L'Art

 

Il n’y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien. Tout ce qui est utile est laid, car c’est l’expression de quelques besoins et ceux de l’homme sont ignobles et dégoutants comme sa pauvre et infime nature.


Manifeste de l’art pour l’art ; Emaux.

Théophile Gauthier

Des choses à dire...

Avertissement:
Ce blog contient des textes à caractère sexuelles.


Homphobes, racistes
et tout emmerdeurs à venir je ne vous retiens pas!!

Bon vent!

 
Mercredi 5 novembre 3 05 /11 /Nov 05:52

9) Mémoire flash

« J’ai l’impression de voir des choses, comme des flash. Un brouillard épais qui veut m’empêcher de reprendre contact avec mon ancienne vie et parfois j’assimile Thierry à ce brouillard. Ca va faire deux semaines que j’ai quitté l’hôpital et malgré ça je ne me sens pas en meilleur forme. Je m’étonne d’ailleurs de n’avoir commencé à tenir un journal intime que maintenant.

Thierry m’a raconté ce qui est arrivé. Avec des amis nous sommes allés en vacances sur un bateau et j’ai trébuché avant de perdre connaissance. Mais je ne trouve pas cette explication suffisante. Et puis il y a ce visage que je revois parfois. J’ai même la sensation de le connaître, de l’avoir parcouru…

Avec Thierry  je vais me rendre à l’Université. J’ai besoin de réactiver ma mémoire, il ne veut pas me le dire mais je suis certain que cet inconnu fait parti de mon amnésie. »

*

 

-          C’est bizarre. Quand je touche certaines choses, j’ai l’impression de revoir des images. Ca donne une migraine atroce. Dit Ményl en s’asseyant

-          Je ne comprends pas pourquoi tu tenais à revenir ici.

La jeune fille ne répondît pas. Elle espérait nonchalamment voir le jeune homme dont elle rêvait mais sans succès.  Quelques souvenirs lui étaient restés en tête comme Natacha et peut être même un déjeuner. Un déjeuner assez particulier.

-          Ményl ?

-          Tu es vraiment sûr de ne pas connaître de Nan ?

Thierry cacha mal une grimace mais donna une réponse négative à la jeune fille. Celle-ci soupira, elle en avait marre de cette situation. Elle demanda à Thierry de la raccompagner. Le jeune homme la soutînt jusqu’à la voiture.

**

Thierry était allongé contre le dos de Ményl quand il sentît que celle-ci se réveillait. Il avait été des plus inquiets quand Nan l’avait appelé mais au final, il avait décidé de lui-même de s’écarter de la vie de Ményl de manière définitive et tant mieux si elle l’avait partiellement oublié.

Tout ce qu’il redoutait ce fût qu’elle découvre la vérité car dès lors, il perdrait toute crédibilité auprès d’elle. Et même si parfois son cœur lui criait de tout lui dire au sujet de Nan,  il savait que ce n’était pas ce qui avait de mieux pour elle.

-          J’ai encore rêvé de ce garçon… dit elle en se retournant.

Il soupira, a ce rythme sa mémoire ne tarderait pas à faire tout le travail qu’il redoutait.

-          Je vais finir par être jaloux. Plaisanta t’il

Elle baissa les yeux avant de s’excuser. Il passa son doigt sur sa joue et l’embrassa sur le front.

-          Est-ce qu’on a déjà.. ? je veux dire je ne me souviens pas de notre première fois !

-          Il n’y en a pas encore eu. Dit Thierry

-          Pourquoi ? demanda t’elle surprise

-          Tu préférais attendre qu’on soi t marié. Ensuite tu es venu étudier ici et moi je suis resté travailler la bas. Dit il pour bâcler l’histoire

Elle se mît à sourire. Un étrange sourire qui ; Thierry en était certain ne serait pas apparu aux lèvres de l’ancienne Ményl.

-          On n’a qu’a prendre un bain ensemble. Dit-elle en s’extirpant du lit

-          D’u t’es venu cette idée ? demanda celui-ci en la regardant se dévêtir.

-          Tu sais si tu ne veux pas, je ne te force pas. Ce serait abuser de toi. Dit-elle nonchalamment en laissant tomber sa fine nuisette de lin blanc

Quelques minutes passèrent avant qu’il ne la rejoigne sous la douche.

L’eau se mît à couler doucement inondant leurs corps d’une intense pluie maitrisée. Les gouttes perlaient sur leurs corps comme des larmes s’échappant d’un pêché de chair.

