Des choses à dire...

Avertissement:
Ce blog contient des textes à caractère sexuelles.


Homphobes, racistes
et tout emmerdeurs à venir je ne vous retiens pas!!

Bon vent!

 
Mercredi 9 juillet 3 09 /07 /Juil 23:52

C'est une story écrite pendant une période d'intense florescence intéllectuelle.
elle est pas encore finie mais
je vous garantis que ca vous mettra en haleine....

 



Elle

est brillante, intelligente, drôle, candide, un peu naïve… Lui est insouciant, ludique, lubrique et solitaire.

Elle

aime la vie, elle à ses deux parents et s’amuse de tout : lecture, amour ; elle aime.

Lui

est orphelin de père, vit avec sa belle mère, riche et mystérieux, il n’aime que lui.

Ils n’ont rien à faire ensemble et pourtant par un malheureux concours de circonstances ; Elle va devenir SON esclave…

Face à la folie débridée de Lui, saura t’Elle résister ?

Découvrez cette histoire ou la pureté de la jeune fille se voit souillée par les jeux lubriques et pervers d’un adolescent capricieux…

Et si dans tout cela il y avait une part d’amour, si au fond de Lui il commençait à aimer… et Elle à apprécier…

 






1) La grande maison dans le centre ville

Cet après midi là n’était pas un après midi comme les autres pour Ményl et elle le sentait. Tout droit débarqué de sa province, la voici elle dix sept ans de longs cheveux bruns cendrés, de candide yeux bruns et une corpulence assez généreuse.

Elle venait tout juste d’obtenir une bourse d’études qui n’était accordée qu’aux élèves les plus travailleurs et c’était son cas.

Quoiqu’un peu ingénue et naïve, Ményl avait la tête droite et savait se montrer digne dans les circonstances les plus éprouvantes. Hélas, cette année qui s’annonçait allait avoir raison d’elle…

Toujours la tête plongée dans son délicieux roman irlandais du nom d’Artemis Fowl ; Ményl arpentait les rues londoniennes sous un ciel couvert de débris naturels grisâtres qui de temps à autre laissaient échapper un doux crachin qu’elle aimait en ce qu’il lui caressait le visage. Son bouquin s’avérait délicieux à la lecture et elle savait que la fin la surprendrait.

Elle réajusta ses fines lunettes sur son front et se remît en marche après avoir fait une halte dans le but de déguster une barre de Twix !

Un peu plus loin, elle s’arrêta et vît au loin l’immense silhouette d’un de ces grands manoirs élisabéthains.

Un sourire se dessina sur ses lèvres rose légèrement gercée par l’haleine humide de ce pays humide. Ményl avait toujours eu un faible pour les manoirs et celui ci exerçait sur elle une fascination particulière. C’était peut être ses grandes fenêtres cernées de statuettes ou alors cette porte magnifique en vernie gris sombre.

Il n’empêche qu’elle ne pu résister à l’envie de s’y rendre.

Ce genre de folie n’était que trop familière à Ményl, étant donné son caractère naïf, elle n’aurait jamais pensé qu’on puisse refuser l’entrée à une adolescente inconnue perdue dans la rue, un livre irlandais dans les mains. Selon Ményl, les gens ne pouvaient qu’être bon ; pas au point de lui donner de l’argent ou de la serrer dans leurs bras mais le simple fait qu’ils lui sourient ou qu’ils lui disent bonjour la confortait en totalité dans sa sécurité incrédule en ce monde affreux. Bien sûr il ne lui était jamais venu à l’idée qu’on puisse la saluer à cause de son apparente féminité, des lignes gracieuses de son corps ou même de son agréable visage.

Brusquement, elle s’arrêta devant la maison, la grille offrait une barrière impénétrable à quiconque. C’est alors que son portable se mit à sonner. Ce devait probablement être sa mère mais pour l’instant, elle n’avait pas envie de lui parler. Ni à elle ni à son père notamment pour cette histoire de divorce qu’elle ne leur pardonnait toujours pas et ce depuis déjà un an.

