Des choses à dire...
Ce blog contient des textes à caractère sexuelles.
Homphobes, racistes et tout emmerdeurs à venir je ne vous retiens pas!!
Bon vent!
Le Méli Mélo de Lyam
A deux, à trois, en solitaire...
C'est doux, violent, délicieux...
5) Un peu de vérité dans la discussion
Nan observa avec attention la jeune fille qui avait depuis à peu près une dizaine de mois détruit un vase d'une valeure bégnine et qui désormais en payait le prix fort. Il était bien décidé à profiter d'elle au maximum et c'est justement ce qu'il s'apprêtait à faire.
Ményl redoutait de plus en plus Nan et son comportement audacieux. Elle avait appris auprès d'Alfred que celui ci avait toujours été plus ou moins dérangé. Cela avait commençé à l'âge de treize ans quand Sylvia était entrée à son service. Très vite son géniteur l'avait affranchi et très peu de temps après il succombait. Il revenait alors à Nan la lourde charge de diriger l'entreprise familiale à sa majorité. Ce qu'il avait commencé à faire.
Mais Nan avait des penchants lubriques auquel son entourage devait s'habituer et Ményl avait dû en faire les frais à ses dépens.
Ce jour là, elle rentrait de la bibliothèque assez tardivement. Elle n'avait rien dit à Nan et potassait sur un exposé de botanique.
Elle fouilla dans son sac à la recherche d'une éventuelle barre au chocolat. Le simplefait de l'effleurer là dans cette rue lui rappelait la bêtise qu'elle avait commise depuis déjà dix mois. Elle réprima un sanglot en repensant à tout ce que son "maître" l'avait forcé à faire.
Parvenu jusqu'au manoir elle chercha dans ses poches la clé de l'édifice, quand un râle étrange lui parvînt.
Cela semblait provenir d'une femme, probablement une des nombreuses conquêtes de Nan, comment entrer et ne pas tomber en position embarrassante.
"Et si justement tu l'embarrassais, ne serait-ce que pour te venger!" lui susurra une voix. Mais une autre faisait barrage à la première: "Pense au prix que tu devras payer si il n'est pas content"
Tant pis pour les conséquences, faisons comme si de rien n'était. Elle entra et suivît l'origine du bruit d’intenses exclamations de plaisirs. Elle parvînt jusqu'au bureau de Nan et regarda par la fente de la serrure. Le spectacle qu'elle y vît suscita en elle une légère vague de chaleurau bas ventre.
Elle déglutit avec difficulté en observant Nan chevaucher sa belle mère et celle ci s'agripper à lui tout en redemandant.
- Ah oui! Vas y beau brun! Lime!
Elle s'éloigna rapidement de cette scène de débauche, regagnant sa chambre le coeur battant. Le sexe ne pouvait être que ça, pas qu'une simple cavalcade de corps et de passions. Ou était l'amour? Les sentiments?
Elle se vautra dans ses couvertures cherchant un peu de réconfort face à cette dure réalité.
Quand elle ouvrît les yeux, elle croisa le regard dur de Nan a même le sien. Elle sursauta basculant du lit tandis que le jeune homme se penchait vers elle.
- Tu vas bien ?
- Qu’est ce que tu fais là ?
Il fît mine de réfléchir, puis lui sourît. Etrangement, ce sourire n’était pas pour plaire à Ményl.
- Je repensais à la première fois ou tu avais mise les pieds dans ma salle secrète. Tu ne souhaites pas y retourner ?
- Pas question ! fît-elle
Le jeune homme soupira.
- Si tu voulais tu t’amuserais beaucoup toi aussi.
- Et finir par devenir un détraqué sexuel comme toi ? Pas question, j’ai déjà perdu mon copain, qu’est ce que tu veux d’autre ?
Il répondît à sa question le plus honnêtement possible.
- Ta virginité !
Ményl recula un peu plus.
- On n’en est plus à si peu Ményl, je connais toute ton anatomie. Qu’est ce qui t’empêches de poursuivre l’expérience avec moi ?
- Qu’est ce qui te fais croire que je suis toujours vierge ?
- Ce n’est pas le cas ? demanda t’il légèrement intrigué
Ményl baissa la tête. Pourquoi Nan venait il lui parler aussi franchement. Elle ne pouvait pas le regarder en repensant à ce qui s’était produit avec sa belle mère.
Elle décida de jouer avec lui, il était temps de s’adonner à quelques railleries. Sorte de petite vengeance personnelle.
- Ta belle mère ne te suffit plus ? dit-elle-le plus naturellement possible
Un rictus déforma le visage de Nan.
- Bien, pas besoin de jouer la comédie avec toi c’est déjà ça.
- Tu es incohérent Nan. Passe encore tes jeux pervers, mais coucher avec ta belle mère. Tu n’as pas de respect pour ton père ?
- Mon père est mort et ce n’est pas sa mémoire qui m’accablera de remords. Dit il sèchement
- Tu n’as vraiment aucune morale.
Cette fois ci il sourît.
- D’accord, souhate je n’ai pas de morale, mais ne prétends pas me juger Ményl Oklahoma. Parce que je sais qu’au fond de toi tu adores mes jeux pervers… Sinon pourquoi rester ici ? Tu as eu mille et une occasions de partir et tu n’es pas enchaînée à ce que je sache.
Il quitta la pièce. Ményl se releva et s’assît sur son lit.
*
Il s’était passé un peu plus de dix ours depuis que Ményl et Nan s’étaient expliqués. Le jeune homme ne l’avait plus contacté, elle le voyait rarement et étrangement, elle se surprît a éprouver des remords quant à ce qu’elle lui avait dit.
« Il t’as fait du mal » lui susurrait une voix
« Quel mal ? Tu as adoré chaque minute de ce que tu endurais. Ne nies pas, tu le sais… »
Elle devait bien reconnaître que certaines choses lui étaient apparues comme plaisantes mis en toute bonne conscience, elle ne pouvait décemment pas se corrompre ainsi.
Elle s’était même surprise à éprouver des sentiments pour Nan… De la tristesse quand elle le voyait dormir, il apparaissait comme un enfant perdu, abandonné. Un enfant capricieux…
Elle inspira un rand coup et frappa sur la porte. Celle-ci coulissa l’autorisant à entrer, il était assis sur son lit, feuilletant un livre que visiblement il n’arrivait pas à lire.
Elle prît place dans un coin du lit et lui demanda :
- Qu’est ce que je suis censé être pour toi Nan ?
Surpris par la question il sourît mais ne répondît pas. Ce qu’elle était ? Une idiote assez sotte pour entrer par effraction chez les gens et croire qu’elle pourrait s’en tirer sans problème.
- Une idiote ! répondît il simplement en l’invitant à le rejoindre
Elle glissa sur le lit remontant au niveau de ses épaules. Le jeune homme glissa sa tête au creux de sa nuque et lui murmura :
- Je crois bien que je t’aime, petite idiote…
Elle sursauta et voulut se dégager, mais il l’en empêcha enfouissant un peu plus son visage dans son cou.
- Et moi, que suis-je censé être pour toi ?
Elle chercha ses mots tandis que sa langue effleurait sa peau. Elle ne pût s’empêcher de gémir ; elle était devenue trop sensible, beaucoup trop.
- Tu ne réponds pas ?! Finalement tu aimes…
Elle n’en eût pas la certitude mais elle fut certaine qu’elle approuva. Nan n’aurait pas pu être plus délicat qu’en cet instant. C’était aussi le meilleur moment de profiter d’elle, mais il s’en abstînt.
Il la relâcha avant de prendre son visage entre ses mains.
- Je suis sérieux Ményl…Dis moi la vérité.
- Oui, c’est bien possible que j’ai apprécié.
Elle se leva et prît la direction de la porte.
- Et ma question ?
Ményl quitta la pièce sans y répondre. Qu’était il pour elle ? Très bonne question.
Nan observa son roman sans parvenir à le lire, une phrase revenait incessamment en lui.
« Tu n’aimeras personne d’autre que moi ! »
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