L'Art

 

Il n’y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien. Tout ce qui est utile est laid, car c’est l’expression de quelques besoins et ceux de l’homme sont ignobles et dégoutants comme sa pauvre et infime nature.


Manifeste de l’art pour l’art ; Emaux.

Théophile Gauthier

Des choses à dire...

Avertissement:
Ce blog contient des textes à caractère sexuelles.


Homphobes, racistes
et tout emmerdeurs à venir je ne vous retiens pas!!

Bon vent!

 
Mercredi 12 novembre 3 12 /11 /Nov 19:27

Luxure/6

Le lendemain, je me sentais mal à l’aise. J’avais la sensation d’être humilié, rabaissé et soumis par une inconnue que je me plaisais à appeler « maîtresse » et malgré tout j’en éprouvais une véritable satisfaction.

Tout cela était tellement attrayant, excitant, risqué. La domination... Devenais-je masochiste ?

Je n’arrivais toujours pas à croire ce que j’avais vu, Safran et Céline !

Que c’était il passé, je ne pouvais pas leur demander, cela m’obligerait à dire ou je les avaient vus et ça, je n’y tenais pas.

Je pris mon petit déjeuner avec Céline, elle affichait un léger sourire qui si je n’étais pas au courant m’aurait parût suspect.

-     Tu as bien dormi ? demandais-je

Elle sourît un peu plus ; «  Je t’y prends coquine » pensais-je. Mais alors une pensée me vînt. Ce n’était pas Safran ma dominatrice enfin je pensais que non. Je n’avais pas bien estimé le temps. Je pouvais très bien me tromper, malgré tout, c’était le seul nouvel élément dans ma vie et dans ce cas qui m’aurait si délicieusement violé la nuit dernière ?

-     Vous allez faire des courses ensemble ? demanda Céline. C’est bien que tu essayes de te rapprocher d’elle.

Ce mot me donna une idée. Si Safran était celle que je pensais, je pouvais la piéger. J’acquiesçai à son propos mais ne lui proposait ^pas de m’accompagner, sa présence aurait pu tout gâcher.

*

Mon plan n’avait rien de très moral mais elle n’avait pas non plus été très correcte avec moi. Et puis au stade ou j’en étais, je ne pouvais plus reculer. Je devais savoir si cette magnifique fente rose semblable à une coupure rectiligne était bien la sienne. Je me maudis de penser à cela car je me sentais partir vers de bonnes dispositions.

Nous nous rendîmes dans un magasin de vêtements féminins ; elle voulait sans doute s’acheter des choses coquines pour elle ou quelqu’un d’autre.

Quoiqu’il en soit, elle ne se gênait pas pour dépenser l’argent de mon beau père. Cela m’obligea à passer deux heures à choisir entre lingeries fines et survêtements.

-     Attends-moi là, je vais essuyer cette robe. Tu me diras ce que tu en penses.

Premier point, elle donnait des ordres, mais touts les femmes faisaient ça. Ce n’était qu’un maigre indice. Bon il était temps de mettre au point mon génie ou ma débauche. Appelez ça comme vous voulez...

J’entrais dans la cabine alors qu’elle venait d’enfiler la robe noire de satin.

-     Qu’est ce qui te prend ? s’indigna-t-elle

-     Je t’aime. Dis-je de manière assez convaincante

-     Quoi ?

Je ne répondis pas me contentant d’approcher mes lèvres des siennes. Elle fût d’abord surprise mais ne me repoussa pas. J’aurais même pu croire qu’elle voulait que je poursuive, ce que je fis avec une lenteur et une douceur maitrisée.

-     Ah... ce genre d’amour.

Ca ne pouvait être elle. J’en étais désormais convaincu. Ma dominatrice détestait que je lui porte de l’affection... Mais pour plus de sûreté...

Je glissais ma main sur la fermeture éclair du vêtement fin et moulant.

-     Pas ici ! répondît-elle à mon geste

Je laissais tomber et quittais la cabine avec un drôle de sourire.

**

Quand nous fûmes dans la limousine, tout devînt assez confus. Safran fît remonter la vitre insonorisée et me plaqua sur le canapé moelleux du siège. Elle entreprît de dégrafer mon jean puis de relever mon t-shirt.

