L'Art

 

Il n’y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien. Tout ce qui est utile est laid, car c’est l’expression de quelques besoins et ceux de l’homme sont ignobles et dégoutants comme sa pauvre et infime nature.


Manifeste de l’art pour l’art ; Emaux.

Théophile Gauthier

Des choses à dire...

Avertissement:
Ce blog contient des textes à caractère sexuelles.


Homphobes, racistes
et tout emmerdeurs à venir je ne vous retiens pas!!

Bon vent!

 
Lundi 1 décembre 1 01 /12 /Déc 21:55

9) Il était temps…

 

- Il était temps! S’exclama Théos dès que le bateau se mît en marche.

Lyna entreprît de poser son sac dans un coin et se pencha par-dessus bord histoire de profiter de la vue de l’eau.

- Tu en rêvais de ses vacances, c’est étrange que ta copine ne soit pas là! Fît elle remarqué.

- Tu m’as l’air bien remonté.

En effet, la jeune fille était furieuse. Premièrement parce que son boy-friend n’avait pas pû participé au voyage mais aussi parce qu’elle avait appris qu’elle partagerait ses cabines et chambre avec Helena. Or elle trouvait cette fille très étrange.

- Tu es sûre qu’elle a bien embarquée? Demanda Théos.

- Je vais partager sa chambre pendant deux semaines, je ne suis pas censé la surveiller. Fît remarquer Lyna

Le jeune homme n’insista pas et entreprît de parcourir le bateau.

- Tu ne vas pas me laisser seule? Fît elle avant de le suivre

*

Helena était assise à l’arrière du bateau. Enfin recroquevillée était un terme plus exacte. Théos comprît tout de suite qu’elle n’allait pas bien.

- Qu’Est-ce qui t’arrives? Demanda-t-il

- J’ai le mal de mer. ConfiA-t-elle.

- Je vais aller chercher Mlle Circée. Proposa Lyna

Mais la jeune fille l’en empêcha.

- Non ca va aller. Je ne veux pas parler au prof. Dit elle en regardant Théos.

- Ok j’ai compris. fît la jeune fille en percevant l’échange de regard.

Sur ce, elle s’éclipsa et partît en exploration.

- Qu’Est-ce qui ne va pas?

- Je te l’ai dit j’ai le mal de mer.

- C’est tout ce qui te mets dans cet état?

Elle ne répondît pas. Il se proposa de la ramener dans sa cabine et lui permît de s’appuyer sur lui.

**

Le lendemain matin, Lyna trouva Théos sur le pont en train de fixer l’océan. Il devait sans doute se perdre dans son petit délire.

- Il ne délire pas. Dit finalement une voix dans son dos

Lyna sursauta; comme en écho à ses pensée, leur prof de Grec venait de lui répondre.

- Ah c’est vous mademoiselle, vous m’avez surprise.

- Depuis combien de temps connais tu Théos? Demanda-t-elle

Lyna fît mine de réfléchir. Cela devait faire au moins cinq ans qu’elle était amie avec l’adolescent.

- L’océan est magnifique ce matin. Dît la jeune femme avant de s’en aller.

Lyna reporta son attention vers Théos puis se décida à aller le saluer.

- Il est bien tôt pour songer à prendre un bain de mer.

- C’est juste que je la trouve tellement captivante. Dit il en laissant pendre son bras.

La jeune fille pensa qu’il n’y avait pas besoin de parler, le simple fait de rester là a observer ainsi le ciel naissant dans les premières heures de l’aube.

Brusquement, le jeune homme remarqua que Lyna paraissait absente. Par delà le vrombissement du moteur, il percevait une légère sonorité, quelque chose d’envoutant, semblable au chant qu’il produisait lors de son don. La jeune fille marcha le long du bateau et grimpa sur le rebord s’apprêtant à plonger quand celui-ci la retînt malgré elle.

- T’es malade?! Qu’Est-ce qui te prends? Dit il en tendant de la faire redescendre.

Mais elle restait impassible à ses propos, ne songeant qu’à rejoindre ce magnifique océan.

- La mer est magnifique… répétait elle.

Théos dût la tirer fermement en arrière afin qu’elle retombe sur le pont. Il dût ensuite la contenir afin de l’empêcher de recommencer.

