L'Art

 

Il n’y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien. Tout ce qui est utile est laid, car c’est l’expression de quelques besoins et ceux de l’homme sont ignobles et dégoutants comme sa pauvre et infime nature.


Manifeste de l’art pour l’art ; Emaux.

Théophile Gauthier

Des choses à dire...

Avertissement:
Ce blog contient des textes à caractère sexuelles.


Homphobes, racistes
et tout emmerdeurs à venir je ne vous retiens pas!!

Bon vent!

 
Mardi 18 novembre 2 18 /11 /Nov 02:57

Luxure/7

-     Tu veux continuer ? me demanda Safran surprise.

J’hochais la tête, j’éprouvais depuis cet après midi me besoin irrépressible de parcourir son corps, le posséder, découvrir ses secrets...

D’une certaine manière, j’espérais qu’elle me parle, de ses malheurs, de cette tristesse qui emplissait ses yeux.

-     Et si je ne veux pas ?

Je la saisis par les hanches et fît couler ma main dans sa sublime chevelure de jaïs.

-     Je saurais t’y obliger. Dis-je tendrement avant de l’embrasser.

Elle se laissa faire et se coula dans le lit m’entraînant avec elle. Je sentais mon torse écraser sa douce poitrine et sa main enserrer ma nuque dans une tentative d’approfondissement de baiser.

Nous finîmes par nous décoller, un mince filet de salive s’écoulant de nos lèvres. J’entrepris de détacher son chemisier dans le but de libérer ses seins, elle n’y opposa aucune résistance et écarta ses bras, fermant les yeux pour mieux savourer qu’exerçaient mes mains sur son corps avide de tendresse.

Quand ce fût mon tour de me dévêtir, je freinais mes ardeurs ; Safran n’était pas un jouet dont je disposais, elle avait des sentiments que je ne devais pas forcer...

-     Pourquoi tu t’arrêtes ? me demanda-t-elle en se caressant une longue mèche de cheveux.

Je ne répondis pas, je la plaquais contre le lit et m’emportais.

-     Arrêtes de jouer les nymphos, c’est quoi ton problème ?

-     En ce moment toi. Dît-elle honnêtement

Je la relâchais pour me redresser, descendît du lit et me dirigeais vers la porte, je me retournais pour la regarder, mais elle avait baissé la tête, se couvrant d’un fin drap blanc.

A peine fus je sorti que je vis Céline qui se dirigeait vers la chambre. Elle parût surprise de me voir ici et je me dis alors que si nous avions poursuivi, elle m’aurait trouvé en une inconfortable position.

-     Mérick ? Qu’est ce que tu fais là ?

-     Depuis quand je ne peux plus discuter avec ma cousine ?! Et toi tu vas faire quoi là.

-     Des trucs de filles, tu ne comprendrais pas... dît elle d’un ton hautain.

« Hmm ! Des trucs de filles... » Pensais je en la voyant refermer la porte.

*

-     Ne me touche pas ! hurla-t-elle

Je rabaissais mon bras pour ne pas la contrarier, elle me marcha sur la main avant de s’en aller. Je restai allongé au sol, attendant qu’elle revienne mais elle ne revînt pas. Je su pas précisément combien de temps je restais plaqué contre ce dallage noir, mais je me souvins de la voix d’Anis.

-     Monsieur... dît sa douce voix

Elle me regarda docilement comme si j’eusse été le maître dans cette position honteuse. Elle me détacha et me passa une couverture.

-     Elle est partie, elle était particulièrement contrariée aujourd’hui.

De là je comprenais son insensibilité et sa totale indifférence à mon égard. Ce n’était donc pas moi qui la décevais. Elle m’aida à me relever, je grimaçais, le corps parcourût de coups de fouets. Elle m’avait laissé une marque sanglante sur la côte...

Anis me conduit jusqu'à ma chambre ou elle m’allongea sur mon lit avant de se retirer pour aller chercher de quoi me panser. Pourquoi avait elle été si violente ? Qui était-elle ?

-     Aïe ! gémis-je en sentant l’alcool sur ma peau

-     Pardon ! s’excusa-t-elle

Je lui offris un magnifique sourire rapidement remplacé par une grimace. Elle apprécia le geste et m’en rendît un en échange. D’un geste minutieux, elle continua à guérir ma peau abîmée puis quand elle eût terminé, elle entreprît de se retirer, mais je la retins par le bras pour l’obliger à se rasseoir.