-     Qu’est ce que tu fais ? demandais-je

-     Chut ! me dît-elle avant de saisir mon entrejambe

Je m’apprêtais à me relever quand elle appuya sur mon sexe et m’allongea à nouveau brutalement sur le siège.

-     Reste là ! me dît-elle autoritairement

Je crûs alors ressentir le même attrait que j’éprouvais pour ma maîtresse. Je revins à moi en sentant ses lèvres avides gober mon pénis qui ne tarda pas à manifester son contentement.

Je devais bien reconnaître qu’elle savait utiliser sa langue. Mmh, un délice. Je soupirais satisfait de cet échange. Au bout d’un moment, elle s’arrêta.

Me redressant à l’aide de mes coudes, je la vis ôter son gilet et libérer ses superbes seins qu’elle frotta contre mon instrument dionysien.

-     Ah !

-     Ne te retiens pas pour moi !

Et pour appuyer son propos, sa langue se mît à vagabonder sur mon gland. Je cédais et constatai après coup qu’elle avait le visage maculé. Elle en sourît, passa son doigt sur une trace et la lapa.

-     Tu en veux plus ? me demanda-t-elle

J’hochais la tête machinalement. Elle se mît debout et s’apprêta à défaire sa jupe quand la voiture s’arrêta.

-     Tant pis pour toi ! déclara-t-elle en se revêtant et en passant un mouchoir sur son visage.

Elle sortît, ses courses en main tandis que je me rhabillais à la hâte. Au lieu de la percer à jour, c’est elle qui m’avait mené en bateau.

 

 

Par Lyam - Publié dans : Slave (fini)/ SM
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Mercredi 12 novembre 3 12 /11 /Nov 19:26

Luxure/5

Je n’avais aucune idée de l’endroit ou je me trouvais. Ma maîtresse m’y avait conduit les yeux bandés. Il devait sans doute s’agir d’une pièce de la maison. J’étais moi-même surpris de ne pas connaître plus en détail l’état des lieux. Je tirais un peu plus sur mes poignets liés.

J’adorais cette impression de domination. Le fait d’être l’esclave sexuel d’une femme m’excitait considérablement.

Elle m’avait lentement déshabillé avant de me faire asseoir au sol. Il s’était passé un moment avant que quelqu’un, probablement ma maîtresse ne vienne m’ôter mon bandeau.

Je n’osais pas parler, craignant le châtiment de ma dominatrice ce qui paradoxalement me procurait une étrange sensation de joie ; pourtant j’étais plein de questions. Qui était-elle en réalité ? Je n’en savais rien, je savais juste qu’elle avait Anis à son service.

Un écran s’alluma devant moi. On tira sur ma chaîne et je me raidis. C’était elle, je reconnaîtrais sa poigne douce et maîtrisée.

Les images que je voyais me laissait sans voix et curieusement attisait en moi un désir intense.

*

-     Prends cette banane ! dit Safran

Céline s’exécuta, pelant le fruit, elle en goba le bout. La jeune fille la lui prît des mains et entreprît de déboutonner sa chemise. Machinalement, Céline mît ses bras autour de sa poitrine.

-     Laisse toi faire ! lui intima-t-elle

Céline écarta légèrement ses mains. La cousine de Mérick glissa le fruit entre les seins de la jeune fille.

-     Presse les ensembles !

La jeune fille hésita puis sous la contrainte des doigts caressants de Safran, elle ressentît quelques frissons dionysiens.

-     Est-ce que ça te plaît, demanda-t-elle en lui baisant le cou

Céline leva la nuque pour l’encourager à poursuivre. Ses doigts accentuaient son plaisir en même temps que Safran redoublait d’ardeur.

Celle-ci pencha la tête vers l’interstice d’où transparaissait le fruit pour en manger. A plusieurs reprises, ses lèvres se refermèrent sur les pulpeuses et charnues sphères de volupté de celle-ci.

-     Il ne reste plus. Dit elle en s’écartant

-     Non... dît Céline sur le ton de la déception.

Safran la considéra satisfaite de sa débauche. Elle se plaqua contre elle pour l’embrasser longuement, ses lèvres avides et dévorantes. Leurs langues se joignirent en une effusion de tendresse légère.

