L'Art

 

Il n’y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien. Tout ce qui est utile est laid, car c’est l’expression de quelques besoins et ceux de l’homme sont ignobles et dégoutants comme sa pauvre et infime nature.


Manifeste de l’art pour l’art ; Emaux.

Théophile Gauthier

Des choses à dire...

Avertissement:
Ce blog contient des textes à caractère sexuelles.


Homphobes, racistes
et tout emmerdeurs à venir je ne vous retiens pas!!

Bon vent!

 
Lundi 17 novembre 1 17 /11 /Nov 03:09

Un salaud reconnaît un salaud et je suis certaine que ce gars n’est pas net. Mais je ne vais pas rabaisser un confrère. Entre ordures on se soutient.

Eron rangea son carnet dans son sac et ouvrît la porte de sa chambre. Elle avait découvert qu’elle était la voisine de pallier de Damian et par conséquent du jeune Peter. Elle ressentît alors une étrange poussée d’adrénaline en repensant à la manière dont il l’avait sondé. Quelques mesures s’imposaient avec lui… Il n’était pas comme les autres.

-          Je me demande quel goût il a… dît elle simplement dans l’ascenseur.

*

Damian n’en revenait pas de la nouvelle annoncée par Irvine. Il n’avait pas pû s’empêcher de déranger Magalie pour lui annoncer la grande nouvelle.

Magalie était une très bonne amie de sa mère. Elle avait décidé de s’occuper de lui depuis que sa mère avait rendu l’âme. Il n’avait alors que sept ans. Son père d’origine inconnue ne s’était jamais manifesté. Un doute lui effleura alors l’esprit. Et si Whikestler était son père ? Cela signifierait plusieurs choses. Après tout, il se pouvait très bien qu’il ait été adopté.

Il n’y avait aucune raison pour que ce soit précisément cet homme son père. Peut être que Irvine l’avait été lui aussi. Et dans ce cas, lui demander paraissait la seule option valable.

-          Tu penses à la rencontre de ta vie ?

-          Ouais… je me demandais. Enfin, est ce que tu as été adopté ?

-          Pas que je sache. Ou en tout cas on ne m’en a jamais rien dit. Répondît Irvine

Le jeune homme baissa la tête. Son pseudo jumeau esquissa un léger sourire. Il savait désormais que Damian était son frère. Les analyses le prouvaient mais quant à lui dire maintenant, il n’avait rien a en tiré. Il préférait attendre le moment ou son père et les paparazzis-cela va de soi-seraient là.

-          Tu crois qu’on est frère ?

-          Ben a part le surnaturel je vois mal comment expliquer notre ressemblance.

Il opina sachant parfaitement qu’il avait raison.

-          T’inquiètes, quand mon père sera là on va tâcher d’éclaircir ça.

Damian approuva. Il regarda sa montre avant de s’excuser auprès de son frère. Il ne fallait pas faire attendre sa copine.

**

Mandy tritura le crâne d’un hamster. Il s’agissait là de l’ossement crânien de son tout premier cochon d’inde. Elle l’avait décapitée lors de sa mort, avait laissée la chair pourrir pour ensuite la nettoyer. C’est a ce moment que sa mère une actrice hollywoodienne s’est rendue compte que sa fille avait un problème.

Elle sortit de ses pensées en sentant une main contre la sienne. Elle leva la tête pour se retrouver face à une jeune fille avec une allure de mec et des cheveux orange tout simplement sublime.

-          Salut ! dit elle avec un sourire

-          J’adore ce que t’as fait à cette bête. C’est devenu un chef d’œuvre. Dît elle

-          Tu trouves… Magnifique, quelqu’un qui comprend mon art.

-          Je m’appele Eron. Tu es Mandy je crois, j’ai entendu parlé de toi et ça m’a intrigué.

-          Quoi donc ?

-          Tu es la sœur de Peter. J’ai besoin de le détruire.

Mandy ne pût s’empêcher de sourire. Enfin quelqu’un qui partageait ses idées. Serait ce cela l’âme sœur?

-          Je ne peux pas je regrette.

-          Pourquoi ? Tu ne peux pas me le refuser, pas à moi.

