L'Art

 

Il n’y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien. Tout ce qui est utile est laid, car c’est l’expression de quelques besoins et ceux de l’homme sont ignobles et dégoutants comme sa pauvre et infime nature.


Manifeste de l’art pour l’art ; Emaux.

Théophile Gauthier

Des choses à dire...

Avertissement:
Ce blog contient des textes à caractère sexuelles.


Homphobes, racistes
et tout emmerdeurs à venir je ne vous retiens pas!!

Bon vent!

 
Dimanche 7 décembre 7 07 /12 /Déc 21:10

Tous les deux ans, nous organisons à la Hollywood School  un bal est donné en l’honneur des anciens élèves devenus de prestigieuses figures du monde hollywoodien.

*

-          Tu réfléchis encore ? demanda Kélyn

Damian sortît la tête de son livre dans lequel il ne faisait que revoir ce qu’il savait déjà. Il tentait malgré lui de mettre de l’ordre dans ses idées et voila qu’un des spectres de son passé ressurgissait.

-          Bonjour Kélyn.

-          Tu n’oublies pas que nous avons la réunion des premières années cet après midi. Tu te fais rare et je ne peux pas m’occuper de ses élèves tout seul.

-          Je sais ! Pardon.

Elle prît place en face de lui ce qui surprît le jeune homme. Il tenta de ne pas y prêter attention et replongea dans son livre. Mais Kélyn ne semblait pas prête à le laisser travailler en paix.

-          Alors… tu vois quelqu’un ?

-          Je crois que non.

-          Ah… tu prépares ta thèse je crois ? Ca avance ?

Damien referma sèchement son livre et la regarda en face.

-          Tu peux me dire pourquoi on a cette conversation ?

-          J’essaye d’être agréable. On a rompu mais on peut être amis.

-          Je n’en vois pas l’intérêt. Dit-il en rangeant son matériel. Je te vois plus tard avec les premières années.

Kélyn le regarda s’en aller en boudant.

*

-          Toc, toc, toc !!! fît Cassandre en entrant dans la salle d’art. Il y a quelqu’un ?

-          Je suis là. Répondît Peter.

L’adolescente fût agréablement surprise de voir le jeune homme vêtu d’une vieille chemise blanche peinturlurée arc en ciel, le visage maculé de traces de peintures et les doigts couvert de pastel.

Il leva les yeux vers elle et entreprît de laisser tomber son dessin.

-          Qu’est ce que tu fais là ? demanda t’il

-          J’ai demandé l’autorisation au prof d’art. Et toi ? Tu travailles ? Je peux voir ?

-          Oui je travaille, non je ne t’autorise pas à regarder. Mets-toi au travail si tu es là pour ça.

-          Je vois, de mauvais poil aujourd’hui ? Tu veux m’en parler ? je sais très bien écouter. C’est au sujet de ta copine ?

-          De quoi tu parles ? dit il en se replongeant sur sa fresque de l’autre côté du panneau.

-          La tutrice. Enfin je dis ça comme ça. Elle avait l’air bizarre ce matin, et comme tu ne vas pas bien, j’ai pensé que vous vous étiez en froid.

-          Je ne sors pas avec elle. Enfin il n’y a plus de chances maintenant. Ecoutes, je ne souhaite pas en parler, est ce qu’on peut juste dessiner en silence et parler en silence ?

La jeune fille sourît et déballa son matériel.

*

-          Je trouve intéressant toutes ces informations. Dît Irvine en feuilletant les dossiers que lui avait fournis son détective privé.

Le jeune homme s’assît et profita de ses nouvelles informations. Depuis quelques temps il s’était laissé aller aux douces sucreries de l’amour, mais il devait revenir à ses intrigues habituelles. Et a sa promesse de début d’année à savoir détruire son frère et son père.

**

Le soir du bal avait rassemblé plusieurs sommités dans le monde du cinéma et des médias. L’on retrouvait notamment le plus grand scénariste du moment Georges Wikhestler, lequel fût immédiatement pris à bras par son fils.

-          C’est quoi cette histoire ? Tu as viré Irvine ?

-          Ecoutes on peut en parler plus tard, je ne suis pas ici pour gérer une famille incontrôlable.

