Des choses à dire...
Ce blog contient des textes à caractère sexuelles.
Homphobes, racistes et tout emmerdeurs à venir je ne vous retiens pas!!
Bon vent!
Le Méli Mélo de Lyam
A deux, à trois, en solitaire...
C'est doux, violent, délicieux...
Cette matinée avait particulièrement bien commencée. Mon professeur d’anglais étant absent, je me sentis d’humeur à aller étudier au CDI.
Vers la fin de la journée c’est à dire entre seize heures trente ; l’envie de prît d’aller aux toilettes. Je n’aimais pas particulièrement les toilettes du lycée pourtant je n’avais pas la patience d’attendre le retour chez moi ; c’est ainsi que je refermais derrière moi la porte de la cabine prenant soin de la verrouiller pour ne pas être dérangé.
Une fois que j’eusse fini, je tournai la poignée de la porte sans succès. Je ne m’affolais pas et réitérais mon geste en prenant soin de vérifier que j’avais bien déverrouiller la porte. Je perçu au delà de la cellule de bois et de ciment plâtre le bruit singulier de la poignée qui casse et qui tombe. Rapidement, je paniquais affolé par la prison qui m’entourait et dont les barrières impénétrables ne m’offraient aucune perspective d’échappatoire. En temps normal, un élève ne souffrant pas de claustrophobie n’aurait pas paniqué mais ce n’était pas mon cas, je détestais les endroits restreints et cet endroit précisément me paraissait plus étroit qu’une serrure ou l’on aurait entassé dix porcs. Je vous l’accorde, le jeu de mots était déplacé pour quelqu’un dans ma situation.
Petit à petit, les sons se brouillèrent et se mélangèrent dans mon esprit. Je percevais avec discernement mon souffle rauque et saccadé qui sous l’impulsion de cet influx nerveux me faisait agir sottement. Je sautais contre la porte tentant de la défoncer, n’y tenant plus d’être écrasé par cette clôture. Les premiers signes d’un crise étaient à ma portée. Elles guettaient tels de fourmis attendant le moment opportun de me souffler le peu de raison qui me restait…
Je m’agenouillais, me recroquevillant sur moi même attendant le moment ou a folie viendrait m’emporter dans ses méandres délirants.
Je me mis à respirer plus fort étreignant mes bras jusqu'à y incruster mes ongles ; ma chair criait sous le poids de cette douloureuse étreinte et pourtant seul mon esprit était torturé. Les nausées me gagnaient et je percevais le tic tac agaçant de ma montre qui semblait me narguer au fil du temps qui s’écoulait. Et à chaque minute qui s’allongeait, son tic tac rageant résonnait comme un bourdonnement dans mes oreilles. Un horrible bourdonnement, pire que les crissements de la craie sur un tableau noir. Je me sentais défaillir de minute en minute subjugué par une sensation de dissipement. Mon corps tremblait désormais guidé par des soubresauts d’une violence incontrôlée.
Ces spasmes eurent tôt fait de me projeter contre le rebord des WC ou je me cognais la tête. Le sang qui s’écoula de mon front et qui me traversa l’œil gauche se mua en un voile de folie que m’envoyait cette claustration que je vivais.
Devant moi, les couleurs se fondirent un nuage de tons foncés ou clairs qui prirent la forme de créatures dont je ne me souviens plus. Ce fut ce qui achevât mon moment de démence outrancière. Je me relevais et me projetais de tous les côtés ou il était possible de s’élancer ; poussant des hurlements glaçants et rageur. Le dernier coup que je prodiguais à ce rempart boisé me déboîta l’épaule. Je m’affalais blessé et à demi conscient de ce qui se passait. Autour de moi, les sons étaient indicibles ; seul un me revenait en tête, le tic tac incessant de cette maudite montre et les monstres de ma folie qui s’agglutinaient autour de moi…
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