Elle leur en voulait de l’avoir maintenue dans l’illusion d’une vie parfaite au sein de leur famille.

Cette pensée l’assombrît en même temps qu’elle poussa la grille de la porte. Elle allait se conforter avec le charitable regard du maître des lieux qui lui donnerait l’autorisation d’étudier les contours du manoir de fond en comble.

A sa grande surprise, il n’y avait personne dans tout le domaine. Pas que la maison fusse négligée ou mal entretenue. C’était juste qu’ils étaient absents. Elle affaissa les épaules et s’engagea vers la sortie. « Oh et puis zut ! » se dit elle à haute voix. Ce n’était pas parce que les occupants étaient absents qu’elle allait se priver de son petit plaisir ; elle allait commencer les cours demain et des lors plus de temps pour se consacrer à l’architecture de la Renaissance.

*

Vautrée sur le tapis fraîchement tanné, Ményl se retînt d’hurler. Comment était ce arrivé ? Elle n’avait voulu faire de mal à personne et voilà qu’elle se retrouvait dans cette situation désespérée. Elle tenta de remettre tout cela en ordre, rien n’y faisait. Les morceaux ne tenaient pas. Devant elle s’étalait les débris d’un vase à l’allure extrêmement coûteuse.

Elle n’avait pas voulu que cela se passe ainsi ; voyant qu’il n’y avait personne elle avait fait un tour rapide de la maison. Derrière, la porte donnant accès à la cuisine était ouverte. Ne pouvant réfréner son envie de parcourir cet immense édifice, elle y entra se promettant d’y jeter un rapide coup d’œil et de ressortir aussi vite mais tout c’était passé très vite. Se faufilant d’abord jusqu’au vestibule, elle avait heurtée un chat avachi sur le tapis et elle même s’était écrasé contre le fameux vase.

Devant elle, les restes de sa curiosité non retenue. Les larmes affluaient à ses yeux attendant de se déverser pour une cause autre que la blessure qu’elle s’était faîte en s’entaillant la paume de la main. Mais elle n’y parvînt pas… Le désespoir et la douleur se mêlèrent ensemble la contraignant à expulser sont trop plein de souffrance. Au même instant, on ouvrît la porte d’entrée d’ou filtra un léger brin de lumière rustre. Cette lueur conférait à la demeure un accent d’effroi qui ne fît qu’augmenter la peur de la jeune fille.

Quand elle ôta ses mains de ses yeux, elle observa une fine silhouette svelte et à la fois musclée devant elle. Un jeune homme à l’allure élégante se tenait dans le cadre de la porte fixant impénétrablement l’intruse.

Il rangea posément ses clefs de voiture sur une commode en pin à sa gauche et demanda :

• Qui êtes vous et que faîtes vous chez moi ?

Ményl déglutit avant de répondre. Puis elle désigna du doigt son inestimable bêtise. Le jeune homme considéra ce qui restait de sa relique de la dynastie Ming et invita « l’envahissante » à le suivre dans le salon.

La jeune fille ne se sentait pas rassurée et pourtant belle ne saurait l’expliquer un sentiment de confort émanait du jeune homme. C’était peut être sa placitude ou alors sa mèche de cheveux argentées qui lui retombaient sur l’œil gauche contrastant de la sorte avec le reste de ses cheveux courts.

Parvenu dans le séjour, il l’invita à s’asseoir et se posta en face d’elle confortablement calé dans un coussin délicieux aux plumes moelles et aux couffins malaxés. Il sembla attendre que Ményl prît la parole, mais celle ci semblait hypnotisé par son regard brun qu’elle avait d’abord pensé ocre.

• Expliquez vous s’il vous plaît ! exigea t’il

L’adolescente frémît en entendant sa voix et se crispa dans son fauteuil. Le propriétaire sembla remarquer sa gêne et esquissa un vif sourire ; trop bref pour que Ményl le remarque et trop masqué par l’ombre de la salle pour qu’elle puisse le voir.