Celui-ci prît congé aussi vite qu’il était arrivé. Damian le regarda s’en aller, le regard dirigé vers sa prof vêtue d’une robe fine d’un beau bleu nuit. Celle-ci le reconnut au loin et vînt vers lui.

-          Damian ?! Alors tu apprécies cette soirée et toutes ces stars ? Personnellement j’ai une mauvaise opinion de tout cela mais moi qui forme de futur membre de cette classe, j’avoue que la situation est plutôt paradoxale.

-          Je comprends… je crois.

Sa mine légèrement perdue fît sourire Mylène.

-          Ton père est venu lui aussi ? demanda t’elle

-          Oui, il doit sans doute être en quête d’une jolie demoiselle. Dît-il dans une tentative de plaisanterie.

Malheureusement, dans cette plaisanterie la vérité y était plus que présente. Il tenta malgré tout de lui accorder le bénéfice du doute. Son père avait des travers comme tout les monstres hollywoodiens célèbres, il espérait juste qu’il n’était pas simplement une des ces créatures de débauche.

-          Je vois… Rien ne change vraiment. Murmura-t-elle.

-          Pardon ?

-          Rien, rien. Je peux t’inviter à danser ? A moins que ta petite amie n’y voit un inconvénient ?

Il sourît et tendît sa main à cette ravissante jeune femme.

 

-          Alors comment tu te débrouilles ? demanda Georges à son second fils

-          Bien. Mais je ne vois pas l’intérêt de t’en parler. Je suis émancipé je crois ?! de force !

-          Je reconnais que ma réaction était un peu excessive. Si tu as su mûrir entre temps, tu peux revenir. Dit-il en posant sa main sur l’épaule d’Irvine

Celui-ci la dégagea lentement et offrît son plus beau sourire à son géniteur.

-          Papa je t’ai promis en quittant ta maison que je te détruirais. Je suis bien parti pour et crois moi, il ne te restera pas grand-chose quand j’en aurais fini avec toi.

Georges soupira et laissa son fils en ne prenant pas plus au sérieux les menaces de son fils.

**

-          Peter, dît Cassandre d’une voix enfantine. Tu veux danser ?

-          Non je préfère bouder.

-          Ok on a n’a qu’a bouder dehors. Viens ! dit-elle en le tirant par le manche.

Une fois dehors, ils durent se rendre compte que s’était une mauvaise idée. Le temps avait viré au gris sombre, signe qu’il allait pleuvoir.

-          On devrait rentrer, le temps ne semble pas des plus cléments.

-          J’adore la pluie pas toi ?

-          Non, je vois mal comment on pourrait aimer ça ?

-          Ben tout simplement parce que c’est la nature en action. La transformation des éléments, en plus c’était une sorte de rituel que j’avais en commun avec ma sœur.

-          Ta sœur ?

-          Oui… Ma petite sœur d’amour. On avait l’habitude de courir sous la pluie avant d’aller s’abriter sous un arbre complètement trempé. Je sais c’est complètement stupide mais c’était tellement marrant d’avoir une sœur.

-          J’en conclus qu’elle ne fait plus partie de ta vie ?

-          C’est compliqué.

Elle regarda le ciel et vît la première goutte s’abattre sur son front.

-          Ca commence ! dit elle en souriant.

-          Il ne faudrait pas qu’on soit en retard. Fît Peter en l’entrainant avec lui sous la pluie battante.

Ils finirent par se retrouver complètement essoufflé sous l’immense if qui bordait le jardin de l’école.

-          C’était génial. Ca fait longtemps que je n’avais plus fait ça ! Comment tu fais pour que je me sente si bien en ta compagnie ? dît-elle tout sourire

-          Je suis moi, tout simplement !

-          Ouais…

Ses doigts caressèrent le coin de ses lèvres dans le but d’en effacer quelques gouttes puis poussé par une douce envie elle ne pût s’empêcher de l’embrasser là, contre l’if au clair de lune sous la fine pluie d’été.

Par Lyam - Publié dans : Hollywood School
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Samedi 6 décembre 6 06 /12 /Déc 02:12

 

  • "C'est une blague?" Dit il face à ses deux amis

Ceux ci le regardèrent désolé de la situation dans laquelle ils le mettait mais également dans son état de santé actuel.

