dans la chambre vêtue d'une manière pour le moins originale.

Ses yeux d'un rouge sang irradiaient dans la pâle noirceur de la nuit et en cet instant, il ne ressentait pas l'incroyable attraction de l'avion, mais plutôt une certaine peur.

Wanh laissa courir un doigt sur les bretelles de cuir qui parcourait son torse musclé avant de poser son regard sur Sebastian.

-          Tu me dois quelque chose.

-          Comment est ce que tu es arrive ici? Et d'ailleurs ou tu étais passé?

Le jeune homme fît quelque pas et vînt se poster près de Sebastian, il tourna autour de lui et se plaça dans son dos sans que le jeune homme puisse réagir. Bientôt l'adolescent sentît un léger va et vient au niveau de son entrejambe.

-          Qu'est ce que tu...

-          Chut! C'est pour aiguiser tes sens! Dît il en lui mordillant l'oreille

Encore une fois, il se laissa faire, gémissant légèrement sous cette caresse. Il comprît que quelque chose n'allait pas quand il sentît une matière textueuse, presque charnelle se glisser sous son caleçon et s'enrouler autour de son sexe.

L'appendice exerçait une sorte de va et vient délicat qui l'excitait terriblement même si tout cela semblait anormal.

-          Qui est tu? Demanda-t-il dans un souffle

-          Chuut! J'ai envie de te faire connaître les brasiers de l'enfer. Dît il en le retournant violemment pour l'embrasser.

Sebastian garda les yeux ouverts et sentît la pression exercée sur son bas ventre s'estomper. Il vît alors quelque chose d'incroyable. Une queue faite de chair qui s'agitait dans le dos de Wanh.

De surprise, il le repoussa et observa avec une certaine fascination mêlée de peu, cet appendice onduler autour de son propriétaire.

-          Elle ne te plaît pas? Pourtant quand on est ce que je suis, c'est l'idéal pour baiser! Dît il avec un sourire.

-          Et qu'est ce que tu es? Demanda le jeune homme en sentant soudain tout son désir remplacée par de l'appréhension

-          Un Incube. Ne fais pas cette tête, viens plutôt goûter à la queue du diable...

 

 

Par Lyam - Publié dans : Yaoï
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Lundi 1 décembre 1 01 /12 /Déc 20:57

Une nuit d'enfer

 

L'avion fît une légère embardée avant de se stabiliser au dessus de l'immense étendue d'eau. Sebastian renvoya une des mèches rousse qui lui retombait sur le visage. Il fût a nouveau pris de l'envie de regarder derrière lui afin de voir si IL le regardait toujours.

Il se retourna et vît rapidement ses lentilles d'un beau rouge sang poser leur regard sur lui. De suite, il reporta son attention vers la fenêtre. Pourquoi n'avaient ils pas cesser de se mater durant les deux heures de vols depuis l'embarcation?

Il soupira en repensant aux trois longues heures de vol qui lui restait encore. Il pouvait toujours songé a dormir, c'était une éventualité plus que plaisante dans la mesure ou il voulait être sur de profiter au mieux de ses vacances.

Il jeta un œil au dehors et distingua les nuages d'un magnifique violet azuré. Il n'allait pas tarder a voir les étoiles se dessiner dans le ciel.

Il ne pût retenir un bâillement et ne résista également pas à l'envie de jeter un autre coup d'oeil derrière lui.

Il avait fermé les yeux comme pour dormir lui aussi. Sebastian put alors s'accorder le luxe de le détailler, allant de son torse moulé dans son débardeur en cuir jusqu'à son jean qui il le devinait devait cacher quelque chose de fort plaisant. Ses courts cheveux se dressaient en épis de ci de là de son crâne inondant sa tête d'une belle tignasse blonde.

Il sourît malgré lui et réussit finalement à s'endormir.

 

Sébastian ouvrît les yeux avec une douce sensation de chaleur qui le traversait de part en part et s'insinuait par sa gorge. Cela provenait sans doute des lèvres qui effleurait les siennes et qui exhalait en lui un doux souffle mentholé.

De surprise il releva la tête et croisa son intense regard rouge. Il n'avait toujours pas décidé de s'arrêter et ses lèvres parcouraient désormais sa nuque.

Il le repoussa avant de se redresser dans son siège. Le vol était plus que calme, tous semblaient s'être endormis.

-        Ne t'inquiètes pas, j'ai pris mes dispositions pour que nous soyons tranquille. Lui dît l'étranger d'une voix magnétique et sensuelle.

-        Qu'est ce que tu fais? T'es qui?

Il lui porta un doigt aux lèvres pour lui intimer de se taire. L'adolescent considéra le jeune homme un long moment. Le sourire de celui ci ne lui inspirait pas beaucoup. Il se pencha vers son oreille et lui murmura.

-        Tu sens cette chaleur?

Un frisson le parcourût de suite, le saisissant partout dans son corps engourdi par le froid de l'altitude.

L'étranger avait déjà entrepris de lui ôter sa couverture, ses yeux d'un rouge latent effleurant chaque partie de ce corps désorienté.