• Tout d’abord, je veux que vous sachiez que je suis désolé. Je ne voulais pas détériorer votre patrimoine, j’étais juste dévorée de curiosité, je suis entré et j’ai trébuché sur un chat.

Au même instant, un chat d’un beau noir cendré entra dans la salle et vînt caresser les jambes de son maître.

• Je suis désolé que Mephesto vous ai effrayé. C’est un chat très agréable vous savez ?

Ményl inspira, apparemment son hôte involontaire n’était pas quelqu’un de ou plutôt ne semblait pas être quelqu’un de méchant. D’ailleurs elle le pensait dans son petit cœur. «  Tout le monde est bon et gentil » lui insufflait une voix idiote.

• Néanmoins, vous avez détruit un vase d’une valeur personnelle sans pareille et qui coûte la bagatelle de six mille euros. Reprît il sur un ton plat

La jeune européenne faillit s’étrangler. Six mille euros.

• Et donc, vous pourrez rembourser… argua t’il

Mais Ményl était loin du compte, même en comptant ses économies, elle ne dépassait pas deux sixième de la somme.

• Je suis désolée, je n’ai pas les moyens de…

• Donc si je résume, je devrais vous dénoncer pour effraction dans un lieu privé ; dégradation d’objets coûteux et idiotie congénitale.

Le dernier mot vexa la jeune fille. Comment une telle véhémence pouvait elle exister chez un si beau visage ? Sans qu’elle s’en rende compte, elle se mît à trembler. Son interlocuteur remarqua son malaise et jubila intérieurement.

Il fît sonner une clochette et à la grande frayeur de l’adolescente, un majordome effrayant au costume sombre et à l’allure sèche déboula dans la salle.

• Monsieur !

• Apportez nous du thé ! ordonna t’il

Ményl aurait voulu se détendre mais l’atmosphère ne s’y prêtait pas, elle venait de détruire toute chance d’un avenir possible pour elle. En un après midi à se promener dans la ville du thé, elle avait brisé une babiole de plus de six mille euros.

• Ecoutez monsieur, je ne sais pas encore comment, mais je vais vous rembourser ; je travaillerais et…

• Appelez moi Nan. Je me nomme Nan Blackwood et effectivement vous me rembourserez. Vous allez travaillez ici, durant un an, à mon service et pour mon plaisir personnel.

• C’est que… je ne sais pas si je suis qualifié pour être employée de maison et puis je suis étudiante à Hirmsit !

• Ah… et vous étiez sans doute qualifiée pour entrer chez moi et réduire mon bien à néant ? dit il d’un ton ironique

La jeune fille baissa les yeux et s’excusa. On lui offrait une perspective de sauver sa carcasse et voilà qu’elle se plaignait déjà.

• J’accepte ! dit elle finalement

• Bien ; quant aux cours ne vous inquiétez pas, nous les suivrons ensemble. J’étudie également à Hirmist.

« Il est étudiant ? » pensa Ményl.

Elle sortît de ses pensées quand le majordome entra dans la pièce avec un plateau contenant deux tasses, une carafe d’eau chaude et deux filtres à thé.

Celui ci disposa les tasses et commença de verser l’eau bouillante dans les récipients puis avec minutie il disposa les réserves d’herbes à thé et saupoudra le tout de deux cuillères de sucre.

• Alfred, faîtes préparer une chambre pour notre invitée de longue date.

• De combien de temps Mr ? demanda t’il sur un ton respectueux et soutenu

• Une année entière.

Il tourna la tête jusqu' alors penchée sur les tasses et jaugea la nouvelle ; puis il lui décocha un sourire menaçant.

Il se releva tandis que Nan se baissait pour ramasser son chat qui n’avait cessé de se frotter contre lui.