-     Dis-moi qui est ta maitresse ? demandais-je

Elle tourna la tête, de toute évidence, elle ne pouvait rien dire. J’accentuais la pression de ma main sur son bras.

-     Parle ! ordonnais-je

-     Vous me faîtes mal. Se plaignît-elle

Je la relâchais conscient de mon acte de force. Etait ce traitement qui me rendait ainsi ?

Elle quitta la salle en me priant de faire appel à elle si besoin il y avait.

*

Celine se laissa tomber sur le sable fin. Les mains baladeuses de Safran la parcourant avec une tendresse infinie.

Elles s’étaient éclipsées discrètement de la sortie à la plage organisée par Mérick. La jeune fille voulut empêcher Safran de lui ôter la minuscule culotte qu’elle portait en guise de maillot.

-     Détends-toi, personne ne viendra ici. Dît-elle

Elle se laissa faire et cabra ses reins pour qu’elle puisse la lui enlever plus facilement.

-     Tu es magnifique ! dit elle face à son sexe

Elle le toucha di bout des doigts comme si elle découvrait quelque chose de fragile. Celine se mordît le doigt, jamais elle n’avait été aussi sensible. Safran déplia les grandes lèvres en les tenants des deux doigts et Céline pût sentir son souffle sur les nymphes.

Son clitoris l’élançait au point d’en être douloureux. Qu’attendait-elle pour continuer ?

La jeune fille releva la tête et contînt un cri. A l’entrée de la crique ou elles se trouvaient, se dressaient l’ombre de Mérick.

 

-     On peut en parler Mérick ?

Je l’invitais à entrer, elle s’assît sur le bord de son lit. Je refermais mon ordinateur portable.

-     C’était très gênant tout à l’heure. Confia t’elle

-     C’est vrai...

-     C’est assez bizarre ce qui arrive. Je veux dire, je ne pensais pas éprouver ce genre d’attirance, mais le contact avec Safran... C’est tellement...

-     Excitant ? complétais-je

-     Oui ! C’est ça ! avoua t‘elle

En un sens je comprenais parfaitement tout ce qu’elle pouvait ressentir, j’éprouvais les même sentiments vis-à-vis de ma maîtresse.

-     Allez viens là ! dis je en l’enlaçant

Elle me sauta littéralement dessus. Que croyait-elle ? que je lui reproche son attrait pour les femmes ?

J’étais bien maso...

Par Lyam - Publié dans : Slave (fini)/ SM
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Lundi 17 novembre 1 17 /11 /Nov 22:51

-          Vanina?

Kélyn se massa les yeux comme si elle croyait rêver mais surtout dans l’espoir d’effacer cette vision d’horreur. Quoique la plantureuse jeune femme qui se tenait devant elle n’avait rien d’horrible.

Très agréable à regarder, son corps était une ode à la nature. Elle avait de courts cheveux bruns bouclés et des yeux d’un auburn éclatant.

-          Tu n’es pas contente de me voir ?

-          Si…  En fait non.

-          Pourquoi ? le courant passait bien entre nous pourtant, on était de bonnes amies.

-          Oui mais ensuite j’ai appris que tu avais couché avec Damian. Ca m’a pris du temps pour lui pardonner.

-          Et moi, je ne mérite pas ton pardon c’est ça ? Arrête, il en voulait plus que moi.

Sur l’instant, Kélyn aurait été prise de l’envie de la gifler mais l’arrivée de Irvine freina la situation.

-          Un problème ? demanda t’il en voyant la main contractée de son amie

-          Tu t’es laissé pousser les cheveux ? dît simplement Vanina.

-          On se connaît ? fît Irvine

Une idée tortueuse germa soudain  dans l’esprit troublé de Kélyn. Elle tira le jeune homme a part et lui expliqua la situation.

-          Que je me fasse passer pour Damian?

-          Le temps d’une semaine. Tu lui envoies des signes clair, je ne veux pas de cette fille dans ma vie. Je n’ai pas envie qu’elle revienne tourner autour de Damian.

-          Il faudra que tu me racontes cette histoire. Dît il.

*

-          Est-ce que c’est une bonne idée ?

-          Quoi ? tu aurais préféré que je la laisse s’incruster dans ma vie privée ? Pas question ! j’ai eu trop de mal à encaisser la première fois.

Peter soupira avant de se laisser tomber sur l’herbe. Il hésita avant de poursuivre.

-          Peut être que ce n’est pas celui qu’il te faut.

