L'Art

 

Il n’y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien. Tout ce qui est utile est laid, car c’est l’expression de quelques besoins et ceux de l’homme sont ignobles et dégoutants comme sa pauvre et infime nature.


Manifeste de l’art pour l’art ; Emaux.

Théophile Gauthier

Des choses à dire...

Avertissement:
Ce blog contient des textes à caractère sexuelles.


Homphobes, racistes
et tout emmerdeurs à venir je ne vous retiens pas!!

Bon vent!

 
Dimanche 2 novembre 7 02 /11 /Nov 23:10

2) Le don du poète

 

- Comment tu peux être sûre que c’est de ta faute?

- Parce que j’étais le seul à ne pas me plonger dans l’eau. Je vous ai vus sauter dans la piscine prêt à vous y noyer comme des poissons. Je ne sais par quel miracle vous êtes redevenus normaux.

La jeune fille lui massa les tempes.

- Je suis sûre que ça n’avait rien à voir. On va parler d’une crise de démence collective. Dit elle avec un sourire

Il ne le lui rendît pas. Lyna pouvait nier lui savait quel rôle il avait joué dans cette scène.

*

- Commençons par toi Théos. Lis nous le poème de Darbos «  Noyé sous les flots »

Le jeune homme se leva et prît le texte entre ses mains.

Quand je sens qu’en moi

La vie se noie

Je plonge dans mon être

A la recherche d’une fenêtre

Une sortie, une issue

Le ruissellement est un murmure

Je sens mes larmes perdues

Parcourir cette barrière d’écumes

C’est ma voix qui se tord,

L’océan est plus fort

C’est dans l’eau que se noie

Mon chagrin désarroi…

L’adolescent leva la tête à la fin de sa lecture pour se rendre compte que les élèves ainsi que le prof s’était mis à dandiner de la tête, les yeux révulsés comme possédés ou absent…

Il se tourna vers Lyna qui avait subi le même sort. Son ami semblait complètement déconnecté de ce monde ci.

Il vît bientôt ceux-ci se diriger vers la salle de sport du Campus puis vers la piscine extérieure de l’établissement avant de tous y plonger pour se laisser couler.

*

- C’était étrange c’est vrai, mais c’est passé. Essayes d’oublier ça deux secondes.

Il hôcha la tête et lui sourît. Pour de bon cette fois.

Ils se dirigèrent vers la sortie du Campus jusqu’à ce que leur prof les interpelle.

- Théos attend!

Il se retourna et vît le livre que lui tendait Mlle Circée. « Les Poètes d’Alexandrie »

- J’ai pensé que ça pourrait t’intéresser.

- Non ca va aller. Dit il en le lui rendant. J’évites ce genre de choses pour l’instant.

La prof parût surprise mais n’insista pas. Néanmoins, Théos ne pût s’empêcher de repenser au livre durant tout l’après midi;

Son amie en revanche paraissait plus préoccupée par sa caméra récemment tombé en panne.

- Pas ça, pas maintenant! S’exclama-t-elle dramatiquement

- Calme toi, t’as de quoi en acheter un autre.

- Je sais mais c’est pas pareil.

Il soupira. Une caméra en valait une autre, seul le prix différait.

- Je vais la faire réparer. Dit elle

Théos soupira, avec tous les milliers que pesaient Lyna, elle arrivait néanmoins à se compliquer la vie.

- Au fait je t’ai dit que ma mère revenait ce week end?

Le jeune homme fît mine de réfléchir tout en se laissant tomber sur le matelas à eau de la jeune fille.

- Bof, une centaine de fois à peine.

Lyna lui tira la langue avant de sortir son ordinateur portable de sous son lit.

- Je devrais sérieusement envisager de laisser entrer la femme de ménage ici. Plaisanta-t-elle

Théos se mît à rire. Lyna devait être la seule personne qui eût une femme de ménage à sa disposition sans en bénéficier.

Il lui prît le caméscope des mains.

- Je ne comprends vraiment pas pourquoi tu gardes cette antiquité. Avoua-t-il

- Tu me l’as offerte il y deux ans. Ca te rappelles quelque chose?

Il s’en rappelait, c’est à cette période qu’il s’était rendu compte qu’il était différent. Quand il se rendait compte qu’il était capable d’assimiler toute chose à un référent grec ou même quand il intégrait un livre en a peine dix minutes.