-     Ce sera tout pour ce soir. Dit Safran en se décollant

*

-     Pas pour toi ! ajouta ma maîtresse.

Dès que l’écran se fût éteint, une lumière confuse m’empêcha de distinguer son visage tout en se répandant dans la salle.

Elle était assise en face de moi, ses orteils fins et sensuels effleurèrent mon sexe tendu par cet échange entre ma cousine et ma meilleure amie. Comment en étaient elles arrivées là ?

-     Ne pense à rien d’autre qu’à me satisfaire. Compris ?

Et comme pour appuyer son propos, elle pressa un peu plus ma verge entre ses deux chevilles.

J’en gémis tellement c’était bon. J’adorais ces caresses originales.

Elle serra ma bourse pour me punir d’avoir parlé sans son autorisation, ce qui ne l’empêcha pas de continuer sa pédophallation.

Toutes ces sensations étaient incroyables et me précipitaient inexorablement vers l’extase. Je ne parvins plus à me contenir et éjaculais sur ses chevilles satinées.

-     Bien...

Elle agita ses chevilles devant moi, mes mains toujours entravées m’empêchaient de la caresser pleinement.

-     Viens donc ici et nettoie cette peau de déesse que tu as souillée. M’ordonna-t-elle

Je comprenais parfaitement ce qu’elle voulait mais je n’étais pas disposé à agir. J’avançais quand même et tendît ma tête vers cette délicate anatomie. Je me mis à lécher cette peau veloutée évitant le sperme que j’avais répandu.

-     C’est délicieux mais ce n’est pas ce que j’ai exigé. Me dît-elle sur une voix ferme

Je n’avais pas le choix, il fallait obéir, et que je le veuille ou pas, inconsciemment cela me plaisait.

Par Lyam - Publié dans : Slave (fini)/ SM
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Mercredi 12 novembre 3 12 /11 /Nov 19:24

Luxure/4

Céline ferma la vanne du robinet. Elle entreprît de laisser son corps s’égoutter avant de sortir. Une fois cela fait, elle se passa une serviette. S’étant habillée, elle fît un tour rapide dans le salon à la recherche de son ami mais sans le trouver, elle rencontra néanmoins Safran dans la cuisine. Celle-ci achevait d’éplucher une mandarine.

-     Bonsoir ! tu n’aurais pas vu Merick ? demanda t’elle

Elle fît signe que non puis s’approcha de la jeune fille et planta son regard dans le sien avant de lui demander.

-     Tu n’aimes pas ton père ?

Céline ne répondît pas. Que lui avait dit Mérick ? Voyant qu’elle la fixait toujours, elle baissa les yeux.

-     Et la mandarine tu aimes ?

Elle n’eût pas le loisir de répondre, à peine avait elle levé la tête que la jeune fille lui en avait glissé une de ses lèvres aux siennes.

Un léger jus sucré se mêla à leur baiser.

Céline avala l’agrume une fois leur étreinte rompue.

-     Qu’est ce qui t’as pris ? s’emporta t’elle

-     Tu n’as pas aimé ? s’enquît Safran

Son regard se dirigea alors vers ses seins que l’on apercevait à travers son col déboutonné. Elle y fît volontairement glissé un agrume.

La jeune fille ressentît un léger frisson tandis que la cousine de son amie tentait de le récupérer à l’aide de ses lèvres qui firent de nombreux détours.

-     Arrêtes ! la repoussa t’elle

Safran sortît la tête du buste de la jeune fille sans paraître gênée ni même incommodée. Elle esquissa un sourire avant de gober une mandarine tout en sortant de la pièce.

Céline sortît à sa suite, avide d’explication. Elle la rattrapa dans l’escalier.

-     Pourquoi est ce que tu as fait ça,

-     J’en avais envie. Répondît-elle simplement

-     Et mon consentement dans tout ça ? s’indigna Céline

Safran poussa un soupir amusé.

-     Ton corps m’a semblé suffisamment réceptif pour continuer. Déclara-t-elle. Je pourrais t’en montrer plus si ça te tentes...