La jeune femme éprouva l’envie de lui dire. Lui donner l’unique moyen de remettre en place Peter une bonne fois pour toute mais elle était en pente glissante. Un faux pas et directe en prison… Encore…

-          Je vais te raconter un secret, tu comprendras pourquoi je ne peux pas t’aider même si j’en meure d’envie.

Eron opina.

**

Irvine observait minutieusement le fameux couple depuis sa chambre. Crystal allongée à ses côtés lui caressa le dos et lui souffla à l’oreille.

-          Tu deviens voyeur ? Ca t’excite ce genre de choses ?

Il sourît mais ne répondît pas. Crystal était la seule avec qui il pouvait envisager de confier ses secrets et sa vie dans la mesure ou elle était la seule avec qui il pouvait baiser sans rendre de compte ensuite.

-          Je veux cette fille. Dit-il en passant sa langue sur sa lèvre supérieure.

-          Hmmm ! Elle te plaît à ce que je sens… fît elle en ôtant sa main de son pantalon.

Il acquiesça. Depuis ses jumelles, il voyait ces deux là ses caresser. Ils n’avaient pas l’air d’avoir franchi le pas. Et Irvine s’en félicitait. Il devait se montrer patient, rien de plus. Attendre le moment ou Kélyn se sentirait délaissée, prête à s’abandonner à lui…

-          J’adore ce sourire sur ton visage. J’imagine que tu manigances quelque chose de tordu

-          Juste une petite revanche avec un soupçon d’appropriation. J’ai besoin de Damian près de moi aussi longtemps que ce sera possible.

La jeune fille se redressa et ne pût résister à l’envie de l’embrasser. Elle adorait cette fourberie. Un être mesquin, une ordure suprême. Le genre de chose qui l’excitait…

**

-          Tu m’accompagnes, je vais voir le maître suprême du cinéma. Demanda Damian.

-          Je ne peux pas, j’ai vu Mandy et Eron discuter ensemble. Je n’aime pas ça, je vais rester avec Peter cet après midi.

-          Euh… ok ! dit il avant de partir dans la direction opposée.

 

Par Lyam - Publié dans : Hollywood School
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Lundi 17 novembre 1 17 /11 /Nov 03:03

Je ne peux pas croire que mes espoirs se fondent ainsi dans le travail remarquable de ses étudiants. Ou est la passion ? Ou est le suspens ? Ou est l’histoire ?

-          Hum elle est juste là monsieur. Fît remarquer un étudiant en désignant un scénario sur la table.

-          Je vous donne vingt pour l’ironie ! dît le professeur.

Le trentenaire ramena ses cheveux en arrière transcendé par sa prestation.

-          Quand vous jouez un rôle, mettez-y de l’émotion. De la passion, il faut vous approprier le rôle. Vous ! essayez ! dît il en désignant Eron

La jeune fille soupira avant de descendre sur la scène. Elle balaya la salle du regard. Aucune personne connue, dieu merci. Elle allait pouvoir jouer un rôle, une prestation qui n’en était plus une puisqu’elle était continuelle.

« Le rôle de ma vie » songea t’elle.

-          Improvisez ! Epatez nous ! dît le prof enthousiasmé

Eron prît son temps et s’assît sur une chaise. Elle baissa légèremment la tête. La prît ensuite entre ses mains avant de la libérer, ses yeux bercées de larmes.

-          Je n’ai pas voulu y croire quand on me l’a dit. J’ai tout essayé pourtant, prier, supplier. Rien n’a marché. Et pourtant, je dois me faire une raison. C’est plus fort que tout, même moi je n’aurais pas la force de lutter…

Les larmes débordaient maintenant de ses yeux et son investissement dans le rôle avait captivé les élèves et surtout le prof. Un immense sourire traversa son visage.

Elle s’assît et s’essuya les yeux d’un revers de manche avant de prendre a nouveau son visage entre une main.

-          Est-ce que je peux continuer comme ça en sachant que demain je ne me réveillerais peut être jamais ? J’ai du mal à croire que je partirais sans rien laisser derrière moi. Pas même une trace…

Elle poussa un léger rire.

-          Et   pourtant c’est ce qui   va se passer. Je   vais m’éteindre lentement. Le monde ne saura jamais qui j’étais, je ne serais plus rien dès que mon souffle aura cessé de berçer l’air, dès que mes yeux auront perdu leur utilité. Je mourrais seule… dît elle avant de s’effondrer sur le podium.