-        Comment tu t'appelles? Demanda t'il en s'allongeant sur lui

-        Sebastian. Répondît il docilement en sentant ses mains s'aventurer sous son T-shirt.

-        Parfait Sebastian, je m'appelle Wanh et tu n'as pas idée de l'effet que tu me fais. Dît il en lui mordant la lèvre inférieur.

Malgré lui, le jeune homme sentît un frisson le parcourir. Il n'avait pour ainsi dire aucune expérience sexuelle, il était encore loin de s'imaginer que sa première se ferait dans un avion avec un homme. Il aurait été tenté de repousser cet inconnu, mais sans vraiment comprendre, la volonté lui manquait, comme remplacée par un désir plus intense de poursuite.

-        Ne gémis pas aussi fort, tu vas les réveiller. Dit il avec un sourire

Il n'en revenait pas de se laisser aller de la sorte. Wanh l'avait presque déshabillé, mettant a nu son corps gracile et hâlé. Ses doigts le parcouraient avec une telle sensibilité qu'il se croyait en plein paradis.

A la fois glacées et délicates, le subtile mélange de la douceur qu'il recherchait. La perfection incarnée dans ses doigts, magnifiques instruments qui se frayaient un chemin au delà de la frêle protection que constituait son pantalon.

-        Tu as l'air d'aimer... fît remarquer Wanh. Profites en toi aussi. Ajouta t'il en guidant sa main vers son entrejambe.

Sebastian ressentît une gêne en percevant la pression du sexe du jeune homme contre sa main. Le sourire de celui ci l'encouragea à poursuivre et à caresser la bosse avec lenteur. Wanh laissa échapper un gémissement près de son oreille; il happa celle ci entre ses lèvres avant de glisser sa langue contre la peau du jeune homme.

Son visage se glissant lentement vers son torse; vers ses seins qu'il happa entre ses dents. Il releva ensuite le tête et distingua cette étrange marque sur sa côte. Il se laissa glisser le long du corps du jeune homme, lissant sa langue contre ce signe.

L'adolescent sentît tout son corps frétiller comme si toute son excitation se concentrait dans ce point et que le titillement de Wanh excitait.

-        Laisse moi voir comment tu es fait? Dit il en tirant sèchement sur son pantalon

Sebastian ne daigna même pas se relever, la pression des lèvres de Wanh bien trop forte et bien trop sensuelle sur son sexe.

Au bout d'un certain temps, Wanh se releva ôtant son débardeur pour se coller contre sa victime allongé sur le siège.

-        Tu sais ce qui va arriver maintenant. Dit il de sa voix toujours aussi suave

Sebastian hocha la tête l'air presque absent. Il se laissa aller contre le torse de Wanh, fermant les yeux pour ne ressentir que cette chaleur caressante qui s'exerçait au creux de ses reins et bien tôt a l'arrière de son corps. Une pénétration si douce qu'il en gémit de plaisir. Gémissement que Wanh savoura tout en exerçant un lent et délicat va et vient.

*

Quand Sebastian ouvrît les yeux, son premier geste fût de sourire. Il laissa ensuite courir son doigt sur son corps en oubliant ou il était et avec qui. Par chance personne ne s'était encore réveillé. Les quelques lueurs de l'aube pointaient au loin au dessus des nuages. Il s'habilla rapidement enfilant par mégarde le débardeur de Wanh; lequel qu'il chercha des yeux mais ne trouva pas.

Il sillonna les toilettes, les sièges en avant même si celui ci était à l'origine placé derrière lui. Tout bonnement aucune trace.

Il daigna demander à l'hôtesse ou se trouvait celui ci mais elle lui répondît qu'il n'y avait que quelques voyageurs dont lui y compris présents dans le vol et ils y étaient tous.

Il se résigna et retourna s'asseoir en tentant de trouver l'explication la plus rationnelle à tout ça...

Sans y parvenir il porta son attention vers l'horizon; c'est alors qu'il distingua un immense volute de fumé qui revêtit durant quelques secondes l'apparence de Wanh avant de se fondre dans l'air.

Il resta suspendu à son hublot et à ce sourire...

 

Par Lyam - Publié dans : Yaoï
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Mercredi 5 novembre 3 05 /11 /Nov 04:02

Je m'excuse, j'ai légèrement négligé cette fic et personne ne me le fait remarquer!!! Bon alors y'a enfin du lemon mais c'est pas au point vu que je suis pas un expert comme vous autres ( n'est ce pas mes demoiselles obsédées?)

***



6) Imperious Mistress: Lady Dominatrice

 

Gerk réfléchissait. Réfléchir était un travail intense. Comme il l'avait demandé, Enal entra dans sa chambre avec un ordinateur portable.

- Des idées? demanda t'elle anxieuse

Des idées, il en cherchait... Comment était ce arrivé?

*

Ce matin il s'était réveillé avec la sensation de passer une bonne journée. Pfff comme si c'était possible. La brume recouvrait le dehors et il faisait froid, il avait alors entreprît de se faire couler un bain chaud. C'était quelque chose qu'il adorait.

Brusquement le téléphone sonna. D'aussi bonne heure ce ne pouvait être qu'une connaissance; l'espace d'un instant il fût pris de laisser sonner le téléphone mais un pressentiment l'obligea à décrocher.

