L'Art

 

Il n’y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien. Tout ce qui est utile est laid, car c’est l’expression de quelques besoins et ceux de l’homme sont ignobles et dégoutants comme sa pauvre et infime nature.


Manifeste de l’art pour l’art ; Emaux.

Théophile Gauthier

Des choses à dire...

Avertissement:
Ce blog contient des textes à caractère sexuelles.


Homphobes, racistes
et tout emmerdeurs à venir je ne vous retiens pas!!

Bon vent!

 
Samedi 22 novembre 6 22 /11 /Nov 22:44

-          Eron ? demanda Mandy en frappant à la porte.

-          Va-t’en ! cria t’elle

Outrepassant l’ordre de la jeune fille, elle crocheta le verrou avant d’entrer. Son amie était allongée sur le lit, serrant un oreiller contre elle. Ses yeux rougis par les larmes ne daignèrent pas lui prêter attention.

-          Je ne veux pas que tu me vois comme ça… dit elle en pleurant

Mandy vînt s’asseoir à ses côtés et tenta de la prendre dans ses bras mais elle se dégagea brutalement.

-          Je ne veux pas de ta pitié !!!

-          Ce n’en est pas. Qu’est ce qui t’arrives ?

Elle s’essuya les yeux avant de se rapprocher d’elle. 

-          J’ai l’impression d’étouffer, c’est mon cœur…

-          Tu es malade ?

Elle acquiesça. Mandy tendît à nouveau ses bras en vue de la réconforter. Elle se laissa faire.

*

-          Vous m’avez appelé docteur ? demanda Kélyn

Le psychiatre la pria de s’asseoir.

-          Je dois passer l’entretien avec vous ce matin. J’ai la primeur de vous annoncé la réussite de vos examens. Félicitations, vous ferez votre stage en entreprise durant le second trimestre.

-          Bonne  nouvelle. Fît elle sans conviction.

-          Je vois, intéressant, intéressant !

-          Pardon ?

-          Vous êtes l’élite du monde Hollywoodien, vous venez d’un milieu aisé. Je ne peux pas croire que vous vous fichez de travailler chez FoxTV. Voulez vous me raconter ?

-          Non

-          J’en conclus donc que vous n’êtes pas venu ici tant pour vous que pour quelqu’un d’autre.

-          C’est possible. Je pensais que l’année se passerait très bien en compagnie de Damian. Je m’étais fait d’autres amis mais dernièrement tout est devenu compliqué.

-          Je vois…

-          Vous notez tout ce que j’écris ?

-          En somme.

*

-          Docteur, nous avons un souci avec le patient. Regardez.

L’infirmière chargée de la surveillance de Peter passa une vidéo sur laquelle on voyait le jeune homme s’entailler la main avec l’aiguille de sa perfusion pour faire couler le sang au sol.

-          Pourquoi s’est il mutilé ?

-          Ce n’est pas le plus surprenant. Dît elle anxieuse.

En effet, le jeune homme qui visiblement était sorti de sa transe plongeait ses doigts dans son propre sang pour en faire un dessin. Un portrait de Eron d’un rouge sinistre sur le dallage blanc.

*

Damian chercha de bout en bout de l’école la personne de Vanina. Celle-ci s’était réfugiée dans la salle de musique. Cette salle était destinée aux étudiants qui avaient choisis l’option musique mais la jeune fille aimait s’y réfugier. Sa guitare entre les doigts, elle se plaisait à rejouer les accords de la chanson des Vitamin C.

-          Hey !

-          Ca c’est arrangé avec Kélyn ? demanda t’elle

Il secoua la tête. Elle parût désolée.

-          Je sais que je ne t’ai pas aidé en te racontant ce qu’elle m’avait fait. Je sais encore que toi et moi on ne sera jamais ensemble parce que tu ne m’aimes pas comme je t’aime. J’irais lui parler Damian. Confessa-t-elle

L’adolescent ne savait pas quoi dire.

*

-          Ca ne va pas Kélyn ? demanda Irvine

La jeune femme n’envisageait pas de se plaindre de Damian, mais il lui manquait plus qu’elle ne voulait l’admettre. Elle repensait à sa discussion avec le psy et à ce qu’elle lui avait dit. Elle froissa son profil psychologique entre les mains avant de se pencher vers Irvine.

-          Est-ce que tu me trouves jolie ? demanda-t-elle

Il recula surpris. Bien sûr qu’elle était très belle. Ravissante, magnifique. Rien à redire sur son charisme. Il n’en revenait pas qu’elle puisse se remettre en cause simplement à cause de sa rupture avec Damian.

-          Si tu doutes a cause de Damian, il ne faut pas. Il ne te méritait pas c’est tout.

