Des choses à dire...

Avertissement:
Ce blog contient des textes à caractère sexuelles.


Homphobes, racistes
et tout emmerdeurs à venir je ne vous retiens pas!!

Bon vent!

 

Slave (fini)/ SM

Lundi 3 novembre 1 03 /11 /Nov 00:03

8) Comme un doute

Ményl sentît un souffle chaud lui parcourir l’œsophage. Elle ouvrît douloureusement les yeux comme si ce simple effort relevait de courir le marathon. Elle distingua une vague nappe de cheveux mouillés sur son front.

-          Thierry ? dît elle.

Le son de sa voix lui parût étranger. Mais ce n’était pas son ami, c’était ce visage qu’elle avait vu dans ce mauvais rêve… Le jeune homme la regarda surpris puis se ressaisit et la prît dans ses bras.

*

Quand elle ouvrît les yeux, Ményl ne vît qu’un immense blanc confus. Elle le ferma avant de chercher du regard quelqu’un sans rien voir. Quelques souvenirs heurtaient à son front mais refusaient d’immergé.

Un jeune homme approcha et posa un rapide baiser sur son front. Elle se souvenait de lui, il était celui pour lequel son cœur battait. Ses courts cheveux lui barraient les yeux mais elle s’en fichait.

« Inutile de voir son regard pour savoir qu’il m’aime. » pensa t’elle

Elle soupira et referma les yeux en sentant sa main se couler dans la sienne.

**

Ményl bascula par-dessus bord. Aussitôt, Nan ne réfléchît pas et lâchant sa fusée de détresse se jeta à sa suite. Il aperçut son corps qui flottait contre l’immensité abyssale de l’Océan décidé à lui ravir la seule qui eut jamais fait jaillir en lui une étincelle de probité.

Il nagea plus profondément et l’attrapa par la jambe. Pas très gracieux, mais en de telles circonstances il ne pouvait pas faire mieux. Il n’allait pas laisser Ményl mourir ici, pas après tout ce qui c’était dit…

Il immergea et la saisit dans ses bras, flottant sur l’eau placide et imprévisible. Il se rendî t compte qu’elle avait le front en sang. Dans sa chute, il était probable qu’elle se soit heurtée au bord du bateau. Sa perte de connaissance n’arrangeait pas la situation.

Nan tenta malgré tout de se hisser sur le bateau. Malheureusement, les forces lui manquaient et il dût renoncer. Ményl ne bougeait plus entre ses bras et cela l’inquiétait un peu plus. Il lui tapota la joue espérant la faire revenir à elle.

-          Allez ! Tu ne vas pas me laisser tomber. Murmura-t-il

Elle ne réagit pas, Nan lui massa la poitrine dans l’espoir de la faire recracher le trop d’eau qu’elle avait emmagasiné. Sans effet !

Dans une ultime tentative, il se pencha en arrière et plaça le corps de son amie entre ses cuisses avant de faire un saut afin de saisir la corde qui pendouillait. Il la saisit et se hissa sur l’embarcation en tractant Ményl après lui.

Il l’allongea délicatement sur le sol et tout en reprenant sa respiration essaya de la faire revenir à elle.

-          S’il te plaît Ményl, ne me laisse pas tomber maintenant. Dit il légèrement anxieux.

Il continua son massage cardiaque et lui fît du bouche à bouche. Petit à petit elle se mît à toussoter.

-          C’est ça n’abandonnes pas.

Le corps de la jeune fille retomba sur le plancher. Elle ouvrît les yeux et prononça un nom.

-          Thierry ? dit elle d’une voix faible

Curieusement, Nan sentît son cœur se serrer. Il reprît contenance en voyant un phare au loin. Un bateau de sauvetage avait dû apercevoir sa fusée de détresse. Il prît Ményl dans ses bras et la mena à bord du vaisseau conjoint.

**

-          Tu vas mieux ? demanda le jeune homme

Etrangement, Ményl ne savait pas quoi penser de celui posté en face d’elle. Elle était sûr d’éprouver quelque chose pour lui mais c’était tellement vague et parfois tellement précise. Comme une envie qui s’estompe avant de se préciser à nouveau.

-          Je ne sais pas, je crois que je devrais dormir encore un peu.

*

Depuis la salle d’attente, Nan guettait l’arrivée du docteur qui avait pris en main Ményl à son arrivée. Il n’arrêtait pas de triturer sa mèche grise. Le jeune homme ne se souvenait pas d’avoir jamais été aussi anxieuse sauf quand on lui avait appris l’accident de travail de son père.

Mais au final il avait surmonté cela en se promettant de ne jamais succomber à ses sentiments ; Il devait se montrer dur face au monde dans lequel il évoluait. Il devait être implacable et pourtant Ményl avait fait volé tout ça en éclat.

Le docteur parvînt enfin jusqu'à lui et l’attira à part.

-          Votre amie va bien, ne vous inquiétez pas, mais nous la garderons en observation. Elle est anémique, vous l’avez sans doute remarqué et je dois reconnaître que cette perte de sang m’inquiète. Mais je suis confiant, elle est tirée d’affaire. Nous allons lui faire une transfusion sanguine et tout devrait aller mieux.