Les élèves ne purent s’empêcher d’applaudir face à la fabuleuse performance de la jeune fille. Même le professeur d’art dramatique était épaté du talent dont faisait preuve cette jeune femme. Il lui tendît une main pour l’aider à se relever.

Eron jubilait. Ils y avaient crûs ! Incroyable, les humains étaient encore plus crédules qu’elle ne l’aurait crue. Comment pouvait-elle ne pas s’amuser ici ?

Elle parcourût les gradins des yeux, savourant sa victoire sur le cœur de cette bande d’abrutis naïfs. Mais elle resta figée sur un visage. Celui de Peter qui la regardait en secouant la tête comme si il avait été horrifié par ce qu’il avait vu.

Elle ne pût s’empêcher de grimacer ; il ne pouvait pas avoir vu clair dans son jeu. Impossible. Eron avait déjà réussi à envoyer un bon nombre de psy dans leurs hôpitaux à titre de patients cette fois. Ce jeunot ne pouvait pas l’avoir démasqué. Pas aussi simplement.

**

Kélyn chercha Damian du regard. Il devait sans doute encore être avec son sosie. Ces deux là depuis qu’ils avaient travaillé sur leur projet de premier cours étaient devenus inséparables. Ils s’entendaient sur presque tout et concevait le cinéma de la même façon ou presque. A se demander si ils n’étaient pas vraiment frères…

-          Tu ne vas pas te montrer jalouse… se dît elle à elle-même

-          Mais tu peux passer pour une folle a parler seule ; tu le sais ça ? dît la voix cinglante de Mandy.

Kélyn recula surprise et trébucha avant de s’applanir sur l’herbe.

-          Oh excuse moi, je t’ai fait peur ? dît-elle en se penchant vers elle

-          Ca va aller.

-          Je suis certaine de t’avoir déjà vue.

-          C’est possible, je veux devenir une journaliste. Je dois bien me faire voir.

-          Ouais ce doit être ça...

Elle lui tendît la main. Kélyn la prît et se remît sur pied sans pour autant la lâcher.

-          Je n’ai pas beaucoup aimé la manière dont tu t’en es prise à ton frère hier. Dît elle

Mandy sourît et lui fît un clin d’œil avant de se dégager rapidement pour lui emprisonner le poignet.

-          Ce sont des histoires de famille. Tu ne comprendrais pas. Dit elle en accentuant la pression. Je ne voudrais pas être obligé de te faire mal…

Elle la relâcha avant de s’en aller. Damian arriva quelques minutes plus tard.

-          Désolé, je suis en retard. Alors quoi d’intéressant ?

-          Rien. Dît-elle en se massant l’avant bras.

*

Peter feuilleta rapidement un livre d’histoire de l’art. Il reporta rapidement sur son carnet les notes acquises avant de tout empocher dans son sac et de se diriger vers le centre d’arts plastiques. En chemin il fût arrêté par Eron.

-          Je suis pressé. Dît-il

-          J’ai tout mon temps donc on peut parler.

-          J’avais crû comprendre que tu te faisais le centre de l’attention pour les autres. Ca renforce ton égo… dit-il

-          Comment tu peux savoir ça ?manqua t’elle de s’emporter

-          C’était très bien joué dans l’amphithéâtre. De la comédie à l’état pure, mais je ne suis pas les autres et je trouve que tu as été malhonnête.

-          Quoi ? parce que j’ai joué un rôle ?

-          Non ! Parce que tu as simulé la réalité ! Ce n’est pas pareil.

-          Tu es malin ! j’aime ça. Et mignon en plus.

Elle voulut lui caresser la joue mais il recula instantanément.

-          Je vais être en retard ! dit il avant de s’éclipser.

Eron le regarda partir et sortît son carnet de sa poche. Elle y inscrivît la date et le nom du jeune homme avant de s’en aller avec un sourire.

**

Damian s’occupa des derniers réglages et commença par faire une rapide prise de vue du paysage, puis il accentua la luminosité de la caméra et fixa le plan sur le visage de Kélyn.

-          Tu sais quoi ? Si on laissait tomber ce documentaire, j’ai en tête d’autres choses qui se font elles aussi devant la caméra. Fît la jeune fille

Le jeune homme ne pût s’empêcher de sourire. Il laissa tomber l’appareil (pas littéralement) et s’approcha d’elle pour la prendre par les reins et l’embrasser.