-          Et qu’est ce que je mérite moi ? Je veux dire, on était tout l’un pour l’autre. On est venu ici avec le même rêve. On s’est promis que l’on serait toujours la l’un pour l’autre.

-          Il faut croire que c’était plus important pour toi que pour lui.

Elle s’apprêta à répondre mais son téléphone sonna. Une femme était au bout du fil, quelqu’un qu’elle n’allait pas tarder à connaître.

**

-          Tiens donc, ma patiente préférée. Cela fait longtemps qu’on ne s’est vu Eron. Dît Mr Sad.

-          Vous avez l’ait d’avoir vieilli. Fît elle remarquer.

-          Je vois, toujours aussi charmante. Je suppose que tu ne souffres pas de tes problèmes de cœur ? dît il légèrement cynique.

-          C’est pour me torturer qu’on vous paye ? répondît-elle

Le psychiatre ne pût s’empêcher de sourire.

-          Non rassure toi, j’emploie l’argent des contribuables à bon escient. Et puis de toi à moi, nous savons qu’il est impossible de déstabiliser un esprit comme le tien.

Elle ne répondît pas. Un sourire fendît le visage du docteur.

-          Oh je vois, quelqu’un y est parvenu… Qu’as-tu fait à cette personne ? Tu as fait en sorte de la mettre hors service ?

-          Si vous devinez tout ça, je n’ai pas besoin de parler.

-          AU contraire, tu as adopté cette attitude dès l’enfance. Ce qui est à la fois triste et fascinant. Je suppose que tu t’en veux d’avoir tué tes parents.

-          Je ne les ai pas tués ! c’était un incendie accidentel. S’insurgea-t-elle

-          Mais l’on ta reproché cela durant toute ton enfance. C’est cela qui a conduit à faire de toi ce que tu es actuellement…

-          On m’a fait tellement de mal quand j’étais petite, je trouve normal d’en faire maintenant de manière tout à fait naturelle.

Christian Sad se leva de sa chaise et vînt se placer en face de sa patiente.

-          Tu as réussi tes examens avec une mention plus que raisonnable, que veux-tu encore prouver ?

-          Rien, je sais tout ce que je peux, jusqu’ou je peux aller. Mais allez savoir pourquoi, j’ai envie de continuer… Ne serait ce qu’en votre mémoire.

-          Tu comptes m éliminer moi aussi ? C’est le cas de ce jeune homme, Peter je crois.

La jeune fille resta imperturbable. Entièrement dénuée de scrupules. Evincer Peter lui avait paru quelque chose de tellement naturel.

-          Vous parlez de moi comme d’une criminelle. Je ne suis pas un monstre docteur. Ce que nous avons en commun c’est d’être humain. Ma seule faiblesse je crois, la finitude, je ne connais rien de pire. Cela dit je suis en train de dépasser tout cela.

-          Tu as le comportement d’une criminelle Eron, je dois te traiter en conséquence. Si tu ne l’admets pas, je ne peux pas t’aider.

-          Qui vous dit que j’ai besoin d’être aider. Je me sens très bien actuellement, je suis ce dont je rêve. Je n’ai rien à me reprocher si ce n’est d’être un corps limité.

Le psychiatre parût sincèrement surpris par l’être présent sous ses yeux.

-          Je ‘y crois pas. As-tu cessé ton suivi psychologique ? demanda t’il

Elle sourît à son tour savourant ce début de crainte qu’elle inspirait à son ancien docteur.

-          Je dois dire que j’ai été très surprise de mon pouvoir de persuasion.

-          C’est plus grave que je ne le pensais. Fît il

-          Allons docteur, tout le monde m’aime ici. Il n’y a aucune raison pour que cela change. N’allons pas réveiller mes vieux démons.

-          Tu es malade Eron, a ce stade il serait dangereux pour toi et les autres de ne pas vous en rendre compte. Expliqua t’il

-          Demandez a qui vous voudrez docteur, je n’ai fait de mal à personne ici.

Et sans plus rien attendre de leur discussion, elle quitta la salle.

Par Lyam - Publié dans : Hollywood School
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Mercredi 19 novembre 3 19 /11 /Nov 22:49

-          Putain mais t’es pas désolé d’être humain ? s’exclama brutalement Eron

Damian la regarda, surpris par sa phrase. Elle avait une drôle de manière de lui faire comprendre qu’il devait arrêter de se lamenter.

-          Je veux dire, t’es qu’un être faible. Honte a toi forteresse de chair indigne, bon sang remues toi si tu veux la garder.

Il opina face à la véhémence de la jeune femme. Celle-ci se replongea dans son livre comme si de rien n’était. Elle avait raison, il n’allait pas laisser Kélyn lui échapper.

-          Damian ! s’exclama Vanina au loin.