- Lâche moi, je dois la rejoindre.

Il dût la gifler pour la forcer à revenir à la raison. Elle le regarda stupéfaite tout en se massant la joue.

- Qu’Est-ce qui m’arrive?

- Je vais te raccompagner à ta cabine.

*

Helena serra une boite de comprimés entre ses mains, hésitant à les prendre ou non. Elle opta pour la seconde option en voyant la poignée de la porte tourner.

Elle cacha rapidement ses pilules dans sa poche et observa surprise Lyna et Théos enter dans la cabine. La pauvre n’avait pas l’air d’aller bien.

- Qu’Est-ce qui lui arrive? Demanda-t-elle

- Je crois qu’elle a été hypnotisée, elle voulait se jeter dans la mer.

Helena fît mine de réfléchir, elle se doutait qu’un pouvoir était à l’œuvre. Depuis qu’elle était à bord, elle sentait une présence plus forte que celle de la ville. Mais tentez d’expliquer ça à quelqu’un incapable de maîtriser un esprit.

- Je ne peux pas bien t’expliquer puisque tu n’es pas assez sensible. Théos… Tu n’as jamais ressenti les esprits auparavant?

Il nia de la tête sans pour autant la regarder. Ses yeux posés sur le corps endormi de Lyna.

- Qu’entends tu par ressentir?

- Une attirance, une passion. Je t’assure que l’empathie que tu ressens est prodigieuse. Tu devrais essayer parce que l’endroit ou nous allons est peuplé de ce genre de force.

- Tu as l’air d’en savoir beaucoup…

- Et toi pas assez. Je voulais simplement t’informer.

Ils se regardèrent; une légère tension diffusait dans la salle une ambiance assez malsaine.

Le bateau fît soudain une embardée. Ils basculèrent au sol et Lyna se réveilla brutalement.

L’alarme retentît dans l’embarcation, ils se ruèrent dehors. Quelque chose empêchait le bateau d’avancer.

- Que se passe t’il? Demanda Théos à sa prof.

Elle ne répondît pas, attendant les explications du capitaine.

- On est bloqué, quelque chose empêche le bateau de progresser. Gardez votre calme, on va remédier à ça. Dît celui-ci

Un murmure d’anxiété parcourût la foule. Théos qui était resté aux côtés de Lyna chercha Helena du regard. Elle était posté près du bord observant avec attention l’océan comme si elle eût crû y voir sortir quelque chose.

Une autre secousse fît vibrer le bateau, renversant ses occupants. Ils se redressèrent et entendirent un râle au loin, un bruit sourd. Une plainte…

- Tu as entendu ça? Demanda Lyna

Mais Théos ne pouvait pas y prêter attention, il était attéré, plié de douleur. La jeune fille se pencha vers lui avant de prévenir sa prof. A l’autre bout du ponton, Helena était dans la même situation.

Par Lyam - Publié dans : Fiction
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Lundi 1 décembre 1 01 /12 /Déc 20:57

Une nuit d'enfer

 

L'avion fît une légère embardée avant de se stabiliser au dessus de l'immense étendue d'eau. Sebastian renvoya une des mèches rousse qui lui retombait sur le visage. Il fût a nouveau pris de l'envie de regarder derrière lui afin de voir si IL le regardait toujours.

Il se retourna et vît rapidement ses lentilles d'un beau rouge sang poser leur regard sur lui. De suite, il reporta son attention vers la fenêtre. Pourquoi n'avaient ils pas cesser de se mater durant les deux heures de vols depuis l'embarcation?

Il soupira en repensant aux trois longues heures de vol qui lui restait encore. Il pouvait toujours songé a dormir, c'était une éventualité plus que plaisante dans la mesure ou il voulait être sur de profiter au mieux de ses vacances.

Il jeta un œil au dehors et distingua les nuages d'un magnifique violet azuré. Il n'allait pas tarder a voir les étoiles se dessiner dans le ciel.

Il ne pût retenir un bâillement et ne résista également pas à l'envie de jeter un autre coup d'oeil derrière lui.

