Des choses à dire...
Ce blog contient des textes à caractère sexuelles.
Homphobes, racistes et tout emmerdeurs à venir je ne vous retiens pas!!
Bon vent!
Le Méli Mélo de Lyam
A deux, à trois, en solitaire...
C'est doux, violent, délicieux...
Je m'assîs douloureusement sur le sol rude de ma chambre. Après ce qu'on m'avai enduré, j'en venais presque à regretter d'avoir tué ce salaud.
Apparement il ne m'était pas permis d'éliminer ceux que je jugeais inutile. Or tous me semblaient sans fonction; ils n'étaient là que pour s'entretuer et nous dresser à tuer mais je ne voulais pas de ça... Inconsciemment je rêvais de vivre libre. Parfois je rêvais de la vie que j'avais avant.
Dans deux semaines on viendrait me chercher moi et trois autres élèves afin que nous puissions nous mettre au service de la société Graal.
Je grimaçais en passant ma main sur mon ventre. Une jeune fille entra dans ma chambre; je m'en souvîns longuement.
- Ca va aller? me demanda t'elle.
J'opinais, je ne voulais pas parler de peur de gémir sous le poids de cette douleur muette qui m'incendiait le corps.
- Je vais te soigner! dit elle en m'allongeant doucement
Je me laissais faire, le corps engourdi, elle releva mon t shirt et vît le traces de fouet que l'on m'avait assignés.
C'était douloureux et pire encore, humiliant aux yeux de cette créature aux splendides yeux verts algue marine.
Elle entreprît de passer une pommade aux endroits les plus à vifs; je grimaçais mais m'abstînt de toutes émissions sonores d'autant plus que ces effleurements me prodiguaient quelques élans euphoriques.
- Ca va mieux? s'enquît elle
Je lui dis que oui, elle se baissa alors vers moi et planta son regard dans le mien.
- Je veux te soigner... me dit elle d'une voix suave
Je fermais les yeux laissant sa longue chevelure se répandre sur mon visage pour ensuite sentir sa magnifique toison lisse se répandre le long de mon ventre jusqu'a ce que ces lèvres - pêché d'ange- atteignent mon nombril.
Je me relevais subitement et l'embrassais impulsivement poussé par je ne sais quel désir.
Depuis cet échange particulier, nous ne nous sommes plus quittés... ou presque...
*
Je me faufilais discrètement dans le cabanon de la seconde fille qui devait nous accompagner. Si je voulais que Miel sorte avec nous, je devais booster le destin, pas le choix.
"Tu survivras pensais je en assomant et en bandant les yeux de la jeune fille. Je prîs alors une brique et la fracassais contre sa cuisse.
Elle s'agita légèrement. Avec une cuisse hors d'usage, diffficile d'exerçer. Je sortîs après avoir éffaçé toute preuve de mon passage et simulé une mauvaise chute du lit de la prétendante.
Quand je sortîs, je vîs Miel... Dan son regard, je voyais qu'elle avait tout compris.
- Qu'est ce que tu as fait? me demanda t'elle
je souriais et lui fît un clin d'oeil.
- C'est pour toi... dis je simplement
Je m'allongeais sur le lit. Je voyais se dessiner dans le ciel à travers ma verrière les traits de Miel. Ma douce Miel... nous nous sômmes rencontrés dans ce centre de dressage au métier d'assassin, après ça je l'ai aimé puis détesté avant de retomber dans ses filets. Elle représentait tant pour moi mais je ne devais pas la mêler à tout ça...
- Tu penses à moi? dit elle en s'asseyant à moitié surmes hanches.
- Je me demandais si tu m'aimais... avouais je
Elle ne répondît pas et se contenta de plonger son visage dans ma nuque, ses lèvres caressantes explorant ma peau avide de sensations.
- Arrêtes! la repoussais-je. Réponds à ma question!
Elle se releva et posta sn visage en face du mien, ses lèvres proches de miennes. Je discernais un léger battement et comprît. Alors je n'hésitais plus et l'embrassais profondément cherchant auprès d'elle un plein d'amour dont je manquais cruellement. Sa langue parvînt jusqu'a ma nuque m'arrachant un gémissement de pure volupté.
- Tu te laisses faire comme avant? me nargua t'elle
- Pas aujourd'hui, pas maintenant! dis je entre deux soubresauts.