Elle adressa un bref signe a Eron qui ne daigna pas la capter. La jeune femme se plongeait dans le livre pour oublier… Une légère douleur la ramena à la surface.

-          Tu es revenu depuis longtemps ? J’ai rencontré ton frère, c’est quelqu’un de charmant, mais il ne t’égale pas. Dit-elle en voulant l’embrasser.

Il posa un doigt sur ses lèvres en guise de barrière. Elle freina son enthousiasme.

-          Qu’est  ce qui ne va pas ? Je pensais que tu serais content de me voir…

-          Dans d’autres circonstances peut être. Pourquoi tu as fait ça ?

-          Quoi ?

-          Tu t’es immiscé dans mon histoire avec Kélyn. Encore… On avait mis les choses au clair pourtant.

-          Tu ne peux pas décider seul pour nous. Je t’aime et je sais que toi aussi tu m’aimes, je suis même la seule a qui tu ai daigné le dire.

-          C’était une erreur regrettable. On n’est plus ami désormais et nous ne serons pas amant.

-          Ok. Tu veux retourner avec elle ? Mais avant je dois te raconter deux ou trois choses. Dit elle en l’entraînant plus loin.

*

-          C’est ici qu’on l’a interné. Comme vous pouvez le voir, le patient ne bouge pas, il ne réagit à rien et nous devons le transfuser pour le nourrir.

Kélyn regarda horrifié le légume qu’était devenu Peter. Elle ne pouvait s’empêcher de penser que tout était de sa faute. Pourquoi n’avait il pas daigner lui parler des problèmes qu’il rencontrait ?

-          Dites mois tout docteur, ce n’est pas qu’une simple crise cardiaque ?

-          Pas vraiment, il semblerait qu’il soit pris dans une profonde crise nerveuse. Son cerveau a en quelque sorte cesser de fonctionner.

Elle posa une main sur la baie plastifiée. Qu’avait il bien pût lui arriver ? Elle quitta le centre en promettant de revenir de temps en temps.

Quand elle revînt à l’école, elle eût la surprise de découvrir Damian sur le pas de sa porte. Son cœur fît un bond. Peut être allait il lui donner l’explication qu’il voulait. Ils allaient sans doute se remettre ensemble ce qu’elle espérait bien qu’elle l’eut poussé vers la sortie de son cœur.

-          Tu m’attendais ? demanda t’elle en ouvrant la porte.

Il ne répondît pas, se contentant de la fusiller du regard. Visiblement les réconciliations ce n’étaient pas pour tout de suite.

-          Vanina m’a raconté ce que tu avais dû faire pour l’éloigner.

Elle se mordît la lèvre. Elle avait oublié ce léger incident.

-          Bon sang Kélyn a quoi tu pensais en la faisant interner dans ce centre.

-          Visiblement elle en est ressortie plus nocive que jamais.

-          Ca n’excuse pas ton geste et c’est pour ça que toi et moi on a du mal à s’entendre. Il ne suffit pas d’être riche pour régler ses problèmes. Tu penses que tout est permis parce que tu as les moyens mais réveille toi !

Elle se retourna spontanément l’affrontant du regard. Un regard presque embrumé.

-          Si j’ai fait ça c’est parce que j’étais désespéré. J’ai crû que j’allais te perdre, je ne voyais pas comment lutter contre elle qui avait la même passion que toi, elle qui te comprenait si bien. Elle qui te connaissait mieux que moi.

-          Ca n’excuse pas ce que tu as fait… dit il

**

-          Bien comme vous le savez chers étudiants nous touchons la fin du semestre. Certains d’entre vous ont déjà entamés leurs thèses de première année. Pour d’autre il serait temps de vous mettre au travail. Mais je dois avant tout vous soumettre à un petit caprice. Chaque année, nous faisons appel à un grand psychiatre qui doit dresser votre portrait psychologique.

-          Il aurait beaucoup à redire avec Peter. Plaisanta Mandy

Mais Eron n’y prêta pas attention, elle n’aimait pas beaucoup l’idée qu’un psy vienne s’introduire ici. Avec Peter parti, elle se croyait à l’abri et pourtant. Un doute lui effleura l’esprit. Elle préféra le réprimer, l’ignorant fatalement jusqu'à ce qu’il ressurgisse.

-          Je vous présente Mr Sad. Dît Andersen

-          Merde ! ragea Eron.

Un trentenaire monta sur le podium. Il était élégamment vêtu d’un ensemble bleu nuit. Des fins cheveux bruns coupés en brosse. Il ressemblait plus à un acteur à la remise des Alfreds qu’un psychiatre de renom.

Eron elle parvenait mal à cacher sa gêne. Elle se tortillait sur elle-même incapable de contenir sa nervosité.