-          Ca fait un moment qu’on ne s’est pas vu. Dit elle

-          Je sais… Mais avec la thèse du premier semestre qui arrive, je dois bosser dur sur mon film.

Elle opina ; elle-même devait songer à préparer ses examens. Ses pensées convergèrent malgré elle vers Mandy.

-          Tu discutes avec Peter ?

-          Souvent. Pourquoi ?

-          Il t’a parlé de sa sœur ? L’émo girl un peu barge.

-          Pas vraiment. Ils ne s’entendent pas ?

-          Elle est méchante, c’est une vraie garce. Tu aurais dû la voir le jour de son arrivée.

Un bruit touffu provenant des buissons mît court à la discussion. Irvine en émergea non content de gâcher un instant de romance.

-          Désolé de vous déranger, mais je voudrais te parler Damian.

-          Ok ! soupira Kélyn. On se voie plus tard ? dit-elle en l’embrassant.

Irvine la regarda s’en aller un long moment avant d’entreprendre sa discussion avec son ami. Celui n’avait pas fait attention à la scène et avait commencé à ranger son matériel.

-          Grande nouvelle ; mon père va venir à l’académie.

-          Tu plaisantes ? Le grand Whikestler ? ici ?

Le jeune homme approuva. Il se doutait que cela mettrait Damian en transe. Lui, avait de tous autres desseins…

Par Lyam - Publié dans : Hollywood School
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Dimanche 16 novembre 7 16 /11 /Nov 20:40

« Je ne serais pas étonné de découvrir la face cachée de certain élèves, d’ailleurs il serait intéressant qu’ils le découvrent eux même. Aussi j’ai projeté d’organiser l’année de cette manière. Nous répartirons les trente étudiants de première année en groupe de cinq. Mais je ne veux aucunes véritables affinités.

Chacun de vous aura en charge le groupe d’élève qui suit et je compte sur vous pour les former au mieux. Nous sommes le meilleur corps professorat qui soit, faîtes m’en la démonstration ». Dît le doyen Andersen.

A la table de réunion, les six professeurs présents acquiescèrent.

*

-          Je suppose qu’on ne sera pas dans le même groupe. Dît Damian

-          Tu suppose bien. Le coupa Eron. Laisse-moi-t’annoncer le meilleur, ton jumeau maléfique en est.

Le jeune homme regarda sur la liste affichée au tableau. Son nom figurait en troisième sur une palette de cinq noms. Eron, Irvine, le sien et deux autres adolescents dont on se fiche éperdument.

-          Et moi avec qui je suis ? regarda Kélyn

Elle lût son nom, celui d’une autre jeune fille, Crystal, Peter et une certaine Mandy.

Bof pas terrible comme noms, et puis elle avait déjà fait connaissance avec l’un d’entre eux.

**

-          Tu es venu ici pourquoi ? demanda l’adolescent aux cheveux bleus à sa récente amie.

Eron fît mine de réfléchir avant d’hausser les épaules. Elle ne songeait pas au pourquoi de sa présence mais plutôt à ce qu’elle pourrait faire ici. Des dégâts sublimes, des ravages importants. Voilà pourquoi elle était venue ici.

-          Juste pour me prouver que j’en étais capable. Maintenant que je suis là, tu peux être sûre que je vais laisser mon empreinte.

Damian approuva, qui ne rêvait pas de pouvoir marquer son temps de la sorte. Il sortît son matériel caméra de sa sacoche et commença à faire quelques plans. Eron l’observait attentivement ; elle s’était spécialisée en photographie pas en cinéma. Elle espérait juste pouvoir suivre le fil du cours.

-          Ou sont les autres ? demanda t’elle au bout d’un moment.

-          Quand elles ont appris qu’il n’y avait pas de centres commerciaux dans l’établissement, vos camarades ont préférés quitter l’école. Dît le prof d’un ton pathétique.

A première vue, ils ne seraient qu’en petit comité de trois. Mais vu que le troisième manquait à l’appel, ce ne serait plus vraiment une classe.

-          Excusez-moi pour le retard. Dît Irvine en arrivant.