Séverine posa une main sur son épaule et tenta un sourire face à la pâleur du jeune homme.

  • "Je suis désolé Greg, mais on était pas fait l'un pour l'autre."

Il baissa la tête avant de la relever pour porter son regard vers son prétendu meilleur ami. Celui ci semblait gêné par la situation actuelle, mais depuis leur entrée au lycée, ils avaient tous les deux les mêmes vues sur la jeune femme. Il ne pouvait pas se justifier, pas en sachant de quoi souffrait son ami.

  • "On préfères te l'annoncer tous les deux parce qu'on s'est dit que ce serait hypocrite de notre part de te le dire séparément." Dit il en passant une main dans ses cheveux châtains.

Le jeune homme manqua d'approuver. Après tout, c'était son choix, le leur. De toute manière pour ce qui allait suivre, autant qu'elle trouve dès maintenant du r »confort auprès de quelqu'un d'autre. Tant mieux si ça devait être Patrick, tant pis pour lui...

  • "Je vous souhaite beaucoup de bonheur..." dît il avant de quitter la cour du lycée.

**

Sur la route du retour, Greg trainassa longuement, ruminant ses sombres pensées. Ses doigts refermés sur l'écharpe qui lui nouait le cou tremblaient de froid. Il grelottait littéralement malgré le pull en laine qu'il avait revêtu plus tôt dans la matinée.

Il soupira et tenta de souffler sur ses mains, sans effet. Étrangement, quelques gouttes de sueurs perlèrent à son front. Il releva la tête pour observer le long chemin désert sur lequel il avançait. Une légère brume inondait la place, le plaçant seul au milieu de ce monde injuste et cruel.

Il soupira, tenta d'oublier. Et cose remît à marcher.

Oublier que ses amis l'avaient trompés. Oublier qu'il allait bientôt mourir.

Tout en réfléchissant a cela, ses pas le menèrent vers une grève que bordait une rivière, calme, placide, latente.

C'est ici que devait se terminer sa vie. Il le sentait. Depuis quelques temps ce funeste destin l'appelait, il portait ce poids pesant depuis un peu plus de deux ans. Quand il avait appris qu'il ne guérirait jamais.

Que ses organes bien trop endommagés par cet accident de ski ne pouvaient plus assurer un fonctionnement normal. Il toussota et mît sa main devant sa bouche. Il l'en retira maculé de sang. Il regarda quelques secondes ce liquide maculé ses mains puis s'étendît de tout son long sur l'herbe mouillée.

Il défît l'écharpe autour de son cou et la plaça a côté de lui comme pour avoir une présence dans cette longue attente.

Il ferma les yeux et les rouvrît pour les placer juste en face des nuages desquels perla une goutte qui tomba dans le coin de son œil et lui fît une larme.

D'un geste des pieds, il ôta ses tennis, puis ses chaussettes. Le vent glacial et les fines vagues de l'onde lui chatouillant les orteils. Il se mît a sourire bêtement, ôtant son pull pour entrouvrir sa chemise et se laisser porter par la nature brute, gelée et terrifiante.

Tout lui paraissait vide, inintéressant, dépourvu de vie. L'amour, l'amitié devenaient des concepts abstraits. Plus rien d'autre ne comptait excepté cette nature environnante et ce goût âcre de sang qui parcourait ses lèvres, sa langue et sa bouche.

La pluie se mît à tomber, les gouttes semblaient lui torpiller le torse, le vriller jusque dans ses ultimes parcelles de chairs. Chaque coups étaient plus vifs, plus intenses que les coups de poignards qu'il avait reçu.

Pourquoi tout semblait il si futile en ce moment? Il ferma les yeux en se promettant qu'il ne les rouvrirait plus.

Ce ne fût plus qu'un corps éteint et livide, plongé dans un coma cadavérique...




Par Lyam - Publié dans : Fiction
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Lundi 1 décembre 1 01 /12 /Déc 23:40

Ils se sont promis de se chérir pour la vie, leur âme emmêlé l’une dans l’autre. Leurs vies imbriquées l’une dans l’autre. Ce sont les êtres entrelacés.