Il avait fermé les yeux comme pour dormir lui aussi. Sebastian put alors s'accorder le luxe de le détailler, allant de son torse moulé dans son débardeur en cuir jusqu'à son jean qui il le devinait devait cacher quelque chose de fort plaisant. Ses courts cheveux se dressaient en épis de ci de là de son crâne inondant sa tête d'une belle tignasse blonde.

Il sourît malgré lui et réussit finalement à s'endormir.

 

Sébastian ouvrît les yeux avec une douce sensation de chaleur qui le traversait de part en part et s'insinuait par sa gorge. Cela provenait sans doute des lèvres qui effleurait les siennes et qui exhalait en lui un doux souffle mentholé.

De surprise il releva la tête et croisa son intense regard rouge. Il n'avait toujours pas décidé de s'arrêter et ses lèvres parcouraient désormais sa nuque.

Il le repoussa avant de se redresser dans son siège. Le vol était plus que calme, tous semblaient s'être endormis.

-        Ne t'inquiètes pas, j'ai pris mes dispositions pour que nous soyons tranquille. Lui dît l'étranger d'une voix magnétique et sensuelle.

-        Qu'est ce que tu fais? T'es qui?

Il lui porta un doigt aux lèvres pour lui intimer de se taire. L'adolescent considéra le jeune homme un long moment. Le sourire de celui ci ne lui inspirait pas beaucoup. Il se pencha vers son oreille et lui murmura.

-        Tu sens cette chaleur?

Un frisson le parcourût de suite, le saisissant partout dans son corps engourdi par le froid de l'altitude.

L'étranger avait déjà entrepris de lui ôter sa couverture, ses yeux d'un rouge latent effleurant chaque partie de ce corps désorienté.

-        Comment tu t'appelles? Demanda t'il en s'allongeant sur lui

-        Sebastian. Répondît il docilement en sentant ses mains s'aventurer sous son T-shirt.

-        Parfait Sebastian, je m'appelle Wanh et tu n'as pas idée de l'effet que tu me fais. Dît il en lui mordant la lèvre inférieur.

Malgré lui, le jeune homme sentît un frisson le parcourir. Il n'avait pour ainsi dire aucune expérience sexuelle, il était encore loin de s'imaginer que sa première se ferait dans un avion avec un homme. Il aurait été tenté de repousser cet inconnu, mais sans vraiment comprendre, la volonté lui manquait, comme remplacée par un désir plus intense de poursuite.

-        Ne gémis pas aussi fort, tu vas les réveiller. Dit il avec un sourire

Il n'en revenait pas de se laisser aller de la sorte. Wanh l'avait presque déshabillé, mettant a nu son corps gracile et hâlé. Ses doigts le parcouraient avec une telle sensibilité qu'il se croyait en plein paradis.

A la fois glacées et délicates, le subtile mélange de la douceur qu'il recherchait. La perfection incarnée dans ses doigts, magnifiques instruments qui se frayaient un chemin au delà de la frêle protection que constituait son pantalon.

-        Tu as l'air d'aimer... fît remarquer Wanh. Profites en toi aussi. Ajouta t'il en guidant sa main vers son entrejambe.

Sebastian ressentît une gêne en percevant la pression du sexe du jeune homme contre sa main. Le sourire de celui ci l'encouragea à poursuivre et à caresser la bosse avec lenteur. Wanh laissa échapper un gémissement près de son oreille; il happa celle ci entre ses lèvres avant de glisser sa langue contre la peau du jeune homme.

Son visage se glissant lentement vers son torse; vers ses seins qu'il happa entre ses dents. Il releva ensuite le tête et distingua cette étrange marque sur sa côte. Il se laissa glisser le long du corps du jeune homme, lissant sa langue contre ce signe.

L'adolescent sentît tout son corps frétiller comme si toute son excitation se concentrait dans ce point et que le titillement de Wanh excitait.

-        Laisse moi voir comment tu es fait? Dit il en tirant sèchement sur son pantalon

Sebastian ne daigna même pas se relever, la pression des lèvres de Wanh bien trop forte et bien trop sensuelle sur son sexe.

Au bout d'un certain temps, Wanh se releva ôtant son débardeur pour se coller contre sa victime allongé sur le siège.