Au passage, l’employé murmura d’un air sadique: Vous allez souffrir !

A nouveau, Ményl faillit s’étrangler avec le liquide fumant. Qu’avait il voulu dire ? Elle reposa le récipient et considéra la silhouette défraîchie du vieillard malade qui quittait la pièce.

Elle considéra sa main et ressentît à nouveau la blessure faîte durant l’incident. Pourquoi tout allait il ainsi ? A ses côtés, l’ombre du jeune homme se dessina et saisit sa paume blessée.

• Vous êtes blessée ? dit il en redessinant les contours de sa coupure

Puis il approcha le cisaillement de ses lèvres et en lécha les bords de fins coups de langues.

La jeune fille tressaillit et retira violemment sa main des siennes. Elle ne se sentait pas rassurée.

Nan la considéra de son œil libre, un sourire intérieur ; il adorerait jouer au chat et à la souris avec cette petite introvertie. Il écarta sa mèche un instant puis elle lui retomba devant l’œil, lui conférant un air énigmatique.

Il retourna s’asseoir et acheva son thé.

• Nous pouvons donc conclure notre contrat ; à partir de demain et ce pendant douze mois, vous serez à mon service. Mon esclave personnel…

Ményl approuva de la tête et rata à nouveau le sourire de satisfaction qu’il arborait. Elle redoutait un peu d’être à son service d’autant que c’était un homme…

 

 


2) Le maître des lieux

L’enfer était sur terre et Ményl s’en était vite aperçue. Tout avait commencé avec le nouveau trimestre des cours qui commençait dans la matinée. Après sa mésaventure de la veille ; la jeune fille s’était allongée avec la certitude que tout cela était un mauvais rêve.

Mais au beau milieu de la nuit, l’appel de son nouveau maître ne fît que la rappeler à l’ordre. Nan avait exigé qu’elle garde un téléphone portable en service à tout moment et à toute heure de la journée.

Elle enfouit sa tête dans le coussin de l’oreiller et poussa un cri…

Depuis son lit en bois d’if verni brun, Nan confortablement installé dans ses draps de soie rouge observait sur un moniteur la caméra installée dans la chambre de Ményl. Cette petite ingénue ne savait pas encore à qui elle avait affaire et lui ne supportait pas qu’on lui dise non ou qu’on le remette en cause. C’était quelque chose d’impardonnable et d’intolérable, à quiconque s’y risquait. Il était le maître des lieux et ne tolérait aucun écart. Il tâta le bureau à sa droite et appuya sur une mannette.

L’adolescente se réveilla en inspirant à fond. L’eau glacée lui froissait les muscles alourdissant ses vêtements et bloquant momentanément sa respiration. Que c’était il passé ? Elle saisit le téléphone qui n’avait pas cessé de sonner et le décrocha haletante.

• Allô ?

• Réveillée ? dit Nan ironique

• C’est vous qui…

• Comprends bien désormais que tu n’as plus de liberté ! Tu m’appartiens et tu ferais bien de respecter cet engagement que nous avons pris et pour me prouver que tu as bien compris qui domine… Non ; rendors toi je n’ai plus soif ; te voir ainsi me réhydrate complètement.

Sur ce il raccrocha ; Ményl tomba du lit en tentant de se dépatouiller des couvertures. Il avait sans doute fait installer des caméras de surveillance dans sa chambre. Mais pourquoi avait elle acceptée ? Elle sentait qu’elle allait bel et bien craquer face à cet adolescent. Assise sur le tapis, elle tremblait dans ses vêtements tandis qu’un autre coup de fil de Nan vînt la perturber.

• Petit déjeuner à six heures ! dit il

Allons bon ! Voilà qu’il l’invitait à petit déjeuner. Puis Ményl comprît, c’était à elle de le préparer. Elle regarda l’écran du portable ; six heures moins cinq ! Bon sang, les sadiques ça existe.