Une incroyable faculté de lire s’était développé chez lui mais tous rapprochait cela du surdoué.

- Tu vas faire quoi avec ta mère? Demanda-t-il pour couper court aux souvenirs

- On a prévu d’aller au cinéma tout simplement, peut être qu’ensuite on ira user nos cartes de crédits mais c’est pas important. L’essentiel c’est que je passe du temps avec elle.

*

- Je le déteste! Confia Lyna le lendemain. Elle est à peine arrivée que déjà son téléphone sonne. Elle m’avait promit de m’accorder du temps mais visiblement je n’ai pas d’intérêt pour elle. Pour toi non plus apparemment. Ajouta-t-elle en le voyant plongé dans son ordi

- Excuse moi, c’est que j’ai trouvé quelque chose d’intéressant. T’as parlé à ta mère de tout ça?

- Non!

- Comment veux tu qu’elle le sache?

- Ben justement je lui ai parlé de tes textes sensationnels et elle voudrait te parler alors je me disais que tu pourrais glisser le sujet dans la conversation.

- Tu m’imagines lui dire comment éduquer sa fille?

- Juste deux ou trois critiques, remarques. Rien de suspect.

- Pourquoi pas? Concéda-t-il en achevant de lire l’article du net

*

Le lendemain, Théos ne se sentait pas très fier de ce qu’il allait faire mais son amie lui avait parue si triste et puis il s’était dit que ce serait un bon moyen de vérifier que l’évènement de la veille n’était pas du à une crise collective de démence.

Mais en un sens il avait déjà une réponse, le test de la veille avait été concluant et il était maintenant sûre de posséder le don du poète.

Cette faculté récurrente chez certains illusionnistes qui apparaissait parfois sous le nom de mesmer. En d’autres termes l’hypnose par la parole. Ou la langue de sphynge.

Bref, aux vues des récents événements, il était sûr de posséder ce don et il allait l’employer sur la mère de Lyna. Comme il l’avait employé sur les élèves et sur sa mère. Mais de manière moins lyrique.

- Bonjour Théos. Appelle moi Méline. Dit elle en l’embrassant et en s’asseyant dans le salon. Tu excuseras Lyna mais elle ne souhaite pas nous entendre parler littérature; c’est une artiste. Plaisanta-t-elle

Il esquissa un sourire? Son amie avait une âme bohème mais sa mère se trompait, Lyna adorait lire. Surtout les scénarios de sa mère.

Ils se mirent à discuter dérapant sur des sujets de littérature moderne et contemporaines si bien que le jeune homme en oublia presque son objectif.

Par chance, le téléphone de Méline eût tôt fait de le ramener à ses priorités.

- Excuse moi! Dit elle

Il se concentra au maximum, puisant dans chacune de ses ressources mentales la force nécessaire à employer son pouvoir. Il se rendait compte désormais qu’il le maitrisait avec une certaine aisance. Ainsi un tel effort n’était vraisemblablement pas nécessaire mais il devait s’assurer que ses « logoi » resteraient gravés dans la mémoire de celle-ci.

- Posez ce téléphone! Dit il le plus platement possible

Immédiatement, celle-ci laissa tomber sa machine.


« Ca marche! Jubila t’il »

 

 

 

Par Lyam - Publié dans : Fiction
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Dimanche 2 novembre 7 02 /11 /Nov 23:06

1) Au début de quelque chose

 

- Théos! Cria Lyna

La jeune fille regarda par-dessus le pont en espérant apercevoir son ami. Pas de chance, il n’y était pas.

Elle soupira avant de rebrousser chemin, inutile d’espérer le retrouver avec cette clarté déclinante.

Ses pas la ramenèrent sur la petite route isolée qui bordait sa maison. Comment Avait il pû l’abandonner de la sorte???

*

Quelques jours plus tôt…

- Je suis pas sûre de bien comprendre… avoua-t-elle avant de nouer ses fins cheveux gris entre un lacet

- Je ressens comme un appel… C’est étrange, ca résonne en moi et j’ai envie de savoir ou ça mène.

La jeune fille se retourna vers lui et planta son regard noir dans celui opalescent de son ami.

La première fois qu’elle l’avait vu, elle avait d’abord crû à des lentilles de contact mais ensuite la réalité s’était imposé avec force. Théos était différent.