-          Ne dis pas de bêtises. Le coupa t’elle. On est fait l’un pour l’autre, j’en suis sûr.

-          Alors pourquoi il a couché avec cette fille ?

Kélyn se releva brusquement et posa un regard assassin sur lui.

-          Tu vas me soutenir ou continuer à me lancer des pics ? s’emporta-t-elle

-          J’essaye juste de comprendre…

-          Ouais ben arrête ! Ca m’énerve.

Elle empaqueta ses affaires avant de retourner vers l’école. Elle aurait beau le nier, Peter avait fait ressortir un problème. Et cette Vanina aussi. Elle effleura son téléphone, prise de l’envie d’appeler Damian.

« Non, il essayes de renouer avec son père. Ce serait une mauvaise idée de lui mettre ça en tête. » Pensa t’elle. Ou peut être avait elle seulement peu qu’il revienne ne serait ce que pour elle.

**

-          Je me doutais un peu que tu n’étais pas Damia. Confia Vanina.

-          Je me demande ce que vous pouvez bien lui trouver. Soupira Gavril. Enfin, si j’ai bien compris tu as eu une aventure avec mon cher frère. Pourquoi ça n’a pas continué ?

-          Je ne souhaite pas en parler…

-          Tu acceptes mon marché ?

-          C’est évident. Et dès qu’ils seront dans nos bras, ils devront bien se rendre compte qu’ils ne sont pas faits l’un pour l’autre.

Irvine sourît. Décidemment, les femmes fatales tombaient du ciel ces temps ci. Ils n’allaient pas passer par quatre chemins. Elle voulait Damian, lui Kélyn. Il restait juste à faire croire à celle-ci qu’elle avait prise des distances avec son jules et dès que son jumeau serait de retour, Irvine s’arrangerait pour le piéger.

Peter entra brusquement dans la salle d’arts.

-          Ah ?! excusez-moi…

-          Pin’s ? demanda la jeune femme

Il marqua un temps d’arrêt avant de prononcer à son tour un surnom ridicule.

-          Vin'?! Mais qu’est ce que tu fais là ?

-          Vous vous connaissez ? demanda Irvine.

Elle ne répondît pas, se contentant d’entraîner le jeune homme après elle. Irvine nota le geste et parût surpris quelques secondes.

**

-          Tu penses à moi ? demanda Eron à Mandy.

-          Je me demandais pourquoi je me sentais aussi vide.

Eron soupira. Elle détestait les êtres faibles. Et malgré elle, Mandy était en train de se ramollir.

-          J’ai envie de briser mon frère ; je dois trouver un moyen de lui faire du mal.

La jeune fille sourît avant d’effacer son jugement précédent. Elle s’assît sur les genoux de l’émo girl et passa ses bras autours de sa nuque.

-          J’adore quand tu parles comme ça. Ca me donne envie de tout détruire. Ne t’inquiètes pas pour ton frère, je vais m’en charger.

-          Ca lui fera mal ?

-          Ca le rendra fou ! assura t’elle

-          C’est parfait. Tu sais comment on fait plaisir à une femme toi. Dit elle en plaisantant.

Elles sourirent. Ces deux là devaient se trouver, c’était évident.

 

-          Tu es sorti depuis quand ? demanda Peter

-          Ca va faire six mois. Tu as l’air d’aller tellement mieux. Ca te plaît d’être ici ?

Il hocha la tête avec hésitation.

-          Mandy est là elle aussi.

La jeune fille s’arrêta brusquement elle l’obligea à le regarder en lui prenant le visage dans les mains.

-          Oh non ! Est-ce qu’elle s’en est prise à toi ?

-          Pas directement, elle sait ce qu’elle risque. Je crois qu’elle a tout dit à cette fille, Eron.

-          Tu devrais prévenir ta mère… dit elle

-          Ca va ! je peux gérer ça.

Ils se remirent à marcher puis la question percuta Peter.

-          Qu’est ce que tu faisais avec… avec Damian ? se rattrapa t’il. C’est quand même pas toi que Kélyn dénigre autant ?

-          Ah tu la connais ?

-          Depuis le début de l’année. Qu’est ce qui c’est passé avec son copain.

-          Une longue histoire à la suite de laquelle on s’est rencontré. Tu peux me croire, ne te mets pas en travers de la route de cette famille. Ca peut coûter cher.