Deux amants destinés à s’aimer malgré tout les coups du sort, malgré les travers de la vie. Ils s’aiment et cet amour est fixé à jamais dans ce métal fin et triste qui si brouille au fil des années qui passe…

Mais rien n’est éternel et ce vestige non plus. Leur amour est il à l’épreuve de cette usure que le temps lance sur tout. Ils ne le savent pas, ce sont juste les êtres entrelacés.

Ils s’embrassent, se cherchent, se découvrent et surtout se témoignent leur amour mais le temps les rattrape. Leur solidarité pourra ‘elle leur garantir une vie heureuse ?

Ils ne sont plus qu’une esquisse ces êtres entrelacés. Flous, indistincts, fuyants. Ils ne sont plus rien ces êtres entrelacés…

Ils ne sont plus rien ces êtres entrelacés…

 

Par Lyam - Publié dans : Mes Images en Ecrits
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Lundi 1 décembre 1 01 /12 /Déc 22:17

Quand je repense à tout cela, je réalise a quel point il est dur de considérer l’autre. C’est encore plus dur quand lui-même ne vous ré-estime pas. Les erreurs  passées ne doivent pas avoir de conséquences sur ma vie présente. J’essaye de le lui faire comprendre mais il n’a pas cette estime de moi, il n’a qu’un préjugé…

-          Très bien, au suivant. Merci Eron !

La jeune fille retourna à sa place. Le professeur attendait dans l’assemblée. Plus personne ne voulait se présenter parce que personne n’avait rédigé son texte avec la passion d’Eron. L’heure survînt, le professeur les libéra.

-          Hé Eron ! dît Peter

-          Qu’est ce que tu veux ?

-          J’ai beaucoup aimé ton interprétation. Je veux dire, elle est différente de la toute première que tu ais donnée.

-          Oh merci ! Venant de toi, je dois dire que c’est un compliment honorifique. Dît elle ironique

Elle le devança prête a partir mais il la retînt par le bras.

-          On ne pourrait pas en parler ?

-          Non ! dît elle

Elle fît deux pas et s’effondra au troisième. Le jeune homme se précipita vers elle. Elle avait perdue connaissance…

*

-          Qu’est ce que tu veux ?

-          Bah trois fois rien. Juste savoir si tu profitais bien de mes biens. Lança Irvine

-          De quoi tu parles ? C’est plutôt à moi de te demander ça ? C’était prévu depuis le début de me prendre Kélyn.

-          Ca t’aura pris du temps ! Ne t’inquiètes pas, elle est plus heureuse avec moi qu’elle ne l’était avec toi et contrairement à d’autre, je n’ai pas peur de lui dire ce que je ressens.

-          C’est bizarre, je crois que t’as besoin que je t’éclate à nouveau.

-          Vas-y ! Ca t’ajoutera une autre victoire à ta liste.

Irvine regarda son frère dans les yeux, manifestement il n’était pas au courant.

-          Ah  je vois ! Il ne t’a rien dit ?!

Son frère nia de la tête.

-          Ce cher papa à pensé que la famille tournerait mieux sans moi.

-          Attends… qu’est ce que tu racontes ? Il t’a viré ?

-          Oui, c’est tout ce que j’ai gagné pour t’avoir trouvé une famille. Dit-il simplement avant de s’en aller.

*

-          Tu reviens de loin. Dit Peter en tendant un verre d’eau a Eron

Elle l’accepta mais ne tînt pas compte des propos de celui-ci. Il tenta de sourire en vain. La jeune fille posa son verre avant d’analyser la salle ou elle se trouvait. L’infirmerie de l’école.

-          Pourquoi tu ne m’as pas laissé mourir dans cette cour ?

-          J’y ai  réfléchi mais je ne pouvais pas m’y résoudre. C’aurait été  trop facile.

-          Et ensuite, tu vas continuer à jouer avec moi ? demanda t’elle

-          C’est bien possible. Je pourrais aussi t’aimer mais je ne crois pas que tu ais l’habitude.

-          Tu as deviné ? fît-elle ironique.

Elle baissa la tête puis sentît l’étreinte chaleureuse de Peter. Ses bras l’enserraient avec tant de chaleur et de douceur, elle laissa tomber sa tête sur ses épaules. Il glissa ses doigts dedans.

-          Ca te fait tant peur que ça d’aimer quelqu’un ? demanda t’il

-          Je ne sais pas. Dit-elle d’une voix étranglée.