- Ce n’est pas la première fois Lyna. Toutes ses choses que je sais et que je vois ce n’est pas normal. Tout ce savoir mythologique que je suis capable d’interpréter… Comment expliques tu que je puisses traduire un texte en grec sans aucun souci?

*

La jeune fille se mordait la lèvre en repensant à ses propos et au peu d’importance qu’elle lui avait accordé. Théos n’avait tout de même pas fugué pour si peu. Elle soupira à nouveau avant de s’asseoir sur le paillasson en prenant sa tête entre ses mains. Elle lissa ses cheveux en arrière en se demandant ou il aurait pu aller. Qui aurait il pû aller voir? A qui pouvait il accorder sa confiance?

*

- Je n’ai pas bien saisi ta requête Théos? Demanda Mlle Circée

- Je voudrais que vous me donniez une série de texte à lire afin d’en faire un compte rendu en un minimum de temps.

- Je ne penses pas que ce soit raisonnable. Tu sais que mes exercices se font en Grec Ancien. Tu as beau être le plus douée des élèves de première année voir même de toute la promotion je ne crois pas que ce soit plausible.

- S’il vous plaît! Insista-t-il

Lyna croisa le regard de la prof et l’invita à répondre à sa requête.

*

- Mais bien sûr! S’écria-t-elle

Elle commanda son chauffeur mais au vu du temps interminable qu’il mettait, elle avait entrepris de faire la route à pied.

A mi chemin, elle vît enfin le bout de la voiture noire et embarqua.

***

 

Théos regardait une des gravures du musée de sciences antiques du Centre Culturel? Quelque choses dans ce texte lui était familier. Il y retrouvait le terme « theos »; les mots « turranos ». Brusquement, une porte coulissa et la séduisante prof de Grec entra avec un dossier entre les mains.

- C’est tout ce que j’ai trouvé sur la Pleiade. Tu es sûre que c’est bien raisonnable, je ne crois pas trop à cette histoire.

- Merci de m’avoir aidé. Dit il simplement.

Au même instant on frappa à la porte. Sédyl Circée ne supposait pas qu’il devait s’agir du propriétaire, son ami lui avait confié la maison en toute connaissance de cause.

- Tu as dit à quelqu’un ou tu étais? Demanda-t-elle en se dirigeant vers la porte.

Il nia de la tête. La jeune femme ouvrît la porte et affronta le regard inquiet d’une de ses élèves.

Celle-ci parût surprise de tomber sur son professeur.

- Ah Mme Circée. Je pensais tomber sur le propriétaire, je m’excuse mais je cherche Théos, vous ne l’auriez pas vu? Ses parents sont très inquiets et moi aussi et il ne répond pas à mes appels.

Le jeune homme apparût derrière l’enseignante.

- Entrez! Dit elle simplement.

*

- Tu aurais pû me prévenir!!! S’insurgea Lyna

- Je n’avais pas envie que tu ailles voir mes parents. Ils ne veulent pas que je leur en parle mais je sais que je ne suis pas comme les autres. Mlle Circée essaye de m’aider à comprendre. Elle au moins essayes d’être compréhensive…

Le reproche était à peine voilée et Lyna s’en aperçut. Elle le saisit par le bras et l’obligea à se retourner.

- Ca veut dire quoi? Que je ne m’intéresses pas à toi? Demande à qui veut ou j’ai passé tout l’après midi? J’étais folle d’inquiétude pour toi Théos. Tu ne peux pas t’en aller comme ça sans dire à tes parents ou tu pars. On ne disparait pas de la sorte pendant deux jours!

La jeune fille avait les larmes aux yeux. Il ne s’en rendait pas compte, mais elle tenait sincèrement à lui. Tant pis si il ne voulait pas le reconnaître. Lyna savait ce qu’elle ressentait. Elle espérait juste qu’il s’en aperçoive à son tour.

*

Ils continuèrent à marcher en silence jusqu’à parvenir chez lui.

- Je peux te raccompagner tu sais? Fît il

Mais elle refusa. Elle le salua avant de lui tourner le dos quand elle sentît la pression de son corps dans son dos. Il plaqua ses mains contre les siennes et plongea son visage dans ses cheveux.

- Je suis désolé. Souffla-t-il

Elle resserra l’emprise de ses mains sur les siennes et fît passer ses bras contre elle.

- On est ami n’oublie pas! Dit elle en se retournant pour l’enlaçer.

