L'Art

 

Il n’y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien. Tout ce qui est utile est laid, car c’est l’expression de quelques besoins et ceux de l’homme sont ignobles et dégoutants comme sa pauvre et infime nature.


Manifeste de l’art pour l’art ; Emaux.

Théophile Gauthier

Des choses à dire...

Avertissement:
Ce blog contient des textes à caractère sexuelles.


Homphobes, racistes
et tout emmerdeurs à venir je ne vous retiens pas!!

Bon vent!

 
Jeudi 23 octobre 4 23 /10 /Oct 21:44

 

Chuppsy regardait Jade allongée sur leur lit, elle bouquinait ses livres de biologie...
De plus en plus souvent, quand il la voyait, il ne ressentait plus que  ça, une ardente passion. Un brûlant désir. Il éteignit la lumière et se glissa à son chevet ; il se mît à tousser…

-          Pardon ma puce je suis malade... Et j'ai besoin d'une infirmière pour me soigner. Dit il malicieusement

Elle alluma la lampe de la table de nuit et vît  qu’il avait un bouquet de rose à la main. Il en  tendît une à la seule et unique fleur qu’il ait jamais éclos en lui… Elle pris le bouquet et l'embrassa délicatement dans le cou tout en lui disant:<<Merci mon chéri, elles sont magnifiques>>

-          Pauvre chou, tu es malade. Dit-elle en sentant sa peau brûlante frémir sous ses lèvres.

Elle se dirigea vers la cuisine et revînt avec un bol de glaçons. Elle l’obligea à s’allonger avant de déboutonner sa chemise.

-          Mets-toi à l’aise, je vais faire baisser ta température.

Un étrange sourire borda les lèvres du jeune homme. Les doigts si caressants, la peau si souple. Jade voulait t’elle vraiment faire baisser sa température ?

Il sentait l’extrême sensualité avec laquelle elle atteignait son torse viril. Elle prit un glaçon entre ses doigts et doucement le fit glisser sur sa poitrine…

L'effet fût immédiat, et le glaçon se mit à fondre. Elle se pencha et lécha l'eau fraiche tout en suçant ses tétons...

Elle en prit un autre et recommença, cette fois sur son ventre, sa langue explorant sa peau basanée. Quel délice ! Chuppsy poussa un gémissement en sentant les lèvres de Jade remonter le long de son buste pour happer ses seins entres ses lèvres charnues.

-          Tu es certaine que c’est la bonne méthode ? demanda t’il en souriant

Elle lui rendît son sourire…

-          Tout est dans le livre de sciences naturelles. Assura t’elle

Et pour l’empêcher de répondre, elle remonta vers lui posant son corps finement émaillé dans sa nuisette contre sa peau chaude et frémissante.

La tension était telle qu’elle ne put que constater le durcissement de ses têtons. Chuppsy en fît de même et laissa ses doigts se poser dessus.

La jeune femme ressentît alors une intense vague de chaleur dans le creux du ventre ; son amant savait faire ressortir en elle toutes les facettes de la puissance érotique. Exquis !

Elle approcha ses lèvres des siennes, incapable de dire si sa température était réellement élevé ou si c’est son désir qui parlait de lui-même.

Pourquoi était ce si intense entre eux ? Et tandis que ses lèvres fauchaient les siennes, elle cherchait une explication à cet amour débordant qu’ils éprouvaient l’un envers l’autre.

Son téléphone sonna. Elle le chercha de la main, mais celle-ci fût arrêtée par celle de Chuppsy. Il ramena son bras vers la bosse plus que visible de son pantalon.

-          J’ai un autre jouet pour toi. Dit il d’un avec un large sourire.

Il ne lui laissa pas le temps de répondre et posa sa main sur le tissu tout en laissant couler sa langue dans sa nuque.

Elle en cria de plaisir quand elle sentît son sein écrasé entre ses pouces, sa main compressant son membre dur.

-          Caresses moi ! demanda t’il

Elle se releva et prît position sur ses hanches, sentant sous elle le désir prisonnier de la chair.

-          Je ne pensais pas te faire autant d’effet. Dit elle en saisissant un autre glaçon.

Cette fois elle le guida à l’aide de ses doigts et le fît sillonner les muscles de son corps, parcourant chaque parcelle dénudée de cette virilité divine. Finalement, elle fît sombrer le cube d’eau congelé sous la ceinture du jeune homme glissant habilement la glace dans son boxer.

Chuppsy arqua le bassin plaquant son sexe contre l’entrejambe de Jade, leur passion prisonnière du tissu.

-          Tu vas le retirer n’est ce pas ?

-          Bien sûr ! fît elle en ôtant la boucle de la ceinture.