Ményl savoura chaque effleurement de Thierry, le laissant balader ses mains sur son anatomie généreuse. Elle se plaqua légèrement contre lui effleurant son torse du bout des doigts comme si elle caressait une statue ancienne. Sa main glissa légèrement vers le bas ventre du jeune homme et entrepris de caresser ses hanches.

Thierry crispa les mains sur sa poitrine avant de reprendre sa douce étreinte. Il faisait désormais l’expérience du savoir acquis par la jeune fille dans ce manoir en compagnie de Nan. D’une certaine façon, il était fier de pouvoir ainsi profiter de l’enseignement de celui-ci .

Il sentît la tête de Ményl se poser au creux de son cou et enfouit son visage dans sa lisse chevelure rousse.

-          J’adore l’odeur de tes cheveux. Dit Thierry

Ményl se figea. La phrase retentissant en écho dans sa tête. Une migraine incroyable la saisît en même temps qu’une foule de souvenirs se pressaient sur le pas de son esprit.

Elle se laissa tomber sur le dallage a genoux et repoussa Thierry qui voulût l’aider à se relever. Elle redressa la tête après quelques minutes, son regard avait changé. Elle était furieuse. Elle se souvenait… Elle se rappelait du jour ou elle avait rompu avec Thierry, ou juste après Nan lui avait fait un compliment  sur sa coiffure et ou elle n’y avait vu que de la mesquinerie.

-          On a rompu… Pourquoi tu ne m’en as pas parlé ?

Thierry soupira. Il fallait bien lui expliquer.

*

-          Non je ne te crois pas ! s’exclama t’elle furieuse

-          C’est la vérité Ményl, en quittant l’hôpital Nan m’a demandé de t’éloigner de lui.

-          Pourquoi il aurait fait ça ? je veux dire… je… enfin nous

-          Et quoi ? Tu l’aimes c’est ça ? Ne me fais pas croire que tu as fini par tomber amoureuse de lui ? s’insurgea Thierry

Elle tourna la tête, n’osant même pas se l’avouer à elle. Qui pensait-elle trompé avec son mutisme ? Thierry le comprît…

-          Dans ce cas je ne vais pas te retenir. Dit il simplement.

La jeune fille tourna la tête avant de passer la porte seulement pour voir le dos de son ex. Que fallait il faire ? Que fallait il dire ?

Y’ avait il seulement quelque chose à espérer ???

 

Rien que pour toi cass le titre du prochain chapitre : "Tu me rends faible" jte promets des surprises lol!!!

Par Lyam - Publié dans : Slave (fini)/ SM
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Mercredi 5 novembre 3 05 /11 /Nov 04:02

Je m'excuse, j'ai légèrement négligé cette fic et personne ne me le fait remarquer!!! Bon alors y'a enfin du lemon mais c'est pas au point vu que je suis pas un expert comme vous autres ( n'est ce pas mes demoiselles obsédées?)

***



6) Imperious Mistress: Lady Dominatrice

 

Gerk réfléchissait. Réfléchir était un travail intense. Comme il l'avait demandé, Enal entra dans sa chambre avec un ordinateur portable.

- Des idées? demanda t'elle anxieuse

Des idées, il en cherchait... Comment était ce arrivé?

*

Ce matin il s'était réveillé avec la sensation de passer une bonne journée. Pfff comme si c'était possible. La brume recouvrait le dehors et il faisait froid, il avait alors entreprît de se faire couler un bain chaud. C'était quelque chose qu'il adorait.

Brusquement le téléphone sonna. D'aussi bonne heure ce ne pouvait être qu'une connaissance; l'espace d'un instant il fût pris de laisser sonner le téléphone mais un pressentiment l'obligea à décrocher.

Il eût raison, au bout du fil il percevait la faible voix de Ken. Il parlait d'un ton haletant et semblait presque essoufflé.

 

- Gerk j'ai besoin d'aide !

- Ken? Qu'est ce qui t'arrive?

- Je ne sais pas ou je suis, je suis blessé à l'épaule et je crois que je suis poursuivi. C'est la faute de Kény... je ne peux pas le remplacer aide moi.

- Calme toi, essayes de savoir ou tu es. Cherche quelque chose, une indication.

L'adolescent sembla ramper à l'autre bout du téléphone. Au fur et a mesure qu'il avançait, Gerk sentait l'anxiété le gagner. Dans quel pétrin Kény avait il entraîné Ken?