-          C’est quelqu’un de gentil. Dît il

-          Je n’en suis plus certain. Quoiqu’il en soit, je suis arrivé ici, c’est pour reprendre Damian  Rien ne m’arrêtera.

Peter la regarda s’étirer de tout son long en même temps que son sourire fendait son visage. Vanina était déterminé, ambitieuse mais pas foncièrement méchante ; pourtant il ne pouvait s’empêcher d’avoir un doute.

-          Qu’est ce que tu fais ? Tu n’es pas en train de me lire ? Rassure-moi !

-          Un peu…

Il lui caressa la tête en lui offrant son plus beau sourire et l’embraqua par le bras pour une visite guidée des lieux.

 

Par Lyam - Publié dans : Hollywood School
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Lundi 17 novembre 1 17 /11 /Nov 15:05

-          On ne se verra pas de toute la semaine ? Déjà que ces temps ci c’était limite… fît remarquer Kélyn

-          Je suis désolé, mais essayes de comprendre. Je viens de retrouver mon père, j’ai besoin de le connaître un peu mieux.

Elle ne put que constater la joie dans ses yeux. Après tout… Elle l’embrassa en le faisant promettre que les prochaines vacances seraient pour eux.

Du coin de la cour Irvine souriait. Tout allait pour le mieux, il restait néanmoins a supprimer le facteur vers lesquels la jeune fille avait trop souvent tendance à se tourner quand elle était en manque de Damian. Et ce facteur n’avait que seize ans, trop jeune pour se confronter au monde adulte.

En effet, Irvine pensait que si Eron réussissait, il pourrait très facilement s’emparer de Kélyn dans la mesure où celle-ci se sentirait seule, et délaissée.

Il avait appris à la cerner au cours de ces quelques mois. C’était quelqu’un qui faute d’amour en avait beaucoup pour les autres ; surtout pour Damian qui ne savait pas apprécier tout ce que la jeune fille pouvait lui offrir. Quel abruti.

La semaine durant laquelle il serait hors de l’école serait un délai parfaitement acceptable pour son plan.

**

-          Quels sont tes auteurs préférés ? demanda Georges a son nouveau fils

-          Ben j’aime bien les Stephen King et Bernard Werbhem. Mais ça c’est un autre genre de littérature.

-          Intéressant. Est-ce que tu connais la dernière création de l’auteur américain ?

-          Les ombres interdites ?! je l’attends avec impatience.

-          J’essayerai de t’en trouver une copie. Dît son père.

Damian sourît, ca ne se refusait pas des cadeaux pareils. Tandis que la voiture avançait le long de la maison de campagne, Georges ne pouvait s’empêcher de se demander et ce en plaisantant si des deux il avait choisi le bon. Damian avait grandi loin du monde acide hollywoodien, il était plus sain, plus équilibré que son fils qui avait perdu son pucelage a douze ans. Douze ans !!!!

La voiture se gara le long d’une allée. Le chauffeur vînt leur ouvrir. Damian ne pût s’empêcher de regarder autour de lui en vue de repérer d’éventuels lieux de tournage. Il lui apparaissait évident que pour faire une prise parfaite du lac, il fallait se placer légèrement en hauteur sur la dune de terre.

Kélyn aurait adoré cet endroit.

-          Tu pourras y revenir avec ta copine, ce ne sera pas un problème. Mais cette semaine, je veux qu’on apprenne à se connaître un peu mieux.

Il acquiesça. Il sentait qu’il adorerait avoir un père.

*

« Je m’ennuie. Elle est bien vraie la phrase « Un seul être vous manque et tout est dépeuplé » ». pensa Kelyn.

Elle fût prise de l’envie d’appeler Damian mais cela aurait été indélicat de sa part. Elle tenta de se concentrer sur son texte. Une charte de la propriété intellectuelle des œuvres.

-          Pourquoi j’ai pris ce livre ?

-          Parce que l’on t’a volé ton cœur. C’est un chef d’œuvre j’en suis certain. Dît la voix tendre de Irvine

La jeune fille en serait allé a le confondre avec Damian. Elle sourît du compliment et referma le bouquin.

-          C’est quelque chose de naturel ou tu classes ce genre de répliques ? demanda t’elle

-          J’y peux rien, je suis comme ça.

-          Ouais, je me doute que les filles doivent te courir après.

-          Ce n’est pas parce que c’est vrai que je suis un coureur de jupon.

-          Je n’ai jamais rien dit de tel.

-          Mais tu m’as insinué. Pour t’excuser, je t’invite à déjeuner avec moi.