 

-          Tu es sûre de vouloir faire ça ?

-          Pourquoi tu as peur ? ta dernière fois t’as laissé un mauvais souvenir ? dit-elle avec un sourire.

Il la regarda en souriant, cherchant encore un prétexte de ne pas lui faire l’amour. « Tu vas souffrir tout simplement » lui intimait une voix.

Celle-ci fût rapidement remplacée par la pression des lèvres d’Eron contre les siennes. Il n’y avait plus à hésiter.

*

 

-          Quoi ? tu ne viendras pas avant deux semaines ? Mais je pensais…

Vanina raccrocha légèrement contrite et dès que c’était le cas, elle était prise d »une folie de fièvre acheteuse. Malheureusement, personne hormis Mandy n’était dispo pour l’accompagner, or il était interdit de sortir seul de l’établissement.

-          Si je prends celle la ?

-          Fantastique ! dit l’émo girl à moitié endormie

-          Tu as dit ça pour les six précédentes.

-          Peut être que si autre chose hormis la couleur variait…

-          Mais ce sont des modèles parfaitement différent. Celle-ci est faite en bleu de soie alors que celle là est faite en noir paillettes.

Mandy réfléchit entre l’éventualité de se fracasser la tête contre le présentoir. Elle n’en revenait pas d’avoir accompagné la personne envers laquelle elle éprouvait le plus d’antipathie en ce moment.

-          C’est pour me faire un sale coup que tu fais venir Xavier ? demanda t’elle finalement

Vanina cacha mal un sourire et ajusta les bretelles de sa robe avant de se tourner vers elle pour répondre.

-          C’est bien possible. Vu ce qui est arrivé à Peter l’an dernier, j’ai pensé que rassembler nos vieilles connaissances pouvaient être utiles.

-          Crois le ou non, mais j’ai changé et Xavier est dangereux. Encore pire qu’Eron. Tu ferais mieux de te méfier.

-          Je sais, je sais ! Alors je la prends aussi ?

Mandy opina.

*

Eron laissa courir un doigt sur le torse de Peter avant de se décider à se relever. Celui-ci la retînt par le bras, l’obligeant à se rallonger sur lui.

-          J’aime te sentir contre moi. La romance commence par l’empathie des corps. Murmura t’il

La jeune fille sourît. Comment pouvait-il être aussi naïf ? C’en était tellement facile que ça en devenait ennuyeux.

-          Tu sais ce que j’aime ? Sentir que je suis importante. Il n’y a pas de nous Peter, ni maintenant ni plus tard.

Ils se redressèrent simultanément. Elle le fixait imperturbable, inébranlable…

-          Ca veut dire quoi ? demanda t’il

-          Il n’y avait rien de romantique cette nuit, j’avais une grosse envie que tu as su comblé. Dit-elle tout sourire.

-          Je n’ai pas senti que du désir entre nous hier soir. Tenta t’il

-          Bien sûr, je ne manipules jamais une victime à moitié. Je suis trop grande pour ces choses de l’amour. Toi aussi tu devrais mûrir Peter…

Elle se leva du lit et se dirigea vers les toilettes.

-          Tu connais la sortie.

Laquelle ? la porte ou celle de son cœur ?

Par Lyam - Publié dans : Hollywood School
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Lundi 1 décembre 1 01 /12 /Déc 21:57

10) Ensemble

 

Théos et Helena étaient allongés sur un des lits de l’infirmerie du bateau. Les professeurs accompagnateurs avaient jugés inutile de s’occuper des deux élèves impressionnables et les avaient laissés à leur triste sort dans cette pièce blanche.

- Je veux sortir d’ici! Dît Helena en lançant un coussin contre la porte comme si le moelleux du projectile eût été efficace.

Le jeune homme était plus occupé à fixer l’océan par le hublot. Elle le remarqua et vînt poser une main sur son épaule.

- Tu le ressens?

- C’est troublant, je crois que je suis en train de ressentir un esprit mais il à l’air tellement hostile.

- Ils le sont tous. Ca te prendra du temps avant de bien pouvoir l’amadouer.

- Est-ce que ça a un rapport avec notre blocage? Demanda-t-il

Elle fît signe que non et baissa la tête d’un air sombre.