-        Tu sais ce qui va arriver maintenant. Dit il de sa voix toujours aussi suave

Sebastian hocha la tête l'air presque absent. Il se laissa aller contre le torse de Wanh, fermant les yeux pour ne ressentir que cette chaleur caressante qui s'exerçait au creux de ses reins et bien tôt a l'arrière de son corps. Une pénétration si douce qu'il en gémit de plaisir. Gémissement que Wanh savoura tout en exerçant un lent et délicat va et vient.

*

Quand Sebastian ouvrît les yeux, son premier geste fût de sourire. Il laissa ensuite courir son doigt sur son corps en oubliant ou il était et avec qui. Par chance personne ne s'était encore réveillé. Les quelques lueurs de l'aube pointaient au loin au dessus des nuages. Il s'habilla rapidement enfilant par mégarde le débardeur de Wanh; lequel qu'il chercha des yeux mais ne trouva pas.

Il sillonna les toilettes, les sièges en avant même si celui ci était à l'origine placé derrière lui. Tout bonnement aucune trace.

Il daigna demander à l'hôtesse ou se trouvait celui ci mais elle lui répondît qu'il n'y avait que quelques voyageurs dont lui y compris présents dans le vol et ils y étaient tous.

Il se résigna et retourna s'asseoir en tentant de trouver l'explication la plus rationnelle à tout ça...

Sans y parvenir il porta son attention vers l'horizon; c'est alors qu'il distingua un immense volute de fumé qui revêtit durant quelques secondes l'apparence de Wanh avant de se fondre dans l'air.

Il resta suspendu à son hublot et à ce sourire...

 

Par Lyam - Publié dans : Yaoï
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Lundi 1 décembre 1 01 /12 /Déc 20:48

Peter poussa un juron en voyant ses feuilles de dessin s’envoler. Il se releva précipitamment et parvînt à en rattraper quelques unes. Il se pencha pour en ramasser une dernière au sol.

-          Il en manque…

Du regard, il chercha d’éventuelles traces de ses dessins mais ne vît rien.

 

-          Tu recherches tes dessins ? demanda Kélyn

-          Ben oui ; ils font partis d’une collection. Sans eux, mon projet n’a plus de sens.

-          Et tu ne pourrais pas les refaire au lieu de placarder un avis de recherche sur les murs de l’école ?

Il ne répondît pas. Kélyn ne pouvait pas comprendre, elle manquait cruellement d’empathie. L’harmonie était un facteur clé dans son projet, il ne pouvait pas refaire ces dessins sans refaire tout le travail.

-          C’est quoi ? demanda Eron en lui subtilisant un tract. Dessins perdus ? Pff manifeste pour les enfants qui crèvent de faim pas pour tes productions minable.

-          Et si toi tu crevais tout court ? suggéra-t-il.

Elle encaissa le coup et se retira sans prendre la peine de répondre. Kélyn jeta un coup d’œil surpris à Peter.

-          Modères toi Pin’s ! je crois que tu as froissé son amour propre. Et puis depuis quand tu tiens tête à Eron ?

-          J’ai failli mourir, c’est suffisant pour me faire comprendre que je dois changer.

-          C’est vrai ? Ce doit être l’origine de ton incroyable sensibilité ?

Une jeune blonde s’était glissée dans la conversation. Elle tendît trois documents à Peter.

-          Ce sont tes dessins ?

-          Oui ! je m’appelle Peter. Merci de me les ramener.

-          Je me doute qu’ils sont incomplets.

-          C’est vrai… tu es ?

-          Cassandre ! Je n’étais pas présente à la rentrée mais je crois que tu es mon tuteur.

La jeune fille en question avait de fins cheveux ternis de brun et des yeux d’un brun éclatant. Mais ce qui fît le corps de Peter frissonner fût son sourire chargé de chaleur, de tendresse et de gentillesse.

-          Dans ce cas n’hésites pas si tu as besoin de quoique ce soit. Dît il

-          Justement, je voudrais que tu termines ces dessins. Attention, je ne tolèrerais pas de réponses négatives. Dît elle en riant.

Le jeune homme sourît à son tour. De toute évidence, elle lui avait plus que fait une bonne impression.