- Je vois quelque chose, une ruelle St Massimo et une statue de...

Le reste de la phrase fût étouffée et Gerk entendît son ami se débattre à l'autre bout du téléphone jusqu'a ce que quelqu'un tire dessus.

-Ken! cria t'il

Il laissa tomber le téléphone et nota rapidement les informations que venait de lui donner Ken.

 

Assis en tailleur sur son lit, il tentait de démêler les liens de cette histoire. Prévenir la police n'avait été qu'une perte de temps colossale durant laquelle Enal effectuait une recherche sur les adresses correspondant aux indications de son ami.

Quant à lui, il était temps de se lancer dans une de ses manipulations préférés. A savoir pirater le net.

Une de ses qualités majeures était son don pour le hackage de fichiers informatiques. Il réussit a infiltrer la base de données de la mairie et consulta le dossier de Ken. Rien de particulier.

Par extension il associa sa photo d’identité à un moteur de recherche basé sur un système de modulateur graphique. La photo trouva des ressemblances à quatre vingt douze pour cent avec celle de six tueurs à gage.

-          Je crois que j’ai une piste ! dit Enal, ce dont Gerk se fichait éperdument.

« Impossible ! pensa t’il »

Il exécuta une manipulation qui lui permît d’obtenir une photo de ces hommes. Sur chacune d’elles et même avec des surnoms ridicules tels que Téquila Da Vista ou Señor Elstop, Gerk reconnût les raits singuliers de Keny.

 

En même temps que ses doigts pianotaient sur le clavier en tentant de trouver son dernier contrat en lice, Gerk s’interrogeait sur la vie de Kény. A quoi pensait il en mettant leurs vies en jeu de la sorte ? Kény était il égoïste au point de ne pas se soucier de la vie de son autre lui ???

Il afficha le nom de la dernière cible. Une certaine Lady dominatrice. Pas banal comme nom de famille.

*

De ses vingt années de maîtresse proxénète, s’il y avait bien une chose qu’avait appris Lady Dominatrice, c’était de ne laisser quiconque se mêler de ses affaires. A l’âge tendre de quarante ans, cette quadragénaire avait sû exporté plus de marchandises exotiques que ne comptaient d’immigrés les Etats Unis. Si vous voyez ce que je veux dire.

Elle frappa nonchalamment les fesses de son nouveau prisonnier masculin.

Il était temps de faire prendre conscience à son invité de ce à quoi il était bon. De la chair et que ça…

 

Ken ouvrît les yeux, il se sentait mal et sa première réaction fût de hurler bien qu’il fût bâillonné. Il n’hurlait pas à cause de sa situation, mais de la douleur lancinante qui lui vrillait le dos. Comme un tisonnier à blanc que l’on incruste dans la chair à vif. Un goût de sang berçait ses lèvres tandis qu’il se sentait tournoyé en l’air, ses pieds manquant le sol d’une cinquantaine de centimètres.

Ses bras relevés en l’air étaient captif de cordages. Il comprît alors qu’il se trouvait en très fâcheuse position.

Si seulement Kény pouvait surgir, lui aurait la force de le libérer. Mais sans miroir à disposition cela semblait difficile…

Il sentît la poulie se stabiliser et remercia le ciel que s’achève enfin ce roulis incessant.

-          Faîtes le descendre ! ordonna une voix féminine

Il s’agita un instant jusqu'à ce que la pointe de ses pieds touche le sol. Une plantureuse quadragénaire lui faisait face. Kén malgré la situation voyait en elle une légère ressemblance avec sa mère au niveau de ses longs cheveux châtains qui cascadaient sur son dos.

Mais cette vision fût vite assombrie par la magnifique éraflure due au fouet de celle-ci, impact violent sur son visage.

-          Ne me regarde jamais plus de trois secondes ! est-ce clair ? ordonna-t-elle

Il ne répondît pas, la douleur vrillant son visage de part en d’autre.

Elle le lui prît entre les mains avant de dire

-          C’est toi qui en veut à ma vie ?

« Pétasse ! pensa le jeune homme. Comment veux tu que je te réponde avec ce truc dans la bouche ? »

Comme ayant lue dans ses pensées, elle ôta le bâillon et réitéra sa demande.

Mais Ken ne répondît pas, il observait le jouet que la femme agitait entre ses mains, une tapette vulgairement dit. Un fouet dont la ramure plate était composé de fibres en bambou émaillé recouvert de cuir tanné.