Il sourît et lissa ses doigts dans ses cheveux. Il n’oublierait pas…

*

Dès que son amie fût partie, il se tourna vers sa maison. Dans le noir elle paraissait tellement étrange. Tellement lointaine de ce qu’il appréhendait. En un sens, il savait que ce n’était pas vraiment chez lui. Quelque chose était ailleurs, l’appelait, l’attirait.

Il se massa la poitrine et serra le dossier remis par son professeur.


Une légère étoile fila dans le ciel. Il le sentait à nouveau. On était au début de quelque chose.

Par Lyam - Publié dans : Fiction
Ecrire un commentaire - Voir les 1 commentaires
Samedi 25 octobre 6 25 /10 /Oct 18:16

7) Perdus en mer…

 

-         Ményl, tu ne pourras pas m’ignorer toujours. Fît remarquer Nan

La jeune fille tourna la tête se contrefichant de ce qu’il pouvait penser. Par sa faute, ils étaient perdus sur ce minuscule bateau

-         Ményl…

-         La ferme ! ordonna-t-elle

Nan mît un certain temps avant de comprendre qu’elle lui avait donné un ordre. Abasourdi, il reposa la tête contre le panneau de bois et observa l’océan à perte de vue.

*

-         En quel honneur ? demanda Ményl après que l’adolescent lui eût annoncé qu’ils partaient en vacances.

-         Nous avons tous les deux réussis nos examens, et puis je réalise qu’il ne te reste plus que quelques semaines à passer avec moi.

Elle opina. Encore trois semaines et elle recouvrerait sa liberté tant espéré. Mais l’attendait-elle autant qu’elle le pensait.

Bien évidemment, ils n’étaient pas partis seuls, rien que tous les deux. Sylvia était bien sûr du voyage ainsi qu’un ami de Nan du nom de Matisse. Les cheveux en épis bruns, une peau hâlée l’archétype idéal de l’espagnol, ce qui justement s’apprêtait bien aux plages de Cancún qu’ils allaient visiter.

 

-         Embrasses moi !

-         Qu’est ce qui te prends ? dit Nan en repoussant sa belle mère.

Offusquée, celle-ci reboutonna son chemisier tandis que l’ascenseur redémarrait. Nan se plaqua contre le mur attendant de parvenir à l’étage sélectionné.

-         Je ne t’ai pas trouvé très enthousiaste ces temps ci. Fît elle remarquée

-         C’est indécent un ascenseur ; imagines que quelqu’un nous aie vus.

-         Ca suffit ! dit elle en frappant le panneau de métal. Qu’est ce qui t’arrives Nan ?

Le jeune homme ne répondît pas. Il ne savait pas lui-même ce qui lui prenait. En temps normal, il aurait été ravi de s’envoyer en l’air surtout avec sa belle mère, la seule femme qu’il eût jamais désiré depuis l’âge de treize ans. Mais ces temps ci, les paroles de Ményl lui revenaient en tête. La relation qu’il entretenait avec sa belle mère était malsaine, il s’en apercevait mais jusqu’ou pouvaient ils encore aller ?

-         Je ne me sens pas en forme. Dit il simplement

Sylvia poussa une exclamation dédaigneuse. Et puis quoi encore ?

 

-         Ményl !

Nan frappa trois fois avant d’entrer ce qui en général n’arrivait jamais. Il entrait et se servait, c’était son mode de fonctionnement. Au début avec Ményl, ce n’était que pour s’amuser, puis cela était devenu purement sexuel et maintenant il y avait autre chose chez elle qui l’obligeait à changer. Un effet positif…

Elle était assise sr le li en train de feuilleter un livre de littérature française.

-         Tu n’en démords pas avec la lecture !

-         Comme tu vois. Dit-elle en souriant. Le prends pas mal, mais je ne trouve rien d’amusant et je ne suis pas franchement entouré d’amis.

-         Je comprends. C’aurait été plus facile si Natacha t’avais accompagnée. Mais si ça avait été le cas, je ne t’aurais pas eu pour moi seul.

« Assez des sous entendus ! pensa Ményl. Si t’as un truc à me dire, dis le ! » Mais il ne le fît pas. Aucune raison ne l’y poussait.

-         On pourrait peut être aller faire un tour en bateau ?

-         Si je ne veux pas ?

-         Tu es toujours mon esclave, n’oublie pas !