Je sentais à nouveau cette emprise sensuelle de Miel s'exerçer sur moi. Si je lui appartenais maintenant, cela me prouverait bel et bien que j'étais un être faible et pour ce que je m'apprêtais à faire je ne devais rien éprouver. Comme toujours.
- Tu veux vraiment le tuer? me dît elle
J'opinais, ma première victime devait être lui il ne devait pas en être autrement.
- De vous deux qui est le bien, qui est le mal Shany?
Je ne répondîs pas, qu'en savais je?
*
- Comment peux tu oser? hurla mon père
J'abbatis la crosse de mon revolver sur son visage. Ses lèvres en sang, son eoil enflé il me dévisagea l'air hautain. Coment pouvait il se le premettre dans sa situation.
- Toi en moins, le Graal ne survivra pas longtemps.
- Ca ne servira à rien, tu resteras un assassin. dît il avant que je ne le frappe de nouveau.
- A qui la faute? rageais je
Je pointais mon fusil vers lui, ce gere d'individu ne méritait pas de traitement spécial, juste une mort pathétique.
- Tu mérites de mourrir comme un chien. dis je Le bonjour à maman!
Une immense tâche de sang aspergea bientôt le tapis persan. Ce salaud ferait un bon voyage en enfer.
Et tandis que j'effaçais toute preuve susceptible de me dénonçer, je repensais au propos de Miel.
" - De vous deux qui est le bien, qui est le mal Shany?
- C'est éviemment moi... le mal..."
Je fixais devant moi un arc brandîs en main et décochais une flèche en plein sur la cible. je sourîs de satisfaction avant de me replonger dans mes exercices. Autour de moi en plein espace rural nous étions une dizaine d'adolescents à nous entraîner. Je venais d'avoir treize ans, treize ans que j'avais fêté dans cet endroitmaudit. Mon père m'avait abandonné ici depuis six ans déja et selon mon mentor j'allais bientôt partir pour être affilié aux missions.
Je n'avais pas eu de contact avec le monde extérieur, oubliant même jusqu'à la signification du mot liberté. Je soufflais avant de tirer une autre flèche qui fendît la première. Un des idiots qui s'entraînait avec moi me taquina.
- Hé brunette tu sais viser juste?
Je ne répondîs pas et continuait de m'exerçer. Il ne s'arrêta pas la et reprît ses railleries.
- Paraît que c'est ton père qui t'as lâché ici?!
Cette fois je tremblais et ma flèche s'encocha à vingt centimètres du point fixe.
- Tu peux répéter ça? dis je en abaissant mon arc
Il m'ignora royalement avant de se plonger dans son exercice. je vîs la flèche s'enfonçer dans l'anneau rouge.
- T'a pas entendu p'tit con?
Il se tourna vers moi avec un étrange sourire et m'embrassa spontanément. Je le repoussais aussitôt avant de le gifler.
- Ca te va bien de jouer les saintes. Tu sais tirer droit au moins?
- Ne me fais plus jamais ça! rageais-je
J'étais prête à lui sauter dessus mais un surveillant arriva.
Nous étions prisonnier de ce centre d'entraînement formés à devenir de futurs assassins au service de la société Graal. Cette multinationale aux actions frauduleuses qui avait pour but d'éliminer toute sa progression.
- Remettez vous à vos exercices! Vous voulez que je vous soigne?
Je fulminais intérieurement, si j'avais pû...
Je me retournais vers ma cible et oubliais ces idiots. Le surveillant disparut et le connard qui me servait de voisin reprît ses moqueries à un degré plus élevé.
- C'est parce que t'as tué ta mère que t'es ici?
Cette fois ma main dérapa et je m'entaillais la paume sur la pointe de ma flèche. Il sourît fier d'avoir touché la corde sensible. Il s'éloigna...
Je resserais la main sur mon arc, tendîs la corde et décochais ma flèche en fixant froidement le crâne de ce bellâtre. Je relâchais la tension et vîs le projectile traverser sa tête. Il s'éffondra sur le sol le sang jaillissant de l'interstice causé par ma flèche. Un cri retentît de la part d'une des filles qui avait assisté à la scène.
J'abaissais ma flèche et contemplait avec neutralité mon deuxième meurtre en treize ans. Je me demandais encore si j'avais quelque chose d'humain.
Comment ais je pû vivre ainsi depuis? Je n'avais aucune envie de poursuivre, j'allais acquérir ma liberté...