Un accessoire parfait pour une parfaite dominatrice.

-          Laissez moi partir ; demanda t’il

Un coup cinglant résonna à la surface de sa peau. La proxénète fît lentement le tour de la pièce. Un sous sol aménagé sans aucune caméra, ce que Ken nota dès que la douleur se fût dissipé.

-          Réponds à ma question.

-          Harry ! mentît il

-          Evidemment je me doutes qu’il s’agit d’un faux nom. Tu m’as l’air bien indocile. Laisse-moi voir tout ça.

Elle s’approcha de lui et laissant courir sa main sur son corps, elle ferma les yeux se plongeant dans une sorte de transe qui nécessitait l’exploration de tout le corps de l’adolescent.

-          Tu es plutôt jeune, pas le profil d’un tueur à gage. Je sens une tension en toi, comme si tu te battais avec tes démons. Il y a beaucoup de tensions sexuelles en toi également. J’en conclus que tu es puceau. Je sens cela aux crispations de ton corps quand mes mains expertes le parcourent. C’est un délice de te voir soumis de cette façon. Dit elle au bord de l’extase.

-          Je pourrais avoir un miroir ? demanda t’il écœuré

-          Quoi ? tu veux voir ta sale petite gueule ? plaisanta t’elle. D’accord, Lady Dominatrice est connue pour sa grande générosité.

Ken sourît intérieurement. Deux choses lui faisaient horreurs, les gens suffisamment prétentieux pour parler d’eux à la troisième personne et les brutes. Il se fixa quelques secondes dans la glace et aussitôt laissa place à Kény qui observa immédiatement la disposition des lieux avant de prendre conscience de ses blessures. Il fît un salto arrière en profitant pour décocher un coup de pied à cette bécasse qui s’éffondra au sol. Heureusement qu’elle tenait à l’intimité de ses victimes sans quoi, Kény ne doute pas qu’un trillion de garde aurait débarqué.

Dans un effort intense et malgré son épaule douloureuse, il se hissa et fît monter ses jambes jusqu'à ce que ses chevilles fassent contrepoids sur la corde et l’entraîne au sol.

Il s’écrasa à nouveau sur l’épaule et dût rester allongé quelques temps avant d’entamer quoique ce soit.

 

Quand il se redressa, un coup violent le fît flancher l’obligeant à s’agenouiller. Dominatrice le regardait avec une certaine rage, son long fouet criblé de nerfs en cuir pendant à ses pieds.

Elle en donna un autre coup de Kény intercepta malgré ses mains liés ; il tira brusquement dessus et ramena son adversaire au tapis lui passant le fouet au cou il entreprît de l’étrangler.

Au même instant, une sirène de police retentît. Vite il ne pourrait pas achever son contrat, il lui fallait un plan et avec cette empotée évanouie cela pouvait s’arranger. Il se plongea dans les cordages avant de poser le miroir devant lui pour redevenir Ken.

 

*

 

-          Tu crois que c’était une bonne idée ? demanda Enal tandis qu’ils traversaient les couloirs de l’hôpital

-          J’ai fait au mieux ! dit il

Gerk n’en revenait pas d’être revenu dans cet hôpital ou il avait rencontré la mère d’Enal. Il détestait les hôpitaux, sans doute à cause du fait qu’il avait vu y mourir son père.

Ils parvinrent enfin à sa chambre ou ils le trouvèrent assis sur son siège observant d’un œil attentif la nature qui s’offrait à lui.

-          Ken…

Il se retourna et leur offrît son plus beau sourire même si il trahissait un profond traumatisme. Son attelle devait lui permettre de guérir plus rapidement. Une chance qu’il ne ce soit rien cassé d’irréparable. En tout cas il devrait renoncer à une éventuelle carrière de rugbyman ; comme si il avait eu la moindre chance.

-          Gerk ! je dois te remercier. Je ne sais pas ce qui ce serait passé sans ton intervention.

-          Que c’est il passé ? s’enquît Enal

-          La police est arrivée sur les lieux sans doute prévenue par vous. Ils m’ont retrouvés dans le sous sol et ont donc pensé que j’étais une victime de cette proxénète. J’aurais sûrement fini au marché noir sans ça. Je me demande d’ailleurs combien j’aurais pu valoir ? dit il pour plaisanter

L’adolescent fût soulagé de voir que son ami allait bien. Il se pencha à son niveau.