Sur ce, elle remonta dans sa chambre. La jeune fille fît un tour avant de rentrer. Ou était Mérick ? Le souvenir de la scène de la cuisine l’obligea à se serrer la poitrine. Qu’avait cette fille de si particulier ? Elle soupira avant de rentrer.

-     Si tu devais me montrer, comment ça se passerait ? demanda t’elle

Par Lyam - Publié dans : Slave (fini)/ SM
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Mercredi 12 novembre 3 12 /11 /Nov 13:59

Pourquoi êtes-vous ici, parce que vous êtes les meilleurs ! vous êtes amenés à devenir l’élite de la société. L’art est une vocation grande, l’information c’est le pouvoir. Mon discours peut vous paraîtres despotique mais il trouve tous son sens dans notre société actuelle.

Dans l’amphithéâtre, les élèves étaient captivés par le discours du Doyen Andersen. Un homme grand, d’origine indienne aux courts cheveux noirs. Tous étaient suspendus à ses lèvres excepté une poignée d’entre eux.

Il y avait un couple dans le lot qui trop heureux de se retrouver s’était blotti l’un contre l’autre sur les canapés  circulaire qui faisaient office de siège.

Eron elle somnolait plus de paresse que de  fatigue. Elle avait déjà subi les retrouvailles de Damian et de Kélyn. Il fallait encore affronter ce grand parleur. Elle soupira et replongea dans son cahier.

Et puis il y avait Irvine qui manifestement laisé au milieu de sa bande ne semblait pas leur attacher grande importance. Toute son attention était logée vers la splendide jeune femme qui reposait au creux des bras de cet usurpateur qui lui ressemblait trait pour trait. Le génie en moins c’est évident. Il n’avait pas imaginé faire sa rentrée ainsi, pas lui le fils du célèbre réalisateur Georges Whikestler. Il ne pouvait pas être une fois de plus dans l’ombre de quelqu’un. Cette fois il devait briller et cette fille était le plus bel ornement qu’il puisse rajouter à sa parure.

*

-          Qu’est ce que tu fais ? demanda Damian à Eron

-          Je bosses sur un truc. Les pensées mégalos d’une garce, ca te parle, dit-elle dans un sourire

-          Assez… plaisanta-t-il

Il reporta son attention vers Kélyn qui se vautrait contre lui comme un chat privé depuis trop longtemps d’attention.

-          C’était bien tes vacances ? demanda t’il

-          Hmmm ! ronronna t’elle

-          Le doyen a fini sa présentation, on peut y aller. Fît remarquer le jeune  homme

-          Rien ne nous oblige à suivre les autres. Dit elle d’une voix câline.

Il sourît et lui caressa les cheveux histoires d’en débarrasser son visage. Il plongea la tête dans sa nuque pour la chatouiller ce qui lui valût de se mettre à ricaner.

Damian leva la tête satisfait pour croiser le regard de cet adolescent sosie. Un frisson parcourût le jeune homme. Inexplicablement. Cette ressemblance entre eux n’était pas le fruit du hasard… Quelque chose se passait ? Et si… Non cela lui parût trop invraisemblable. Il savait avoir été adopté mais de là à être issu de la famille du grand réalisateur Whikestler.

Gavril finît par disparaître dans l’escalier précédé de sa petite clique. Eron passa à son tour devant eux.

-          Ca vous dérange pas si je tof cet instant mignounet ? dit elle

Puis sans attendre la réponse elle prît une photo du couple et rangea son appareil avant de lançer un dernier mot à Damian.

-          Mefie toi !

Puis elle s’esquiva à la suite des autres.

Le jeune homme aurait voulu lui demander de quoi elle parlait mais elle avait déjà disparu dans l’escalier.

-          Tu veux bien m’embrasser ? ça m’a manqué. Avoua soudainement Kélyn

Il se pencha vers elle et posa ses lèvres contre les siennes mais fût interrompu par le doyen.

-          Gardez ces belles scènes pour vos productions artistiques. Dit il depuis son bureau.

Gênés les deux adolescents embarquèrent leurs affaires et descendirent rapidement les marches quand Andersen interpella Damian.

-          Vous êtes parent avec ce cher Irvine ?

-          Pas que je sache. Répondît il

-          C’est stupéfiant cette ressemblance. Il se pourrait que vous soyez jumeaux. Voilà qui est intéressant. Noter l’intrigue de la fiction qui se mêle à vos vies.