**

-          Je crois que c’est à vous ? dît Damian en rendant à son professeur son stylo

-          Ah ! merci, je l’ai cherché partout. Vous êtes Irvine je crois, désolé pour la bousculade d’hier.

-          Non, en fait je suis son frère Damian.

-          J’ignorais que Georges avait des jumeaux. Fît elle remarquer

-          Il ne le savait pas non plus l’an dernier… Vous connaissez mon père ?

Elle garda la tête penchée vers ses affaires qu’elle rangeait depuis un certain temps.

-          C’est une vieille histoire.

-          Ok, si jamais il vous faut quelque chose, vous repérer dans l’ école, je suis a votre disposition. Dît il

Sur le coup l’adolescent se serait donné une gifle. Penser à flirter avec son professeur ? Mais que lui arrivait-il ?

-          C’est très aimable, je tâcherais d’en tenir compte. Fît elle avec un sourire.

Damian quitta la pièce encore plus perturbé qu’il ne l’était en entrant. « Calme toi, ce sont les hormones qui te travaillent »

-          Ca ne va pas ? lui demanda Vanina qui visiblement l’attendait.

-          Tu es là ? Enfin je veux dire…

-          Moi aussi Damian  je suis contente de te voir. Tu as craqué sur la prof ? c’est bizarre je te connais bien pourtant remarque quand on est aussi sexy.

-          Arrêtes Vanina !

-          Je t’assure atteindre un tel degré de perfection c’est un appel a la dépravation.

-          Ok tu m’effrayes. Dit il en riant.

Ils repartirent ensemble vers le prochain cours.

*

-          Tu n’as pas l’air d’aller bien. Fît remarquer Peter

Eron ne lui répondît pas, le jeune homme approcha la main de son buste. Il pouvait sentir son cœur battre plus fort que la normale et ses sentiments qu’elle tentait de l’ignorer. Il s’était promis de lui faire payer ce qu’elle avait fait l’an dernier mais en y réfléchissant était ce une bonne idée ?

-          C’est moi qui te fais cet effet ? dit il sensuellement en se penchant vers son oreille.

Elle ne répondait toujours pas, incapable de pouvoir résister à cette tentation de plus en plus forte. En temps normal, Eron aurait adorée ce jeu mais depuis quelques temps elle n’était plus normale. Elle approcha ses lèvres de celle de Peter, il joignît les siennes durant quelques minutes.

Un pur baiser de haine et d’amour…

-          C’est le couple du siècle. Plaisanta Mandy en les surprenant dans le couloir.

Ils sursautèrent et se détachèrent un instant. La sœur de Peter le narguait d’un sourire angélique.

 

Par Lyam - Publié dans : Hollywood School
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Mercredi 26 novembre 3 26 /11 /Nov 04:30

La douleur. Oui, elle était bien là. La lame froide, transperçant ma chair se teintait d’un éclat écarlate, celui de mon sang. Seule, tranchante, nue telle était l’apparence de la mort qui s’abattait sur moi. Peu à peu je perdais la notion de toute chose, me concentrant malgré moi sur les nouvelles sensations, qui régissaient mon univers ébranlé. La caresse du vent sur ma peau, me paraissait encore plus délicate qu’autrefois ;  les rayons ardents de l’astre nocturne, inondant mes yeux encore brillant de vie, me narguaient avec désinvolture et plaisir, en me faisant regretter les doux moments passés.

Des larmes virent inonder mon visage crispé par la souffrance. Des perles glissant sur une soie imaginaire, roulaient jusqu'à tomber dans le néant miroir de ma mémoire. Je tenais fermement la garde de l’arme qui m’ôtait la vie, ne voulant pas perdre de vue, l’objet de ma décadence. Et en même temps, j’observais d’un regard empli de désir, mes mains : ces mains autrefois vigoureuses, qui étaient le reflet de mon passé de mon présent mais pas de mon futur. Elles étaient tachées de sang, le mien toujours fluide, vermeille, chaud… tellement chaud qu’il me brûlait et me consumait.