-          Ca ne va pas ? demanda Damian

Elle ne répondît pas. Le jeune homme n’insista pas et chercha inévitablement Kélyn du regard. Elle était assise deux rangées plus bas seule. Il fallait dire que ces temps ci elle ne pouvait plus cotoyé ses amis habituels. Autant ne pas chercher a s’en faire d’autre.

-          Au cours des deux semaines qui viennent vous serez reçus individuellement par Mr Sad qui établira votre profil psy.

La jeune fille aux cheveux orange se mordilla une mèche. Voila que tout était à refaire…

 

Par Lyam - Publié dans : Hollywood School
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Mercredi 19 novembre 3 19 /11 /Nov 22:30

-          Etait ce bien nécessaire de l’appeler ? demanda Irvine

Kélyn ne répondît pas. Elle était restée muette depuis près de deux jours. Depuis que Vanina lui avait annoncé la nouvelle et qu’elle avait par la suite apprise l’arrêt cardiaque de Peter.

-          Ca va aller ? demanda le jumeau de son futur ex copain.

-          Non, je n’aurais pas dû le laisser sans surveillance. On s’est disputé au sujet de  Vanina. Je n’ai pas voulu lui reparler.

Il passa un bras autour de ses épaules. Elle se blottît contre lui acceptant le réconfort qu’il lui offrait. Au fond, elle ne pouvait s’empêcher de se demander si Mandy était impliquée. Il y avait tout a parié que oui.

-          Je me demande bien comment c’est arrivé. Dît Irvine.

Il simulait. Il savait parfaitement qu’Eron avait employé à merveille les informations qu’il lui avait fournies et maintenant qu’il était hors course, elle était tranquille et lui avait le champ libre pour séduire Kélyn. Sans Damian auprès d’elle en cet instant d’extrême fragilité, elle lui céderait d’autant plus facilement dans les bras.

Il ne pût résister à l’envie de laisser courir une main dans les cheveux de la jeune fille. Elle se laissa faire tentant de se disculper de sa responsabilité vis-à-vis de Peter.

**

-          Oui Papa, je serai là pour les vacances. Je t’embrasses et puis un bon rétablissement à Peter. Dit Mandy en raccrochant.

-          Alors ? demanda Eron en lui tendant une coupe de champagne.

La jeune fille la prît avec le sourire.

-          Le pauvre petit est reparti pour ce centre psychiatrique. Pauvre frangin, dire qu’il avait si bien réussi ses examens. Les médecins pensent qu’il pourrait recouvrer la parole mais ils sont peu confiants.

-          Je le plains. Dit elle en buvant une gorgée

-          Moi aussi. Tu t’imagines regarder devant toi constamment sans rien comprendre, tout ça parce que ton cerveau a fait un blocage. Le pauvre n’est pas plus utile a rien. Pas même à son art du dessin…

-          Vous fêtez votre victoire ? demanda Vanina en entrant à l’improviste dans la suite de Mandy.

Mandy lui jeta un coup d’œil mi surpris, mi amusé.

-          Toi ici ? depuis combien de temps ?

-          Suffisamment pour voir que les choses n’ont pas changé. Tu t’es arrangé pour renvoyer ton frère la bas, espèce de garce ! ragea-t-elle

-          Calme tes ardeurs, ce sont des histoires de famille. Te mêle pas de ça !

-          Je vais m’en mêler… Tu sais je n’ai pas oublié cet endroit magnifique ou je t’ai rencontré pour la première fois. Ca te ferait plaisir d’y retourner ? demanda t’elle sarcastiquement

-          Tu ne pourras pas m’y renvoyer. Dit-elle peu sûre de ses paroles ce qu’Eron nota tout de suite.

Vanina lui offrît une de ses plus beaux sourires. De ceux qui ne présagent rien de bon.

-          A tout hasard prend une lime à ongles, on ne sait jamais…

**

-          Je crois qu’on a mal choisi notre moment pour renouer ! dit Damian furieux de voir la situation lui échapper.

-          C’est dommage que tu regrettes. Dit son père

-          Non, je n’ai pas dit ça. Je suis juste furieux. Une semaine et mon monde s’écroule, je ne pensais pas vivre dans un film. Répliqua t’il en achevant de ranger son sac.

Son père sourît et l‘aida à faire ses bagages. En priorité, il espérait juste arranger les choses avec Kélyn. Ensuite il s’occuperait de Peter. Théoriquement c’est ce qui devait se passer.

Sur la route du retour qui devait durer un peu plus de douze heures, Georges ne pût s’empêcher de demander à son fils.

-          C’est quoi le problème précisément ?

-          C’est moi. J’ai dit à la mauvaise fille ce que je devais dire à une autre.

-          Mais encore.