Elle écarta le jean d’un geste brusque palpant la chair sous le tissu. Ses lèvres posèrent un baiser sur son ventre, puis sur le pubis du jeune homme pour finalement atteindre son bas ventre.

A nouveau un déferlement de sensations envahit le jeune homme qui se laissa aller aux caresses entreprenantes de son amie. Il n’y avait plus qu’eux deux sur Terre, leur passion comme force, leur amour comme source. Une envie, une seule, faire taire cet amour.

L’expier, l’extorquer… L’extraire de soi et pour ça.

Il saisit fermement ses hanches et l’obligea à s’allonger contre lui plaquant son corps gracile contre sa fine musculature. Jade se laissa faire, elle aussi ravagée par ses sensations exquises que savaient lui procurer Chuppsy.

Le téléphone sonna encore, en temps normal elle l’aurait saisi mais ce soir, elle ne voulait que rester blottie contre lui et savourer son corps comme lui savourait le sien.

Il la fît passer sous elle et défît sa nuisette libérant sa poitrine durcie par l’excitation. Il chercha sur le meuble un glaçon qu’il approcha sournoisement de son entrejambe et le laissa courir de tout son long.

Jade émît un cri de plaisir et tendît son corps pour ne pas céder sous le poids de cette chaleur.

-          Je crois que je suis fiévreuse moi aussi… dit elle haletante.

Le téléphone se remît à sonner, ce ne pouvait pas être plus important que ce qu’elle partageait avec Chuppsy.

-          Pitié éteins ce téléphone ! dit il

Elle obéit et envoya le mobile contre un mur. La batterie sauta. Ils étaient tranquilles. Satisfait, le jeune homme s’empara du morceau d’eau avec ses dents pour le placer entre les seins de la jeune femme. Celle frissonna un peu plus crispant ses mains sur le drap tant l’émotion était intense. Elle passa ses bras autour du cou de son amant. Celui-ci enfouit un peu plus la tête dans sa poitrine.

Non, il ne fallait pas faire taire cet amour…

*

Le lendemain, quand elle arriva en cours, Jade vît que l’agitation du campus ne présageait rien de bon. Deux voitures de police étaient garées sur le trottoir. Laa jeune femme tira nerveusement sur sa mèche noire en repensant à ses coups de fils de la nuit dernière.

« Aucun rapport ! pensa t’elle, c’est probablement Héléna qui essayait de me joindre… D’ailleurs ou est t’elle ? »

Elle chercha du regard mais ne vît son amie rousse nulle part. Néanmoins, elle aperçut le doyen qui se dirigeait vers elle.

-          Mlle Héline, suivez moi dans mon bureau s’il vous plaît.

C’est à cet instant qu’elle compris qu’il s’était passé quelque chose de grave…




espèce de fausse amie! traitresse lacheuse!!!

Par Lyam - Publié dans : Mes Images en Ecrits
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Mardi 21 octobre 2 21 /10 /Oct 21:57

« Il n’a jamais été démenti que l’amour et la mort n'avaient pas la même origine. Shiva en est la preuve. »

- Je pourrais tuer par amour Alys! Ne me tentes pas! S’insurgea Naïm

- Tu ne me fais plus peur, je sais quel genre de personnes tu es et tu n’es pas ce qu’il faut à Réglys, nous savons tous les deux de quoi je parle…

Le jeune homme baissa les yeux en serrant le poing.

- Ne t’approches plus d’elle. Ordonna Alys

Dès qu’elle fût partie, le jeune homme prît le téléphone et composa le numéro de son père.

- Naïm? Quelles nouvelles?

- Comment Alys a-t-elle sû? Fulmina-t-il

- Calme toi! De quoi parles tu?

- Douze ans! Ca fait douze ans que j’essayes d’oublier. Dit il simplement

Un long silence s’ensuivît.

- Elle fait partie de la famille, c’est normal qu’elle le sache.

- Justement, tu aurais dû la laisser dans ce centre merdique! Ragea-t-il en abattant furieusement le combiné contre la table.

*

Réglys vît qu’Alys n’allait pas bien; elle ouvrît les bras pour la serrer contre elle mais elle se tînt à distance.

- Naïm est dangereux, il ne faut plus que tu l’approches.

- De quoi tu parles? Nous sommes amis, tu ne peux pas m’empêcher de le voir.

- C’est mon frère et cela ne l’a pas empêché de me pousser du haut des escaliers, ni même de me broyer la main.

Réglys ouvrît des yeux ronds et mît sa main devant sa bouche. Elle ne pouvait croire Naïm capable de cela. Pas lui qui avait été si tendre avec elle, si aimant…

- Non tu te trompes, il est trop doux. Il n’en serait pas capable…

- S’il l’est autant, pourquoi ne pas être resté avec lui? S’emporta Alys.