L’enseignant lui pria de rejoindre les deux autres. Eron jeta un coup d’œil rapide au jeune homme. Il ressemblait à s’y méprendre à Damian et disposé ainsi de la sorte, le prof ne pût que faire une remarque.

-          Waouh ! Nous n’en sommes pas encore aux effets d’optiques mais je pense que vous avez toutes vos chances dans cette section. Dît-il en voyant les deux adolescents disposés de part et d’autre de la jeune fille.

Pour commencer, j’ai besoin dévaluer vos capacités. Je veux savoir si vous êtes capable d’être une équipe. Vous avez deux heures pour me fournir un plan de montage sur un sujet que vous inspire cet endroit. Je veux que vous y ajoutiez des prises de vues et que vous décriviez la nécessité d’introduire ces éléments dans le court métrage.

Les adolescents parurent légèrement décontenancés. Le prof agita une montre à gousset devant eux et prît congé d’eux avant de lancer au loin.

-          C’est un exercice noté, bien évidemment.

Ils s’assirent en cercle sur le sable et s’entreregardèrent.

-          Des propositions ? lança Irvine

-          Pourquoi ne pas dire chacun ce que ça nous inspire et le mettre en commun.

-          Tout ce que ça m’inspire c’est l’indolence. C’est vrai quoi, qui voudrait que des adolescents travaillent avec une mer pareille. Ca donne plus envie de sauter dans l’eau que de faire un film.

Elle se rendît compte après coup qu’elle venait de trouver l’idée à exploiter. Damian lui avait pris soin de noter chaque parole de la jeune fille, quelque  chose lui disait qu’on pourrait faire une pub d’enfer avec ça.

**

Kélyn observa les têtes alentours. Une seule lui revenait vraiment, celle du petit Peter. A peine âgé de seize ans, le jeune homme avait intégré l’école. Un véritable exploit.

Elle reconnût également la dénommée Crystal, une des jeune filles qui trainait avec Irvine le sosie de Damian. Elle avait de splendides cheveux blonds vénusiens et des yeux d’un vert éclatant.

-          On ne sera que quatre désormais, nous attendrons votre amie Mandy quelques minutes avant de commencer le cours. Employez ce temps pour faire connaissance.

Les trois adolescents se regardèrent. Puis Kélyn entreprît de commencer. Le professeur, une quadragénaire un peu ridée aux courts cheveux châtains et au sourire plus que suspect l’invita à se lever.

-          Moi c’est Kélyn, future présentatrice vedette. J’adore jouer les reporters c’est mon dada. Je flaire les scoops à la ronde et je suis toujours en quête d »infos croustillantes donc gare à vos fesses avec moi dans les parages. Dît elle avec un clin d’œil.

Ils ne purent s’empêcher de sourire. Le professeur par contre grimaça en entendant la dernière phrase. Mais fût néanmoins satisfait du caractère affirmé de la jeune femme.

-          Bien intéressant tout cela. Qui veut se lancer ?

-          Je veux bien… dît Peter. Je suis là c’est avant tout parce que j’aime l’art. je veux devenir infographiste parce que je pense que chaque image à sa part de poésie en elle et qu’il faut la montrer.

-          Bravo. Dît une voix féminine un peu moqueuse.

Il se retourna et cacha mal une grimace. L’adolescente qui avait prononcé ses mots n’avait rien de commune. Elle avait de longs cheveux noirs corbeau méché violet aubergine. Une tenue digne d’une émo girl.

-          Alors frangin toujours autant de conneries dans la tête. Dît elle d’un ton supérieur

-          Excusez moi, mais qui êtes vous ? demanda la prof

-          J’m’appelle Mandy. Et toi blondasse ? renchérit elle

-          Hum ! un peu de respect je vous prie, je suis Mlle Gallier.

-          Ouais bon, peu importe ! Je m’assieds ou ?

La quadragénaire afficha un air sévère. Cette adolescente ne lui plaisait pas du tout. Elle la fît asseoir à côté de son frère.

-          Mauvaise idée ! dît elle

-          Pourquoi donc ? vous êtes bien frère et sœur ?

Elle approuva à contrecœur.

-          Je préférerais m’arracher le cœur que d’être sa sœur mais bon, vous voyez c’est ce qui arrive quand papa décide d’épouser une autre femme. On adopte les saletés des autres. Plaisanta t’elle

Kélyn fronça le nez. Elle n’appréciait pas du tout le caractère de cette fille et la manière qu’elle avait de constamment rabaisser son frère était odieuse.