Nan acquiesça. Ményl était anémique. Il se glissa jusqu'à sa chambre et la vît allonger sur le lit. Ses cheveux roux répandus autour d’elle comme une auréole de feu. Il était désormais certain d’éprouver quelque chose pour elle.

*

 

-          Ca me démange. Dit elle en grattant l’alentour de la bande velpo qui couvrait l’endroit d’où partait sa perfusion.

-          Tu as perdu beaucoup de sang. Arrêtes de t’agiter et laisse les medecins faire leur travail.

Elle se recoucha furieuse de sentir l’aiguille de la perfusion s’insinuer sous sa peau.

*

-          Comment va-t-elle ? demanda Thierry en arrivant

Il était furieux, il devait tenir Nan pour responsable de ce qui était arrivé à son amie. Il fallait dire que la dernière fois qu’ils s’étaient vus le jeune homme ne lui avait pas donné une bonne impression. D’ailleurs la lisse ligne violette sur la joue de celui-ci en témoignait encore.

Nan ne répondît pas à sa question. Revoir Thierry lui avait rappelé la voix de Ményl quand elle avait prononçé son nom. Elle avait faillit mourir. A cause de lui…

*

Ményl se réveilla en sursaut. Thierry lui tenait la main. Elle l’agita pour le réveiller et lui demanda dans les yeux.

-          Thierry… Qui est Nan ?

 

Par Lyam - Publié dans : Slave (fini)/ SM
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Samedi 25 octobre 6 25 /10 /Oct 18:16

7) Perdus en mer…

 

-         Ményl, tu ne pourras pas m’ignorer toujours. Fît remarquer Nan

La jeune fille tourna la tête se contrefichant de ce qu’il pouvait penser. Par sa faute, ils étaient perdus sur ce minuscule bateau

-         Ményl…

-         La ferme ! ordonna-t-elle

Nan mît un certain temps avant de comprendre qu’elle lui avait donné un ordre. Abasourdi, il reposa la tête contre le panneau de bois et observa l’océan à perte de vue.

*

-         En quel honneur ? demanda Ményl après que l’adolescent lui eût annoncé qu’ils partaient en vacances.

-         Nous avons tous les deux réussis nos examens, et puis je réalise qu’il ne te reste plus que quelques semaines à passer avec moi.

Elle opina. Encore trois semaines et elle recouvrerait sa liberté tant espéré. Mais l’attendait-elle autant qu’elle le pensait.

Bien évidemment, ils n’étaient pas partis seuls, rien que tous les deux. Sylvia était bien sûr du voyage ainsi qu’un ami de Nan du nom de Matisse. Les cheveux en épis bruns, une peau hâlée l’archétype idéal de l’espagnol, ce qui justement s’apprêtait bien aux plages de Cancún qu’ils allaient visiter.

 

-         Embrasses moi !

-         Qu’est ce qui te prends ? dit Nan en repoussant sa belle mère.

Offusquée, celle-ci reboutonna son chemisier tandis que l’ascenseur redémarrait. Nan se plaqua contre le mur attendant de parvenir à l’étage sélectionné.

-         Je ne t’ai pas trouvé très enthousiaste ces temps ci. Fît elle remarquée

-         C’est indécent un ascenseur ; imagines que quelqu’un nous aie vus.

-         Ca suffit ! dit elle en frappant le panneau de métal. Qu’est ce qui t’arrives Nan ?

Le jeune homme ne répondît pas. Il ne savait pas lui-même ce qui lui prenait. En temps normal, il aurait été ravi de s’envoyer en l’air surtout avec sa belle mère, la seule femme qu’il eût jamais désiré depuis l’âge de treize ans. Mais ces temps ci, les paroles de Ményl lui revenaient en tête. La relation qu’il entretenait avec sa belle mère était malsaine, il s’en apercevait mais jusqu’ou pouvaient ils encore aller ?

-         Je ne me sens pas en forme. Dit il simplement

Sylvia poussa une exclamation dédaigneuse. Et puis quoi encore ?

 

-         Ményl !

Nan frappa trois fois avant d’entrer ce qui en général n’arrivait jamais. Il entrait et se servait, c’était son mode de fonctionnement. Au début avec Ményl, ce n’était que pour s’amuser, puis cela était devenu purement sexuel et maintenant il y avait autre chose chez elle qui l’obligeait à changer. Un effet positif…

Elle était assise sr le li en train de feuilleter un livre de littérature française.

-         Tu n’en démords pas avec la lecture !

-         Comme tu vois. Dit-elle en souriant. Le prends pas mal, mais je ne trouve rien d’amusant et je ne suis pas franchement entouré d’amis.

-         Je comprends. C’aurait été plus facile si Natacha t’avais accompagnée. Mais si ça avait été le cas, je ne t’aurais pas eu pour moi seul.

« Assez des sous entendus ! pensa Ményl. Si t’as un truc à me dire, dis le ! » Mais il ne le fît pas. Aucune raison ne l’y poussait.

-         On pourrait peut être aller faire un tour en bateau ?

-         Si je ne veux pas ?

-         Tu es toujours mon esclave, n’oublie pas !