-          En attendant tout ce qui se mêle à notre vie c’est vous. Bonne journée Monsieur ! dît poliment Kélyn en entraînant son copain avec elle.

 

-          J’ai eu la chambre B280. Constata Damian

-          La B179, le batiment adjacent. Bon on ne sera pas trop éloigné. J’ai hâte de commencer les cours. Dît elle en sautillant sur plaçe.

-          J’ai hâte d’être arrivé, je déteste les ascenseurs.

Ils parvinrent en hauteur et se dirigèrent vers l’intersection du dôme. A gauche se trouvait le bâtiment ou serait logé Damian ; à droite celui de Kélyn.

-          On va d’abord voir la tienne. Dit elle en le traînant après lui.

 

La chambre était tout bonnement « artistique ». Une immense baie vitrée laissait voir une partie de l’océan et donnait également vers la forêt. Le lit était assez grand pour contenir deux personnes ce que Kényl nota tout de suite.

-          Elle est plutôt grande pour une personne. Fît-elle remarquer

-          C’est parce que je suis en coloc’. D’ailleurs je m’étonne qu’il ne soit pas encore arrivé.

-          Tant mieux pour moi. Fît elle en le poussant sur le lit.

Elle se laissa tomber sur lui et entreprît de lui donner quelques leçons de respiration artificielle.

On frappa à la porte.

-          Ne réponds pas, ils nous laisseront tranquilles. Murmura-t-elle

On frappa une seconde fois et ce coup ci, la clé tourna dans la serrure. La jeune fille eût tout juste le temps de se relever et de remettre ses vêtements en ordre.

Une tête brune apparût dans l’encadrement de la porte. Une bouille enfantine, peut être seize ans à peine.

-          Désolé de déranger, mais j’ai frappé et je n’ai pas entendu de réponse. Je m’appelle Peter, on m’a assigné cette chambre.

-          Salut moi c’est Damian, on sera colocataire.

Il sera la main généreusement tendue avant de se diriger vers son côté de la chambre séparé par un mur.

-          J’y pense, on devrait aller récupérer nos bagages. Dît il en voyant l’adolescent trimballer ses affaires.

Le pensionnat de l’université avait fait livrer les effets personnels des étudiants afin que leur premier jour au sein de l’école ne soit pas trop « encombrant ». Sérieusement imaginez-vous faire votre rentrée avec douze kilo de vêtements.

Ils redescendirent vers la tour de métal en promettant d’aller visiter la suite de Kényl au retour.

-          Je suis certaine que ça va être une aventure intéressante. Dît Kényl.

Il acquiesça avant de l’embrasser. Il n’y avait aucune raison pour que les choses tournent mal.

 

Par Lyam - Publié dans : Hollywood School
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Mercredi 12 novembre 3 12 /11 /Nov 02:15

Pourquoi sont ils ici ? Tous simplement parce que ce sont les meilleurs. Je les ai choisi moi-même dans l’espoir de transmettre le pouvoir de l’art.

Ils sont tous regroupés dans mon Académie, prêt à devenir les prochains acteurs, cinéastes, journalistes du monde. Leur unique ambition : la victoire. Ici l’amitié devient un concept surfait et je suis pleinement satisfait de tout çela. Il me reste juste à déterminer jusqu’ou seront-ils prêt ‘aller pour gagner.

****

Kélyn se regarda une ultime fois dans le miroir de sa belle limousine argentée. Elle lissa lentement ses longs cheveux rouges écarlates avant de les ébouriffer légèrement en frange sur son front. Il ne fallait pas faire tâche le premier jour de sa rentrée dans la prestigieuse école Hollywood School. Elle ramena sa sacoche en avant et vérifia que tout son matériel y était.

-          Tu es sûre de vouloir aller dans cette école ? Je veux dire, c’est assez loin, je ne pourrais pas veiller sur toi. Il va falloir que tu te responsabilises. Lui dît son grand frère pour la énième fois.

Et pour la énième fois, la jeune fille acquiesça. Vu que c’était lui qui payait, il valait mieux être d’accord.

La voiture se gara et son cœur fît un bond. Tout allait changer du tout au tout une fois qu’elle aurait mise les pieds dans cet établissement.