Au même instant, la porte s’ouvrît laissant apparaître la petite tête de Lyna.

- Ca va mieux? Demanda-t-elle

- Oui. Et dehors?

- Ben apparemment on a heurté quelque chose mais je n’en sais pas plus.

Helena ne parût pas satisfaite de la réponse. Elle aurait préféré aller dehors pour voir de ses propres yeux. Quelque chose lui disait qu’ils n’avaient pas finis de souffrir.

Elle avait une légère idée sur ce qu’était cette chose qui les empêchait de passer.

- Tu as ton ordinateur sur toi? Demanda-t-elle a Lyna

- Non mais je peux aller te le chercher si tu veux?

Elle opina. Théos vînt s’asseoir sur le lit adjacent au sien.

- Tu es sûre que ça va? Tu es un peu pâlotte depuis hier.

- Je te l’ai dis, j’ai le mal de mer.

- A d’autres! C’est tout ce que tu as trouvé?

Helena baissa un peu plus la tête. Théos se résigna et s’allongea à nouveau sur l lit avant d’entendre des cris provenant de l’extérieur.

Il se précipita vers la porte mais se la prît en plein dans le visage. Il se releva en se massant douloureusement la face.

- Désolée! Fît Lyna

- Que se passe t’il dehors? S’enquît Helena

- Je ne sais pas, je revenais avec mon ordi quand j’ai entendu ces cris.

Ils quittèrent l’infirmerie et se dirigèrent vers l’extérieur. Une immense paire de tentacules avaient commencés a grimper le long des parois.

- Tu sais ce que c’est qu’un kraken? Demanda Helena à son ami

Celui-ci opina.

Elle regarda autour d’elle, cherchant un endroit assez élevé ou faire appel à ses pouvoirs.

- Ou Est-ce que tu vas?

Elle ne répondît pas.

Théos se mît à la suivre accompagné de Lyna. Leur amie avait trouvé un emplacement à l’arrière du bateau. Elle se tenait assise au sol.

- Helena tu es sûre que ca va aller?

- Change de registre et mets toi à l’abri quelque part Théos. Cette chose est dangereuse.

- Mais qu’Est-ce que c’est? Je veux dire, un calamar, un poulpe?

- Un krakken! Un démon marin de la mythologie grecque connu pour être le chien de Poséidon.

Un râle semblable à celui qui avait résonné quelques instant plus tôt retentît à nouveau dans sa tête.

- Ah!

Théos s’écroula par terre, suivi de Helena. Lyna les regarda se tortiller sous le coup de cette douleur muette. Elle poussa un cri en sentant la tractation du bateau vers le fond de l’Océan.

- Lyna recule, mets Théos à l’intérieur. Demanda Helena d’une voix faible

- Qu’Est-ce que tu veux faire?

- S’il te plaît, fais ce que je dis.

Helena fît obstruction du bruit alentour, de l’agitation et de la panique pour ne se concentrer que sur son souffle, sur le bruit des vagues, des flots remontant.

Elle tenta également d’oublier les tentacules de cette créature qui parcourait le bateau à leur recherche…

Elle expira et aussitôt, le ciel se couvrît. Elle continua d’exhaler jusqu’à ce que le soleil ne fût plus qu’une mince tâche de lumière dans les nuages.

Depuis son poste Lyna était sidérée. Le hurlement s’était estompé et Théos semblait revenir à lui.

La jeune fille leva les mains au ciel, aussitôt une violente tempête émergea de l’eau, creusant un sillon d’air, fendant la houle à la recherche de la créature.

A l’avant du bateau, ils ne virent qu’une lame d’air trancher les appendices de la créature.

Il se passa un long moment avant que le ciel ne se dégage, le bateau poussé par un jet d’air colossal loin de cette zone houleuse.

 

Par Lyam - Publié dans : Fiction
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  • : Méli Mélo de Lyam
  • Méli Mélo de Lyam
  • : yaoï yuri Histoires érotiques
  • : Petit coin détente, passion enfouie. Qui a dit que le sexe ce n'est pas aussi de l'amour? Les femmes entre elles, les hommes entre eux, pas de tabous juste des préférences. Et pourquoi pas... un peu de SM? Régalez vous, il y en a pour tous les goûts...
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