Crystal ne pût s’empêcher de rire en entendant la remarque de Mandy. Voila au moins un allié dans son camp.

-          Mademoiselle, je vous prierais d’être un peu plus respectueuse envers votre frère, sinon je pense que votre nouveauté d’aujourd’hui sera la salle du doyen.

-          J’ai toujours voulu savoir ou les toubibs posaient leurs culs quand les autres bossaient. Répondît elle du tac au tac

Elle n’eût pas besoin de l’entendre, l’expression du professeur était plus qu’équivoque. Elle se leva et fît route vers la tour d’acier.

« Belle entrée. Pensa t’elle en quittant le groupe »

 

 

 

 

Par Lyam - Publié dans : Hollywood School
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Jeudi 13 novembre 4 13 /11 /Nov 19:45

15) Trois longues années

Ményl se réveilla confusément. Elle perçut le corps musclé de Nan contre elle avant de réaliser que c’était Minerve qui lui tirait la manche.

Elle était allongée dans le canapé la tête posé contre le buste de son ami.

-          Oh bonjour chérie… excuse moi, je n’ai pas encore préparé le petit  déjeuner.

Elle posa les yeux vers Nan et entreprît de le réveiller mais d’une manière plus douce. Pour ce faire, elle monta sur le canapé et l’embrassa trois fois sur la joue.

Celui-ci ouvrît un œil puis un deuxième avant de constater que la douce silhouette de Ményl avait été remplacée par une copie miniature.

-          C’est vous Monsieur Non ? Vous êtes plus beau que le monsieur à la télé C’est pour ça que maman vous a choisi ; vous êtes gentil au moins ? Parce que mon papa ne l’est pas.

Nan regarda Ményl d’un œil interrogateur. Elle tourna la tête avant de se diriger vers la cuisine. Nan plaça le petit ange sur ses genoux avant de lui demander.

-          Tu as quel âge ?

-          Quatre ans. Dît-elle. Mais je suis déjà une grande fille.

-          J’en suis certaine. Fît-il en lui ébouriffant les cheveux.

*

-          On n’a pas fini de discuter il me semble. Fît remarquer Nan tandis que Ményl s’apprêtait à aller prendre un bain.

-          J’ai besoin d’un bain chaud. Fît-elle remarquer

-          Parfait, on n’a qu’à le prendre ensemble comme avant. Répondît-il

Elle le jeta hors de la chambre avant de refermer la porte. Puis se coula dans son bain en se remémorant la discussion de la veille. Ils avaient passés la nuit à discuter, de leurs vies durant les trois années qui les avaient séparés.

-          Ményl, tu veux me dire la vérité ? Cet enfant n’est pas de toi. Je le sais car dès que je t’approche je repère la fine aura de ta virginité. Avait il dît en l’embrassant dans le cou.

-          Après ton départ, je suis reparti avec Thierry. C’est la que j’ai découvert que ma sœur était enceinte et pas de n’importe qui, je sens que tu vas te réjouir.

Nan marqua un temps d’arrêt et entreprît de la regarder dans les yeux. La jeune femme ne daignait pas l’affronter, conservant son regard à même le sol.

-          Elle est morte pendant l’accouchement.

Sa voix s’était mise à trembler en même temps que son corps. Il tenta de la calmer en lui soufflant quelques mots doux à l’oreille.

*

Trois ans plus tôt, Ményl avait découverte que sa sœur avait eu une liaison avec Thierry peu de temps après leur première rupture .Elle en avait d’abord voulu à sa sœur puis c’était dit que cela n’avait aucune importance.

Thierry n’égalait pas Nan. Elle s’en fichait. Quelques mois plus tard, sa sœur décéda en donnant naissance à une magnifique petite fille. Elle se promît alors de tout faire pour la protéger. C’est ainsi qu’elle passa ses trois années à élever ce petit être, lui prodiguant le trop plein d’amour qu’elle n’avait pû donné à Nan. Ou a quiconque après lui…

-          Tu n’as rien a regretter. Dît il

-          Je n’ai pas dit ça. Minerve est la plus belle chose qui me soit arrivée.