Il eût raison, au bout du fil il percevait la faible voix de Ken. Il parlait d'un ton haletant et semblait presque essoufflé.

 

- Gerk j'ai besoin d'aide !

- Ken? Qu'est ce qui t'arrive?

- Je ne sais pas ou je suis, je suis blessé à l'épaule et je crois que je suis poursuivi. C'est la faute de Kény... je ne peux pas le remplacer aide moi.

- Calme toi, essayes de savoir ou tu es. Cherche quelque chose, une indication.

L'adolescent sembla ramper à l'autre bout du téléphone. Au fur et a mesure qu'il avançait, Gerk sentait l'anxiété le gagner. Dans quel pétrin Kény avait il entraîné Ken?

- Je vois quelque chose, une ruelle St Massimo et une statue de...

Le reste de la phrase fût étouffée et Gerk entendît son ami se débattre à l'autre bout du téléphone jusqu'a ce que quelqu'un tire dessus.

-Ken! cria t'il

Il laissa tomber le téléphone et nota rapidement les informations que venait de lui donner Ken.

 

Assis en tailleur sur son lit, il tentait de démêler les liens de cette histoire. Prévenir la police n'avait été qu'une perte de temps colossale durant laquelle Enal effectuait une recherche sur les adresses correspondant aux indications de son ami.

Quant à lui, il était temps de se lancer dans une de ses manipulations préférés. A savoir pirater le net.

Une de ses qualités majeures était son don pour le hackage de fichiers informatiques. Il réussit a infiltrer la base de données de la mairie et consulta le dossier de Ken. Rien de particulier.

Par extension il associa sa photo d’identité à un moteur de recherche basé sur un système de modulateur graphique. La photo trouva des ressemblances à quatre vingt douze pour cent avec celle de six tueurs à gage.

-          Je crois que j’ai une piste ! dit Enal, ce dont Gerk se fichait éperdument.

« Impossible ! pensa t’il »

Il exécuta une manipulation qui lui permît d’obtenir une photo de ces hommes. Sur chacune d’elles et même avec des surnoms ridicules tels que Téquila Da Vista ou Señor Elstop, Gerk reconnût les raits singuliers de Keny.

 

En même temps que ses doigts pianotaient sur le clavier en tentant de trouver son dernier contrat en lice, Gerk s’interrogeait sur la vie de Kény. A quoi pensait il en mettant leurs vies en jeu de la sorte ? Kény était il égoïste au point de ne pas se soucier de la vie de son autre lui ???

Il afficha le nom de la dernière cible. Une certaine Lady dominatrice. Pas banal comme nom de famille.

*

De ses vingt années de maîtresse proxénète, s’il y avait bien une chose qu’avait appris Lady Dominatrice, c’était de ne laisser quiconque se mêler de ses affaires. A l’âge tendre de quarante ans, cette quadragénaire avait sû exporté plus de marchandises exotiques que ne comptaient d’immigrés les Etats Unis. Si vous voyez ce que je veux dire.

Elle frappa nonchalamment les fesses de son nouveau prisonnier masculin.

Il était temps de faire prendre conscience à son invité de ce à quoi il était bon. De la chair et que ça…

 

Ken ouvrît les yeux, il se sentait mal et sa première réaction fût de hurler bien qu’il fût bâillonné. Il n’hurlait pas à cause de sa situation, mais de la douleur lancinante qui lui vrillait le dos. Comme un tisonnier à blanc que l’on incruste dans la chair à vif. Un goût de sang berçait ses lèvres tandis qu’il se sentait tournoyé en l’air, ses pieds manquant le sol d’une cinquantaine de centimètres.

Ses bras relevés en l’air étaient captif de cordages. Il comprît alors qu’il se trouvait en très fâcheuse position.

Si seulement Kény pouvait surgir, lui aurait la force de le libérer. Mais sans miroir à disposition cela semblait difficile…

Il sentît la poulie se stabiliser et remercia le ciel que s’achève enfin ce roulis incessant.

-          Faîtes le descendre ! ordonna une voix féminine

Il s’agita un instant jusqu'à ce que la pointe de ses pieds touche le sol. Une plantureuse quadragénaire lui faisait face. Kén malgré la situation voyait en elle une légère ressemblance avec sa mère au niveau de ses longs cheveux châtains qui cascadaient sur son dos.

Mais cette vision fût vite assombrie par la magnifique éraflure due au fouet de celle-ci, impact violent sur son visage.

-          Ne me regarde jamais plus de trois secondes ! est-ce clair ? ordonna-t-elle

Il ne répondît pas, la douleur vrillant son visage de part en d’autre.

Elle le lui prît entre les mains avant de dire

-          C’est toi qui en veut à ma vie ?

« Pétasse ! pensa le jeune homme. Comment veux tu que je te réponde avec ce truc dans la bouche ? »

Comme ayant lue dans ses pensées, elle ôta le bâillon et réitéra sa demande.

Mais Ken ne répondît pas, il observait le jouet que la femme agitait entre ses mains, une tapette vulgairement dit. Un fouet dont la ramure plate était composé de fibres en bambou émaillé recouvert de cuir tanné.

