L'Art

 

Il n’y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien. Tout ce qui est utile est laid, car c’est l’expression de quelques besoins et ceux de l’homme sont ignobles et dégoutants comme sa pauvre et infime nature.


Manifeste de l’art pour l’art ; Emaux.

Théophile Gauthier

Des choses à dire...

Avertissement:
Ce blog contient des textes à caractère sexuelles.


Homphobes, racistes
et tout emmerdeurs à venir je ne vous retiens pas!!

Bon vent!

 
Dimanche 9 novembre 7 09 /11 /Nov 22:43

6) Helena

- Vous sortez ensemble? Demanda Théos le plus naturellement que possible

La jeune fille opina. Depuis un coin de la cour, Thomas lui fît un signe de la main.

Théos eût été tenté de demander un peu plus d’informations, mais cela aurait sans doute été indiscret.

- Tu le connais d’où?

- Le fameux barbecue ou tu m’as laissé tomber. Tu sais un de mes amis snobs?

Il grimaça et ne préféra pas insister d’autant plus que Circée l’attendait. Il n’avait pas encore parlé à son amie des expériences qu’il pratiquait en exerçant son don et l’annonce de son nouveau petit ami n’arrangeait en rien l’annonce de cette situation.

*

- J’ai trouvé pas mal de choses sur la langue de sphynge. C’est une forme d’hypnose que produit le son de ta voix. Tes intonations sont modulées et cela résonne comme un chant, une sorte de berceuse qui influe sur le système nerveux.

Théos approuva. Il s’agissait alors plus d’un chant que d’autre chose.

- C’était courant dans la Grèce Antique chez les aèdes et les rhapsodes qui contaient les épiques poèmes de voyages. Je ne voudrais pas trop m’avancer mais tu possèdes un vrai chant de sirènes. J’espère seulement qu’il n’a pas les même effets.

Il préféra ne pas envisager ce que pourrait provoquer son don mal utilisé. Deux personnes en avaient déjà fait les preuves, il espérait que cela n’influerait en rien sur leurs attitudes.

- Je te propose de faire un essai. Je vais me boucher les oreilles et toi tu vas prononcer un texte sans aucune intonation implicite. Je veux simplement que tu parles avec ta voix d’aède.

Il acquiesça et attendît que son professeur ait terminé de se parer avant d’entamer un récit tout simple en employant au maximum sa capacité.

Quand elle réécouta la bande enregistrée, Circée fût émue par la voix du jeune homme. Comme un chœur à lui seul, une voix divine et mélodieuse comme jamais elle n’en avait entendue.

- C’est magnifique. Je ne parviens pas à croire que cela vienne de toi. Est-ce que tu pourrais réciter un poème à la classe de ta propre invention mais dénuée de sous entendus implicite?

- Je ne sais pas, je n’ai jamais essayé de composer.

- Dans ce cas, il va falloir tester tes talents de poètes. Si comme je le crois tu tiens ce pouvoir d’une lignée de rhapsodes grecs ce ne sera pas un problème.

**

Le lendemain en cours de grec ancien, Théos sur les conseils de Circée entreprît de lire son poème à la classe avec sa voix hypnotique.

Au bout du deuxième sonnet, les élèves furent littéralement sous le charme du récit. Plus encore qu’hypnotisés, ils étaient captivés par l’être sublime qui s’offrait à eux.

Brusquement, un léger rire s’éleva du second gradin à gauche. Une jeune fille avait les yeux rivés sur un livre, ses longs cheveux châtains ondulant autour de son front; Elle paraissait complètement absorbé dans son récit ce qui semblait passablement irrité Théos ainsi que la prof.

- Mademoiselle, vous ne paraissez pas intéressé par ce qui se passe… fît elle remarquer

- Excusez moi? Dit elle

Elle daigna lever les yeux de son livre dévoilant ses magnifiques yeux rouges cendrés. A l’intérieur de ses pupilles semblaient brûler une braise incandescente. Théos nota tout de suite son regard.

Etrange, fascinant. Intriguant.

- Qui êtes vous? Je ne vous ai jamais vu dans ce cours.

- Je m’appelles Helena. Je viens d’arriver.