Durant ce court instant, Nan crût redevenir le despote qu’il avait toujours été. Il n’avait aucune raison de changer… Ményl ne pouvait pas avoir cet effet là sur lui.

-         Ok je te laisse !

Il s’apprêta à franchir la porte quand elle le retînt.

-         Il n’y aura que nous deux ?

-         Sauf si tu veux qu’il en soit autrement.

-         Non… c’est bon, juste nous deux.

*

Entre dix heures du matin et quatre heures de l’après midi, un total d’un quart de journée s’est écoulé et durant ce temps, il s’est passé pas mal de choses.

 

-         Je l’ai mis exprès pour toi ! avait affirmée Sylvia

La jeune femme se baladait dans sa cabine vêtue d’un sado latex en cuir. Des jambières en dentelles recouvraient ses cuisses tandis que  le bas de la tenue s’ouvrait en une fente au niveau de l’entrejambe.

Nan n’aurait pas su résisté, même si il avait été un moine tibétain… et ça Ményl l’avait très bien perçu depuis la porte derrière laquelle elle se trouvait.

Curieusement, elle avait prévue de tout de même l’accompagner en bateau, il n’y avait aucune raison qu’elle ne s’amuse pas non plus.

 

Et ainsi…

-         Nan tu veux bien me prendre ma couverture s’il te plaît ?

Le jeune homme se pencha pour ramasser la serviette de Ményl posé sur le rebord de la petite vedette de location et se retrouva incompréhensiblement dans l’eau.

-         Mais qu’est ce qui t’as pris ? hurla-t-il en refaisant surface

-         Je n’en sais rien. Avoua-t-elle

Mais malgré tout, elle ne fît rien pour l’aider à remonter. Il tenta de s’aggriper aux bords, mais la jeune fille le repoussait avec la rame comme un pêcheur l’aurait fait avec un requin.

-         Tu vas le regretter ! dit il

-         Mais bien sûr. Nargua-t-elle

Il resta ainsi un long moment à patauger dans l’eau qui devenait de plus en plus froide.

-         Ményl, je vais crever de froid !

-         Je compatis sincèrement ! dit elle sur un ton sadique

-         Mais qu’est ce qui te prend ?

Elle ne répondît pas, il commençait à faire frais. Nan devait sûrement se geler dans l’eau mais elle n’était pas décidée à faire preuve de pitié. Pas question, pas maintenant.

-         Je suis jalouse… dit elle enfin

Le jeune homme parût soudainement intrigué.

-         De quoi ? dit-il en tremblant

-         Pas de quoi, de qui ? je ne supporte plus de te voir avec ta belle mère Nan. Je veux que tu sois à moi… Uniquement…

Elle fît glisser une corde afin qu’il puisse remonter.

Il le fît, malgré tout, il savait qu’au sommet de ce lien il ne trouverait pas l’estime de Ményl. Depuis quand son avis était il devenu si important ?

-         Je ne sais pas quoi dire…

-         Contentes toi d faire redémarrer cet engin, j’en ai assez de respirer l’air marin.

Il soupira avant de tirer sur le démarreur, sans succès.

-         Il a dû s’enrayer.

-         Génial !

-         Passe moi la radio s’il te plaît.

La jeune fille nota deux choses importantes. La première, Nan venait de lui demander quelque chose poliment, la seconde c’est que la radio se trouvait dans la serviette de sa couverture passée par-dessus bord en même temps que le jeune homme.

 

Nous nous retrouvons donc au début.

-         Tu trembles…

-         J’avais remarqué !fit elle amère.

Elle en voulait à Nan mais devait bien admettre que c’était elle la cause de leur problème.

-         Tu es sûre que ca va Ményl, tu es toute pâle…

-         Oui, je vais très bien ! cria t’elle

Au même instant, elle sentît un vertige. Elle se leva pour aller boire un peu, mais chancela et bascula inexorablement dans l’eau.

Or elle avait beau aimé l’océan, Ményl ne savait pas nager…

Par Lyam - Publié dans : Slave (fini)/ SM
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Lundi 20 octobre 1 20 /10 /Oct 17:56

6) Anniversaire

 

-          Pouvons-nous parler Alfred ? demanda Ményl

-          Certainement mademoiselle !

La jeune fille ne savait pas trop pas quoi commencer. Elle repensait à Nan depuis ce matin ; quand elle l’avait vu pleurer sous un arbre dans le jardin. Elle ne comprenait pas, elle ne comprenait plus…

-          C’est au sujet de Nan.

-          Monsieur est particulièrement hostile ces temps ci. Vous devriez le laisser tranquille.

-          Je l’ai vu pleurer…

Il laissa tomber ses activités et se tourna vers elle. Monsieur n’avait pas pleuré depuis plus de cinq ans. Pas depuis la mort de son père…

-          Je comprends ! fît il en regardant le calendrier

-          Pas moi. Répondît Ményl en prenant une part de tarte à la fraise

-          Le père de Nan… de monsieur est décédé cette semaine. Dans deux jours il devra fêter son anniversaire.

-          Son anniversaire ?

-          Son père est mort le matin de ses treize ans.

-          Je pensais qu’il ne l’aimait pas ?

-          Vous pensez mal ma chère.

