Des choses à dire...
Ce blog contient des textes à caractère sexuelles.
Homphobes, racistes et tout emmerdeurs à venir je ne vous retiens pas!!
Bon vent!
Le Méli Mélo de Lyam
A deux, à trois, en solitaire...
C'est doux, violent, délicieux...
- Tu travailles pour oublier ? tu ressembles vraiment à ton père. Au fait comment va t’il ? demanda mademoiselle Jaar en prenant place aux côtés de Damian à la bibliothèque.
Le jeune homme ne releva pas la tête de son livre trop gêné par rapport à la situation de la dernière fois.
- Oh écoutes Damian, nous sommes des adultes, ce qui c’est passé est parfaitement justifiable. Tu es mon meilleur élève et doué d’un esprit particulièrement plaisant. J’assume tout à fait la possibilité d’avoir été séduite par toi mais voilà, je suis ta prof et toi mon élève. C’était un accident qui ne se reproduira plus jamais.
Le jeune homme poussa un soupir de soulagement. Venant d’elle cela paraissait tout à fait normal. Il ne fût que moyennement rassuré.
- Je ne sais pas quels ont étés tes problèmes de famille, je tiens juste à te dire que tu es mon meilleur élève et que je soutiens que tu restes à HS.
- C’est très aimable, mais je crois que vous placez trop de faux espoirs en moi.
- Et modeste de surcroît. Oublie ce que j’ai dit, tu ne ressembles pas à ton père. Crois moi, je ne suis pas la seul à penser que tu as mérité ta place ici. Il faut juste que tu retrouves ton chemin. C’est quelque chose qui prend du temps. En arrivant ici, tu pensais l’avoir trouvé et parvenu à ce niveau des sacrifices se sont imposés à toi. Tout cela est justifiable. Mais n’en deviens pas carriériste. Tu as des amis, ici et d’autres personnes qui comptent sur toi. Dît-elle en l’obligeant à relever la tête pour lui montrer Kélyn qui attendait entre deux rayons.
- Merci… dît plus pour ses paroles que pour son invité surprise.
Elle lui offrît un sourire avant de disparaître.
Kélyn vînt se poster près de lui.
- Bonjour Damian…
- Kélyn je suis désolé que tu aies assisté à ça la dernière fois, mais je n’en pouvais plus, il avait dépassé les bornes.
La jeune fille s’assît en face de lui. Elle n’était pas là pour l’entendre s’excuser.
- Je sais, Peter m’a expliqué… J’ai vu Irvine. On a longuement parlé. C’est fini entre nous.
- Ah ?! dît il sans grande conviction. Je suis sûre qu’il aura au moins une satisfaction, celle de me faire renvoyer de l’école.
- Et si ça devait arriver, j’irais avec toi. Dît elle en posant sa main sur la sienne.
Damian nota le geste avec une certaine surprise. Il accueillît avec un certain réconfort le chaleureux sourire que lui offrait celle-ci.
- Souviens-toi, on est venu ici avec la même ambition. On y est venu ensemble. Je veux qu’on en reparte ensemble.
- C’est toi qui a rompu Kélyn.
- Je sais et c’était une erreur. Je veux dire rien ne nous oblige à demeurer ainsi. Tu… Vanina et toi m’aviez fait tellement de mal à l’époque, je pensais m’en être remise et c’était faux. Quand je l’ai vu ici, j’ai tout de suite compliqué notre relation.
- Kélyn .. ?
- Je voulais te faire du mal à mon tour alors je crois… je crois que je me suis reporté vers la seule chose qui puisse vraiment t’atteindre. Ta famille et a cause de ça, Irvine se retrouve hospitalisé, tu le détestes et ton père aussi. Je suis tellement désolé Damian.
- Kélyn, je sais que je ne te l’ai pas dit souvent mais ca ne changeait rien à c que je ressentais. Je t’aime ! dît-il en essuyant les larmes de la jeune fille.
**
- Tu es sûre que c’est une bonne idée ? je veux dire je n’ai jamais connu les parents de mes anciens petits amis. Pourquoi devrais rencontrer les tiens ?
- Qui te parle de les rencontrer, on va juste faire un tour chez moi rien de plus. J’ai besoin de récupérer deux ou trois choses.