-          Et moi ? demanda t’il

-          A toi de me dire, si tu pensais que tu n’étais pas important dans ma vie, tu ne serais pas revenu. Tu dis être revenu pour moi. Prouves le moi Nan. Qu’est ce qui t’empêche de le dire ?

Il lui caressa la joue avant de prendre ses lèvres pour lui murmurer du bout des lèvres un « je t’aime » frissonnant. Ményl ne pût que sourire et l’embrasser à nouveau.

-          Moi aussi. Fît elle. J’attends ça depuis tellement longtemps.

Il joignirent leurs lèvres encore une fois s’assurant bien qu’ils ne rêvaient pas cet instant comme ce fut le cas toutes ces années.

Ils se marièrent, vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants.

***

Sérieusement, je ne vais pas clore cette magnifique idylle de la sorte.

-          Il est temps de payer Nan ! dît Ményl en s’asseyant su son ventre.

La jeune femme l’avait délicieusement attachée aux barreaux du lit de sorte que son corps entièrement nu soit écrasé par le sien.

-          Tu m’appartiens désormais. Fît elle en se penchant vers ses têtons pour les mordiller. Il ne pût retenir un râle en sentant la pression de ses dents sur sa chair.

Celle-ci avait glissé sa main vers son entrejambe pour la saisir dans un léger mouvement de va et vient. Puis prenant bien soin de frotter son corps contre celui du jeune homme, elle fît remonter ses lèvres vers les siennes, les happant lentement en un passionné baiser.

Nan sentait sa ferme poitrine contre son torse et cela ne faisait qu’accroître son désir de plus en plus intense. Ményl continuait d’exercer ses talents manuels, se décollant légèrement pour observer le pouvoir qu’elle exerçait sur lui. Il ne pouvait s’empêcher de gémir sous l’effet de ses douces caresses.

-          C’est si bon que ça ? demanda t’elle avec un sourire.

Il répondît par un signe de tête. Elle jubilait satisfaite de sa dépravation. Il était temps de passer à un tout autre niveau. Elle se glissa le long du lit vers son membre dur avant de le happer dans sa bouche.

Les râles de plaisir de Nan l’encourageait à poursuivre plus avidement. Elle alla même jusqu’à caresser l’entrée de son anus.

-          Qu’est ce que tu fais ? parvînt il à bredouiller entre deux gémissements.

-          Je veux t’entendre m’implorer…

-          Quoi ?

Et sans prévenir, elle parvînt à enfoncer son doigt dans  (euhm pardonnez moi l’expression) «  son trou de balle ».

Son sexe se raidît un peu plus sous la pression du geste. Tandis que la jeune femme observa stupéfaite, les effets de son geste provocateur.

« Il faudra que je me rappelle de ça » pensa t’elle avant de se redresser pour joindre leurs entrejambes.

*

-          Je ne sais pas si je survivrais à ce traitement. Plaisanta t’il quand il eût retrouvé son souffle.

-          Il le faudra bien, j’ai des années de dépravations à rattraper. Tu es mon esclave désormais. C’est la règle.

Il sourît et l’embrassa longuement avant de la serrer contre lui. Ils allaient reprendre leurs petits jeux coquins mais cette fois, il n’était plus sûr d’être le dominant…

Par Lyam - Publié dans : Slave (fini)/ SM
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Mercredi 12 novembre 3 12 /11 /Nov 19:30

14) Ce qu’il me reste…

Ményl bailla consciencieusement dans son large bureau. Elle effleurait le vieil album photo laissé par Alfred. Elle hésitait toujours à ce qu’elle devait en faire.

Le remettre à Nan ou le garder pour elle. Elle observa toutes les phases de la vie du jeune homme, le voir sourire aux côtés de sa mère. Elle aurait bien voulu qu’il ait sourît ces derniers temps mais c’était difficile. Surtout dans la situation qu’elle avait elle-même provoquée.

Elle avait pensé qu’en voyant ce qu’elle avait accompli en l’espace de trois ans, il serait impressionné par la femme qui rejaillissait d’elle. Mais il était simplement amoureux.

-          Alors pourquoi cela ne me suffit il pas ? dit elle à haute voix.

Au même instant, l’interphone fît grésiller la voix de sa secrétaire.

-          Ményl, tu as une visite particulière. Dît elle

-          Fais le entrer.