- C’est peut être ce que j’aurais dû faire… dit Réglys à regrets.

Alys regrettait ses paroles, mais plus encore celles de Réglys. Elle avait parlé sous le coup de la colère mais étaient ce les véritables sentiments de son amie qui avaient dictés ses paroles?

Elle avait parlé en connaissance de causes, pour avoir vu et subi ce dont Naïm était capable. Mais Réglys regrettait elle de l’avoir laissée tombé pour venir vers elle? Ou avait elle seulement dit ça pour lui faire du mal en pensant que c’Est-ce qu’elle-même cherchait?

- Je ne veux pas te culpabiliser, juste te protéger… dit elle en sortant.

*

Alys longeait la calme rivière que surplombait le pont qu’elle décrivait dans son histoire. C’est ici que les deux femmes se retrouvaient une ultime fois avant que l’Ange Pourpre ne s’en aille. C’était le nom de son héroïne et par ailleurs son pseudo auquel la presse l’associait.

Elle soupira, il fallait se faire une raison. La vie ne ressemblait pas aux « Cœur Grenadine ».

- Ange pourpre…

Elle se retourna et sourît malgré elle. Réglys emmitouflée dans son blouson lui faisait face. Ses longs cheveux ténébreux voilant le soleil couchant.

- Ca fait un peu cliché ces retrouvailles. Plaisanta-t-elle

Alys sourît avant de l’enlacer, ses doigts se perdant dans sa magnifique chevelure.

- Qui a dit que l’amour n’existait pas? Dit Alys

Et avant que son amie n’ait pu répondre, elle fût projeté au sol. Une violente douleur l’obligeant à s’évanouir tandis que le rouge maculait sa poitrine…

Alys chercha de son regard embué de larmes une silhouette, n’importe laquelle, elle n’en trouva pas.

Mais au loin, au fond de la rivière, elle percevait son regard défiant, son sourire cynique. Il avait gagné…

Par Lyam - Publié dans : Coeur Passion
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Lundi 20 octobre 1 20 /10 /Oct 17:56

6) Anniversaire

 

-          Pouvons-nous parler Alfred ? demanda Ményl

-          Certainement mademoiselle !

La jeune fille ne savait pas trop pas quoi commencer. Elle repensait à Nan depuis ce matin ; quand elle l’avait vu pleurer sous un arbre dans le jardin. Elle ne comprenait pas, elle ne comprenait plus…

-          C’est au sujet de Nan.

-          Monsieur est particulièrement hostile ces temps ci. Vous devriez le laisser tranquille.

-          Je l’ai vu pleurer…

Il laissa tomber ses activités et se tourna vers elle. Monsieur n’avait pas pleuré depuis plus de cinq ans. Pas depuis la mort de son père…

-          Je comprends ! fît il en regardant le calendrier

-          Pas moi. Répondît Ményl en prenant une part de tarte à la fraise

-          Le père de Nan… de monsieur est décédé cette semaine. Dans deux jours il devra fêter son anniversaire.

-          Son anniversaire ?

-          Son père est mort le matin de ses treize ans.

-          Je pensais qu’il ne l’aimait pas ?

-          Vous pensez mal ma chère.

Ményl était perdue. Alfred ne pouvait pas lui mentir, aucun intérêt. Elle se questionnait sur les relations paternelles de Nan. Se pouvait il qu’elle ait mal évalué la situation ? Elle se souvenait des mots cruels qu’elle avait employé contre lui, des mots blessants qu’elle avait prononcés sur la mémoire de son père.

-          Dîtes moi ce que vous savez sur son père et lui. Ils s’entendaient bien ? Étaient-ils proches ? Je veux dire…

-     Il y a des vieilles cassettes que je conserve. Montez voir, deuxième tiroir a gauche de la fenêtre.

Elle le remercia et fît rapidement un tour dans la chambre du majordome avant d’en sortir les bras chargés d’albums photos et de cassettes vidéo.

 

-          Qu’est ce que tu fais la ? demanda Nan sèchement

Ményl baissa la tête vers ses chaussures. Décidément, il n’était pas prêt à effacer l’ardoise. Ou peut être se sentait il ridicule d’avoir pleuré devant Ményl.

-          Je voulais… j’espérais qu’on puisse parler de tout ce que je t’ai dit.

-          Je ne suis pas d’humeur. Si tu veux qu’on discute allonge toi ou dégages ! ordonna-t-il

A sa grande surprise, elle s’allongea sur le lit. Nan poussa un profond soupir en se dirigeant vers sa salle de bain.

