Des choses à dire...
Ce blog contient des textes à caractère sexuelles.
Homphobes, racistes et tout emmerdeurs à venir je ne vous retiens pas!!
Bon vent!
Le Méli Mélo de Lyam
A deux, à trois, en solitaire...
C'est doux, violent, délicieux...
- Eron ? demanda Mandy en frappant à la porte.
- Va-t’en ! cria t’elle
Outrepassant l’ordre de la jeune fille, elle crocheta le verrou avant d’entrer. Son amie était allongée sur le lit, serrant un oreiller contre elle. Ses yeux rougis par les larmes ne daignèrent pas lui prêter attention.
- Je ne veux pas que tu me vois comme ça… dit elle en pleurant
Mandy vînt s’asseoir à ses côtés et tenta de la prendre dans ses bras mais elle se dégagea brutalement.
- Je ne veux pas de ta pitié !!!
- Ce n’en est pas. Qu’est ce qui t’arrives ?
Elle s’essuya les yeux avant de se rapprocher d’elle.
- J’ai l’impression d’étouffer, c’est mon cœur…
- Tu es malade ?
Elle acquiesça. Mandy tendît à nouveau ses bras en vue de la réconforter. Elle se laissa faire.
*
- Vous m’avez appelé docteur ? demanda Kélyn
Le psychiatre la pria de s’asseoir.
- Je dois passer l’entretien avec vous ce matin. J’ai la primeur de vous annoncé la réussite de vos examens. Félicitations, vous ferez votre stage en entreprise durant le second trimestre.
- Bonne nouvelle. Fît elle sans conviction.
- Je vois, intéressant, intéressant !
- Pardon ?
- Vous êtes l’élite du monde Hollywoodien, vous venez d’un milieu aisé. Je ne peux pas croire que vous vous fichez de travailler chez FoxTV. Voulez vous me raconter ?
- Non
- J’en conclus donc que vous n’êtes pas venu ici tant pour vous que pour quelqu’un d’autre.
- C’est possible. Je pensais que l’année se passerait très bien en compagnie de Damian. Je m’étais fait d’autres amis mais dernièrement tout est devenu compliqué.
- Je vois…
- Vous notez tout ce que j’écris ?
- En somme.
*
- Docteur, nous avons un souci avec le patient. Regardez.
L’infirmière chargée de la surveillance de Peter passa une vidéo sur laquelle on voyait le jeune homme s’entailler la main avec l’aiguille de sa perfusion pour faire couler le sang au sol.
- Pourquoi s’est il mutilé ?
- Ce n’est pas le plus surprenant. Dît elle anxieuse.
En effet, le jeune homme qui visiblement était sorti de sa transe plongeait ses doigts dans son propre sang pour en faire un dessin. Un portrait de Eron d’un rouge sinistre sur le dallage blanc.
*
Damian chercha de bout en bout de l’école la personne de Vanina. Celle-ci s’était réfugiée dans la salle de musique. Cette salle était destinée aux étudiants qui avaient choisis l’option musique mais la jeune fille aimait s’y réfugier. Sa guitare entre les doigts, elle se plaisait à rejouer les accords de la chanson des Vitamin C.
- Hey !
- Ca c’est arrangé avec Kélyn ? demanda t’elle
Il secoua la tête. Elle parût désolée.
- Je sais que je ne t’ai pas aidé en te racontant ce qu’elle m’avait fait. Je sais encore que toi et moi on ne sera jamais ensemble parce que tu ne m’aimes pas comme je t’aime. J’irais lui parler Damian. Confessa-t-elle
L’adolescent ne savait pas quoi dire.
*
- Ca ne va pas Kélyn ? demanda Irvine
La jeune femme n’envisageait pas de se plaindre de Damian, mais il lui manquait plus qu’elle ne voulait l’admettre. Elle repensait à sa discussion avec le psy et à ce qu’elle lui avait dit. Elle froissa son profil psychologique entre les mains avant de se pencher vers Irvine.
- Est-ce que tu me trouves jolie ? demanda-t-elle
Il recula surpris. Bien sûr qu’elle était très belle. Ravissante, magnifique. Rien à redire sur son charisme. Il n’en revenait pas qu’elle puisse se remettre en cause simplement à cause de sa rupture avec Damian.