Durant ce court instant, Nan crût redevenir le despote qu’il avait toujours été. Il n’avait aucune raison de changer… Ményl ne pouvait pas avoir cet effet là sur lui.

-         Ok je te laisse !

Il s’apprêta à franchir la porte quand elle le retînt.

-         Il n’y aura que nous deux ?

-         Sauf si tu veux qu’il en soit autrement.

-         Non… c’est bon, juste nous deux.

*

Entre dix heures du matin et quatre heures de l’après midi, un total d’un quart de journée s’est écoulé et durant ce temps, il s’est passé pas mal de choses.

 

-         Je l’ai mis exprès pour toi ! avait affirmée Sylvia

La jeune femme se baladait dans sa cabine vêtue d’un sado latex en cuir. Des jambières en dentelles recouvraient ses cuisses tandis que  le bas de la tenue s’ouvrait en une fente au niveau de l’entrejambe.

Nan n’aurait pas su résisté, même si il avait été un moine tibétain… et ça Ményl l’avait très bien perçu depuis la porte derrière laquelle elle se trouvait.

Curieusement, elle avait prévue de tout de même l’accompagner en bateau, il n’y avait aucune raison qu’elle ne s’amuse pas non plus.

 

Et ainsi…

-         Nan tu veux bien me prendre ma couverture s’il te plaît ?

Le jeune homme se pencha pour ramasser la serviette de Ményl posé sur le rebord de la petite vedette de location et se retrouva incompréhensiblement dans l’eau.

-         Mais qu’est ce qui t’as pris ? hurla-t-il en refaisant surface

-         Je n’en sais rien. Avoua-t-elle

Mais malgré tout, elle ne fît rien pour l’aider à remonter. Il tenta de s’aggriper aux bords, mais la jeune fille le repoussait avec la rame comme un pêcheur l’aurait fait avec un requin.

-         Tu vas le regretter ! dit il

-         Mais bien sûr. Nargua-t-elle

Il resta ainsi un long moment à patauger dans l’eau qui devenait de plus en plus froide.

-         Ményl, je vais crever de froid !

-         Je compatis sincèrement ! dit elle sur un ton sadique

-         Mais qu’est ce qui te prend ?

Elle ne répondît pas, il commençait à faire frais. Nan devait sûrement se geler dans l’eau mais elle n’était pas décidée à faire preuve de pitié. Pas question, pas maintenant.

-         Je suis jalouse… dit elle enfin

Le jeune homme parût soudainement intrigué.

-         De quoi ? dit-il en tremblant

-         Pas de quoi, de qui ? je ne supporte plus de te voir avec ta belle mère Nan. Je veux que tu sois à moi… Uniquement…

Elle fît glisser une corde afin qu’il puisse remonter.

Il le fît, malgré tout, il savait qu’au sommet de ce lien il ne trouverait pas l’estime de Ményl. Depuis quand son avis était il devenu si important ?

-         Je ne sais pas quoi dire…

-         Contentes toi d faire redémarrer cet engin, j’en ai assez de respirer l’air marin.

Il soupira avant de tirer sur le démarreur, sans succès.

-         Il a dû s’enrayer.

-         Génial !

-         Passe moi la radio s’il te plaît.

La jeune fille nota deux choses importantes. La première, Nan venait de lui demander quelque chose poliment, la seconde c’est que la radio se trouvait dans la serviette de sa couverture passée par-dessus bord en même temps que le jeune homme.

 

Nous nous retrouvons donc au début.

-         Tu trembles…

-         J’avais remarqué !fit elle amère.

Elle en voulait à Nan mais devait bien admettre que c’était elle la cause de leur problème.

-         Tu es sûre que ca va Ményl, tu es toute pâle…

-         Oui, je vais très bien ! cria t’elle

Au même instant, elle sentît un vertige. Elle se leva pour aller boire un peu, mais chancela et bascula inexorablement dans l’eau.