Le chauffeur ouvrît la porte. Elle mît un pied à terre suivi de son grand frère, un trentenaire manifestement d’origine grecque, grand, une peau hâlé. Kélyn sortît aussitôt son mini caméscope de sa poche. Il s’agissait d’un Futjitsu à résolution graphique ; une merveille. Elle brancha son oreillette et activa le minuscule micro qu’elle avait accroché au cou.

-          Je me trouve actuellement dans la prestigieuse Hollywood school et c’est tout simplement époustouflant. Les mots me manquent pour décrire cette architecture innovante qui par je ne sais quels prodiges se retrouvent cernés de paysages magnifique. Nous retrouvons de prima bord une magnifique plage qui borde un océan des plus exquis ; plus à gauche nous situons une dense forêt verdoyante mais que vois-je ; Tout bonnement magnifique.

J’ai devant moi la merveille architecturale de notre époque. Un immense de plus de trois cents mètres de largeur qui recoupe quatre oboles géantes appartenant aux différentes divisions scholastiques. Je suis tout simplement fasciné par ce nouvel environnement ; le dallage vitré donne la sensation de refléter le paysage, c’est un régal pour les yeux comme pour l’esprit.

-          Dépêche-toi Kélyn, tu vas être en retard.

-          Une fois de plus, votre reporter se voit dans l’obligation d’interrompre son reportage. Dit elle avant de refermer la caméra.

Elle lissa sa mini jupe rayée tendît ses bras vers l’avant et se lança à la suite de son frère à l’affût du moindre scoop.

***

-          Je me demande ce que je fais ici ? se demanda Damian en rehaussant la lanière de la sacoche de son ordinateur portable.

Il ébouriffa  nonchalamment ses cheveux opalescents et chercha du regard l’entrée administrative de l’Académie. Fatigué de tourner en rond l’adolescent demanda son chemin à une étudiante qui lui indiqua l’immense pilonne de verre au bout du terrain. Il la remercia avant de s’y diriger.

Le décor qui lui était donné de voir était sensationnel. Son intuition de cinéaste le poussait à repérer les lieux d’éventuels tournages ou de prises de vues. Cet endroit était magnifiquement exploitable, sans compter la lumière naturelle qu’offrait le grand air. « Des prises de vues digne d’un dieu » pensa t’il .

Il se mît à courir souriant, songeant aux multiples aventures qui l’attendaient ici. Après toutes ces années, il avait finalement atteint son but. Il espérait simplement qu’elle ait tenue sa promesse…

Il s’arrêta devant l’entrée et vérifia qu’il avait bien son certificat d’admission ainsi que son pass d’entrée. Difficile sans cela de suivre ses cours.

Il s’apprêta à entrer quand son téléphone sonna.

-          Allo ?

-          Tu as pensé à prendre tes papiers ? dit une voix féminine

Il soupira. Magalie avait beau ne pas être sa mère, elle prenait son rôle très au sérieux. Il raccrocha en promettant de bien se brosser les cheveux tous les matins.

Quand il rangea son téléphone, il ne pût s’empêcher de glisser la main vers une autre poche et en extirper la photo d’une femme magnifique aux boucles argentées.

-          C’est pour toi maman… dit il avant d’entrer

*

« Je suis un dieu, un dieu parmi les mortels. Ils ne réalisent pas encore quel danger je représente. Ils ne connaissent pas encore ma valeur. Bientôt je les ferai asseoir sous ma domination. Je suis une garce ! »

Eron rangea son cahier avant de considérer l’école qu’elle venait d’intégrer. La jeune fille dont l’allure laissait à penser tout le contraire se dirigea lentement vers l’entrée.

Les mains dans les poches de son jean noir, sa sacoche pendant à sa droite et ses épaules couvertes d’un mince châle de toile à tain.

Elle souffla sur l’une de ses mèches colorées orange et continua d’avancer tout en réajustant ses lunettes de soleil sur ses yeux. Plusieurs regards convergeaient vers elle et notamment vers sa poitrine légèrement trop aérée par ce gilet qui lui retombait lentement sur les épaules. Malgré tout elle continua d’avancer.