Kélyn y réfléchit un moment. Avec Peter trop occupé par ses examens et Damian de parti, elle pouvait s’accorder quelques petites libertés.

-          Ok mais je choisis le restaurant.

*

-          Si tu le tournes a dix degrés plus a l’EST, tu auras une lumière quasiment parfaite.

Damian appliqua le conseil et se rendît compte de la décision de sa clarté. Magnifique. Son père était décidemment très talentueux.

-          Pour moi le cinéma c’est comme avec les femmes, plus tu prends ton temps et mieux c’est.

Le jeune homme ne releva pas le propos. Il repensait à Kélyn, inlassablement. C’était pareil pendant les vacances. Quand elle avait dû rentrer chez elle pour le remariage de ses parents. Ils avaient passés ces quelques mois en s’envoyant des textos et en s’appelant de temps en temps. Mais la c’était différent. Il éprouvait plus que le simple besoin d’être avec elle. Il voulait lui prouver que c’est ce qu’il voulait. Ce dont il avait envie.

-          Vous êtes ensemble depuis combien de temps ? demanda son père

-          Pardon ?

-          Toi et ton amie.

-          Elle s’appelle Kélyn et ca va faire un peu plus de deux ans.

-          Je présume que vous n’avez encore réservé aucune chambre d’hôtel. Présuma-t-il tout en allumant une cigarette.

Damian la lui prît des mains et l’écrasa par terre.

-          Je déteste ça. Dit il. C’est mauvais pour toi de surcroît. Ajouta t’il sarcastiquement. Passé un certain âge…

-          Hé je suis encore jeune !

-          Ouais, autant qu’un octogénaire à une réunion de la préhistoire.

Son père ne pût s’empêcher de rire. Il le prît par les épaules pour le ramener à lui.

-          Je suis désolé pour toutes ces années perdues, mais je vais me rattraper.

-          Commence d’abord par me filer un bon conseil pour ma copine. Dît il

Georges fît mine de réfléchir. Lui-même n’avait pas de grands conseils à donner. Après tout il se retrouvait bien en cet instant avec un fils caché.

 

Par Lyam - Publié dans : Hollywood School
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Lundi 17 novembre 1 17 /11 /Nov 03:48

-          Pourquoi ne pas m’avoir contacté plus tôt ? demanda Grégoire à Damian

-          Je ne savais pas qui était mon père. Je ne pensais pas que ce serait vous, encore moins que je trouverai un jumeau dans cette école.

-          Les conditions de la garde étaient très spéciales ; chacun d’entre nous a dû s’occuper de vous. Je ne pensais pas que Chrisis pouvait me détester au point de me faire passer pour mort.

Le jeune homme baissa la tête. Irvine était parti depuis un moment et il devait avouer qu’il se sentait intimidé par cet homme.

-          Tu t’es plutôt bien débrouillé je trouve. Mais ça c’est du passé. Je vais prendre les choses en main désormais.

-          Pardon ?

-          Tu porteras mon nom.

-          Je ne suis pas sûr d’être d’accord.

-          Crois mois Damian tu n’as pas vraiment le choix. Je ne sais pas ce que tu peux penser de moi mais je te demande de ne pas me juger avant que nous ayons fait connaissance. Je vais prolonger mon séjour ici ; a l’issue de celui-ci je te laisserais choisir.

Le jeune homme disposa en se promettant de réfléchir à tout ça. Peu après son départ, Irvine entra.

-          Je m’étonnes que tu sois favorable à l’idée d’avoir un frère. Surtout que d’après ce que j’ai vu c’est un très bon élément.

Il haussa les épaules avant de se caller dans le fauteuil.

-          A  chacun ses plans ! dît il en se servant un verre de champagne

*

Damian marcha pesamment vers sa chambre. Il faisait déjà sombre dehors mais il s’en fichait. Il avait désormais la certitude d’être le fils de Georges. Pourquoi n’en était-il pas plus fier ?

-          Damian ! dît la voix de Kélyn

-          Qu’est ce que tu fais là ?

-          Je t’attendais. Comment ça c’est passé ? demanda-t-elle en tremblant.

-          Bon sang Kélyn tu aurais pu te couvrir. Dît il en passant ses bras autour de ses épaules.

Il entreprît de la raccompagner à sa chambre.

-          J’ai cherché Peter tout l’après midi sans le trouver. J’espérais que je pourrais vérifier dans ta chambre.