Ményl était perdue. Alfred ne pouvait pas lui mentir, aucun intérêt. Elle se questionnait sur les relations paternelles de Nan. Se pouvait il qu’elle ait mal évalué la situation ? Elle se souvenait des mots cruels qu’elle avait employé contre lui, des mots blessants qu’elle avait prononcés sur la mémoire de son père.

-          Dîtes moi ce que vous savez sur son père et lui. Ils s’entendaient bien ? Étaient-ils proches ? Je veux dire…

-     Il y a des vieilles cassettes que je conserve. Montez voir, deuxième tiroir a gauche de la fenêtre.

Elle le remercia et fît rapidement un tour dans la chambre du majordome avant d’en sortir les bras chargés d’albums photos et de cassettes vidéo.

 

-          Qu’est ce que tu fais la ? demanda Nan sèchement

Ményl baissa la tête vers ses chaussures. Décidément, il n’était pas prêt à effacer l’ardoise. Ou peut être se sentait il ridicule d’avoir pleuré devant Ményl.

-          Je voulais… j’espérais qu’on puisse parler de tout ce que je t’ai dit.

-          Je ne suis pas d’humeur. Si tu veux qu’on discute allonge toi ou dégages ! ordonna-t-il

A sa grande surprise, elle s’allongea sur le lit. Nan poussa un profond soupir en se dirigeant vers sa salle de bain.

-          Tu as intérêt à partir avant que je sois sorti de cette salle de bain.

-          Je suis désolé de ce que j’ai dit au sujet de ton père. J’étais contrariée Nan, je ne savais pas…

Elle n’entendît aucune réponse, il devait l’ignorer ostensiblement ? Compréhensible après ce qui c’était dit. Mais comment aurait elle pu savoir qu’ils étaient si proches.

-          Je suis désolé Nan. Dit elle adossée contre la porte. Je ne bougerais pas d’ici tant que tu n’auras pas accepté mes excuses.

 

Nan entrouvrît la porte de la salle de bains. Ményl s’était endormie contre le dossier l’obligeant à passer la nuit dans les toilettes. Il ne lui en voulait pas ; ou en tout cas plus maintenant. Cela faisait tellement longtemps qu’il dressait une barrière entre lui et ses

sentiments mais avec l’arrivée de Ményl, cette barrière tombait. S’effritait pour ne plus laisser passer que dans cette brèche minuscule un peu de Ményl dans sa vie.

Il la souleva dans ses bras et la déposa dans son lit avant de s’allonger à ses côtés.

Quand elle ouvrît les yeux, elle eût la surprise de découvrir le visage de Nan à même le sien. Elle tendît son visage vers lui et l’embrassa sans aucune gêne, sans aucunes inhibitions.

Ses derniers temps, elle se sentait plus proche que jamais de son charme et était de plus en plus attirée vers lui.

-          Tu m’as embrassé ? Pourquoi ?

-          J’en avais envie… Tu vas mieux ?

Il secoua la tête. Non, il ne se sentait pas mieux. Comment le pouvait-il alors que cette fille dont il ignorait tout de sa vie se rapprochait inexorablement de lui.

Il se releva du lit pour s’asseoir et poser sa tête entre ses mains.

-          Je dois aller au cimetière, tu veux bien venir avec moi ?

Ményl approuva. Dans ces moments de tristesse, elle en venait à regretter l’ancien Nan. Le despote pervers qui lui faisait subir ses jeux détraqués.

-          Nan si tu ne t’en sens pas la force...

Pour dire la vérité, elle-même n’était pas prête à mettre un pied au cimetière. Elle trouvait cet endroit glauque et lugubre.

 

Dès qu’ils furent rentrés, Ményl s’excusa de suite auprès de son ami en devenir. Elle revînt dans la salle avec un cadeau.

L’adolescent se sentît obligé de sourire, il n’aurait pas pensé que Ményl puisse avoir une attention pour lui.

-          Qu’est ce que c’est ?

-          Ne l’ouvre pas maintenant ! dit elle timidement

Il opina. En temps normal, il aurait déjà déchiré l’emballage ne serait ce que pour faire enrager Ményl.

Il posa le cadeau à côté de lui et lui demanda :

-          Et le tien, c’est pour quand ?

-          Pardon ?

-          Ton anniversaire, tu es bien né un jour.

-      C’est que je ne sais pas vraiment. J’ai été adopté alors tu  comprends je… je n’ai pas la date précise. En général je le fête en même temps que… enfin, je le fêtais en même temps que Thierry.

Nan perçut la pointe de tristesse dans sa voix. Il se rappela comment il avait joué un rôle dans leur séparation. Il fallait bien reconnaître quelque chose en Nan, il était capricieux. Arrogant, fier et prétentieux.

-          Je suis désolé pour Thierry.

-          Ce n’est pas vrai. Affirma Ményl

Il sourît. Elle avait raison, il n’était pas du tout désolé. Au contraire il était pleinement satisfait de posséder Ményl pour lui seul.

Il se leva pour l’affronter.

-          Tu as raison ! dit-il. Je ne supporte pas la concurrence.