- Bien, daignerez vous avoir un peu de respect pour votre camarade? Exigea Circée

La jeune fille haussa les épaules avant de reprendre la lecture de son roman. L’enseignante soupira et congédia sa classe demandant à s’entretenir avec sa nouvelle arrivante.

- On va déjeuner? Demanda Théos

Mais les pensées de son amie divergeait vers un certain brun qui apparaissait dans sa ligne de vision.

- Désolée, mais j’ai rendez vous.

Puis elle le planta là avant de rejoindre son petit ami. Théos poussa un soupir à peine audible et se retira dans un coin ombragé afin de se consacrer à la lecture.

Une plantureuse silhouette vînt bientôt troubler sa lecture. Helena se tenait devant lui, ses cheveux retombant devant elle en un amas de couleurs ternes. Elle portait une paire de lunettes de soleil qu’elle redressa sur le sommet de son crâne.

- Bonjour, je me rends compte que je n’ai pas été très délicate ce matin. S’excusa-t-elle. Mais c’était pour souligner le fait que personne n’applaudissait. Dit elle presque ironiquement.

- Je m’appelles Théos et je suis certain que tu ne me déranges pas pour te fiches de moi.

- En effet, j’ai remarqué que tu composais assez bien. C’est un peu impersonnel comme travail mais je sais reconnaître la bonne poésie.

- Tiens donc. Je ne sais pas si je suis digne d’être reconnu par quelqu’un tel que toi. Répondît il de manière sarcastique

Helena se mit à sourire. Une ombre traversa la cour, légère, gracieuse elle vînt planer autour d’elle.

Théos sursauta en reconnaissant un aigle. Probablement de ceux qu’il avait aperçu au centre commercial.

L’animal tourna autour de la jeune femme avant de faire un tour par la droite pour revenir vers elle;

- C’est un présage… dit il regrettant aussitôt ses paroles

Helena posa sur lui un regard intéressé.

- Tu t’y connais en signes auguraux?

- Pas vraiment… je… je m’y intéresses comme ça de temps en temps.

Il savait qu’il n’était pas un fin menteur mais comprît tout de suite que cette fille avait quelque chose de particulier quand le rapace vînt se poser sur son épaule.

- Il t’appartient?

- Non, c’est mon père qui s’occupe des oiseaux. Il vient de prendre en charge le refuge et ces bêtes me tournent autour sans arrêt.

L’aigle s’éleva avant de venir se poser sur l’épaule de Théos. Celui-ci plus que surpris se détendît en sentant l’aile de l’oiseau lui caresser le cou. Il savait que si il avait voulu, le bestiau aurait pu lui briser l’omoplate entre ses serres puissantes.

- Je crois qu’il t’aime bien.

- Je crois que je commences a l’apprécier. Confia-t-il en frottant légèrement le crâne de l’oiseau.

Autour d’eux, les étudiants s’étaient arrêtés pour voir le couple s’amuser avec cet énorme volatile. Ce n’est qu’au bout d’un instant qu’ils remarquèrent ces regards intrigués.

- Je devrais appeler mon père pour qu’il passe le chercher.

Une demi heure plus tard, celui-ci vînt les chercher tous les deux.

- Tu peux passer le voir quand tu veux au refuge. Dit Helena tandis que son père replaçait l’aigle dans sa cage.

Théos acquiesça. Il adorerait visiter ce refuge et surtout il aimerait beaucoup passer du temps avec Helena.

Avant de partir, il la retînt une dernière fois.

- Avec la classe de grec, on fait un voyage dans quelques semaines, tu en seras?

Elle fît mine de réfléchir mais ne lui donna pas de réponse , se contentant de le saluer amicalement.

Théos la vît s’en aller agréablement surpris de cette nouvelle rencontre.

Par Lyam - Publié dans : Fiction
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Vendredi 7 novembre 5 07 /11 /Nov 16:14

5) L’assemblée

 

- Théos tu as reçu un colis! Dit sa mère.

Le jeune homme sortît de sa chambre avec un livre en main pour récupérer le paquet qu’on lui tendait. Il ne contenait pas grand-chose vu sa taille probablement un livre ou un dvd.

Il entreprît de l’ouvrir et découvrît un livre. Environ deux cent pages, une reliure faîte de fils d’or avec une vieille couverture d’un noir silencieux.

- C’est de qui? interrogea sa mère

- Je ne sais pas. C’est bête je ne peux même pas l’ouvrir il manque la clé.