Il acquiesça. Tant mieux si un ami avait besoin d’aide, cela lui éviterait de penser à ses propres problèmes. Il se promît d’appeler Magalie demain afin de la tenir au courant. Ils parvinrent jusqu'à sa chambre mais ne trouvèrent pas de trace du jeune homme.

-          C’est étrange. Ou peut il être à cette heure ? demanda t’il en ne trouvant aucune trace de l’adolescent dans la suite.

-          Je vais voir sa sœur. Vois si tu peux trouver le doyen pour l’avertir. Je ne suis pas rassuré.

Elle longea le couloir, rît l’ascenseur et monta de deux étages avant de trouver la chambre de Mandy. Celle-ci était entrouverte, Kélyn la poussa avant de se rendre compte qu’elle l’attendait.

-          Il a encore disparu… fît la jeune fille aux cheveux sombre

-          Qu’est ce qui c’est passé ?

-          C’est toujours comme ça avec lui. Dès que ça devient trop fort il prend la fuite. J’te jure, une vraie mauviette.

-          Bon sang Mandy c’est ton frère, tu ne vas pas me dire que tu te fiches de ce qui peut lui arriver ?!

-          Ok je ne te le dirais pas, mais c’est exactement ça. Tu comprends, je pense qu’il y a longtemps qu’il aurait dû crever ce crétin. Il n’est pas assez fort. Il n’y avait qu’à le voir dans ce fichu centre.

Kélyn s’apprêta à répondre puis marqua un temps d’arrêt, Peter avait été en hôpital psychiatrique ?

-          Tu m’écœures Mandy… se contenta t’elle de répondre.

*

-          Peter? cria Damian

Le bruit des vagues couvraient malheureusement le son de sa voix. Il porta son regard vers l’océan. Sous la lueur lunaire l’eau rejetait des croissants d’argents bordés d’écumes sur les vagues.

La nature était tout simplement magnifique… Quand il se réveilla, Damian tait accoudé au poteau central de l’académie, Peter tentait de le réveiller en le secouant.

-          C’est toi ? bredouilla-t-il. Enfin ou t’étais passé ? On t’a cherché partout Kélyn et moi.

-          Je sais… Viens voir ce que j’ai fait. Dît-il enthousiasmé.

Il traîna son ami mal réveillé derrière lui pour lui montrer une immense fresque peinte à la main sur le versant extérieur du mur de théâtre.

La fresque était magnifique, les couleurs violents sans pour autant tape à l’œil relevait toutes les formes du visage de Kélyn.

-          C’est qui ? ce n’est pas Kélyn. Elle lui ressemble pourtant.

-          C’est Manuella.

-          Ta petite amie ? demanda Damian

Il baissa la tête, le jeune homme comprît qu’il ne fallait pas insister, mais sa nature curieuse de réalisateur l’emportait sur son amitié.

-          Elle est morte c’est ça ?

Il approuva. Cela ferait bientôt quatre ans.

-          Peter, Damian ! Bon sang ou vous étiez ? s’emporta Kélyn. C’est incroyable… ajouta t’elle en apercevant le portrait.

Elle le caressa du bout de doigts. On aurait dit elle, la profondeur en moins. Elle posa un regard interrogateur sur Peter.

-          Tu as fait ça cette nuit tout seul ??

Il se contenta d’hausser les épaules.

**

-          J’ai vu ton dessin p’tit frère. Qui ne l’a pas vu d’ailleurs ? Je suis impressionné tu t’améliores. Mais ca ne te la rendras pas.

-          Tu es venu juste pour me dire ça ?

-          Non. Eron m’a raconté ce qui c’était passé plus tôt dans la soirée. Mais quel fin psychologue nous avons là ! dit elle en lui pinçant la joue.

Elle tapota l’endroit rougie par la pression avant de sortir de la pièce puis depuis l’embrasure elle glissa un mot.

-          Tu n’espères tout de même pas avoir Kélyn ?

Voyant qu’il ne répondait pas, la jeune fille ne pût s’empêcher de poursuivre.

-          C’est pas vrai, tu convoites le bien d’autrui ?

Mais Peter ne répondait toujours pas. Mandy se rappela alors qu’elle ‘lavait touché. Le pauvre petit.

**

Ca ne l’a pas détruit… je dois trouver autre chose. J’adore m’amuser avec cette créature. C’est si bon, de se dire qu’il tente tout pour survivre alors que je lui ai déjà planifié une route à suivre. Tu dois plonger Peter. Tu n’avais pas à te mettre en travers de mon chemin.