Un accessoire parfait pour une parfaite dominatrice.

-          Laissez moi partir ; demanda t’il

Un coup cinglant résonna à la surface de sa peau. La proxénète fît lentement le tour de la pièce. Un sous sol aménagé sans aucune caméra, ce que Ken nota dès que la douleur se fût dissipé.

-          Réponds à ma question.

-          Harry ! mentît il

-          Evidemment je me doutes qu’il s’agit d’un faux nom. Tu m’as l’air bien indocile. Laisse-moi voir tout ça.

Elle s’approcha de lui et laissant courir sa main sur son corps, elle ferma les yeux se plongeant dans une sorte de transe qui nécessitait l’exploration de tout le corps de l’adolescent.

-          Tu es plutôt jeune, pas le profil d’un tueur à gage. Je sens une tension en toi, comme si tu te battais avec tes démons. Il y a beaucoup de tensions sexuelles en toi également. J’en conclus que tu es puceau. Je sens cela aux crispations de ton corps quand mes mains expertes le parcourent. C’est un délice de te voir soumis de cette façon. Dit elle au bord de l’extase.

-          Je pourrais avoir un miroir ? demanda t’il écœuré

-          Quoi ? tu veux voir ta sale petite gueule ? plaisanta t’elle. D’accord, Lady Dominatrice est connue pour sa grande générosité.

Ken sourît intérieurement. Deux choses lui faisaient horreurs, les gens suffisamment prétentieux pour parler d’eux à la troisième personne et les brutes. Il se fixa quelques secondes dans la glace et aussitôt laissa place à Kény qui observa immédiatement la disposition des lieux avant de prendre conscience de ses blessures. Il fît un salto arrière en profitant pour décocher un coup de pied à cette bécasse qui s’éffondra au sol. Heureusement qu’elle tenait à l’intimité de ses victimes sans quoi, Kény ne doute pas qu’un trillion de garde aurait débarqué.

Dans un effort intense et malgré son épaule douloureuse, il se hissa et fît monter ses jambes jusqu'à ce que ses chevilles fassent contrepoids sur la corde et l’entraîne au sol.

Il s’écrasa à nouveau sur l’épaule et dût rester allongé quelques temps avant d’entamer quoique ce soit.

 

Quand il se redressa, un coup violent le fît flancher l’obligeant à s’agenouiller. Dominatrice le regardait avec une certaine rage, son long fouet criblé de nerfs en cuir pendant à ses pieds.

Elle en donna un autre coup de Kény intercepta malgré ses mains liés ; il tira brusquement dessus et ramena son adversaire au tapis lui passant le fouet au cou il entreprît de l’étrangler.

Au même instant, une sirène de police retentît. Vite il ne pourrait pas achever son contrat, il lui fallait un plan et avec cette empotée évanouie cela pouvait s’arranger. Il se plongea dans les cordages avant de poser le miroir devant lui pour redevenir Ken.

 

*

 

-          Tu crois que c’était une bonne idée ? demanda Enal tandis qu’ils traversaient les couloirs de l’hôpital

-          J’ai fait au mieux ! dit il

Gerk n’en revenait pas d’être revenu dans cet hôpital ou il avait rencontré la mère d’Enal. Il détestait les hôpitaux, sans doute à cause du fait qu’il avait vu y mourir son père.

Ils parvinrent enfin à sa chambre ou ils le trouvèrent assis sur son siège observant d’un œil attentif la nature qui s’offrait à lui.

-          Ken…

Il se retourna et leur offrît son plus beau sourire même si il trahissait un profond traumatisme. Son attelle devait lui permettre de guérir plus rapidement. Une chance qu’il ne ce soit rien cassé d’irréparable. En tout cas il devrait renoncer à une éventuelle carrière de rugbyman ; comme si il avait eu la moindre chance.

-          Gerk ! je dois te remercier. Je ne sais pas ce qui ce serait passé sans ton intervention.

-          Que c’est il passé ? s’enquît Enal

-          La police est arrivée sur les lieux sans doute prévenue par vous. Ils m’ont retrouvés dans le sous sol et ont donc pensé que j’étais une victime de cette proxénète. J’aurais sûrement fini au marché noir sans ça. Je me demande d’ailleurs combien j’aurais pu valoir ? dit il pour plaisanter

L’adolescent fût soulagé de voir que son ami allait bien. Il se pencha à son niveau.

-          Je suppose que Kény avait prévu ça. Dit Gerk

Ken se massa l’épaule, ce n’était visiblement pas sans mal.

Gerk tira un mirroir de sa poche et le plaça devant ses yeux. L’adolescent fît place au jeune homme sûr de lui.

-          Salut mignon ! dit il en voyant le visage de Gerk

Il n’eût pour seul réponse qu’un violent coup de poing. Il s’essuya le coin des lèvres avant de tourner la tête pour ne pas revoir Gerk.




L'avant dernière partie. Je vais poster la fin bientôt. Mais pour ce qui est des rapports qu'elle aura en son sein soyez clément j'ai l'esprit hétéro lol

Par Lyam - Publié dans : Yaoï
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Jeudi 31 juillet 4 31 /07 /Juil 14:29

5) Two heart, two soul: deux coeurs, deux âmes.