-          Tu as intérêt à partir avant que je sois sorti de cette salle de bain.

-          Je suis désolé de ce que j’ai dit au sujet de ton père. J’étais contrariée Nan, je ne savais pas…

Elle n’entendît aucune réponse, il devait l’ignorer ostensiblement ? Compréhensible après ce qui c’était dit. Mais comment aurait elle pu savoir qu’ils étaient si proches.

-          Je suis désolé Nan. Dit elle adossée contre la porte. Je ne bougerais pas d’ici tant que tu n’auras pas accepté mes excuses.

 

Nan entrouvrît la porte de la salle de bains. Ményl s’était endormie contre le dossier l’obligeant à passer la nuit dans les toilettes. Il ne lui en voulait pas ; ou en tout cas plus maintenant. Cela faisait tellement longtemps qu’il dressait une barrière entre lui et ses

sentiments mais avec l’arrivée de Ményl, cette barrière tombait. S’effritait pour ne plus laisser passer que dans cette brèche minuscule un peu de Ményl dans sa vie.

Il la souleva dans ses bras et la déposa dans son lit avant de s’allonger à ses côtés.

Quand elle ouvrît les yeux, elle eût la surprise de découvrir le visage de Nan à même le sien. Elle tendît son visage vers lui et l’embrassa sans aucune gêne, sans aucunes inhibitions.

Ses derniers temps, elle se sentait plus proche que jamais de son charme et était de plus en plus attirée vers lui.

-          Tu m’as embrassé ? Pourquoi ?

-          J’en avais envie… Tu vas mieux ?

Il secoua la tête. Non, il ne se sentait pas mieux. Comment le pouvait-il alors que cette fille dont il ignorait tout de sa vie se rapprochait inexorablement de lui.

Il se releva du lit pour s’asseoir et poser sa tête entre ses mains.

-          Je dois aller au cimetière, tu veux bien venir avec moi ?

Ményl approuva. Dans ces moments de tristesse, elle en venait à regretter l’ancien Nan. Le despote pervers qui lui faisait subir ses jeux détraqués.

-          Nan si tu ne t’en sens pas la force...

Pour dire la vérité, elle-même n’était pas prête à mettre un pied au cimetière. Elle trouvait cet endroit glauque et lugubre.

 

Dès qu’ils furent rentrés, Ményl s’excusa de suite auprès de son ami en devenir. Elle revînt dans la salle avec un cadeau.

L’adolescent se sentît obligé de sourire, il n’aurait pas pensé que Ményl puisse avoir une attention pour lui.

-          Qu’est ce que c’est ?

-          Ne l’ouvre pas maintenant ! dit elle timidement

Il opina. En temps normal, il aurait déjà déchiré l’emballage ne serait ce que pour faire enrager Ményl.

Il posa le cadeau à côté de lui et lui demanda :

-          Et le tien, c’est pour quand ?

-          Pardon ?

-          Ton anniversaire, tu es bien né un jour.

-      C’est que je ne sais pas vraiment. J’ai été adopté alors tu  comprends je… je n’ai pas la date précise. En général je le fête en même temps que… enfin, je le fêtais en même temps que Thierry.

Nan perçut la pointe de tristesse dans sa voix. Il se rappela comment il avait joué un rôle dans leur séparation. Il fallait bien reconnaître quelque chose en Nan, il était capricieux. Arrogant, fier et prétentieux.

-          Je suis désolé pour Thierry.

-          Ce n’est pas vrai. Affirma Ményl

Il sourît. Elle avait raison, il n’était pas du tout désolé. Au contraire il était pleinement satisfait de posséder Ményl pour lui seul.

Il se leva pour l’affronter.

-          Tu as raison ! dit-il. Je ne supporte pas la concurrence.

Ce faisant, il la prît par les hanches pour l’attirer à lui. Puis en approchant ses lèvres des siennes, il lui demanda :

-          Et toi est ce que tu regrettes ?

Ményl ne tenta pas de se dégager, elle se trouvait bien blotti ici entre ses deux bras virils. Thierry n’avait pas une su grande place dans sa vie.

-          Je ne crois pas… dit-elle.

Il releva son menton vers lui et lui caressa la lèvre du bout du pouce.

-          Dans ce cas, rien ne nous empêche…

Elle l’empêcha de finir sa phrase. Il ne fallait rien précipiter ; pas entre eux.

-          Nous ne sommes pas pressés. Nous avons le temps.

Il la relâcha et prît son paquet avant de monter à l’étage. Puis parvenu en haut des marches il la regarda avant de lui dire :

-          Merci encore Ményl !

 

 

 

 

 

 

 

Par Lyam - Publié dans : Slave (fini)/ SM
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Lundi 20 octobre 1 20 /10 /Oct 17:47

3) Trust: Confiance

 

Ghin se réveilla en sursaut. C'était la troisième fois cette semaine qu'il rêvait de la mort de sa mère. Sans doute devait-il voir cela comme un présage mais il n'en était rien. Il sentait cette haine mordiller son cœur, plus fort, plus vif. De manière plus intense!

Il s'assît sur son lit et tenta de reprendre contenance quand Hélyce apparût dans le cadre de sa porte serrant contre elle la peluche que lui avait offert son frère un peu plus de dix ans auparavant.

-          J’ai fait un cauchemar Ghin ! Dit-elle lentement.

Elle vînt s’asseoir à ses côtés et le prît par le bras avant de poser sa tête contre lui.

-          Tu ne devrais pas insister... C’est passé tout ça...

Mais il ne l’écoutait pas, Rimwood devait payer, il ne pouvait pas s’en sortir comme ça ; pas après ce qu’il avait provoqué dans leurs vies.

-          Ghin. Ajouta-t-elle tendrement

Il se tourna vers elle et perçut la douce pression de ses lèvres contre les siennes. Quand ils se détachèrent, elle le fixait pesamment le désir se lisant dans ses yeux.

-          Nous ne sommes que frères de loi. Murmura-t-elle avant de plaquer son corps contre le sien l’obligeant à basculer sur le lit.

Elle s’accroupit sur son ventre approchant inexorablement son visage des lèvres désireuses de son frère. Sœur bût ses baisers ; ses mains longèrent son dos avec une légère douceur. Le jeune homme fît remonter brassière avant de laisser courir ses mains sur ses seins avides des caresses.

Hélyce avait un trop plein d’amour à exprimer et lui en manquait trop. L’un et l’autre cherchant à taire cette irrésistible attraction.

Il se redressa recueillant ses fesses sur ses hanches pour plonger son visage au creux de ses seins.

*

Assis sur la terrasse du café estudiantin ou il discutait avec Sandra, Ghin tentait de comprendre ce qui avait pu se passer la nuit dernière. Depuis quand était né cette attraction entre eux ?

Son regard divagua sur la fille de Rimwood. Cet homme l’exaspérait au plus haut point, il en était venu à le haïr, construisant sa vie autour du mécanisme fatal qu’il avait conçu pour cet homme qui après toutes ses horreurs passés bénéficiait d’un bonheur parfait.

«  Je t’empêcherais d’en jouir longtemps... se promît il »

 

-          Alors cette fille qui est venue la semaine dernière c’est ta sœur ?

-          Elle est sous ma garde depuis le décès de mon père.

-          Cela n’a pas dû être facile pour vous. Concéda-t-elle ave sincérité

Durant un court instant, Ghin aurait pu éprouver des remords à ce qu’il projetait de faire mais cette légère intervention de sa conscience fût balayée par le souvenir atroce de la mort de sa mère. Cette image trop fréquente le hantait et bien qu’il fût intelligent, la haine qui obscurcissait son jugement l’empêchait de voir cela comme un signe éventuel.

-          Tu veux en parler ? Dit-elle en prenant sa main

-          Non ! Dit-il en observant la main posée sur la sienne.

Puis il y réfléchit, le reste de son plan incluait de se servir de Sandra. Mieux valait ne pas trop la repousser.

-          Si tu veux bien, on peut se voir ce week end.

Elle sourît. Bien sûr quelle acceptait.

*

Ghin se massa la nuque, dans quelques jours, ce serait l’anniversaire de la mort de sa mère et il tenait à ce que tout soit en place pour cette date. Il prît donc rendez vous avec Judith.

-          J’ai encore besoin de toi. Dit Ghin

-          Qu’est ce que tu cherches au juste ? Je ne peux pas croire que tu espionnes le doyen par plaisir Ghin…

-          N’essayes pas de comprendre, fais ce que je te dis. J’ai besoin que tu l’appâtes dans son bureau demain en fin d’après midi.

-          C’est faisable… Ghin ! Réfléchis un peu, s’attaquer à  quelqu’un comme Théodore c’est dangereux. Tu auras beau être intelligent, il ne te ratera pas.

Ghin esquissa un sourire, si cette fille croyait qu’après tant de temps, il renoncerait de la sorte.

-          Fais ce que je dis Judith et tu es sûre d’être épargnée.

Elle opina, elle accepterait. Et lui tiendrait parole.

 

-          Tu ne devrais pas faire ça ! dit Hélyce

-          Il est trop tard pour reculer, pas de marche arrière possible.

-          Mais si ! oublie tout ça Ghin, il a refait sa vie, il a oublié. A nous d’en faire autant. Prenons un nouveau départ.

Mais son frère ne l’écoutait plus. Il était trop ancrée dans sa haine, beaucoup trop.

 

-          Je ne comprends pas à quoi je pourrais te servir… avoua Sandra après que l’adolescent lui eût confié qu’il comptait l’utiliser.

Il se pencha vers lui et l’embrassa attendant que le narcotique fasse son effet, ce qui ne tarda pas. Hélyce entra au même moment.

-          Quoi ? dit il en croisant son regard froid

-          C’est notre baiser que tu lui as donné…

-          Hélyce…

-          C’est juste que j’aurais voulu savoir si ce qu’on a partagé représente quelque chose pour toi.

-          Hélyce. Dît-il en l’enserrant

Elle plaqua sa tête contre son torse, pas besoin de mot, les battements de sont cœurs lui parlaient suffisamment.

***

Théodore Rimwood se promenait en sifflotant dans les couloirs de son établisse

établissement. Ses pas joyeux le menaient naturellement vers son bureau ou Judith lui avait promis un  très beau cadeau la veille de Noël.

Il l’avait effectivement trouvé distante ces temps ci mais pourtant cela s’arrangeait. Rien de très inquiétant dans son attitude, ses études l’absorbaient. C’était compréhensible.

Il entra mais ne vît personne. Peut être l’attendait il sous le bureau. Son endroit préféré.

Avant d’avoir eut le temps de faire toi pas, il s’écroula sur le sol en sentant le chloroforme dans ses nasaux. Sa dernière image fût celle de Ghin se penchant vers lui.

 

-          Vous êtes réveillé ? demanda t’il sur un ton laconique

Il plissa les yeux afin de distinguer les formes environnantes. Ses sens encore brouillé par la drogue dont il avait été victime.

-          J’ai pensé que vous aimeriez voir celui qui veut votre perte. De toute façon cela n’aura pas d’importance.

-          Ghin ? Que vous arrive-t-il ? Détachez-moi ! dit-il en sentant ses poignets entravés.

-          Je dois avouer que pour un homme rangé, vous avez quelques zones tortueuses dans votre petite vie. Abus de pouvoir sur votre tendre Judith, trafic d’armes, politique d’abattements en forêt. Il y a de quoi vous envoyer longuement en prison.

-          Mais enfin… qu’est ce qui vous prend ? Ces choses ne vous concernent pas.

-          Parlons d’il ya dix ans voulez vous ?!

 

« Mon père a longtemps travaillé pour vous en tant que banquier dans une de vos entreprises boursières. Je suis certain que cela remonte dans vos souvenirs. Vous avez suggéré à mon père de placer un quota en bourse et il a perdu votre argent. Jusqu’ici rien de compliqué. Dit-il »

 

Théodore avait depuis longtemps baissé les yeux. Il savait ou Ghin voulait en venir et il ne voulait pas admettre que ce jeune homme au dossier si prestigieux puisse constituer une de ses erreurs de jeunesse.

-          Par pitié ! dit-il. C’est du passé tout ça…

« Bien sur, si cela vous soulage de penser cela. Il n’empêche que pour vous rembourser, vous avez contraint non pas mon père mais ma mère à payer en nature la somme engendrée par mon père. »

 

Ce fût au tour d’Hélyce de baisser les yeux. Elle ne savait que trop bien de quoi son frère parlait. Mais ce qu’il projetait de faire ne ferait que l’abaisser plus bas que cet homme.

Leur tragique histoire remontait à l’époque ou Ghin était arrivé dans la famille. Il sortait d’un orphelinat psychiatrique ou il avait été placé après que ses parents l’eurent abandonné.
Ghin adorait leur mère, il ne supportait pas de la voir pleurer de la sorte spontanément

alors qu’elle était aussi belle quand elle souriait.

-          J’ai compris ! Tuez moi allez y, je le mérite ! dit il en commençant à pleurer.

-          Vous tuer ?! Ce serait trop facile ! Qu’en pensez-vous ? Si je prenais exemple sur vous ? dit il en tirant brusquement Sandra de sous la table.

Celle-ci était nue entièrement ficelé, bâillonné et avaient les yeux embués. Elle n’osait pas croire à cette situation mais plus encore à ce que son père avait fait.

La façon dont il avait détruit cette famille ; quelqu’un qu’elle aimait autant, capable de telles atrocités.

-          Père ! dit elle légèrement effrayée.

Mais Rimwood gardait la tête baissée et les yeux fermés.

-          Vous devriez voir comme elle est belle. Dit Ghin avec un sourire dément aux lèvres.

 

*

Hélyce traversa le couloir en tentant de penser à autre chose, des choses positives. De la vie qu’elle aurait avec Ghin dès qu’il sortirait de cette pièce. Mais la réalité revînt en même temps que sa décision.

Ses pas glissèrent vers les escaliers. Elle défît les bandeaux qui maintenaient ses cheveux et les laissa tomber par terre. Plus de vie normale pour elle, pas après ça. Ghin était en train de faire exactement ce qu’il reprochait à Théodore. Il était allé trop

loin…

«  Grand frère ne me fera plus jamais l’amour… dît elle » en se laissant glisser le long de la rambarde.

Ses cheveux flottèrent au soleil, ondulant sous la plane pression du vent. On aurait dit un ange fondant vers la mort…

 

Ghin observait le corps de Sandra se déhancher sur le sien. Il baisait une superbe femme t pourtant il n’en éprouvait aucun plaisir. Son regard remonta le long du visage de celle-ci pour y découvrir une image d’Hélyce.

Il sourît.

« Il est temps de prendre un nouveau départ… Hélyce et moi allons tout recommencer mais pas comme frère et sœur… pensa t’il »

 

Si seulement il avait su…

 

 

 

 

 

 

 

 

Par Lyam - Publié dans : Fiction
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Vendredi 17 octobre 5 17 /10 /Oct 01:14

5) Un peu de vérité dans la discussion

 

Nan observa avec attention la jeune fille qui avait depuis à peu près une dizaine de mois détruit un vase d'une valeure bégnine et qui désormais en payait le prix fort. Il était bien décidé à profiter d'elle au maximum et c'est justement ce qu'il s'apprêtait à faire.

 

Ményl redoutait de plus en plus Nan et son comportement audacieux. Elle avait appris auprès d'Alfred que celui ci avait toujours été plus ou moins dérangé. Cela avait commençé à l'âge de treize ans quand Sylvia était entrée à son service. Très vite son géniteur l'avait affranchi et très peu de temps après il succombait. Il revenait alors à Nan la lourde charge de diriger l'entreprise familiale à sa majorité. Ce qu'il avait commencé à faire.

Mais Nan avait des penchants lubriques auquel son entourage devait s'habituer et Ményl avait dû en faire les frais à ses dépens.

Ce jour là, elle rentrait de la bibliothèque assez tardivement. Elle n'avait rien dit à Nan et potassait sur un exposé de botanique.

Elle fouilla dans son sac à la recherche d'une éventuelle barre au chocolat. Le simple

fait de l'effleurer là dans cette rue lui rappelait la bêtise qu'elle avait commise depuis déjà dix mois. Elle réprima un sanglot en repensant à tout ce que son "maître" l'avait forcé à faire.

Parvenu jusqu'au manoir elle chercha dans ses poches  la clé de l'édifice, quand un râle étrange lui parvînt.

Cela semblait provenir d'une femme, probablement une des nombreuses conquêtes de Nan, comment entrer et ne pas tomber en position embarrassante.

"Et si justement tu l'embarrassais, ne serait-ce que pour te venger!" lui susurra une voix. Mais une autre faisait barrage à la première: "Pense au prix que tu devras payer si il n'est pas content"

Tant pis pour les conséquences, faisons comme si de rien n'était. Elle entra et suivît l'origine du bruit d’intenses exclamations de plaisirs. Elle parvînt jusqu'au bureau de Nan et regarda par la fente de la serrure. Le spectacle qu'elle y vît suscita en elle une légère vague de chaleur

au bas ventre.

Elle déglutit avec difficulté en observant Nan chevaucher sa belle mère et celle ci s'agripper à lui tout en redemandant.

- Ah oui! Vas y beau brun! Lime!

Elle s'éloigna rapidement de cette scène de débauche, regagnant sa chambre le coeur battant. Le sexe ne pouvait être que ça, pas qu'une simple cavalcade de corps et de passions. Ou était l'amour? Les sentiments?

Elle se vautra dans ses couvertures cherchant un peu de réconfort face à cette dure réalité.

 

Quand elle ouvrît les yeux, elle croisa le regard dur de Nan a même le sien. Elle sursauta basculant du lit tandis que le jeune homme se penchait vers elle.

-          Tu vas bien ?

-          Qu’est ce que tu fais là ?

Il fît mine de réfléchir, puis lui sourît. Etrangement, ce sourire n’était pas pour plaire à Ményl.

-          Je repensais à la première fois ou tu avais mise les pieds dans ma salle secrète. Tu ne souhaites pas y retourner ?

-          Pas question ! fît-elle

Le jeune homme soupira.

-          Si tu voulais tu t’amuserais beaucoup toi aussi.

-          Et finir par devenir un détraqué sexuel comme toi ? Pas question, j’ai déjà perdu mon copain, qu’est ce que tu veux d’autre ?

Il répondît à sa question le plus honnêtement possible.

-          Ta virginité !

Ményl recula un peu plus.

-          On n’en est plus à si peu Ményl, je connais toute ton anatomie. Qu’est ce qui t’empêches de poursuivre l’expérience avec moi ?

-          Qu’est ce qui te fais croire que je suis toujours vierge ?

-          Ce n’est pas le cas ? demanda t’il légèrement intrigué

Ményl baissa la tête. Pourquoi Nan venait il lui parler aussi franchement. Elle ne pouvait pas le regarder en repensant à ce qui s’était produit avec sa belle mère.

Elle décida de jouer avec lui, il était temps de s’adonner à quelques railleries. Sorte de petite vengeance personnelle.

-          Ta belle mère ne te suffit plus ? dit-elle-le plus naturellement possible

Un rictus déforma le visage de Nan.

-     Bien, pas besoin de jouer la comédie avec toi c’est déjà ça.

-          Tu es incohérent Nan. Passe encore tes jeux pervers, mais coucher avec ta belle mère. Tu n’as pas de respect pour ton père ?

-        Mon père est mort et ce n’est pas sa mémoire qui m’accablera de remords. Dit il sèchement

-          Tu n’as vraiment aucune morale.

Cette fois ci il sourît.

-          D’accord, souhate je n’ai pas de morale, mais ne prétends pas me juger Ményl Oklahoma. Parce que je sais qu’au fond de toi tu adores mes jeux pervers… Sinon pourquoi rester ici ? Tu as eu mille et une occasions de partir et tu n’es pas enchaînée à ce que je sache.

Il quitta la pièce. Ményl se releva et s’assît sur son lit.

*

Il s’était passé un peu plus de dix ours depuis que Ményl et Nan s’étaient expliqués. Le jeune homme ne l’avait plus contacté, elle le voyait rarement et étrangement, elle se surprît a éprouver des remords quant à ce qu’elle lui avait dit.

« Il t’as fait du mal » lui susurrait une voix

« Quel mal ? Tu as adoré chaque minute de ce que tu endurais. Ne nies pas, tu le sais… »

Elle devait bien reconnaître que certaines choses lui étaient apparues comme plaisantes mis en toute bonne conscience, elle ne pouvait décemment pas se corrompre ainsi.

Elle s’était même surprise à éprouver des sentiments pour Nan… De la tristesse quand elle le voyait dormir, il apparaissait comme un enfant perdu, abandonné. Un enfant capricieux…

Elle inspira un rand coup et frappa sur la porte. Celle-ci coulissa l’autorisant à entrer, il était assis sur son lit, feuilletant un livre que visiblement il n’arrivait pas à lire.

Elle prît place dans un coin du lit et lui demanda :

-          Qu’est ce que je suis censé être pour toi Nan ?

Surpris par la question il sourît mais ne répondît pas. Ce qu’elle était ? Une idiote assez sotte pour entrer par effraction chez les gens et croire qu’elle pourrait s’en tirer sans problème.

-          Une idiote ! répondît il simplement en l’invitant à le rejoindre

Elle glissa sur le lit remontant au niveau de ses épaules. Le jeune homme glissa sa tête au creux de sa nuque et lui murmura :

-          Je crois bien que je t’aime, petite idiote…

Elle sursauta et voulut se dégager, mais il l’en empêcha enfouissant un peu plus son visage dans son cou.

-          Et moi, que suis-je censé être pour toi ?

Elle chercha ses mots tandis que sa langue effleurait sa peau. Elle ne pût s’empêcher de gémir ; elle était devenue trop sensible, beaucoup trop.

-          Tu ne réponds pas ?! Finalement tu aimes…

Elle n’en eût pas la certitude mais elle fut certaine qu’elle approuva. Nan n’aurait pas pu être plus délicat qu’en cet instant. C’était aussi le meilleur moment de profiter d’elle, mais il s’en abstînt.

Il la relâcha avant de prendre son visage entre ses mains.

-          Je suis sérieux Ményl…Dis moi la vérité.

-          Oui, c’est bien possible que j’ai apprécié.

Elle se leva et prît la direction de la porte.

-          Et ma question ?

Ményl quitta la pièce sans y répondre. Qu’était il pour elle ? Très bonne question.

 

Nan observa son roman sans parvenir à le lire, une phrase revenait incessamment en lui.
« Tu n’aimeras personne d’autre que moi ! »

 

 

 

Par Lyam - Publié dans : Slave (fini)/ SM
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