-          Tu parles toute seule ? demanda Irvine

-          Qu’est ce que tu veux ? demanda la jeune fille en éteignant son dictaphone.

-          J’ai besoin d’un service ? Je t’en ai rendu un il me semble.

-          Dis toujours.

-          Je veux Kélyn. Pour ça il n’y a pas trente six solutions, mettre Damian hors course. Je sais que c’est ton pote mais la il s’agit de Kélyn. Mon père va éloigner ce parasite pendant un moment, mais il y a encore Peter.

-          Et alors ?

-          Je sais ce que tu as fait la nuit dernière. Mets-le hors course, définitivement. J’aurais le champ libre pour m’emparer de Kélyn. Dit il en balançant un dossier sur le lit de la jeune fille.

-          Son suivi médical ? dît elle sceptique

-          Amuse toi bien, il y a de quoi te faire marrer dans ça. Dit il en quittant la pièce.

Eron entrouvrît le dossier. Le destin de Peter était définitivement entre ses mains.

Par Lyam - Publié dans : Hollywood School
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Lundi 17 novembre 1 17 /11 /Nov 03:17

On ne fait qu’une grande rencontre dans sa vie et cette rencontre, j’ai l’impression que c’est toi. J’ai besoin que tu le fasses avec moi. Que tu me soutiennes…

-          C’est suffisamment romantique tu crois ? demanda Eron

-          Oui, très parlant. C’est bizarre quand on te voit on n’a pas l’impression que tu es quelqu’un qu’aussi sensible.

-          Je ne le suis pas. Je travaille cet effet c’est tout. Et visiblement ca marche. Dît-elle en tapotant la joue de Mandy.

-          Tu penses pouvoir le faire t’aider.

-          Allons, j’ai tous les atouts.

*

Une immense limousine d’un noir corbeau luisant se gara devant l’entrée de l’académie d’art Hollywood School. Plusieurs élèves étaient attroupés devant le portail attendant la sortie prodigieuse du fameux scénariste. Georges Whikestler sortît de sa voiture, une paire de lunettes de soleil dans les yeux. Il jaugea du regard cette peuplade d’adolescents et fît marche vers l’établissement précédé de deux gorilles qui en imposaient suffisamment pour tenir éloigné les éventuels opportunistes.

Dans la foule, on distinguait les cheveux clairs de Damian ce que celui ne manqua pas de réaliser. Il pensa alors que ce devait être son fils. Mais la tête bleue disparût dans la mêlée de cheveux.

-          Qu’est ce que tu fais là ? dît Irvine à Damian

Celui-ci était resté dans un coin a part. Il voyait cet homme imposant qui peut à peut était devenu une idole pour lui ; sans se douter qu’il s’agissait de son probable père.

-          Je ne sais pas, ça ne me dit plus rien…

Irvine soupira. Ils se ressemblaient bien plus qu’ils ne voulaient l’admettre. Tous deux craignant de ne pas être à la hauteur des espérances de leur père.

-          Ben je vais t’arranger un truc. On ira lui parler ce soir, ca marche ? proposa t’il

Il opina satisfait de cette option.

*

-          Alors Peter, ça te plait d’être dans cette école ? demanda Kélyn

Le jeune homme était penché vers un paysage qu’il s’acharnait à perfectionner.

-          Ce serait mieux sans ces deux folles.

Kélyn se doutait de qui il devait faire allusion. Elle se baissa pour voir ou il en était de son dessin. Une magnifique forêt vue de haut dans laquelle reposait un superbe lac. Le tout dessiné avec une grande finesse et une touche légère. L’expression d’une peinture maîtrisée et fluide.

-          Tu as beaucoup de talent. Dît elle

-          Visualiser c’est très facile. C’est dans la reproduction que tout dérapes. Parfois j’ai l’impression que mes dessins ne sont pas le reflet de ma vision. Et je les recommence jusqu'à ce qu’ils soient fidèles à ce que je vois.

-          Tu pourrais faire un portrait de moi ? demanda t’elle

Il acquiesça.

Depuis une dune, Mandy regardait son frère assis dans l’herbe en train de dessiner cette petite fouineuse. Elle était certaine de la connaître, mais d’où ? La jeune fille se mît à caresser le crâne de son hamster en se plaisant à penser qu’il s’agissait de celui de son frère.
Elle souffla sur l’une de ses mèches orangées et se releva pour s’en aller.