Mon corps commençait à se dégrader, non pas comme un cadavre en putréfaction, mais comme une enveloppe dénué de vie. J’ai froid, terriblement froid, je sens mes organes se geler, perdre  peu à peu de leur vigueur ; déjà j’ai du mal à respirer. Mes cheveux on perdu de leur éclats, autrefois d’un noir de jais soyeux, ils devenaient ternes et secs ; mes lèvres d’ordinaire rosée, tremblantes arboraient la couleur du ciel hivernal : le bleu aussi tendre et doux que mortel et déchirant. Et enfin mes yeux, la représentation même de ma vie, porteur de mon sens le plus précieux, celui qui m’a fait découvrir ce monde, mon existence…déchue ; la lumière et l’éclat qui les animaient commencent peu à peu à s’éteindre et disparaitre, clôturant avec lenteur dix sept ans d’espoir, dix sept ans de présence sur terre.

Je meure seule, dans la nuit sombre ou toute les lumières s’éteignent m’accompagnant dans mon dernier voyage, vers l’au-delà. Et seul la lune éclaire et montre, mon dernier soubresaut signe de mon extinction totale. Je tombe, je m’affale, je m’étale de tout mon long sur l’herbe fraiche, vigoureuse, vivante et en regardant une dernière fois la lune, je rends mon dernier souffle… Je meure.

 ********************************************************************************

Je sais, certain pourraient pener que c'est tout a fait mon genre de délire mais non c'est pas de moi cette fois. C'est la fic d'une amie wallstreet93! l'inspi spontanée c'est son fort!!

Par Lyam - Publié dans : Fiction
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Lundi 24 novembre 1 24 /11 /Nov 16:46

Je suis assis dans le canapé, je porte mon café à mes lèvres ; il est amer, brûlant, épicé. Tout ce que je ne suis pas.

Je suis froid, distant, insensible… Il me la faut. Je serre un peu plus la tasse entre mes mains. Je sens la chaleur du contenu se propager dans mon avant bras.

Elle ne remplacera jamais sa chaleur…

J’effleure ma bouche du bout de mes doigts. Je repense à ses baisers. Il me la faut…

Si je ne l’ai pas, personne ne l’aura j’en ai décidé ainsi.

*

Le soleil est brûlant sur ma tête, le vent est d'une douceur insoutenable... Le ciel parfaitement bleu, pas une seule trace de nuages, les oiseaux chantent leurs plus beaux chants...

"Oui, je veux épouser Andrews, il pourra m'apporter tous ce dont j'ai besoin financièrement... oui je vais l'épouser le mois prochain il le faut"

Cela faisait trois longues heures que j'étais sur cette colline à chercher de bonnes raisons pour épouser Andrews ou plutôt des raisons pour ne pas l'épouser. Mon cœur et mon corps appellent un autre homme: l'homme de mes nuits, l'homme de mes rêves...

Sa peau, son corps, ses baisers me manquent

*

Je traverse le salon, elle est la debout devant la fenêtre. Ses longs cheveux caramel ondulent sur sa robe d’un blanc de linceul magnifique.

Je ne comprends pas comment je peux jouer avec elle de la sorte, elle est trop pure, trop gentille, trop malade…

«  Ne t’y attache pas ! Elle va mourir ne t’y attache pas » me susurre une voix, intense trop forte pour que j’y résiste.

C’est celle de Mélodie, nous nous aimons, je ne peux pas la laisser épouser un autre homme, elle m’appartient. Son corps est à moi, son âme liée à la mienne. Nous nous complétons, c’est ma possession.

-          Amour ? me dit-elle

Je la regarde, elle me sourît. Un faible sourire, elle m’embrasse, je la laisse faire. Nous sommes mariés à la vie à la mort… La mort est proche, à moi la nouvelle vie.

J’oublie ses lèvres pour les confondre avec celles de Mélodie. Je souris, je l’enlace. Elle ne se doute pas que je rêve d’une autre en l’embrassant.

Je suis vraiment une ordure…

 

Par Lyam - Publié dans : Fiction
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  • : Méli Mélo de Lyam
  • Méli Mélo de Lyam
  • : yaoï yuri Histoires érotiques
  • : Petit coin détente, passion enfouie. Qui a dit que le sexe ce n'est pas aussi de l'amour? Les femmes entre elles, les hommes entre eux, pas de tabous juste des préférences. Et pourquoi pas... un peu de SM? Régalez vous, il y en a pour tous les goûts...
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