-          Je suppose que Kény avait prévu ça. Dit Gerk

Ken se massa l’épaule, ce n’était visiblement pas sans mal.

Gerk tira un mirroir de sa poche et le plaça devant ses yeux. L’adolescent fît place au jeune homme sûr de lui.

-          Salut mignon ! dit il en voyant le visage de Gerk

Il n’eût pour seul réponse qu’un violent coup de poing. Il s’essuya le coin des lèvres avant de tourner la tête pour ne pas revoir Gerk.




L'avant dernière partie. Je vais poster la fin bientôt. Mais pour ce qui est des rapports qu'elle aura en son sein soyez clément j'ai l'esprit hétéro lol

Par Lyam - Publié dans : Yaoï
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Lundi 3 novembre 1 03 /11 /Nov 16:04
Ouh la la! j'adore cte vidéo. Comment résister aux Danity Kane???

Régalez vous



Par Lyam
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Lundi 3 novembre 1 03 /11 /Nov 00:03

8) Comme un doute

Ményl sentît un souffle chaud lui parcourir l’œsophage. Elle ouvrît douloureusement les yeux comme si ce simple effort relevait de courir le marathon. Elle distingua une vague nappe de cheveux mouillés sur son front.

-          Thierry ? dît elle.

Le son de sa voix lui parût étranger. Mais ce n’était pas son ami, c’était ce visage qu’elle avait vu dans ce mauvais rêve… Le jeune homme la regarda surpris puis se ressaisit et la prît dans ses bras.

*

Quand elle ouvrît les yeux, Ményl ne vît qu’un immense blanc confus. Elle le ferma avant de chercher du regard quelqu’un sans rien voir. Quelques souvenirs heurtaient à son front mais refusaient d’immergé.

Un jeune homme approcha et posa un rapide baiser sur son front. Elle se souvenait de lui, il était celui pour lequel son cœur battait. Ses courts cheveux lui barraient les yeux mais elle s’en fichait.

« Inutile de voir son regard pour savoir qu’il m’aime. » pensa t’elle

Elle soupira et referma les yeux en sentant sa main se couler dans la sienne.

**

Ményl bascula par-dessus bord. Aussitôt, Nan ne réfléchît pas et lâchant sa fusée de détresse se jeta à sa suite. Il aperçut son corps qui flottait contre l’immensité abyssale de l’Océan décidé à lui ravir la seule qui eut jamais fait jaillir en lui une étincelle de probité.

Il nagea plus profondément et l’attrapa par la jambe. Pas très gracieux, mais en de telles circonstances il ne pouvait pas faire mieux. Il n’allait pas laisser Ményl mourir ici, pas après tout ce qui c’était dit…

Il immergea et la saisit dans ses bras, flottant sur l’eau placide et imprévisible. Il se rendî t compte qu’elle avait le front en sang. Dans sa chute, il était probable qu’elle se soit heurtée au bord du bateau. Sa perte de connaissance n’arrangeait pas la situation.

Nan tenta malgré tout de se hisser sur le bateau. Malheureusement, les forces lui manquaient et il dût renoncer. Ményl ne bougeait plus entre ses bras et cela l’inquiétait un peu plus. Il lui tapota la joue espérant la faire revenir à elle.

-          Allez ! Tu ne vas pas me laisser tomber. Murmura-t-il

Elle ne réagit pas, Nan lui massa la poitrine dans l’espoir de la faire recracher le trop d’eau qu’elle avait emmagasiné. Sans effet !

Dans une ultime tentative, il se pencha en arrière et plaça le corps de son amie entre ses cuisses avant de faire un saut afin de saisir la corde qui pendouillait. Il la saisit et se hissa sur l’embarcation en tractant Ményl après lui.

Il l’allongea délicatement sur le sol et tout en reprenant sa respiration essaya de la faire revenir à elle.

-          S’il te plaît Ményl, ne me laisse pas tomber maintenant. Dit il légèrement anxieux.

Il continua son massage cardiaque et lui fît du bouche à bouche. Petit à petit elle se mît à toussoter.

-          C’est ça n’abandonnes pas.

Le corps de la jeune fille retomba sur le plancher. Elle ouvrît les yeux et prononça un nom.