 

Au cours de ses seize années de vie, Ken avait appris à vivre avec sa double personnalité et cete malédiction qui faisait ressortir une autre facette de lui.Il avait vite découvert que Kény comme il se plaisait à s'appeler avait des tendances nymphomanes de toutes sortes. C'est ainsi que la plupat des matins après une nuit de longue absence il se retrouvait dans un lit, nu - cela va de soit- allongé aux côtées d'une créature magnifique mâle ou femelle. Préférrant ne pas envisager d'avant ou d'après, il replongeait son regard dans un mirroir laissant la place à son alter ego.

Les conquêtes de celui ci lui importait peu, lui même n'avait pas de temps à consacrer aux femmes ou aux hommes et d'aileurs sa timidité maladive l'y aidait beaucoup.

Ses études avaient occupés la majeur partie de sa vie; actuellement il était en passe d'entrer dans une école de cinématographie et du coup il n'avait pas le temps de se dévouer à autre chose qu'à lui et son avenir.

Chavun sa vie comme il se plaisait à le dire. pourtant, très récemment un facteur était entré en compte impliquant leurs deux existences.

 

D'aussi loin qu'il s'en souvienne, Kény avait toujours veillé sur Ken. surgissant aux moments les plus critiques et les plus importuns pour lui sauver la vie ou tout u moins l'améliorer. Mais depuis quelques temps, il devenait un véritable à pulsions. Les désirs les plus enfouis de l'adolescent se matérialisaient par lui et il avait dû commençer à les extérioriser: tout d'abord en devenant un tueur à gages fortement rémunéré mais également en commençant à reluirele cul de ces messieurs dames.

Kény était pour toute la luxure totale et sans bornes; e plaisir dès qu'il se manifestait savait être exploité par ce beau brun et c'était pour lui u véritble plaisir de tuer comme de baiser.

Il fît sauter le capuchon de son couteau et le glissa dans sa chaussette. Parvenu à la porte de la chambre d'hôtel, l'escrt boy frappa à la porte. Une jeune femme ouvrît la porte vêtue d'une simple serviette.

- Entrez! dit il

Il marqua un temps d'arrêt. Ce masque qu'il portait pouvait couvrir son identité tout comme ses différents pseudonymes mais que restait il de lui?

- Un problème? demanda la jeune femme

- Aucun! dît il en refermant la porte derrière lui

Le plan était simple et devait vite être exécuté. il en allait de la survie de quelques milliers de personnes mais Kény s'en fichait; seul lui importait sa paye. Il se pencha vers la trafiquante d'armes et entreprît de l'embrasser.

Celle ci le repoussa après quinze secondes d'un lent et voluptueux baiser et se dirigea vers la salle de bains avec un sourire.

Kény prît place sur le lit en face de la salle de bains. Il vît Kyrielle Von Clemence absorber deux comprimés. Ces médicaments selon les informations qui lui avaient étés remises contenenaient du peyotl. Une plante cactacée dont la sève produisait une toxine mortelle pourtant inoffensive sans agent catalyseur et cet agent catalyseur, il venait de le glisser dans sa bouche durant l'échange.

La dangereuse fournisseuse d'armes trembla légèremment avant de s'écrouler au sol, le corps convulsé de spasmes violents. Il se dirigea vers elle et lui marcha sur la main en allant cherché un mouchoir, celle ci le corpsengourdi ne pouvait plus sentir la douleur. Il se baissa vers le corps paralysé et lui planta violemment le couteau dans les poignets. Elle voulût emettre un cri, mais il se manifesta par une bave verdâtre signe d'une éventuel empisonnement.

- Parfait!déclara Kény en glissant un manche vide dans la main intacte de Kyrielle

Puis il ôta la lame ensanglantée à l'aide d'un gant et la ficha dans la garde que tenait la trafiquante. Ainsi, il n'y aurait plus aucune preuves d'un meutre éventuel.

Il s'essuya minutieusement les lèvres avec un mouchoir qu'il jeta dans les toilettes avant de tirer la chasse.

Le poison acheva la jeune femme qui baignait désormais dans une écume salivaire d'un rouge atroce. Il ôta un mini appareil photo d'un bouton de son veston puis fît deux clichés du corps de la victime.

Il quitta la salle et rejoignît le débarras ou il entreprît d'ôter son masque, de s'habiller comme un employé puis de quitter l'hôtel.

Le suicide passrait sans doute pour une cause valide étant doné qu'on avait noté depuis quelque temps chez cette femme une légère tendance à l'autodestruction.

De retour dabs sa voiture, il repensa à Gerk. Pouvait il continuer de la sorte?

*

Enal sentît la tension de son ami quand celui ci chercha à lui happer un sein. Allongée sur son lit à moitié nue, elle achevait l'éducation spéciale de sa langue.

- Ceux de Kény seront beaucoup plus petits. Utilise le bout de ta langue et eventuellement tes dents pur le mordiller. C'est assez excitant.

il s'assît sur le lit, l'envie de continuer lui manquait. La jeune fille remarqua son hésitation et plaqua sa voluptueuse poitrine chaude et charnue contre son dos dénudé, ses bras se balançant le long de ses épaules.