« Ca c’est passé durant mon année de Première. Je sortais avec Kélyn mais une autre élève est arrivée dans notre classe d’art. Vanina et moi on s’entendait super bien, c’est arrivé je ne sais pas comment. Kélyn l’a découvert et on s’est séparé avant de se remettre ensemble. »

-          D’après ce que j’ai vu, vous n’aviez pas l’air d’en souffrir.

-          Ca c’est tassé avec le temps mais je crois qu’elle…

**

-          Il n’a jamais compris tout ce que je voulais lui donner. J’ai pensé que si on faisait l’amour, il serait plus attiré par moi. Mais il ne faisait que repousser mes avances.

-          Je crois que tu devrais arrêter le champagne. Intima Irvine

Elle secoua la tête chancelante. Pas question de se dessaouler maintenant.  Il fallait qu’elle termine de cracher son venin.

-          J’aurais du choisir un gentil garçon comme Peter. Avec lui au moins, je ne risquais rien.

-          Tu as assez bû… poursuivît Irvine en tentant de lui arracher la bouteille des mains

Mais elle refusa de la lâcher si bien qu’il bascula sur elle, leur visage à même l’un de l’autre.

-          Tu as des yeux magnifiques… Ils sont semblables à un abîme insondable. Ca te rend unique.

Irvine se releva intimidé par la profondeur des mots de la jeune femme. Elle se redressa également et rechuta sur lui.

-          Je crois que j’ai trop abusé de ta boisson, c’est mon anniversaire mais quand même…

-          Je vais te raccompagner jusqu'à ta chambre. Proposa-t-il.

-          Je peux très bien rester dormir ici. Dît-elle avant de s’affaler sur le lit.

Il soupira et la regarda amusé. Elle sombra lentement dans le sommeil. A son réveil, elle ne verrait pas la longue chevelure d’Irvine mais la tignasse ébouriffée de Damian.

-          Bonne anniversaire ! dît-il

Elle le repoussa quand il voulût l’embrasser. Elle regarda autour d’elle avant de constater qu’elle était revenue dans sa chambre.

-          Qu’est ce que tu fais ici ?

Il soupira, devinant bien que les choses ne s’arrangeraient pas comme il voudrait.

-          On doit en parler.

-          Tu as raison, parlons en.

Damian hésita avant de commencer.

-          Je vois, c’est moins facile de me baratiner moi qui ne suis pas Vanina.

-          Arrête avec ça. Je t’ai dit que je ne pouvais pas m’expliquer, il n’y a rien à comprendre.

-          Et quand tu lui as dit que tu l’aimais tu le pensais vraiment ?

-          Non.

-          Alors pourquoi tu ne me l’as jamais dit ? Je mérite d’être heureuse moi aussi, pourquoi je ne peux pas entendre de ta bouche un simple mot ?

-          Je ne sais pas… avoua t’il

 

Par Lyam - Publié dans : Hollywood School
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Mercredi 19 novembre 3 19 /11 /Nov 17:47

 

Je suis bien ici. L’air me caresse comme un effleurement divin. Je ne ressens que la douce exhalation de la nature. Il fait froid et pourtant je reste figée ainsi, mon corps nu et offert au regard de ses élèves d’art.

Mon regard se pose vers le dehors ou j’entends le doux bruissement des feuilles qui au gré de l’haleine d’Eole berce mon âme des plus sveltes symphonies…

*

Elle est assise là pour la quatrième fois depuis qu’elle a commencée ce cours. Elle ne se lasse pas d’admirer son corps ; de le reproduire à l’identique sur le papier. Non ! Pas à l’identique, elle le personnalise, y transcrit ses émotions, y exprime son désir.

Ses courbes sont plus soulignées, ses seins plus fermes. Sa féminité plus affirmée. Elle adule ce corps inconsciemment et ne rêve que de le parcourir.

La cloche sonne, la salle se vide mais elles ne bougent pas. Aucune d’entre elles. Leurs regards se joignent. Les yeux du modèle brillent d’une lueur attristée ; celle de la dessinatrice d’une flamme passionné. Leurs cheveux se mettent à flotter sous les murmures du vent.

Qui sont-elles ?

-          Athéna tu viens ?

Elle tourne soudain la tête, on l’attend dans l’embrasure de la porte. Elle ramène une mèche de ses cheveux roux en arrière et emballe son matériel de dessin pour s’en aller. Le modèle n’a même pas tourné la tête.

Je me lève lentement sans un bruit, je ne suis pas pressé, je n’ai rien ‘autre à attendre ni même à faire. Juste me rhabiller et rentrer chez moi ou rien ni personne ne m’attend.

Personne excepté cette douce sensation d’effleurement. Je l’ai appelé l’invisible car il me parcourt  ostensiblement, mettant à nu toutes mes inhibitions.