Toujours trempée, elle dévala les escaliers jusqu'à la cuisine. Alfred était affairé face à la gazinière. Elle le salua aussi aimablement que le peut quelqu’un qui vient de recevoir un litre d’eau glacé sur la tête en plein sommeil et ce dans la fraîcheur glaciale de l’Angleterre.

• Que puis je pour vous ?

• Le petit déjeuner de Nan !

• Ah il vous a envoyé le chercher. Tenez ! dit il en lui tendant un plateau

• Je pensais que…

• Vous deviez le préparer ?

Il se mît à rire ce qui franchement n’avait rien avoir avec un rire. A mi chemin entre le gloussement et le grincement.

• Mon maître n’est pas fou. Un inconnu préparer son repas… Au risque de mourir vous seriez trop contente de pouvoir l’empoisonner.

Ményl songea sur l’instant que ce ne serait pas une mauvaise idée. C’était même une possibilité qui lui plaisait ; oui une perspective très alléchante…

• Dépêchez vous, il vous reste trente seconde et Nan déteste manger en retard.

Curieusement, elle empoigna le plateau et se jeta dans le couloir effrayé par cette remarque. Elle parvînt près de la porte en bois polie juste quand l’adolescent ouvrait la porte. Elle avait appris au cours du dîner de la soirée qu’il n’avait que dix huit ans. Celui ci sourît de satisfaction en observant la mine contrariée de la jeune fille qui tentait de l’étouffer sous un faux sourire.

• Bien dormi ? demanda t’il en saisissant le plateau.

• Le réveil a été un peu brutal.

• Crêpes ? proposa t’il

• Non merci ! dit elle

Il baissa la tête vers sa tenue et observa les fines courbes ondulées de ses seins sous son débardeur mouillé.

• Très beaux atouts ! Tu veux entrer ? proposa t’il

Comprenant l’allusion étant donné qu’il gardait les yeux rivés sur sa poitrine, elle passa vivement ses mains autours de ses bras.

• Tant pis ! déclara t’il simplement

Puis il lui tourna le dos et entra dans sa chambre. Dès qu’il eût disparu, Ményl inspira un grand coup. Elle ne savait pas si elle tiendrait le coup mais à déduction des calculs faits par Nan, il lui faudrait travailler une année à raison de cinq cent euros par mois pour rembourser les six mille euros du vase.

Adossé contre la porte de sa chambre, Nan jubilait en engloutissant sa deuxième portion de crêpes à la confiture de fraise. Le jeu ne faisait que commencer…

*

Avec toute cette histoire franchement très matinale, Ményla avait complètement oublié de se préparer avant la rentrée. Elle avait pour habitude de faire des exercices matinaux en accord avec le corps et l’esprit afin de se ressourcer spirituellement et de chercher en elle toute la bonne humeur dont elle était capable. Mais ce matin, elle ne se sentait pas de bonne humeur…

• Oh zut, tu ne vas pas le laisser te miner l’esprit. Tu es Ményl Oklahoma, la fille la plus entrain que le monde connaisse ! dit elle à haute voix

• Voilà que vous parlez seule maintenant. Il n’aura pas fallu longtemps pour que vous deveniez folle. Dit Alfred sardoniquement en lui amenant un jus d’orange.

La jeune fille fût surprise par son arrivée mais plus encore par ce qu’il lui amenait. A ce qu’il lui semblait, elle était l’esclave de la maison.

Comme ayant deviné ses pensées, Alfred ajouta :

• Vous n’êtes que l’esclave de Mr Nan, cela signifie que vous devez n’obéir qu’à lui et moi à vous deux. Allez buvez, vous aurez besoin de force pour la journée.

Et des forces, la pauvre en allait avoir besoin…

Nonchalamment calé dans le cuir de sa belle limousine noire, Nan attendait sa nouvelle boniche attitrée. Il avait prévu d’y aller doucement avec elle, afin qu’elle ne finisse pas comme l’autre.