Eron adorait être le centre de l’attention. C’était d’ailleurs l’origine de sa philosophie « Nourrissez mon égo ». La jeune femme laissa paraître un léger sourire avant de sortir un appareil photo de sa minuscule encolure attachée à sa ceinture.

« Pour mes victimes… » Se dit elle. Puis elle entreprît de réaliser des photos de la bâtisse. Au bout d’un certain temps, une ombre se profila dans son champ de vision.

Un adolescent attardé à la dense chevelure bleue l’observait.

-          Si tu les prends à dix degrés plus au sud elles seront parfaites. Dit Damian

-          Ok, t’es qui ?

-          Damian. Dît il simplement mais on préfère m’appeler Dim.

-          Je m’appelle Eron. Se présenta-t-elle. T’as pas la tête d’un gosse de riche et pourtant je sais que je t’ai déjà vu.

-          Ca c’est pas possible, en tout cas moi je t’aurais pas oublié. Fît il remarqué.

-          Ca fait toujours plaisir. Dit elle en otant ses lunettes de soleil.

Le jeune homme découvrît un perçant regard rose.

-          Des lentilles de contact. Expliqua t’elle. J’ai la rétine fragile

-          Ah… toi aussi tu fais partie des premières années ?

Elle acquiesça. Il lui demanda à l’emprunter son appareil photo et fît quelques prises. Au bout de la cinquième il entreprît de lui monter ses clichés.

-          Avec la résolution de ton appareil, la lumière est beaucoup trop crue. Ca fait trop  ressortir les ombres.

-          Je sais, j’aime bien ce petit côté glauque. dît-elle dans un sourire.

**

-          Voila, tous tes papiers sont en règles. On se voit dans un trimestre. Dît le frère de Kélyn.

Celle-ci le regarda s’en aller consciente qu’elle ne le reverrait pas pendant trois bons mois. Elle ne pût s’empêcher de sauter de joie et de sautiller sur elle-même.

-          Enfin libre ! souffla-t-elle

Elle prît son téléphone et composa un numéro.

-          Je suis déjà arrivé ou t’es passé ?

-          Bof tu connais mon frère. Bouges pas j’arrive.

Elle raccrocha, fît quelque pas puis reprît le téléphone en main.

-          Euh t’es ou ? demanda t’elle au combiné

Son correspondant était complètement hilare. Il daigna lui répondre, puis elle se précipita vers le bureau d’accueil. De profil, elle distingua sa silhouette mince et élancée ainsi que ses onctueux cheveux bleus platine.

Elle lui sauta littéralement au cou l’obligeant à se retourner.

-          Salut toi ? dit elle avant d’ouvrir les yeux

Elle recula brusquement.

-          Tu n’es pas Damian !

**

Irvine observa minutieusement la splendide créature qui venait de lui tomber dans les bras. Incroyable, même inconsciemment son charme agissait sur les filles. Il n’en avait d’ailleurs jamais manqué et la foule d’admiratrice autour de lui en témoignait ; mais celle-ci avait quelque chose de différent.

Des cheveux flamboyants, une voix délicate et fleurie. Un toucher incroyable. Il aurait pû approché un ange que la comparaison n’aurait pas différé. La jeune fille l’appela par un nom ridicule avant de se rendre compte qu’elle ne s’adressait pas à la bonne personne.

Cela ne l’empêcha pas de la retenir contre lui.

-          Bonjour… dit il d’une voix électrisante.

Elle parût troublée l’espace d’une seconde puis se ressaisit et écarta doucement ses bras du jeune homme.

-          Pardon. Je t’ai pris pour quelqu’un d’autre.

-          Pas de soucis, je m’appelle Irvine Dit il

-          C’est fou, si je ne le connaissais pas aussi bien, je jurerais que vous êtes jumeaux.

Ces quelques mots intriguèrent l’adolescent. Il eût clairement sa réponse en voyant son hôte passager se diriger vers une forme similaire à la sienne. Les cheveux en moins beaux naturellement.

Il la suivît et eût la désagréable surprise de se trouver face à un sosie.

-          Moi qui voulais du changement… dit Kélyn

Les deux adolescents se fixèrent de leurs yeux froids…

Par Lyam - Publié dans : Hollywood School
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