Elle était certaine qu’il s’agissait de Nan tout comme elle était disposée à lui pardonner et à se jeter dans ses bras.

Son franc sourire disparût quand elle aperçut Thierry.

-          Qu’est ce que tu fais là ? lança t’elle sans détour

-          Je viens au sujet de Minerve. Dît il

Ils se fixèrent longuement comme si ce simple duel de regards aurait pu les départager de la lutte qui les écartait depuis déjà trois ans

-          Je dois partir en voyage d’affaire pendant quelques mois, je ne pourrais pas venir la voir. D’ailleurs j’aimerais autant arrêter.

La jeune femme eût du mal à croire ce qu’elle avait entendu. « Arrêter » comme ça ? Tout simplement.

-          C’est ta fille Thierry. Tu ne vas pas l’abandonner. S’indigna t’elle

-          On se fait du tort tous les deux en la partageant de la sorte. Je pense que tu t’occuperas mieux d’elle et tu n’auras à manquer de rien j’y veillerais.

-          Et comment veilleras-tu à ce qu’elle ne manque pas d’un père ?

Il ne répondît pas. Ményl se dirigea vers son bureau et entreprît de classer quelques documents.

-          Parfait, tout est clair. Finalement le scénario ne change pas. Tu t’en vas en me laissant tes erreurs.

Thierry se contenta de ne pas claquer la porte.

*

-          Salut maman regarde le joli dessin que j’ai fait. La c’est toi, moi et papa. Au fait ou est ce qu’il est ? Il ne vient pas ?

Ményl secoua la tête en signe de négation. Elle allait devoir lui expliquer et pour ça elle avait pensé marcher. Une promenade en compagnie de son trésor valait tous les après midis du monde. En sortant de l’école elles passeraient par le parc, s’asseyeraient et là elle lui dirait tout.

Alors Minerve se mettrait à pleurer. Elle la serrerait fort contre elle en attendant que de fatigue elle s’épuise car son petit cœur n’avait fait que ça en trois ans. Pleurer et rien d’autre…

Elle reprît la route de chez elle avec son petit amour entre les bras. Elle s’était endormie en serrant ses fins cheveux roux entre ses doigts.

Ményl se demandait alors si elle parviendrait à endiguer le flot de souffrance qui noyait l’amour de Minerve.

-          Je te raccompagne ? proposa une voix qu’elle ne connaissait que trop bien.

Elle opina. En d’autres circonstances, notamment ce matin elle aurait été folle de joie de voir Nan. Mais maintenant.

-          Tu sais que ce n’est pas prudent de se promener à cette heure seule ? Avec ta fille de surcroît ?

-          J’ai la chance de savoir que tu me suis. Rétorqua t’elle.

Elle jeta un coup d’œil dans le rétroviseur et vît sa mignonette allongée sur le siège arrière.

-          Merci ! dit elle simplement.

*

Ils arrivèrent dans son quartier. La jeune femme prît sa fillette entre ses bras avant de refermer la porte. Puis elle se retourna surprise de voir que Nan restait à l’intérieur.

-          Qu’est ce que tu attends ? demanda t’elle. Viens !

Il fût tout d’abord surpris puis sortît de sa magnifique décapotable. Ils entrèrent et Ményl monta coucher Minerve.

Nan était resté debout dans le salon en train de l’attendre. A le voir ainsi dans la lumière tamisée du salon, Ményl s’imaginait sa vie durant ces trois années.

Qu’avait il fait dont elle ne savait rien ? Après tout, elle ne lui avait pas vraiment laissé de chance depuis son retour. Elle fouilla dans son sac et en sortît l’album photo d’Alfred.

-          C’est à toi. Dit elle. Alfred me l’avait remis en espérant que je puisse te le confier.

Il repoussa le livre de la main et s’avança vers elle tout en attirant son corps vers le sien.

-          C’est toi que je veux Ményl et pour te le prouver, je veux que tu gardes ce qui me reste de mon passé. J’ai mûri ces trois dernières années. Je veux partager ça avec toi.

Elle posa la tête contre son torse et respira au même rythme que lui. Au point ou elle en était, plus rien n’aurait eu d’importance si Nan avait daigné l’embrasser.

Mais il ne daigna pas, se contentant de la garder contre lui.

Par Lyam - Publié dans : Slave (fini)/ SM
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  • : 08/07/2008

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