-          Thierry ? dit elle d’une voix faible

Curieusement, Nan sentît son cœur se serrer. Il reprît contenance en voyant un phare au loin. Un bateau de sauvetage avait dû apercevoir sa fusée de détresse. Il prît Ményl dans ses bras et la mena à bord du vaisseau conjoint.

**

-          Tu vas mieux ? demanda le jeune homme

Etrangement, Ményl ne savait pas quoi penser de celui posté en face d’elle. Elle était sûr d’éprouver quelque chose pour lui mais c’était tellement vague et parfois tellement précise. Comme une envie qui s’estompe avant de se préciser à nouveau.

-          Je ne sais pas, je crois que je devrais dormir encore un peu.

*

Depuis la salle d’attente, Nan guettait l’arrivée du docteur qui avait pris en main Ményl à son arrivée. Il n’arrêtait pas de triturer sa mèche grise. Le jeune homme ne se souvenait pas d’avoir jamais été aussi anxieuse sauf quand on lui avait appris l’accident de travail de son père.

Mais au final il avait surmonté cela en se promettant de ne jamais succomber à ses sentiments ; Il devait se montrer dur face au monde dans lequel il évoluait. Il devait être implacable et pourtant Ményl avait fait volé tout ça en éclat.

Le docteur parvînt enfin jusqu'à lui et l’attira à part.

-          Votre amie va bien, ne vous inquiétez pas, mais nous la garderons en observation. Elle est anémique, vous l’avez sans doute remarqué et je dois reconnaître que cette perte de sang m’inquiète. Mais je suis confiant, elle est tirée d’affaire. Nous allons lui faire une transfusion sanguine et tout devrait aller mieux.

Nan acquiesça. Ményl était anémique. Il se glissa jusqu'à sa chambre et la vît allonger sur le lit. Ses cheveux roux répandus autour d’elle comme une auréole de feu. Il était désormais certain d’éprouver quelque chose pour elle.

*

 

-          Ca me démange. Dit elle en grattant l’alentour de la bande velpo qui couvrait l’endroit d’où partait sa perfusion.

-          Tu as perdu beaucoup de sang. Arrêtes de t’agiter et laisse les medecins faire leur travail.

Elle se recoucha furieuse de sentir l’aiguille de la perfusion s’insinuer sous sa peau.

*

-          Comment va-t-elle ? demanda Thierry en arrivant

Il était furieux, il devait tenir Nan pour responsable de ce qui était arrivé à son amie. Il fallait dire que la dernière fois qu’ils s’étaient vus le jeune homme ne lui avait pas donné une bonne impression. D’ailleurs la lisse ligne violette sur la joue de celui-ci en témoignait encore.

Nan ne répondît pas à sa question. Revoir Thierry lui avait rappelé la voix de Ményl quand elle avait prononçé son nom. Elle avait faillit mourir. A cause de lui…

*

Ményl se réveilla en sursaut. Thierry lui tenait la main. Elle l’agita pour le réveiller et lui demanda dans les yeux.

-          Thierry… Qui est Nan ?

 

Par Lyam - Publié dans : Slave (fini)/ SM
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Dimanche 2 novembre 7 02 /11 /Nov 23:16

3) Le voyage

 

Lyna sauta littéralement au cou de Théos en le voyant le lendemain. Elle le serra longuement avant de l’embrasser sur la joue.

- T’as l’air de bonne humeur.

- Je t’adore. Je ne sais pas ce que tu as fait mais je t’adore.

- Rien de spécial, on a juste discuté.

En fait une once de mensonge avait glissé dans sa voix, mais Lyna ne devait pas le savoir. Le jeune homme avait juste insinué à la mère de Lyna de passer plus de temps avec sa fille dès que l’occasion se présenterait. Et l’ordre était resté ancrée dans sa mémoire.

Théos avait désormais la certitude de n’être pas comme les autres mais l’avouer à Lyna relèverait de lui raconter ce qu’il avait fait à sa mère et cela il préférait s’en abstenir. Elle était heureuse comme cela, pas besoin de lui rajouter d’autres soucis en tête.

- Et de ton côté ca avance?

- Pardon? S’excusa-t-il

- Ben Est-ce que tu as trouvé ce qui te rends si « différent »? dit elle en mimant avec ses doigts.

- Un peu; j’ai trouvé des choses de ci de là.

- Tant que ça ne t’empêche pas de m’accompagner au barbecue marin de Steeve.

Théos grimaça légèrement.