Miel me serra la main, je trouvais sa présence réconfortante.L'hélicoptère de sauvetage faisait un boucan d'enfer, je penchais ma tête pour observer certains rescapés sauvés par les ecours.
Il n'y avait plus aucun danger conséquent sur ce raffiot pour nous, je venais de boucler ma dernière mission. J'étais libre, libre.
Je me penchais vers ma partenaire pour l'embrasser de nouveau. Elle posa son doigt sur mes lèvres avant de m'embrasser pour la première fois de la soirée.
- Tu vas partir... tant mieux pour toi. dit elle
Si j'avais pû pleurer j'aurais versé des larmes pour elle.
Durant le reste du voyage nous ne dîmes plus rien, je devais réfléchir, je devais chasser hors de moi cette soudaine passion qui ressurgissait.
*
- Pardon! m'indignais-je
- Vous avez bien entendu, vous êtes un élément indispensable au Graal. Vous en savez trop sur nous, nous ne pouvons pas nous permettre de vous perdre. déclara un des cinq hommes masqués d'ombres.
- Et si je refuses? J'ai gagné ma liberté, nous étions d'accord.
- Nous avons changé d'avis, vous nous appartenez et si vous deviez nous quittez nous devrions entendre par la que ce sera un adieu définitif.
- Vous me menacez?
Ils ne répondirent pas. Je serrais mon poing et quittais la pièce furieuse. Miel m'attendait dans le couloir, à mon expression elle dût rapidement comprendre que ca n'avait pas été.
- Ils ne veulent pas me laisser partir. dis je furieuse
Miel ne dît rien, que pouvait elle dire? J'haïssais mon père un peu plus en cet instant; par sa faute j'étais piégé, je n'avais pas d'échappatoire ou si j'en avais une mais elle signifiait ma mort et je voulais pas mourrir maintenant.
Je n'avais plus le choix, si je voulais être libre je devais les tuer. Chacun un par un.
- Miel, pour mon émancipation je n'ai pas le choix.
- Ce n'est pas raisonnable.
Je ne l'écoutais pas, j'étais prête à tout, à tout!
"Pour ma libération au sein du Graal qui étais je prêt à tuer?"
- Papa ou est ce qu'on est?
- Ne t'inquiètes pas, tu ne risques rien!
- Il fait sombre.
L'endroit en question se situait à deux milles kilomètres derrière le Vésuve. J'y avais été emmenéen toute discrétion par mon père. je ne savais pas ce que c'était avant mais maintenant je m'en souvien et ce n'est guerre réjouissant.
Mon père me poussa subitement en avant . je vîs une porte coulisser et son visage disparaître. La première chose que je fîs fût de tenter de briser ces menottes, mais en vain.
Je ne percevais pas grand chose dans cette pénombre obscur mais je me doutais qu'il n'en sortirait rien de bon...
J'ai érré durant un temps indertiminé le venre creux et les poignets ensanglantés par mes multiples tentatives. Je continuais d'avançer fixant au loin devant moi vers une cible invisible.
Brusquement je me sentîs défaillir et chuter. Je tombais, je n'avais pas la force de crier, je ne comprenais pas pourquoi mon père m'avait amené dans cet endroit. Pourquoi m'avoir abandonné dans cet endroit?
Je me retournais dans ma chute déicdée à ne pas mourrir ainsi, pas avant d'avoir tout tenté.
Mon corps à lourdement heurté l'eau mais j'en ai réchappé. J'ai longé la rivière et regagné la rive.
Je tremblais tentant de me réchauffer à l'aide de mes bras mais mes liens m'en empêchaient. Ils me démangeaient, ils m'oprressaient...
Je songeais alors qu'il s'agissait de mon père et tirais dessus avec fermeté. Le sang macula l'acier mais je parvîns à extraire mes petits poignets.
Je déchirais une bande de mes vêtements pour me panser, ce n'était pas fameux mais c'était suffisant pour calmer le douleur de ma chair à vif.
"Si je sors d'ici, je te promets de te le faire payer papa." me promîs je
Je sentîs alors une douleur vivace dans la nuque, j'y portais mes doigts et découvrît une fléchette.
Je m'affalais au sol ne distinguant que les vagues traits de cet enfoiré.
- Ressaisis toi enfin! A quoi tu pensais?
- A l'enfer! dis je avant de gagner le pont du bateau.
Novembre 2024 | ||||||||||
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