Je l’appelle l’invisible car il n’est nulle part et partout à la fois. Il me traverse et me transporte. Tout en y pensant je me suis rhabillé. Je range mon sac et je sors à mon tour.

**

Elle ne pouvait résister, il fallait qu’elle sache qui elle était ? Pourquoi elle affichait ainsi son corps de déesse à des primaires incapable de comprendre la beauté de son anatomie. Elle attendît de la voir sortir pour se mettre à la suivre, ses pas devant se faire aussi léger que le vent qui soufflait.

Elle marcha à ses trousses jusqu'à parvenir à un vieux manoir. Ce devait être sa maison. Un frémissement parcourût Athéna. Elle la vît disparaître à l’intérieur comme une ombre se fondrait dans les ténèbres. La jeune femme hésita entre la conduite à tenir.

 

Je laissais courir mes doigts sur les meubles anciens. Il y a longtemps que je ne suis pas venu ici. J’explore chaque endroit comme si cela eusse été la première fois avant de me lancer dans le salon ou je sais qu’il m’attend.

Je redescends les escaliers et le trouve debout au centre de la pièce. Il est toujours aussi magnifique, élégant, sensible et si chaleureux.

-          Tu m’as manqué. Dis je avant de m’élancer vers lui.

*

Athéna fait un pas vers la fenêtre avant de reculer. Elle l’entend parler et avouer à quelqu’un qu’il lui a manqué.

« Pas elle … pensa t’elle. Je la voulais pour moi. »

Elle jette un œil par la fenêtre pour discerner un splendide piano d’un beau noir d’asphalte posé au centre de la pièce. Elle sent son cœur se libérer d’un poids. Il était impensable qu’elle puisse appartenir à un autre.

Une douce mélodie l’enveloppe soudain et elle voit le brouillard se lever en même temps que le vent diminue. Il se tait lui aussi pour écouter le murmure angélique de ses doigts magiques. Même la nature est éprise de son attirance. Elle succombe à l’exhalation de son être profond ; une mélodie suave et enivrante ; une poésie parfaite. A l’image de sa perfection naturelle.

Athéna ne pût s’empêcher d’entrer. Elle frappa à la porte mais n’entendît pas de réponse. Elle paraissait hypnotisé par cette sublime symphonie qui s’extrayait des doigts divins de son modèle.

-          Excusez-moi…

Elle sursauta et s’arrêta de jouer. La jeune fille en fût presque déçue qu’elle n’ait pas continué, mais cela l’aurait privé de la contemplation de ses fins traits ciselés d’une main de Dieu.

 

Elle me regardait figé dans le cadre de la porte. Je le reconnus pour l’avoir longuement contemplé durant les cours de dessins. Je ne sais pas quoi penser d’elle. Elle a le regard fuyant, aussi indomptable qu’une brise d’automne, mais aussi douce qu’un siroco d’été.

-          Je ne voulais pas déranger. Assura t’elle.

Elle avança un peu plus et vînt à la rencontre de la charmante demoiselle assise devant le piano.

-          Vous jouiez magnifiquement bien. La complimenta t’elle

Elle sourît avant de se déplacer vers le gauche offrant à son invité le loisir de prendre place à ses côtés. Athéna hésita avant de s’asseoir, son bras effleurant le sien si légèrement qu’un frisson la saisît.

-          Tu vîs ici ?

Elle secoua la tête en signe de dénégation. Pourquoi ne voulait-elle pas parler ? Athéna la vît glisser ses mains le long du clavier d’ivoire et se figea sur celui-ci. Bientôt ses doigts se déchaînèrent offrant une symphonie somptueuse qui contrastait avec le combat qu’elle menait sur la pallier. Comme si chaque sonorités eussent étés unique et qu’il ne fallût pas la rater.

Elle s’arrêta soudain et expira avant de se blottir contre l’étudiante. Athéna n’osa pas bouger, son cœur battant de plus en plus vite. Elle était froide, sa peau glaciale.

La belle inconnue laissa glisser sa main dans la sienne, électrisant la jeune fille rousse qui se raidît un peu plus avant de se détendre en sentant ses lèvres se poser sur sa nuque.

-          Je veux t’embrasser. Dît-elle

Elle se retrouva bientôt allongée sur les touches du piano, les mains de la belle inconnue tentant de la libérer de ses vêtements.

Elle fît couler sa chemise le long de ses épaules et libéra sa poitrine. Athéna ferma les yeux et pencha la tête en arrière, se laissant savourer par cette délicieuse  femme.

Elle ressentait chaque frétillement de sa peau glacé contre la sienne, chaque frisson lui procurait une décharge de plaisir, comme si son corps en lui-même débordait d’énergie.