Ce faisant, il la prît par les hanches pour l’attirer à lui. Puis en approchant ses lèvres des siennes, il lui demanda :

-          Et toi est ce que tu regrettes ?

Ményl ne tenta pas de se dégager, elle se trouvait bien blotti ici entre ses deux bras virils. Thierry n’avait pas une su grande place dans sa vie.

-          Je ne crois pas… dit-elle.

Il releva son menton vers lui et lui caressa la lèvre du bout du pouce.

-          Dans ce cas, rien ne nous empêche…

Elle l’empêcha de finir sa phrase. Il ne fallait rien précipiter ; pas entre eux.

-          Nous ne sommes pas pressés. Nous avons le temps.

Il la relâcha et prît son paquet avant de monter à l’étage. Puis parvenu en haut des marches il la regarda avant de lui dire :

-          Merci encore Ményl !

 

 

 

 

 

 

 

Par Lyam - Publié dans : Slave (fini)/ SM
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Vendredi 17 octobre 5 17 /10 /Oct 01:14

5) Un peu de vérité dans la discussion

 

Nan observa avec attention la jeune fille qui avait depuis à peu près une dizaine de mois détruit un vase d'une valeure bégnine et qui désormais en payait le prix fort. Il était bien décidé à profiter d'elle au maximum et c'est justement ce qu'il s'apprêtait à faire.

 

Ményl redoutait de plus en plus Nan et son comportement audacieux. Elle avait appris auprès d'Alfred que celui ci avait toujours été plus ou moins dérangé. Cela avait commençé à l'âge de treize ans quand Sylvia était entrée à son service. Très vite son géniteur l'avait affranchi et très peu de temps après il succombait. Il revenait alors à Nan la lourde charge de diriger l'entreprise familiale à sa majorité. Ce qu'il avait commencé à faire.

Mais Nan avait des penchants lubriques auquel son entourage devait s'habituer et Ményl avait dû en faire les frais à ses dépens.

Ce jour là, elle rentrait de la bibliothèque assez tardivement. Elle n'avait rien dit à Nan et potassait sur un exposé de botanique.

Elle fouilla dans son sac à la recherche d'une éventuelle barre au chocolat. Le simple

fait de l'effleurer là dans cette rue lui rappelait la bêtise qu'elle avait commise depuis déjà dix mois. Elle réprima un sanglot en repensant à tout ce que son "maître" l'avait forcé à faire.

Parvenu jusqu'au manoir elle chercha dans ses poches  la clé de l'édifice, quand un râle étrange lui parvînt.

Cela semblait provenir d'une femme, probablement une des nombreuses conquêtes de Nan, comment entrer et ne pas tomber en position embarrassante.

"Et si justement tu l'embarrassais, ne serait-ce que pour te venger!" lui susurra une voix. Mais une autre faisait barrage à la première: "Pense au prix que tu devras payer si il n'est pas content"

Tant pis pour les conséquences, faisons comme si de rien n'était. Elle entra et suivît l'origine du bruit d’intenses exclamations de plaisirs. Elle parvînt jusqu'au bureau de Nan et regarda par la fente de la serrure. Le spectacle qu'elle y vît suscita en elle une légère vague de chaleur

au bas ventre.

Elle déglutit avec difficulté en observant Nan chevaucher sa belle mère et celle ci s'agripper à lui tout en redemandant.

- Ah oui! Vas y beau brun! Lime!

Elle s'éloigna rapidement de cette scène de débauche, regagnant sa chambre le coeur battant. Le sexe ne pouvait être que ça, pas qu'une simple cavalcade de corps et de passions. Ou était l'amour? Les sentiments?

Elle se vautra dans ses couvertures cherchant un peu de réconfort face à cette dure réalité.

 

Quand elle ouvrît les yeux, elle croisa le regard dur de Nan a même le sien. Elle sursauta basculant du lit tandis que le jeune homme se penchait vers elle.

-          Tu vas bien ?

-          Qu’est ce que tu fais là ?

Il fît mine de réfléchir, puis lui sourît. Etrangement, ce sourire n’était pas pour plaire à Ményl.

-          Je repensais à la première fois ou tu avais mise les pieds dans ma salle secrète. Tu ne souhaites pas y retourner ?

-          Pas question ! fît-elle

Le jeune homme soupira.

-          Si tu voulais tu t’amuserais beaucoup toi aussi.

-          Et finir par devenir un détraqué sexuel comme toi ? Pas question, j’ai déjà perdu mon copain, qu’est ce que tu veux d’autre ?

Il répondît à sa question le plus honnêtement possible.

-          Ta virginité !

Ményl recula un peu plus.

-          On n’en est plus à si peu Ményl, je connais toute ton anatomie. Qu’est ce qui t’empêches de poursuivre l’expérience avec moi ?

-          Qu’est ce qui te fais croire que je suis toujours vierge ?

-          Ce n’est pas le cas ? demanda t’il légèrement intrigué

Ményl baissa la tête. Pourquoi Nan venait il lui parler aussi franchement. Elle ne pouvait pas le regarder en repensant à ce qui s’était produit avec sa belle mère.

Elle décida de jouer avec lui, il était temps de s’adonner à quelques railleries. Sorte de petite vengeance personnelle.