*

-          Tu veux que je fasse quoi ?

-          Je sais que leur mère est actrice. Elle a forcément joué dans des films de ton père, je veux que tu me trouves dans ses archives le nom de cette femme, c’est la mère de Peter.

-          Le petit protégé de Kélyn… Pourquoi ne pas l’avoir dit plus tôt ? Je verrais ce que je peux faire.

-          T’es un amour ! dît Eron avant de s’en aller.

Irvine parcourût rapidement la petite feuille que venait de lui donner Eron.

*

-          Ca fait déjà deux fois que tu le refais ! dît Kélyn légèrement irritée.

-          C’est fini. Dît il

La jeune fille se leva enfin depuis deux bonne heures q’elle était assise et lui prît les dessins des mains.

-          Non ne regarde pas les autres.

Mais il ne pût pas les récupérer à moins de l’approcher. Ce qu’il ne pouvait pas faire. En aucun cas.

-          C’est moi ? j’ai l’air plus jeune.

-          Non ce n’est pas toi. Tu veux bien me le rendre s’il te plaît.

Elle consentît à obéir, le ton triste de sa voix l’ayant marqué. Il lui montra les deux portraits faits d’elle.

-          J’ai deux visages différents… Pourquoi ?

-          Je ne sais pas, j’ai dessiné comme je le sentais.

-          C’est magnifique, on dirait moi amoureuse. Comme j’ai l’air épanouie. Mais là je ne comprends pas.

-          Peut être que tu manques d’amour… dît il en prenant en main l’image.

 

Damian hésita. Frapper c’était peut être prendre contact avec son passé. Irvine le fît à sa place.

-          C’est moi  ‘pa !

Le verrou tourna et Georges ouvrît la porte. Il crût d’abord avoir une hallucination puis se massa les yeux avant de regarder à nouveau. Ils se ressemblaient traits pour traits.

-          Je pense qu’on a des choses à se dire.

**

-          Salut Peter.

De surprise, il lâcha ses clés. Eron les ramassa en réprimant un juron.

-          On ne s’est pas revu depuis la dernière fois.

-          Je n’ai rien contre toi Eron.

-          Moi si, j’ai besoin de savoir comment tu peux lire en moi si facilement. C’est intolérable, je ne peux pas te laisser continuer.

-          Est-ce que tu connais le démon Eros ? demanda Peter

-          A peu près c’est quoi encore ce que tu vas me bassiner ?

-          C’est un être constitué de désir. Il n’est que ça et sa passion dévorante est insatiable. Tu as dû voir ça en philo.

-          Ouais possible.

-          Tu aimes la grandeur, le désir de grandeur parce que c’est presque aussi grand que toi, que ton égo. Tu veux égaler la grandeur du désir et ça c’est de la folie.

Eron crispa le poing.

-          Tu as la folie des grandeurs ma pauvre et tu n’en a même pas conscience ; tu es malade.

La jeune fille renifla autour d’elle. Avant de reposer son regard complété d’un immense sourire sur le jeune homme.

-          Je ne me sens pas malade… et toi comment te sens tu ? Ca fait déjà quatre ans n’est ce pas ?

Sans qu’il ne s’en rende compte, sa main avait déjà commencé à trembler. Il se ressaisit et agrippa fermement la poignée de la porte.

-          De quoi tu parles ? dît il d’une voix tremblante.

Eron observait avec attention sa main hésitante. Elle le tenait. Il fallait continuer. Elle était trop bien lancée pour laisser la partie maintenant.

-          Je me dis que ça doit être dur. C’est parce qu’elle lui ressemble que tu aimes tant Kélyn ?

Peter ne répondît pas, il n’en avait pas la force. Il ferma les yeux et s’appuya contre la porte chancelant.

Eron se mît à rire. Elle entreprît de regagner sa chambre en fredonnant quelques paroles.

A mesure qu'on avance, on se rappelle                    
Toutes les fois où nous étions ensemble
Et puisque nos vies changent, qu'importe ce qui arrive
Nous serons toujours, des amis pour la vie

Peter poussa un cri avant de s’effondrer devant la porte. Eron observa son corps tremblotant en proie à ses fantômes passés.

-          Voila de quoi te tenir définitivement hors de mon chemin… dît elle avant de rentrer dans sa suite.

 

 

Par Lyam - Publié dans : Hollywood School
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  • : 08/07/2008

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