-          N’arrêtes pas… demanda t’elle

Ses lèvres effleuraient les moindres parties de son visage, s’arrêtant sur sa nuque pour revenir vers ses lèvres et l’embrasser.

Le baiser fût long, sensuel et frénétique, leurs lèvres avide de soutirer à chacune d’entre elle le peu de volonté qu’il leur restait pour résister à cette subite passion…

*

Quand elle se réveilla, Athéna se sentait plus légère qu’a l’accoutumée. Elle palpa son corps découvert de sa belle étrangère et constata qu’elle avait disparu. Elle marcha quelques instants dans le salon et finit par l’apercevoir dans le jardin

-          Que c’est il passé ? demanda t’elle

-          Je ne voulais plus de cette solitude… dît elle simplement

Une légère brise souffla dans le jardin. Athéna se sentît traversé d’un millier de voix.

-          Tu vas errer avec moi...

-          Je suis… je suis morte ?

-          De plaisir. Je l’ai fais pour que nous restions ensemble. Désormais tu seras à mes côtés… et nous errerons ensemble tel un couple de fantômes.

Le vent souffla plus fort en même temps que la brume se leva. L’épais brouillard vînt recouvrir leur baiser. Comme une sensation de contact…

Par Lyam - Publié dans : Yuri
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Mercredi 19 novembre 3 19 /11 /Nov 10:49

-          Loup ou es tu ? que fais-tu ? Ou te caches-tu ? fredonna Eron

-          Qu’est ce que tu veux ? demanda Peter

La jeune fille lui décocha un immense sourire. Sourire qui si il ne la connaissait pas, lui aurait parût agréable. Mais voilà, Eron n’était rien de tout ça. L’adolescent

-          Qu’as-tu fais à Manuella ? demanda t’elle d’un ton cynique

-          Ce ne sont pas tes affaires ! répondît-il au vif en s’efforçant de contrôler ses tremblements.

-          C’est moi qui te fais cet effet ? Je ne te suis peut être pas si indifférente… dit elle en s’approchant de lui.

Il recula et entreprît de longer le couloir.

-          Quoi ? les femmes t’indisposent ? C’est ça ? continua-t-elle en progressant encore.

-          Je ne sais pas qui t’en a parlé, mais tu pourrais le regretter.

La jeune femme ne pût s’empêcher de rire. Elle parvînt finalement à le coincer dans l’angle d’un couloir. Elle se plaqua contre lui enfouissant son visage dans sa nuque.

-          J’aime beaucoup le parfum que tu portes.

-          Laisse moi… bredouilla t’il

Elle n’en tînt pas compte et laissa ses mains dériver sous sa chemise. Ses doigts palpant son torse pour courir ensuite le long de son abdomen.

-          Tu aimes ? j’ai le toucher délicat à ce qu’il paraît.

-          A … arrête… s’il te plaît.

Eron avait pour habitude d’entendre ses victimes supplier mais en général c’était pour qu’elle continue.

-          Tu me supplies d’arrêter mais je sais que ton corps veut ça. Détends-toi. Fît-elle.

Elle lui mordilla l’oreille avant de défaire sa chemise d’un geste sec. Peter poussa un cri proche du râle.

-          Mais c’est que tu as l’air d’aimer. Dît elle en laissant sa langue courir de sa nuque à sa joue pour finalement atteindre ses lèvres.

Elle joignît lentement leurs bornes de chair, caressant ses joues d’un geste tendre et chaleureux. Incompréhensiblement, Eron éprouvait une sorte de tension amoureuse pour sa victime.

Elle se décolla haletante observant avec attention les frémissements et les spasmes violents du jeune homme. Il s’affala au sol en ayant comme seul vision la vue d’Eron portant son index à ses lèvres dans un immense sourire triomphant.

**

Kélyn était assise sur une dune en face de l’océan. Elle repensait à son arrivée à l’Hollywood School et à ses retrouvailles avec Damian. Malgré elle, les sombres propos de Peter lui revinrent. Pourquoi avait il couché avec Vanina ? Elle se promît de lui demander à son retour. Pour l’instant, elle devait veiller à ce que cette vipère reste loin de lui.

Son frère n’avait pas fait le nécessaire. Elle en était furieuse.

-          Kélyn ?

Elle se retourna nonchalamment ayant reconnu la voix de son ex amie. Celle-ci lissa sa jupe avant de prendre place à ses côtés.

-          Tu m’en veux toujours ?

-          J’essaye de comprendre… Pourquoi tu m’as fait ça ? Je pensais qu’on était de bonnes amies. Qu’est ce qui n’allait pas ?

-          Je suis tombé amoureuse de lui. Et je t’assure que c’est arrivé spontanément, il n’y avait rien de prémédité là dedans. Et quand il m’a dit qu’il m’aimait, je n’ai plus fait attention à rien… Pas même aux conséquences.