Le minuscule cadenas disait au jeune homme de crocheter cette ridicule protection de journal intime. Il entreprît de le faire et se rendît dans la cuisine pour le forcer à l’aide d’une pince mais la lame se cassa sur le cadenas.

Le jeune homme et sa mère en furent stupéfaits.

- Peut être devrait tu l’amener à un serrurier?

Il opina bien qu’il sût que celui ne pourrait rien faire pour lui.

*

Ce fût à l’heure du dîner ou habituellement son père éteignait la télévision que vînt l’information. On leur annonça qu’un vieil antiquaire était décédé des suites d’une crise cardiaque. Le jeune homme prêta attention à l’information pour se rendre compte que cela s’était produit dans le magasin ou il était avec Lyna la veille.

Il préféra ne pas en parler à ses parents. Le manque d’honnêteté de son père le poussait à faire pareil.

Son portable sonna. Il se doutait que ce devait être Lyna. Si elle avait vu les infos, c’était même très probable.

- Allô? Dit il

- Théos j’ai besoin de te voir en urgence. Peux tu venir au centre culturel? Demanda Mlle Circée

Afin d’éviter les questions, le jeune homme prétexta d’aller voir Lyna et se rendît au lieu indiqué.

Circée l’y attendait. Elle triturait nerveusement une de ses mèches auburn. La jeune femme devait avoir vingt cinq ans pourtant elle en paraissait trente cinq en cet instant.

- Qu’Est-ce qui ne va pas? Demanda son élève

- Entrons. Dit elle

Dès qu’il furent installés, elle se mît à lui raconter.

- As-tu entendu parler de cet antiquaire décédé?

Il approuva. Le professeur sortît une lettre de sa poche et la tendît au jeune homme.

- C’était un de mes amis. C’est à lui qu’appartient ce centre culturel. Il m’avait prévenu qu’il était en danger mais je t’avoues que je suis dépassé.

- Je comprends, mais je ne vois pas ce que je pourrais  faire. Dit celui-ci

- Lis ça.

 

« Le temps nous est compté; l’assemblée est menacée. Trouve l’Helléniste; Ramène le en Grèce.

Trouve l’Helléniste. »

- Je ne saisis pas… confia-t-il

- Un helléniste est un expert en lettre et civilisation grecque. Tu es mon meilleur élément. Callimaque pensait que c’était toi. Je crois aujourd’hui qu’il a raison.

- Qu’Est-ce qui vous fait dire ca? Le simple fait que je puisse traduire un texte ou que j’ai lu deux ou trois livres sur la mythologie?

Théos se pinça la lèvre. Il n’en revenait pas de se montrer sceptique alors même qu’il savait qu’il avait quelque chose qui faisait de lui un être particulier.

- J’aurais pu  te le prouver, malheureusement le livre qui contient tout son travail a disparu.

Théos s’apprêtait à demander plus d’informations sur ce livre mais quelque chose l’arrêta. Un picotement u niveau des rotules. Drôle de présage mais tout de même un; il ne devait pas en parler. Pas maintenant.

- C’est pour ça que nous faisons ce voyage? Demanda-t-il

- Il l’a subventionné. Il nous aurait accompagné et t’aurais probablement révélé tout ce que je ne sais pas. Mais je saurais retrouvé son travail. La bas nous découvrirons ce qui te rends unique.

Le jeune homme réfléchît. Quelqu’un voulait bien lui tendre la main, il ne fallait pas hésiter.

- J’espère que ce voyage m’apportera les réponses.

- J’en suis convaincue. dit Circée

 

Le jeune homme quitta le centre culturel. Derrière lui Circée esquissa un rapide sourire facilement dissimulable par les ténèbres…

 

 

Par Lyam - Publié dans : Fiction
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Vendredi 7 novembre 5 07 /11 /Nov 15:14

4) Présages

 

- Qu’Est-ce que tu fais? Demanda Lyna

Le jeune homme ne quittait pas le ciel des yeux comme si il y cherchait quelque chose de précis.

- Je cherche des présages. Répondît Théos

- De quoi? C’est clair t’es sérieusement atteint! Plaisanta celle-ci.