- Tu sais ce que je pense de tes copains snobs. Pourquoi tu veux me forcer a les côtoyer? Je pensais que je méritais mieux…

- Arrêtes de faire ton cinéma. Tu m’accompagnes!

*

Le prospectus circula le long de la rangée. Mlle Circée s’assît a son bureau et découvrît un large sourire aux quarante élèves hellénistes de sa classe.

- J’espère que vous lisez avec plaisir. Nous partons en voyage. Pour ceux d’entre vous qui ne sont pas encore majeur je vous prie de passe récupérer une autorisation parentale, sinon pour les autres fournissez une attestation de sécurité et je vous garantie un mois de folklore grec.

- C’est ca! S’exclama Théos

- Ah un peu d’enthousiasme. Merci!

Lyna posa un drôle de regard à son ami. Il le lui rendît.

- T’étais tellement emballé par ce voyage. Tes parents voudront?

- M’en fiche chuis majeur. Tu ne comprends pas, ce voyage c’est-ce que je ressentais. C’est tellement clair maintenant, depuis ce fameux jour ou je suis parti je ressentais un appel. Mon nom, mes dons, mes talents…

- Houla tu serais pas en train de nous faire un beau complexe de supériorité toi? Dit elle en souriant

- Je suis très sérieux au contraire. C’est tout ce que j’attendais.

*

- Pas question! Répondirent ses parents d’une seule voix

Le jeune homme les observa sidéré.

- Ce n’est pas discutable. Je suis majeur, je ne vous demande pas votre autorisation, je vous tiens juste au courant.

- Crois moi Théos, aller en Grèce serait une très mauvaise chose pour toi. Dit sa mère en lui prenant la main.

Il la regarda dans les yeux.

- Je vais y aller.

Sa mère resta immobile puis répéta de sa voix la plus convaincue.

- Ok tu vas y aller.

- Quoi? S’exclama son père

- laisse le y aller il en a envie. Rétorqua sa mère.

Son père changea son regard de son fils a sa femme.

- Je vois, tu lui as fait le coup de la langue de sphynge. Ok, plus moyen de te retenir désormais.

Le jeune homme parût décontenancé par son père. Il savait c’était évident et que voulait il lui cacher qu’il sache d’autre.

- Qu’est-ce que tu me caches papa?

- Rien, tu peux essayer je ne risque rien.

*

- Tu fais une drôle de tête. Fît remarquer Lyna

- Je n’avais pas envie de venir. Dit il en sentant un crabe marcher par-dessus sa sandale.

- On n’a qu’a s’isoler. Dit elle.

Plus tard à l’ombre.

- Maintenant la vérité! Exigea-t-elle

- Je n’ai pas envie d’en parler.

Elle prît son visage entre ses mains et l’obligea à le regarder. Ainsi, Théos avait les yeux rivés vers le ciel, ses cheveux se répandant sur les cuisses satinées de son amie.

Brusquement, il lui sembla voir une ombre traverser les nuages, mais celle-ci s’estompa.

- J’ai l’impression que mon père me cache des choses.

- Pourquoi?

- Une impression, je ne peux pas t’en parler mais ça a rapport avec mes talents.

La jeune fille laissa ses cheveux vagabonder dans ceux couleurs sombre de son ami. Ses yeux rivés aux siens, son regard paraissait tellement fluide, et tellement lourd de pensées.

- J’adore tes yeux. Tu ne pourrais pas les laisser exprimer de la joie de temps en temps?

Le jeune homme sourît et clôt son regard. Il inspira profondément et souffla un bon coup.

Au même instant une lourde brise se leva et durant le temps que dura son exhalation, le vent souffla attisant la curiosité de Lyna.

- C’était bizarre…

- Quoi? Demanda-t-il

- Non, je… c’est juste que… Rien laisse tomber.

Il n’insista pas et referma les yeux, seuls revenaient en lui ses images d’un long voyage à accomplir ou déjà accompli.

Des doutes entraient dans sa vie en même temps que cette force qui l’appelait. Il en était certain désormais. Quelque chose allait se passer et cela se ferait en Grèce. Il espérait juste être la quand ca se passerait.

Par Lyam - Publié dans : Fiction
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  • : Méli Mélo de Lyam
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  • : Petit coin détente, passion enfouie. Qui a dit que le sexe ce n'est pas aussi de l'amour? Les femmes entre elles, les hommes entre eux, pas de tabous juste des préférences. Et pourquoi pas... un peu de SM? Régalez vous, il y en a pour tous les goûts...
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