D’abord commencer par des menus travaux, ensuite elle passerait au niveau supérieur et lui savait qu’il allait s’amuser.

Elle finit par arriver enveloppé d’un magnifique haut que recouvrait à moitié un pull bleu à fermeture éclair. Ses dessous n’étaient qu’une mini jupe ou - je le dis sans arrière pensée – il y avait plus de mini que de jupe. Le chauffeur au dehors la fît entrer dans le compartiment de Nan.

• Autant t’y habituer dès maintenant, c’est par terre que tu t’asseyeras. Tonna t’il avant qu’elle ait posée un pied à l’intérieur.

Ményl se renfrogna mais ne rouspéta point. Le moelleux du tapis semblait plus confortable que le fauteuil sur lequel était assis ce royal enquiquineur.

La journée avait pris une autre tournure pour Ményl, dès son arrivée à la Faculté Nan l’avait laissée en paix pour rejoindre ses amis tandis qu’elle devait errer une demi heure avant de se fournir son emploi du temps et ses livres. Elle parvînt néanmoins à sa salle et s’installa dans un gradin central, juste à côté d’une jeune rousse aux yeux incandescents bleu-verts.

• Bonjour, tu dois être nouvelle ? dit celle ci

• Euh… oui, je m’appelle Ményl Oklahoma.

• Natacha Bringfast. Les nouveaux ont toujours ta tête ; tu as raté le premier cours mais c’était pas bien grave. C’est toujours pompeux le premier cours. Tu aimes les premiers cours, moi j’deteste, c’est plein de têtes de profs aussi ennuyeux les une s que les autres…

La jeune fille se lança dans un flot inconsidéré de parole et contes ; et en quelques minutes, Ményl sentait qu’elle venait de se faire une nouvelle amie. Celle ci se mît à lui raconter l’obtention de sa bourse et la semaine qu’elle avait passé à découvrit Londres quand son portable vibra.

Elle le retira et grimaça en découvrant un message de Nan.

Déjeuner à 12h30 tu passeras le récupérer à la maison et je déteste manger froid !

Ményl soupira, un vague sentiment de découragement l’emplissait peu à peu. Cette ville qui lui avait paru si agréable devenait un véritable cauchemar. Un autre message apparut immédiatement après qu’elle eut lût celui ci.

Tu porteras une tenue de conséquence. Quelque chose d’élégant et de raffiné… pour quelqu’un de ton rang. Passe voir Alfred…

Derrière ces quelques mots, la tête du petit bonhomme souriant.

L’adolescente observa sa nouvelle connaissance.

Et pour être humiliée, elle l’avait été. Nan n’avait pas hésité à la ridiculiser devant tout les élèves en la forçant à s’habiller d’une tenue de domestique japonaise. C’est à dire couronne de soie blanche avec la robe bouffante noire en dentelle blanche. Ményl s’était crue mourir et à cet instant, la bonne humeur qu’elle renfermait au fond d’elle n’aurait rien pût pour la sauver.

Les regards et les rires fusaient de toutes parts tandis qu’elle se penchait vers la table de Nan pour le servir lui et ses amis. Elle en profita au passage pour lui jeter un regard assassin auquel il répondît par un sourire de squale.

Le reste de la semaine ne fût guère plus réjouissante ; certes elle s’était faîte une nouvelle amie mais Nan ne fléchissait pas avec elle. Entre les repas à servir, la moquette de la limousine et parfois les réveils nocturnes, elle ne savait pas si elle allait continuer longtemps.

*

« Enfin samedi ! » pensa t’elle quand elle s’allongea sur son lit puis elle décida d’allumer la télé. Après tout elle était esclave pas privée. Il n’y avait rien de bon comme programme mais ce qui la dérangeait vraiment était le fait que celui ci l’observe depuis sa chambre par l’intermédiaire de caméra vidéo. Et si il en avait fait installer dans la salle de bains. C’était une éventualité à envisager. Subitement, la simple pensée des toilettes lui donna envie d’aller prendre un bain.