-          Ta belle mère ne te suffit plus ? dit-elle-le plus naturellement possible

Un rictus déforma le visage de Nan.

-     Bien, pas besoin de jouer la comédie avec toi c’est déjà ça.

-          Tu es incohérent Nan. Passe encore tes jeux pervers, mais coucher avec ta belle mère. Tu n’as pas de respect pour ton père ?

-        Mon père est mort et ce n’est pas sa mémoire qui m’accablera de remords. Dit il sèchement

-          Tu n’as vraiment aucune morale.

Cette fois ci il sourît.

-          D’accord, souhate je n’ai pas de morale, mais ne prétends pas me juger Ményl Oklahoma. Parce que je sais qu’au fond de toi tu adores mes jeux pervers… Sinon pourquoi rester ici ? Tu as eu mille et une occasions de partir et tu n’es pas enchaînée à ce que je sache.

Il quitta la pièce. Ményl se releva et s’assît sur son lit.

*

Il s’était passé un peu plus de dix ours depuis que Ményl et Nan s’étaient expliqués. Le jeune homme ne l’avait plus contacté, elle le voyait rarement et étrangement, elle se surprît a éprouver des remords quant à ce qu’elle lui avait dit.

« Il t’as fait du mal » lui susurrait une voix

« Quel mal ? Tu as adoré chaque minute de ce que tu endurais. Ne nies pas, tu le sais… »

Elle devait bien reconnaître que certaines choses lui étaient apparues comme plaisantes mis en toute bonne conscience, elle ne pouvait décemment pas se corrompre ainsi.

Elle s’était même surprise à éprouver des sentiments pour Nan… De la tristesse quand elle le voyait dormir, il apparaissait comme un enfant perdu, abandonné. Un enfant capricieux…

Elle inspira un rand coup et frappa sur la porte. Celle-ci coulissa l’autorisant à entrer, il était assis sur son lit, feuilletant un livre que visiblement il n’arrivait pas à lire.

Elle prît place dans un coin du lit et lui demanda :

-          Qu’est ce que je suis censé être pour toi Nan ?

Surpris par la question il sourît mais ne répondît pas. Ce qu’elle était ? Une idiote assez sotte pour entrer par effraction chez les gens et croire qu’elle pourrait s’en tirer sans problème.

-          Une idiote ! répondît il simplement en l’invitant à le rejoindre

Elle glissa sur le lit remontant au niveau de ses épaules. Le jeune homme glissa sa tête au creux de sa nuque et lui murmura :

-          Je crois bien que je t’aime, petite idiote…

Elle sursauta et voulut se dégager, mais il l’en empêcha enfouissant un peu plus son visage dans son cou.

-          Et moi, que suis-je censé être pour toi ?

Elle chercha ses mots tandis que sa langue effleurait sa peau. Elle ne pût s’empêcher de gémir ; elle était devenue trop sensible, beaucoup trop.

-          Tu ne réponds pas ?! Finalement tu aimes…

Elle n’en eût pas la certitude mais elle fut certaine qu’elle approuva. Nan n’aurait pas pu être plus délicat qu’en cet instant. C’était aussi le meilleur moment de profiter d’elle, mais il s’en abstînt.

Il la relâcha avant de prendre son visage entre ses mains.

-          Je suis sérieux Ményl…Dis moi la vérité.

-          Oui, c’est bien possible que j’ai apprécié.

Elle se leva et prît la direction de la porte.

-          Et ma question ?

Ményl quitta la pièce sans y répondre. Qu’était il pour elle ? Très bonne question.

 

Nan observa son roman sans parvenir à le lire, une phrase revenait incessamment en lui.
« Tu n’aimeras personne d’autre que moi ! »

 

 

 

Par Lyam - Publié dans : Slave (fini)/ SM
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Jeudi 21 août 4 21 /08 /Août 06:26

4) L'amour commençe par le sexe

 

- Prends ton temps, nous avons une demi heure entière pour tester la mazophallation. dit Nan dans un soupir dionysien tandis qu'il arquait son corps dans le cuir sublime de la limousine.

Agenouillée à ses pieds, Ményl tentait de faire jouir son maître au travers de ses seins qui engloutissaient dans leur virtuosité charnelle le phalus érigé de Nan.

Durant les trois dernières semaines, celui ci s'était mis en devoir de lui enseigner toutes les astuces et us des coutumes sexuelles. Elle s'était surprise à en apprécier plusieurs telles que le cunilingus ou la pichenette qui consistait selon Nan à titiller chaque partie érogènes du corps à travers de légères décharges électriques ou sensuelles - comprenez le fouet -.

Le goût amer de cette nouvelle condition lui restait en travers de la gorge se renforçant un peu plus à chaque nouvelle humiliation de celle ci... et puisque l'on parlait de goût.

Elle laissa courrir sa langue sur la verge chaude de l'adolescent qui en gémît. Sa poitrine pressait le membre tendu de Nan dans une éffusion de volupté charnelle. Elle finît par glisser le sexe dans sa bouche savourant la douceur velouté de cet instrument viril.

Il se deversa en elle aggrppant sa tête pour être sûr que tout son sperme irait dans la bouche de Ményl.