Or elle avait beau aimé l’océan, Ményl ne savait pas nager…

Par Lyam - Publié dans : Slave (fini)/ SM
Ecrire un commentaire - Voir les 1 commentaires
Vendredi 24 octobre 5 24 /10 /Oct 23:26

I'm too cool for my dress
These shades don't leave my head
Everything you say is so irrelevant
You follow and I lead
You want to be like me
But your just a wannabe
love it or hate it

Me, myself, and I agree
You'll never catch up with me

Cause I'm too cool
Yeah I'm too cool
To know you
Don't take it personal
Don't get emotional
You know it's the truth
I'm too cool for you
You think your hot but I'm sorry, you're not
Exactly who you think you are
Can't tell you what you haven't got
When we walk into the room
I'm too cool for you

You see I'm all beauty, brains, and talents
I got it all
Well others have to try all their lives
Still they never get the call
That's the difference between you and me
Obviously
I'm a natural
I'm the real deal

I can't help the way I am
Hope you don't misunderstand

But I'm too cool
Yeah I'm too cool
To know you
Don't take it personal
Don't get emotional
You know it's the truth
I'm too cool for you

 

Je suis trop bien pour ma robe

J’ai la tête embrumée

Tout ce que tu dis est sans intérêt

Tu suis, je décide

Tu rêves d’être comme moi

Tu n’es qu’une pâle copie

C’est à prendre ou à laisser

 

Je suis d’accord avec moi

Tu ne seras jamais aussi bien que moi

 

Parce que je suis trop bien

Je suis trop bien pour te parler

Ne le prends pas pour toi

N’en fais pas tout un plat

Tu sais bien que c’est vrai,

Je suis trop bien pour toi

Tu te crois sexy?

Désolé t’as rien compris

Pour qui tu te prends exactement?

Je sais pas trop

Quels sont tes défauts

Mais quand on arrive quelque part…

Je suis trop bien pour toi

 

Certains sont gâtés, beauté esprit, talent

Ils ont tout pour eux

Tandis que d’autres doivent trimer

Et on ne s’adresse jamais à eux

C’est là la différence entre toi et moi

Indiscutable!

Je suis si naturelle

Je suis la fille idéale

 

 

J’y peux rien, je suis comme ça

J’espère que tu comprendras

 

Car je suis trop cool

Je suis trop bien pour te parler

Ne le prends pas pour toi

N’en fais pas tout un plat

Tu sais bien que c’est vrai,

Je suis trop bien pour toi

Par Lyam - Publié dans : Mes Images en Ecrits
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Vendredi 24 octobre 5 24 /10 /Oct 21:57

Marshamour…

 

Ce n’est pas souvent que je prononce ce mot. Il fait tâche dans mes paroles parce qu’il contient le mot amour…

Celui que j’ai pour toi. Comment outrepasser cette douce toute puissante, je n’en ai pas la force, ou plutôt pas la volonté.

Pourquoi ???

- J’ai envie de t’aimer tout simplement.

- Mais tu ne dois pas !

Je souris étrangement en repensant à ce paquet et à son histoire… Marshmallow City. Population 2. J’en suis toujours aussi fou.

- Tu te rappeles c’est la qu’on a trouvé ce surnom pour notre histoire !

- Oui, c’était parce que tu avais les joues douces et joufflues.

- Tu te rends compte de ce qu’on a laissé passer ?

- Je sais…

Elle sait, je sais. Alors pourquoi cela ne va-t-il pas mieux ? On s’aime c’est évident… En tout cas moi je l’aime. Pourquoi ne pas l’admettre que nous puissions enfin vivre normalement.

 - Parce que tu n’es pas le seul.

- Regarde-moi, regarde-toi ! Le nous n’existe pas… Il n’a jamais existé,    que dois-tu prétendre ???

- On ne peut plus briller ensemble.

Elle s’en va, je la regarde. Marshmallow City. Population 1

Par Lyam - Publié dans : Mes Images en Ecrits
Ecrire un commentaire - Voir les 2 commentaires

Présentation

  • : Méli Mélo de Lyam
  • Méli Mélo de Lyam
  • : yaoï yuri Histoires érotiques
  • : Petit coin détente, passion enfouie. Qui a dit que le sexe ce n'est pas aussi de l'amour? Les femmes entre elles, les hommes entre eux, pas de tabous juste des préférences. Et pourquoi pas... un peu de SM? Régalez vous, il y en a pour tous les goûts...
  • Partager ce blog
  • Retour à la page d'accueil
  • : 08/07/2008

Calendrier

Novembre 2024
L M M J V S D
        1 2 3
4 5 6 7 8 9 10
11 12 13 14 15 16 17
18 19 20 21 22 23 24
25 26 27 28 29 30  
<< < > >>

Créer un Blog

Recherche

Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus