Des choses à dire...

Avertissement:
Ce blog contient des textes à caractère sexuelles.


Homphobes, racistes
et tout emmerdeurs à venir je ne vous retiens pas!!

Bon vent!

 
Lundi 17 novembre 1 17 /11 /Nov 03:17

On ne fait qu’une grande rencontre dans sa vie et cette rencontre, j’ai l’impression que c’est toi. J’ai besoin que tu le fasses avec moi. Que tu me soutiennes…

-          C’est suffisamment romantique tu crois ? demanda Eron

-          Oui, très parlant. C’est bizarre quand on te voit on n’a pas l’impression que tu es quelqu’un qu’aussi sensible.

-          Je ne le suis pas. Je travaille cet effet c’est tout. Et visiblement ca marche. Dît-elle en tapotant la joue de Mandy.

-          Tu penses pouvoir le faire t’aider.

-          Allons, j’ai tous les atouts.

*

Une immense limousine d’un noir corbeau luisant se gara devant l’entrée de l’académie d’art Hollywood School. Plusieurs élèves étaient attroupés devant le portail attendant la sortie prodigieuse du fameux scénariste. Georges Whikestler sortît de sa voiture, une paire de lunettes de soleil dans les yeux. Il jaugea du regard cette peuplade d’adolescents et fît marche vers l’établissement précédé de deux gorilles qui en imposaient suffisamment pour tenir éloigné les éventuels opportunistes.

Dans la foule, on distinguait les cheveux clairs de Damian ce que celui ne manqua pas de réaliser. Il pensa alors que ce devait être son fils. Mais la tête bleue disparût dans la mêlée de cheveux.

-          Qu’est ce que tu fais là ? dît Irvine à Damian

Celui-ci était resté dans un coin a part. Il voyait cet homme imposant qui peut à peut était devenu une idole pour lui ; sans se douter qu’il s’agissait de son probable père.

-          Je ne sais pas, ça ne me dit plus rien…

Irvine soupira. Ils se ressemblaient bien plus qu’ils ne voulaient l’admettre. Tous deux craignant de ne pas être à la hauteur des espérances de leur père.

-          Ben je vais t’arranger un truc. On ira lui parler ce soir, ca marche ? proposa t’il

Il opina satisfait de cette option.

*

-          Alors Peter, ça te plait d’être dans cette école ? demanda Kélyn

Le jeune homme était penché vers un paysage qu’il s’acharnait à perfectionner.

-          Ce serait mieux sans ces deux folles.

Kélyn se doutait de qui il devait faire allusion. Elle se baissa pour voir ou il en était de son dessin. Une magnifique forêt vue de haut dans laquelle reposait un superbe lac. Le tout dessiné avec une grande finesse et une touche légère. L’expression d’une peinture maîtrisée et fluide.

-          Tu as beaucoup de talent. Dît elle

-          Visualiser c’est très facile. C’est dans la reproduction que tout dérapes. Parfois j’ai l’impression que mes dessins ne sont pas le reflet de ma vision. Et je les recommence jusqu'à ce qu’ils soient fidèles à ce que je vois.

-          Tu pourrais faire un portrait de moi ? demanda t’elle

Il acquiesça.

Depuis une dune, Mandy regardait son frère assis dans l’herbe en train de dessiner cette petite fouineuse. Elle était certaine de la connaître, mais d’où ? La jeune fille se mît à caresser le crâne de son hamster en se plaisant à penser qu’il s’agissait de celui de son frère.
Elle souffla sur l’une de ses mèches orangées et se releva pour s’en aller.

*

-          Tu veux que je fasse quoi ?

-          Je sais que leur mère est actrice. Elle a forcément joué dans des films de ton père, je veux que tu me trouves dans ses archives le nom de cette femme, c’est la mère de Peter.

-          Le petit protégé de Kélyn… Pourquoi ne pas l’avoir dit plus tôt ? Je verrais ce que je peux faire.

-          T’es un amour ! dît Eron avant de s’en aller.

Irvine parcourût rapidement la petite feuille que venait de lui donner Eron.

*

-          Ca fait déjà deux fois que tu le refais ! dît Kélyn légèrement irritée.

-          C’est fini. Dît il

La jeune fille se leva enfin depuis deux bonne heures q’elle était assise et lui prît les dessins des mains.

-          Non ne regarde pas les autres.

Mais il ne pût pas les récupérer à moins de l’approcher. Ce qu’il ne pouvait pas faire. En aucun cas.

-          C’est moi ? j’ai l’air plus jeune.

-          Non ce n’est pas toi. Tu veux bien me le rendre s’il te plaît.

Elle consentît à obéir, le ton triste de sa voix l’ayant marqué. Il lui montra les deux portraits faits d’elle.

-          J’ai deux visages différents… Pourquoi ?

-          Je ne sais pas, j’ai dessiné comme je le sentais.

-          C’est magnifique, on dirait moi amoureuse. Comme j’ai l’air épanouie. Mais là je ne comprends pas.

-          Peut être que tu manques d’amour… dît il en prenant en main l’image.

 

Damian hésita. Frapper c’était peut être prendre contact avec son passé. Irvine le fît à sa place.

-          C’est moi  ‘pa !

Le verrou tourna et Georges ouvrît la porte. Il crût d’abord avoir une hallucination puis se massa les yeux avant de regarder à nouveau. Ils se ressemblaient traits pour traits.

-          Je pense qu’on a des choses à se dire.

**

-          Salut Peter.

De surprise, il lâcha ses clés. Eron les ramassa en réprimant un juron.

-          On ne s’est pas revu depuis la dernière fois.

-          Je n’ai rien contre toi Eron.

-          Moi si, j’ai besoin de savoir comment tu peux lire en moi si facilement. C’est intolérable, je ne peux pas te laisser continuer.

-          Est-ce que tu connais le démon Eros ? demanda Peter

-          A peu près c’est quoi encore ce que tu vas me bassiner ?

-          C’est un être constitué de désir. Il n’est que ça et sa passion dévorante est insatiable. Tu as dû voir ça en philo.

-          Ouais possible.

-          Tu aimes la grandeur, le désir de grandeur parce que c’est presque aussi grand que toi, que ton égo. Tu veux égaler la grandeur du désir et ça c’est de la folie.

Eron crispa le poing.

-          Tu as la folie des grandeurs ma pauvre et tu n’en a même pas conscience ; tu es malade.

La jeune fille renifla autour d’elle. Avant de reposer son regard complété d’un immense sourire sur le jeune homme.

-          Je ne me sens pas malade… et toi comment te sens tu ? Ca fait déjà quatre ans n’est ce pas ?

Sans qu’il ne s’en rende compte, sa main avait déjà commencé à trembler. Il se ressaisit et agrippa fermement la poignée de la porte.

-          De quoi tu parles ? dît il d’une voix tremblante.

Eron observait avec attention sa main hésitante. Elle le tenait. Il fallait continuer. Elle était trop bien lancée pour laisser la partie maintenant.

-          Je me dis que ça doit être dur. C’est parce qu’elle lui ressemble que tu aimes tant Kélyn ?

Peter ne répondît pas, il n’en avait pas la force. Il ferma les yeux et s’appuya contre la porte chancelant.

Eron se mît à rire. Elle entreprît de regagner sa chambre en fredonnant quelques paroles.

A mesure qu'on avance, on se rappelle                    
Toutes les fois où nous étions ensemble
Et puisque nos vies changent, qu'importe ce qui arrive
Nous serons toujours, des amis pour la vie

Peter poussa un cri avant de s’effondrer devant la porte. Eron observa son corps tremblotant en proie à ses fantômes passés.

-          Voila de quoi te tenir définitivement hors de mon chemin… dît elle avant de rentrer dans sa suite.

 

 

Par Lyam - Publié dans : Hollywood School
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  • : 08/07/2008

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