- Tu t'es montré très entreprenante aujourd'hui! dit il en reajustant les lunettes de celle ci.

Ményl pensa alors qu'il s'agissait d'un compliment.

- Il va falloir régler ça ce soir! reprît Nan sur un ton plus ferme.

Elle déchanta. plus que quatre mois de cet horrible chantage à tenir.

L'adolescent milliardaire redressa lementon de Ményl et attacha une sorte de collier de soumission un peu comme ceux qu'on offre aux chiens.

-Pour te rappeler ta condition! dit il en enfilant son jean.

*

- Je cherche Ményl Oklahoma! déclara un jeune homme brun à la caissière du guichet éstudiantin de l'Université.

- Patientez! dit celle ci en pianotant sur son clavier

- Désolé, mais mademoiselle Oklahoma n'a pas doné suite à son logement en résidence universitaire.

- Tiens donc? fît il surpris. Savez vous je pourrais la trouver?

- Résidence Higglmore; demeure de Nan Blacwood! dit elle en relisant une notice du dossier de la jeune femme.

 

Nan déboutonna l'étroite chemise de Ményl en saisissant une partie du vêtement dans sa bouche.

- J'en ai rêvé toute la journée! confia t'il en laissant vagabonder ses mains sur le corps geignant de l"adolescente.

Il lapa le bout de son sein et l'enveloppa entre ses lèvres tandis que sa main filait inexorablement vers le bas de ses cuisses.

Ményl fît alors ce que ne doit jamais faire une soumise c'est à dire freiner la main de son maître ou maîtresse.

Nan se releva violemment et la jaugea furieux d'avoir été contredit. Il tira d'un coup sec au niveau de son ceinturon et un magnifique anaconda verni en sortît.

Le fouet de deux mètre de long était un long et étanche boyau de cuir garni du même matériau. Il en fît jouer un peu et le dirigea vers Ményl. La nacelle se ressera autour de ses fesses.

- Tu m'appartiens! Pour encore quatre mois! dit il en la tirant brusquemment vers lui receptionnant son corps délicat contre le sien.

Son ton autoritaire dissauada Ményl de tout commentaires, elle baissa les yeux tandis qu'il la relâchait fouillant dans son sac à la recherche d'une chaîne d'un peu plus de deux mètres qu'il ajouta au collier.

- A quatre pattes comme une chienne! ordonna t'il.

Ményl ne pût qu'obéir.

*

Thierry sillonna longuement le quartier chic qu'il visitait; toujours à la recherche de Ményl. Il avait trouvé cela très étrange d'apprendre qu'elle ne logeait pas au campus mais chez un particulier.

Il parvînt finalement face à un immense manoir de style élisabéthain. Il vérifia l'adresse qu'on lui avait fournie et vît qu'elle correspondait, il entra dans l'allée et sonna.

 

Nan sirotait un verre de vin rouge tout en regardant un vieil album de photo. Sa main s'arrêta sur la quarante sixième page de ce recueil. Une photo captivait son attention et son coeur insensible se mît à vibrer.

- Monsieur! dît Alfred en entrant dans le bureau

Il ne repondît pas encore secoué par cette image qu'il avait tenté d'oublier depuis des années.

- Mademoiselle Oklahoma à de la visite.

Il sortît de son état végétatif pour porter plusd'interêt aux propos du majordome.

Alfred était entré au service de la famille trois ans avant sa naissance. Il avait veillé sur Nan et avait dû voir plus de choses dans cete maison que l'adolescent et pour des secrets, il en avait à dévoiler.

- Amenez le moi! dit il avant de quitter la pièce.

 

Tout en avançant dans le couloir à la suite du majordome, Thierry se demandait comment Ményl avait pû se retrouver dans ce genre de maison. Il se rappelait qu'elle avait toujours éprouvé une sorte de fascination pour les chateaux anciens et autres monuments. Alfred le fît asseoir et lui servît une tasse de thé puis il quitta la salle et prît soin de refermer la porte derrière lui.

Le jeune homme en était à sa deuxième gorgée quand il faillit s''étranbler avec le liquide tiède. Il laissa tomber la tasse et se redressa d'un bond.

 

En le voyant, le coeur de Ményl râta un battement. Qu'était il venu faire ici? Pourquoi était il ici? Une gêne ostensible s'empara d'elle la plongeant alors dans un état de profonde humiliation.

- Thierry? articula t'elle d'une voix étouffée

- Que se passe t'il ici? fulmina le jeune homme en découvrant la jeune fille en tenue de sado latex.

le vêtement était plus qu'obscène se composant d'une sorte de vêtement proche du maillot de bain une pièce mais entièrement faît de cuir.

Nan esquissa un sourire façe à cette situation débridée qui les mettaient mal à l'aise.

- Qu'est ce que vous lui avez fait? s'indigna t'il en se dirigeant vers Ménylprêt à la recouvrir de sa veste.

Un coup du fouet de Nan claqua devant lui l'obligeant à reculer.

- A genoux Ményl! ordonna t'elle

La jeune fille fût torpillée.