- Si tu doutes a cause de Damian, il ne faut pas. Il ne te méritait pas c’est tout.
- Et qu’est ce que je mérite moi ? Je veux dire, on était tout l’un pour l’autre. On est venu ici avec le même rêve. On s’est promis que l’on serait toujours la l’un pour l’autre.
- Il faut croire que c’était plus important pour toi que pour lui.
Elle s’apprêta à répondre mais son téléphone sonna. Une femme était au bout du fil, quelqu’un qu’elle n’allait pas tarder à connaître.
**
- Tiens donc, ma patiente préférée. Cela fait longtemps qu’on ne s’est vu Eron. Dît Mr Sad.
- Vous avez l’ait d’avoir vieilli. Fît elle remarquer.
- Je vois, toujours aussi charmante. Je suppose que tu ne souffres pas de tes problèmes de cœur ? dît il légèrement cynique.
- C’est pour me torturer qu’on vous paye ? répondît-elle
Le psychiatre ne pût s’empêcher de sourire.
- Non rassure toi, j’emploie l’argent des contribuables à bon escient. Et puis de toi à moi, nous savons qu’il est impossible de déstabiliser un esprit comme le tien.
Elle ne répondît pas. Un sourire fendît le visage du docteur.
- Oh je vois, quelqu’un y est parvenu… Qu’as-tu fait à cette personne ? Tu as fait en sorte de la mettre hors service ?
- Si vous devinez tout ça, je n’ai pas besoin de parler.
- AU contraire, tu as adopté cette attitude dès l’enfance. Ce qui est à la fois triste et fascinant. Je suppose que tu t’en veux d’avoir tué tes parents.
- Je ne les ai pas tués ! c’était un incendie accidentel. S’insurgea-t-elle
- Mais l’on ta reproché cela durant toute ton enfance. C’est cela qui a conduit à faire de toi ce que tu es actuellement…
- On m’a fait tellement de mal quand j’étais petite, je trouve normal d’en faire maintenant de manière tout à fait naturelle.
Christian Sad se leva de sa chaise et vînt se placer en face de sa patiente.
- Tu as réussi tes examens avec une mention plus que raisonnable, que veux-tu encore prouver ?
- Rien, je sais tout ce que je peux, jusqu’ou je peux aller. Mais allez savoir pourquoi, j’ai envie de continuer… Ne serait ce qu’en votre mémoire.
- Tu comptes m éliminer moi aussi ? C’est le cas de ce jeune homme, Peter je crois.
La jeune fille resta imperturbable. Entièrement dénuée de scrupules. Evincer Peter lui avait paru quelque chose de tellement naturel.
- Vous parlez de moi comme d’une criminelle. Je ne suis pas un monstre docteur. Ce que nous avons en commun c’est d’être humain. Ma seule faiblesse je crois, la finitude, je ne connais rien de pire. Cela dit je suis en train de dépasser tout cela.
- Tu as le comportement d’une criminelle Eron, je dois te traiter en conséquence. Si tu ne l’admets pas, je ne peux pas t’aider.
- Qui vous dit que j’ai besoin d’être aider. Je me sens très bien actuellement, je suis ce dont je rêve. Je n’ai rien à me reprocher si ce n’est d’être un corps limité.
Le psychiatre parût sincèrement surpris par l’être présent sous ses yeux.
- Je ‘y crois pas. As-tu cessé ton suivi psychologique ? demanda t’il
Elle sourît à son tour savourant ce début de crainte qu’elle inspirait à son ancien docteur.
- Je dois dire que j’ai été très surprise de mon pouvoir de persuasion.
- C’est plus grave que je ne le pensais. Fît il
- Allons docteur, tout le monde m’aime ici. Il n’y a aucune raison pour que cela change. N’allons pas réveiller mes vieux démons.
- Tu es malade Eron, a ce stade il serait dangereux pour toi et les autres de ne pas vous en rendre compte. Expliqua t’il
- Demandez a qui vous voudrez docteur, je n’ai fait de mal à personne ici.
Et sans plus rien attendre de leur discussion, elle quitta la salle.
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