- Tout ça te perturbe?

- C'est que jusqu'alors, il n'y avait que Keny et en admettant que ce e soit pas son corps, c'est de Ken dont j'abuserais.

Enal réflechî, peut être n'avait il pas tort néanmoins, si il n'essayait rien il n'aurait aucun résultat.

- Tu pourrais essayer de le séduire également...il se peut que les hommes ne le laissent pas indifférent.

 

Ken baîlla longuement. Les fréquentes virées nocturnes de Kény empiétait sur son cycle de sommeil et commençait à l'puiser. Il se leva et passa par le salon après s'être lavé et changé

" Après tout, nous sommes en vacances, il peut bien s'accorder une relâche conséquente" pensa t'il.

Sur la table de la cuisine, il trouva une sorte d'albums photos. Il ne se souvenait pas d'en tenir un... était ce encore un coup de Kény?

Il le prît et entreprît de l'ouvrir. Une crampe le prît brutalement à la main.

- Mais...

- Ne touche pas à ça Ken! ordonna une voix intérieure

Il regarda autour de lui décontenancé par la situation. Si c'était bien Kény qui s'adressait à lui, ce devait être exceptionnel car jusqu'alors ce n'était jamais arrivé.

Il reposa l'album photo avant de se servir son petit déjeuner. mais durant tout le temps que dura ce repas, il ne pût s'empêcher de loucher sur l'album.

Dès qu'il fût prêt, il s'empara du bouquet posé sur la table du salon et effleura ls lys qui en débordaient.

- Joyeux anniversaire maman! murmurra t'il

En ouvrant la porte, il tomba nez à nez avec Gerk.

- Tu attends depuis longtemps? demanda t'il

- Assez... tu vas quelque part?

- Tu vas m'accompagner! déclara t'il simplement.

 

Gerk ne s'était pas attendu à ce que l'autre lui de son petit ami l'emmène dans un cimetièrre. Enfin petit ami, il n'y avait encore rien de concret mais bon...c'était en bonne voie.

Il y avait des années qu'il n'était pas venu ici. Pas depuis ses septs ans ou il avait vu son père capitonné dans un cercueil pour être enfoui six pieds sous terre.

- Ca va? demanda Ken inquiet de sa soudaine pâleure

- Pas vraiment non...Je m'en vais! déclara t'il

Il prît le chemin inverse du domaine mortuaire rejoint peu d temps après par Ken qui était resté en arrière afin de disposer les fleurs sur la tombe de sa mère.

- Je suis désolé, je ne pensais pas que tu serais incommodé. Je...

- Ca va! déclara t'il sèchemment

Au même instant, ils virent un caroussel de glace s'arrêter.

- Je t'en offres une? proposa Ken pour se faire pardonner

Il revînt cinq minutes plus tard avec un pot de glaçe au rhum raisin et l'autre vanille-canelle.

- Tu prends laquelle? demanda t'il à Gerk

- Rhum raisin!

Ils s'assirent sur le bord d'une muraille.

- Je suppose que tu voulais voir Kény... continua Ken

- Non je voulais qu'on discute.

Ken opina avant d'avaler une cuillérée de lait fouettée.

- Quand Kény prends ta place, tu ne ressens rien de son vécu?

L'adolescent sourît en comprenant ce que sous entendait cette question. Bien sûr que non, chaque expérience est vécu à part et c'est ce qu'il expliqua à Gerk.

- Le prends pas mal, maisje trouve ton prénom très bizarre. ajouta Ken

- Geraldus Rowerald Klaus! C'est mon nom entier, j'ai préféré le simplifier. Si j'avais encore mes cheveux d'avant je t'aurais montré ce qu'est le ridicule.

Puis il ajouta:

- Ca fait quoi d'avoir deux personnalité?

- C'est assez bizarre. Je ne pourrais pas l'expliquer... c'est...inhumain.

Gerk s'apprêtait à repondre quelque chose quand le bippeur qu'avait Ken d'accrocher sur sa ceinture se mît à vibrer.

- Bizarre je ne me souviens pas de l'avoir pris...

Il voulut le saisir mais vascilla incompréhensiblement.

- Ca va? demanda Gerk en se penchant vers lui

Mais il était déja inconscient. L'adolescent vît ses cheveux se tresser. Kény fît alors un salto arrière prodigieux. Son ami l'observa stupéfait par ce revirement.

- Désolé mignon, je n'ai pas le temps. dit il avant de partir en courant

Gerk ne pût que le voir s'en aller laissant derrière lui ses deux âmes.

Par Lyam - Publié dans : Yaoï
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Lundi 14 juillet 1 14 /07 /Juil 00:48

4) Tongues and the truths: Langues et vérités

 

Keny se frotta délicatement les yeux. Sa cible était en vue; à moins d'un kilomètre de distance. Un travail assez simple qui lui assurerait une année complète de vacances, bien qu'il fût plus pour l'adrénaline.

Posté sur le toit d'un immeuble "The legs in fly" comprenez "les Jambes en l'air", il sentît une légère brise lui caresser le visage.

Le viseur trembla légèrement tandis que MonsieurAlfred Livingston, le fameux sénateur véreux avançait d'un pas lnt vers sa voiture.

En temps normal, personne n'aurait été capable de tirer à une telle distance sans rater sa cible, néanmoins Kény n'était pas quelqu'un de normal. Portait atteinte à la santé du sénateur lui paraissait aussi simple que de tirer une fléchette sur une cible. Il baisa la fine et unique cartouche d'argent rembourré de plomb face à l'aube hésitante.

- Vas y ma belle! A toi de jouer!

Il la chargea et fît feu sans sourciller, le bruit du silencieux atténuant la décharge. Il vît à travers son viseur le corps raide de l'homme politique s'étendre de tout son long, sa cervelle répandue sur le sol.

Un long sourire traversa son visage, derrière lui les lumières de l'aube poignaient.

- Merde! dit il en sentant sa nuque le chatouiller

 

Il souleva une cabine d'aération, y rangea son matériel et redescendît dans le strip bar.

*

- Tu as lu ça? demanda Enal. Le sénateur Livingston a été assasinée dans la nuit d'hier.

- Hmm! marmonna Gerk

L'adolescent somnolait; assis sur la terasse du café ou il déjeunait avec son amie il voyait défiler des tête, des voitures et des nuages. Bref rien de très passionnant.

- Ce sont mes caresses qui te mettent dans cet état!

Il se raidit subitement en repensant à ce que Enal lui avait appris les cinq nuits précédentes.

Si il revoyait Kény, il avait l'intention de se montrer bien moins réservé que lors de leur premier échange. Il déplia son téléphone et marqua un temps d'arrêt, son pouce hésitant sur la touche numéro deux.

- Tu vas l'appeler ou pas? le fît sursauter Enal

Il déposa l'appareil sur la table et reprît une bouchée de son délicieux baba au rhum fouetté en crème. Engloutissant la rondelle de banane qui l'accompagnait, il se lécha le dessus de la lèvre supérieure d'un léger coup de langue.

Cette langue dont il ignorait le pouvoir dyonisien.

- Qu'est ce que tu fais? dit il en aperçevant Enal qui triturait le téléphone

- Je l'appele! répondît elle simplement

- Non!

Mais à peine eût il récupérer l'appareil qu'une sonnerie retentît dans l'espace ou ils étaient assis.

- Simple coïncidence! dît il

Au bou du téléphone, une voix s'éleva tandis qu'un client s'exclamait de la même voix dans le bar. Enal regarda le conçerné; quand son regard revînt vers Gerk celui ci s'était réfugié sous la table avec son mobile raccroché.

La jeune fille observa avec attention l'adolescent qui avait répondu. Il semblai avir seize à dix septs ans pas plus; de courts cheveux bruns. Sous le meuble, Gerk le vît se lever. Curieux! Il ressemblait à Kény et pourtant ça ne pouvait être lui.

Il paraissait trop timide pour cela, de surcroît il lui semblait qu'une aura enivrante s'émanait de celui qu'il avait rencontré à la discothèque.

Il fallait en avoir le coeur net. Quand le jeune homme franchît la rue, il se releva d'un bon et le suivît du regard. Il se dirigeait vers le parc...

- C'est lui Kény? s'étonna Enal

Devait il en conclure que la jeune fille se faisait des idées préconçues sur son genre d'hommes? Il n'avait pas le temps de penser à çela; Kény ou qui que ce soit allait lui échapper.

- Il lui ressemblait mais quelque chose n'était pas normal. Il avait les cheveux plus longs et une personnalité plus affirmée. Viens on va le suivre!

Ils filèrent l'adolescent à distance respective, le suivant dans une épicerie à la recherche d'une boîte de cookies puis à la bibliothèque. Au fur et à mesure qu'il l'espionnait, Gerk doutait que ce soit le bellâtre de la discothèque.

Il s'arrêta enfin au parc ou il s'assît sur un banc les jambes repliées sous lui en guise de siège, un livre en main.

- Cette fois y'en a marre! Tu vas lui parler ou je te fracasse les os! ragea Enal qui s'était cassé un talon.

Gerk hésita. Quand bien même ce serait Kény, qu'allait il pouvoir lui dire? " Tu veux bien me toucher les fesses en privé?"

- Toi tu pensais à des fesses! dit Enal avec un sourire tandis que le sien disparaissait.

La simple évocation d'une partie de toucha à fesses en compagnie de Kény éveillait en lui une série d'idées coquines.

"On verra bien ce que ça donne!" pensa t'il afin de se lançer.

- Salut! dit il en faisant de l'ombre au jeune homme

Celui ci leva la tête vers lui un cookie en bouche; position qui excitait étrangement Gerk. Dès lors, il dût reconnaître que c'était bien Kény e face de lui; un peu différent mais bien lui.

- Kény? Tu te rappeles? Gerk; la discothèque?

- Pardon? Je m'appeles Ken... S'est on déja rencontré?

A quoi jouait il? Si il s'agissait d'une blague, elle était de très mauvais goût!

- Ca fait à peu près une semaine... dans la boîte de nuit

Son visage s'éclaira comme si il venait de réaliser quelque chose.

- C'est vous qui m'avez appelé? Il n'avait jamais donné son numéro à quelqu'un... bredouilla t'il

- Je piges rien! dit Gerk qui était franchement à bout par le jeu de l'adolescent. Si tant est que ce fût vraiment un jeu.

- Ce n'est pas moi que tu as rencontré à cette discothèque.

*

Dès qu'il l'avait vu, Gerk avait sû qu'il avait quelque chose de d'exceptionnel mais de là à être comme lui. Victime d'une malédiction; deux âmes pour un seul corps. Il achevait d'assimiler les informations que lui donnaient Ken. Il y avait donc deux lui; ou plutô un Ken et un Kény.

Selon les explications fournies par celui ci, ils étaient deux se partageant la même envelloppe charnelle; comme une double personalité mais plus avançé étant donné qu'ils devenaient quelqu'un d'autre à chaque permutation.

- Ca agit quand je dors ou alors les soirs de pleines lunes mais pour aller plus vite on prend un miroir. Tu m'en donnes un s'il te plaît? demanda t'il à l'adresse d'Enal

Celle ci lui tendît un miroir de poche.

- Ravi de te rencontrer! dit il simplement à gerk

ce faisant, il plongea son visage dans le verre réfléchissant. Ses yeux étincellèrent puis il s'evanouit sur le banc.

Il se produisit alors quelque chose d'incroyable. Ses cheveux s'alongèrent avant de tresser tandis qu'il revenait à lui.

- Salut mignon! dit il dans un semi état comateux.

L'adolescent se sentît curieusement réconforté par la rassurante présence de Kény. Après tout, lui aussi était maudit et homo ça leur faisait deux points communs.

- T'avais perdu mon phone ou quoi? demanda Keny en déboutonnant trois boutons de sa chemise laissant entrevoir sa plate musculature.

Gerk ne sût pas ce qu'il repondît, néanmoins, il sût qu'il était réellement fasciné par cet être et cela n'était pas dû à l'alcool comme il l'avait crû la pemière fois.

- C'est très étrange... déclara Enal. Qu'est il arrivé à Ken?

Kény qui n'avait cessé de dévorer Gerk des yeux porta ausitôt son atention sur Enal.

- Qui est ce?

- Une amie! intervînt enfin Gerk

- Est ce qu'elle sait ce que font les hommes ensembles sans femmes? dit il en lui faisant un clin d'oeil. Tu veux sans doute te joindre à nous?

Aussi incroyable que cela puisse paraître, Enal se sentait attirée par cette copie nymphomane de Ken. Il était mignon, et elle devait lui reconnaître un certain charme.

- Alors Gerk? On s'éclate ou on se défonçe? dît il avec un large sourire coquin.

*

C'était un curieux spectacle que de voir à la nuit tombée deux jeunes hommes plaqués l'un contre l'autre sur un banc en plein parc. Néanmoins, cet échange ne dura pas longtemps.

Keny repoussa Gerk en douceur tentant de reprendre son souffle après le long et passioné baiser qu'ils avaient échangés.

Il faisait un peu froid et le banc n'offrait pas de couverture possible. gerk le regarda d'un air coupable, comme si il avait été fautif.

- Je pense qu'on devrait en rester là! dit Kény en se massant le front

Cela dit, il devait reconnaître qu'il avait fait des progrès en matières de baisers. peut être s'était il exerçer lui et sa langue pulpeuse.

- Tu n'es pas prêt! déclara Kény

Gerk se demanda alors si il avait montré dans sesgestes quelques signes d'hésitation. Il se calfeutra sur le banc cherchant quoi dire. Kény se leva et s'accroupît devant lui pour être à son niveau.

- On n'a qu'à prendre notre temps! dit il enfin

Il hôcha la tête comme un enfant qu'on vient de consoler.

- Je te raccompagnes!

- Non, ca va aller!

- C'était pas une question! rétorqua Kény

 

Quand Gerkouvrît les yeux, il était allongé dans son canapé; une curieuse impression d'écrasement l'enveloppant. Le corps gracile de Kény recouvrant le sien, le faisait fretiller de toutes sortes de sensations.

Il le fît basculer et se dégagea approchant son visage du sien. dans sa précipitation, il avait oublier de constater que les traits du jeune homme était plus juvénile. Il était redevenu Ken.

Celui ci ouvrît des yeux écarquillés en sentant le souffle chaud de Gerk circuler en lui tout comme la virtuosité pulpeuses de leurs lèvres. Quand il se décolla, il paraissait totalement déconnecté, c'est alors que Gerk remarqua qui il était ou plutôt qui il n'était pas. Bah celui la ou l'autre tant qu'il savait embasser...

Toujours sous le coup de l'émotion, l'adolescent balbutia

- Tu m'as embrassé..?

- Je t'ai pris pour Kény! dit il sans conviction

ken se rdressa et caressa du bout des doigts ses lèvres enflées par les baisers de la nuit mais plus encore par le très récent de Gerk.

- Tu déjeune avec moi? demanda celui ci

Il hôcha la tête l'air toujours absent!

Par Lyam - Publié dans : Yaoï
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  • : 08/07/2008

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