- Je suis obligée de venir ?
- Très bien, restes avec sa majesté Eron si ça te plaît il est hors de question que je passe le week end avec elle.
- Je survivrais ! dît-elle en l’embrassant
Le samedi suivant, ce ne fût pas Eron mais Mandy qui se présenta aux premières années.
- Je suis désolée, mais Eron ne pourra pas être présente aujourd’hui. C’est moi qui vous encadrerais.
- Et je me sui porté volontaire pour l’aider. Dît la voix électrisante de Xavier.
Mandy sentît aussitôt sa respiration se saccader. Le bras musclé de Xavier enserra bientôt son épaule. Le jeune homme lui offrît un sourire magnifique.
Cassandre observa la scène avec beaucoup d’attention. Ce devait être le contact avec Peter, mais elle notait une relation entre ces deux personnes. Une sorte de tension. Elle lui envoya un message à peine entré dans le bus.
« Ta sœur et un certain Xavier ??? »
Le jeune homme lui renvoya un message contenant un smiley sourire. Elle rangea son téléphone sachant qu’elle avait mal évaluée la situation.
Plus loin devant assis côte à côte.
- Tu ne pensais tout de même pas que j’abandonnerais aussi facilement ?
- Laisse-moi tranquille Xavier. Tu n’as personne d’autre à torturer ?
- A ce jour, je n’ai que toi à reconquérir. Avant ce audit pensionnat tu m’aimais plus que bien je crois… En fait tu me vouais une adoration malsaine et j’adorais ça. Dît-il en plongeant ses lèvres dans son cou.
Mandy tenta de rester impassible, mais le contact de la chair contre sa peau l’électrifiait.
- Laissons ça pour le week end. Dît-il en se décollant.
*
Peter caressa du bout des doigts le pendentif de Manuella, il hésitait entre le jeter dans l’océan comme il se l’était promis de le faire le jour ou il trouverait l’amour et l’offrir à Cassandre.
Mieux valait le jeter, histoire de bien marquer la prise d’un nouveau départ avec tout ça derrière lui. Il fît rapidement un tour dans la chambre de sa demi-sœur et ne pût s’empêcher de jeter un œil à sa correspondance.
Il trouva un cahier fiché « Les tentations » et décida de l’ouvrir en e fichant éperdument de la vie privée de son aînée.
Une lettre lui sauta aux yeux ; elle datait d’une semaine avant que Mandy ne tire sur Manuella. Sa main se crispa sur le livre et ses yeux ne parvinrent pas à se détacher du texte.
Tu me parles de ta souffrance chaque fois que l’on se voit et j’ai la solution à ton problème. Un calibre de neuf millimètres. C’est une arme parfaite, comme toi. D’un noir aussi sublime que tes cheveux ; d’une froideur au moins égale à la tienne. Si tu aspires vraiment à cet amour aveugle, tues la parce que tu n’as plus le choix…
Le jeune homme ôta sa main tremblante de la feuille de papier.
- Tuer.. ? Non !
Il lâcha le cahier et comprît l’évidence. Mandy avait été influencé par une méthode écrite utilisant le même procédé des messages subliminaux.
Il referma le cahier et hésita à l’emporter ou à le laisser là. C’était du passé après tout, il se faisait sans doute un film. Peut être que cela n’avait rien à voir.
**
Eron était allongée sur un lit. Un long matelas blanc, soyeux. Son corps recouvert d’une tenue de convalescente passible d’une peine de prison pour grave faute de gout. « C’est ca ma vieille, plaisante ! Ca t’évites de penser à l’inévitable. »
Elle inspira et expira lentement attendant avec impatience le lourd bilan qui allait bientôt tomber à savoir si son taux de leucocytes était suffisant pour la maintenir en vie.
Le médecin accompagné du psychiatre Mr. Sad vînt la trouver.
- Je ne vais pas vous mentir Eron, votre état se dégrade de jours en jours. Votre maladie s’aggrave et votre diminution de globules blancs fragilise votre organisme. Je suis désolé mais je crains que votre état soit irréversible et qu’il ne vous reste plus beaucoup de temps.
Sad baissa la tête également. La jeune fille comprît alors que son monde venait de s’arrêter de tourner.
Elle n’avait plus rien à espérer…
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