Outrepassant ses craintes précédentes, elle se dévêtit tandis que l’eau coulait libérant une douce vapeur . Elle plongea dans l’eau et se détendit quelque secondes. Le liquide ruisselait sur son corps évacuant la pression dont elle était victime la ramenant à la douce réalité de ses rêves. Pourquoi Nan agissait il ainsi ? Etait il profondément méchant ou voulait t’il simplement prouver quelque chose ? Après tout elle s’était excusée ; elle aurait simplement pût le rembourser. Cela aurait pris du temps mais elle l’aurait fait. Lui, prenait son pied en la maltraitant et en la réduisant à néant.

• Je ne pense pas avoir mérité tout ça… dit elle sur le ton de la lamentation

Puis elle ouvrît les yeux qu’elle avait jusque là fermés et sursauta en découvrant la fine silhouette de Nan. D’instinct, elle se couvrît les parties intimes de ses mains que l’eau pourtant fumante laissait voir sans peine.

• Moi, je pense que tu as mérité tout ça…

• Sortez d’ici !

Elle avait pris l’habitude de le vouvoyer alors qu’ils avaient pratiquement le même âge et ce vouvoiement né en même temps que son antipathie pour le jeune homme n’était pas près de s’estomper.

• Tu ne peux pas me chasser d’ici, je suis le maître des lieux ; n’oublie pas ! d’autre part, tu m’appartiens pour une année et ce légalement. Sais tu qu’en Angleterre, la possession d’hommes si il y a conscencion est autorisée ?

Et comme pour argumenter son propos, il tira de sa poche un dictaphone qu’il enclencha.

J’accepte !

Nous pouvons donc conclure notre contrat ; à partir de demain et ce pendant douze mois, vous serez à mon service. Mon esclave personnel…

La jeune fille reconnut distinctement sa voix lors de l’échange après avoir cassé le vase. Le montage était parfait ; elle disait clairement qu’elle acceptait d’être l’esclave de Nan.

• Mais comment ? Pourquoi ? balbutia t’elle

• Quand Alfred nous a amené du thé il m’a également fourni ce gadget… Quant au pourquoi, je dois dire que tu es très séduisante mais c’est essentiellement pour te corriger.

En disant ces mots, il se mît en quête d’une serviette afin de la tendre à la jeune fille.

• Quand je t’ai vu la première fois, il ne faisait aucun doute que tu appartenais à cette classe de gens qui croient que la vie est belle et que les hommes sont tous des êtres beaux et gentils.

• Ils ne sont pas tous comme vous.

• Sois lucide enfin… espèce d’idiote. Tu croyais vraiment que tu pouvais entrer chez quelqu’un et en ressortir indemne. Le monde n’est pas aussi simple. Cesse d’être naïve. Tu as commis une erreur, je vais t’en faire payer le prix… un prix démesuré même.

Ményl se mît à trembler dans l’eau chaude ; Nan commençait à lui faire peur avec ses propos menaçants.

• Tu as besoin d’une leçon Ményl Oklahoma. Et cette leçon, c’est moi qui vais te la donner… tu te rendras bien vite compte que le monde n’a pas l’air aussi rose que tu le crois et je te promets qu’en sortant d’ici, tu seras toute autre.

Sur ce, il quitta la pièce en emportant la seule serviette disponible. Il espérait sans doute se rincer l’œil quand elle irait se changer dans la chambre. Mais Ményl s’en fichait… au fond d’elle, une phrase revenait : Je vais t’en faire payer le prix… un prix démesuré même.

« Il me déteste… je ne vais pas m’en sortir murmurait elle »

Et dans le brouillard pesant de Londres, un avion transportant une autre source de conflits venait de se poser. L’étau allait se refermer sur la grande maison des Blackwood et sur le destin de la petite Ményl…


Par Lyam - Publié dans : Slave (fini)/ SM
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