- Nan...murmurra t'il au bord du sanglot

- J'ai donné un ordre! dit il

Et comme pour accentuer son geste, il tira sur la chaîne l'obligeant à s'exécuter. Elle obéit. Toujours façe à ce débordement de soumission, Thierry se sentait furieux de voir ainsi son amie rabaisser de lasorte et cet enflure profiter d'elle.

Il se lança vers lui prêt à le frapper mais un coup magistral siffla sur sa joue l'obligeant à reculer.

Il effleura du pouce l'endroit ou avait claqué le fouet. Un léger filet de sang perla sur sa peau. Il sentît un autre coup dans les hanches le forçant à s'accroupir. Nan s'approcha de lui et posa sa chaussure sur sa tête.

- Couché chien! dit il en accentuant la pression.

Thierry grogna tandis que l'adolescent millionnaire se régalait de la totale domination qu'il exerçait.

- Arrêtes s'il te plaît! dit la faible voix de Ményl

Il se rendît alors compte qu'elle venait de le tutoyer. Il ôta sa chaussure de la tête de cet idiot et lâcha la chaîne de Ményl.

- Je vous laisse pleurer votre sort. dit il sur un ton insensible.

 

Depuis son bureau, Nan voyait les faits et gestes de ce couple ridicule. Il n'aurait jamais pensé que Ményl puissse être fiançé... Qu'était il venu chercher?

Il se surpeît à s'inquiéter de l'eventuel départ de la jeune femme. Elle avait une dette à rembourser et vu la somme qu'elle valait, il ne pouvait rien.

Il se cala dans son fauteuil en repensant aux caresses subtiles de ses lèvres sur son sexe. Il se redressa subitement en considérant la sensation qu'il venait d'éprouver...

"Ne t'attaches pas Nan, je ne te le permettrais pas..."

 

- Tu n'aurais pas dû venir. dit Ményl pour combler le silence gênant qui s'était installé entre eux.

- Qu'est ce qui t'es arrivé? demanda t'il en passant une lingette mouillée sur sa joue meutrie.

Elle entreprît de lui raconter. Au fur et à mesure que certains points s'éclaircissaient, Thierry s'acharnait à trouver la meilleure des manières d'encaisser le choc. Il se releva spontanément et fît façe à Ményl.

- Alors c'est tout? Tu vas en rester la? dit il presque furieux.

- Je ne peux rien faire...

Il baissa légèrement la tête. Que pouvait elle effectivement faire? Tenter un recours en justice aurait été une mauvaise idée. Elle était dans son tort.

- Et que fais tu de nous? demanda t'il en s'abaissant à son niveau et en essuyant ses larmes d'un revers de pouce.

- Sers moi! dit elle simplement.

 

Ményl entra docilement dans la chambre de Nan comme celui ci l'avait exigé après le départ de son ex petit ami. Il ne trouva aucune trace de lui en son saccro saint lieu, néanmoins elle arriva juste à temps pour voir sortir Julia de la pièce de SM. Celle ci parût partiellement gênée par sa présence mais ce malaise se dissipa quand Nan emergea de l'escalier lui intimant de partir.

- Alors cette tragique histoire de Roméo et Juliette...

La jeune fille tourna la tête. Dire qu'elle avait tutoyé cette espèce d'énèrgumène.

- Quand tu cesseras de bouder rejoins moi dans mon bain, j'ai comme qui dirait besoin de me relaxer. dit il en soulevant légèremment son menton.

La jeune fille dût s'exécuter. Elle finît par rejoindre le jeune homme dans son bain, celui ci avait arqué son dos et posé sa tête sur le rebord en marbre de sa baignoire. Il semblait étonnament relaxé pour quelqu'un qui avait rompu une belle histoire d'amour.

- Ne sois pas gênée, viens te joindre à moi.

Elle obéit se coulant dans l'eau entre les cuisses de Nan, un bras couvrant sa poitrine. L'adolescent l'observa recroquevillée sur elle même attendant qu'il entreprenne de la caresser ce dont il ne spriva pas, ses seins bientôt captifs de ses doigts humides.

Il plongea légèrement sa tête dans les cheveux de Ményl. Ceux ci sentaient bon .

- J'adore l'odeur de tes cheveux. dit il d'un ton grave presque sensuel

Ményl en tressaillit. Ce devait encre être un de ses jeux vicieux et pourtant Nan en cet instant lui semblait tellement proche.

Elle se laissa faire acceptant légèrement les caresses de celui ci.

- Ményl... est ce que tu étais amoureuse? demanda t'il

La jeune fille se releva en vitesse et passa une serviette observant Nan d'un air consterné.

- En quoi ça t'interesses, ça ne fais pas partie de ta misérable existence.

Il pencha la tête de côté avant de sourire. Ményl venait de le tutoyer à nouveau.

- J'en conclus que la réponse était non...

Ils se fixèrent longuement, au dehors la pluie avait commençée à se répandre.

 

Par Lyam - Publié dans : Slave (fini)/ SM
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  • : Petit coin détente, passion enfouie. Qui a dit que le sexe ce n'est pas aussi de l'amour? Les femmes entre elles, les hommes entre eux, pas de tabous juste des préférences. Et pourquoi pas... un peu de SM? Régalez vous, il y en a pour tous les goûts...
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