-          Il… il t’a dit qu’il t’aimait ? bredouilla-t-elle.

-          Je suis désolé Kélyn. Mais il n’est pas fait pour toi.

-          Qu’est ce que tu en sais ?

-          Pas plus que toi, mais je le veux plus fort, c’est certain. Dît elle avant de se relever prête à partir.

Kélyn resserra le poing. Vanina la considéra un brin attristée.

-          Je suis désolé que ça se termine ainsi, je suis encore plus désolé de ce que tu as été capable de faire pour nous séparer, mais je ne m’excuserais pas d’aimer. Ajouta t’elle simplement

Kélyn rabaissa la tête entre ses genoux. Elle ne devait pas pleurer, pas devant elle. Pas maintenant.

*

-          Allô ?

-          Tu lui as dit que tu l’aimais ! sanglota Kélyn

-          Kélyn ? Qu’est ce qui t’arrive ?

-          Réponds-moi Damian ! Est-ce que tu as dit à Vanina que tu l’aimais ?

L’adolescent ne répondît pas. Que pouvait-il répondre ? Mentir à Kélyn, encore, inconcevable.

-          Est-ce qu’on pourrait en parler à mon retour ?

-          Non, je ne vais pas attendre que tu reviennes pour réagir. Je veux savoir maintenant ce qui c’est passé.

-          Je ne peux pas te l’expliquer, pas comme ça.

-         

-          Kélyn ?

Ce ne fût plus qu’un bip continu dans le combiné.

*

Peter revînt à lui en respirant difficilement. Il avait l’impression d’émerger d’un bassin ou il serait resté trop longtemps. Il respira avec difficulté tentant de se passer la main sur le visage avant de réaliser qu’on lui avait enchainé les bras aux barreaux du lit.

-          Une demi-journée pour sortir de ton état végétatif après quelques attouchements. Qu’est ce que ce sera quand nous aurons couché ensemble ? dît Eron d’un ton sadique ?

-          Relâche-moi !

-          Je ne donnerais pas d’ordres à ta place. Si j’ai bien compris je pourrais te tuer rien qu’en m’allongeant sur toi.

-          C’est plus grave que tu ne le penses… dît il

-          Rien n’est plus important que moi. Je n’avais pas prévu d’en arriver là mais tu es trop sensible Peter. Tu ressens si bien les choses. Essayes de me comprendre.

-          Je ne veux pas !

-          Il n’y a rien de plus excitant que de baiser avec quelqu’un qui vous connaît par cœur.

-          Je ne te connais pas.

-          Mais si ; tu lis à travers moi comme dans un livre. C’en est terrifiant. Surtout quand on sait quel passé j’ai derrière moi. Tu pourrais très bien m’avoir démasqué. Et c’est intolérable. Dît elle en se mettant a califourchon sur ses hanches.

Peter ne sût quoi dire. Le contact du corps de la jeune femme contre son torse nu le tétanisait. Il sentait à nouveau les prémices de la paralysie.

-          Je dois t’avouer que je ne pensais pas que te neutraliser serait aussi simple. C’est grâce à ce que tu as fait à Manuella.

-          Ce n’était pas moi, je n’ai rien fait ! dît il en secouant la tête

La jeune fille se mît à fredonner les paroles de la chanson Graduation(Friends Forever) des Vitamin C.

L’adolescent ne pût s’empêcher de pleurer. Ces paroles le torturaient encore plus sûrement qu’une aiguille qui lui titillait la nuque.

-          S’il te plaît… arrête ! supplia t’il.

Eron décolla leurs corps avant de lancer la chanson. La lame s’enfonça un peu plus dans la poitrine de Peter. Eron recouvra sa position initiale et entreprît de réitérer ses caresses de manière plus intense. Elle laissa courir sa main sous le jean du jeune homme.

-          Tu fais un blocage à chaque fois qu’une fille te touche. C’est une phobie rare mais qui existe, j’ai eu de la chance que tous ces facteurs se regroupent ici. Qu’en dis-tu ?

Il ne répondît pas, s’efforçant de respirer au mieux.

-          Et pourtant ça ne t’empêches pas d’éprouver du désir. Dît-elle en continuant son exploration sous le tissu.

Peter serra les mains autour des barreaux. Il avait de plus en plus de mal à respirer. Il se raidît en sentant la main de celle-ci se crisper sur son sexe.

-          Alors tu aimes Gymnophobe ? déclara-t-elle violemment.

Il poussa un râle en sentant ses reins se cabrer pour fusionner leurs entrejambes. Il ne pût que rouler des yeux en regardant Eron se déchaîner sur lui.

Deux larmes roulèrent de ses yeux…

Par Lyam - Publié dans : Hollywood School
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