Il rabaissa la tête et sourît également. Elle était de meilleure humeur depuis que sa mère lui accordait un peu plus d’intérêt. De l’intérêt obtenu malhonnêtement mais de l’intérêt tout de même.

- Qu’Est-ce que tu vas acheter précisément? Lui demanda-t-il

Elle l’avait en effet traîné hors de chez lui jusqu’au centre commercial le plus proche. Dès qu’il s’agissait de voyager mieux valait ne pas laisser une carte de crédit entre les mains de Lyna.

- C’était quoi déjà tes histoires de présages?

- Ce sont des signes envoyés par les dieux sous la forme d’oiseau. J’ai trouvé pas mal de légendes là-dessus notamment avec les devins grecs. C’est comme un souffle divin, une inspiration.

- Et tu crois que tu peux faire ça? Ce n’est pas que j’y crois mais si tu étais devin, tu pourrais me dire quel maillot de bain emporté pour les délicieuses plage de la Grèce.

Celle-ci lui demandait de choisir entre un maillot une pièce et un autre plus décontracté et vraiment trop aéré.

- Alors? S’enquît elle

- Le deux pièces, ca te mettra en valeur; dît il sans grande conviction

A vrai dire il ne songeait pas vraiment aux plages de la Grèce, ni même de la taille du maillot de bain de son amie. Tout ce qui lui importait c’était d’être là bas au plus tôt.

Quelque chose devait s’y faire, restait à savoir avec précision de quoi il en retournait. Il passa une main sur ses cheveux pour les ramener en arrière tout en penchant la tête. Il pût ainsi apercevoir l’aigle qui sillonnait le ciel par dessus la baie vitrée.

- On y va? Dit Lyna après avoir encaissé son achat

*

- Halitersès… marmonnait Théos

- Ca fait des heures que tu répètes ce nom, d’où tu le sors?

- Dans ce cas-tu n’as pas fini de souffrir.

- Je ne sais pas. Ce sont peut être tes emplettes en folie qui m’ont fait grillé le cerveau.

La jeune fille projettait de se jeter dans une boutique de chaussures mais Théos la retînt par le bras lui désignant une boutique assez mystique.

« Les signes augural ». Le jeune homme pouvait être certain qu’il s’agissait d’un message et pas de n’importe lequel.

Les oiseaux appartiennent à la science augural, des augures. Il est des signes qui ne trompent pas et les aigles sont les messagers du dieu divin Zeus.

- Quoi? Tu veux visiter cette boutique? Lui demanda la jeune fille

Il ne répondît pas, se contentant d’entrer à l’intérieur pour n’y trouver personne.

- Pourquoi aurait t’on laissé la boutique ouverte?

Il ne répondît pas, trop absorbé par les émanations de cet endroit. Quelque chose n’allait pas il en était certain.

- On n’a pas dû lui laisser le choix…

- On peut s’en aller? Ca me fait peur ici. Il n’y a même pas de lumière.

La pesanteur des ténèbres conféraient aux drôles d’objets une allure sinistre. Ils s’en allèrent mais Théos promît de revenir y jeter un coup d’œil au plus vite. Il ne se passa que cinq minutes après qu’ils soient sortis qu’un vieil homme tomba du plafond les yeux complètement vitreux.

Le corps s’agita deux secondes sur le sol avant de s’arrêter dans une rigidité cadavérique.

**

 

- Dis tu as remarqué ces drôles d’oiseaux? Fît une femme à son mari.

Théos leva immédiatement la tête vers le dôme en verre. Ils étaient assis sur la terasse restaurant du centre commercial en train de déjeuner.

Brusquement, un bruit sourd signala une explosion. Un des aigles avaient brisés une fenêtre ppour entrer à l’intérieur suivi de son autre compagnon.

Les deux rapaces survolèrent le restaurant sous l’œil intrigué des badauds puis les deux créatures fondirent en piqué vers les deux adolescents et les survolèrent à leur grande frayeur.

Théos observa intrigué la direction prise par les rapaces pour ressortir.

Ceux-ci s’en allèrent en brisant une autre fenêtre vers la gauche.

Le jeune homme se mordît la lèvre, un présage qui se présentait vers la droite est heureux tandis qu’un présage qui se présente sur la gauche est signe de malheur.

Que devait il comprendre???

 

Par Lyam - Publié dans : Fiction
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Jeudi 6 novembre 4 06 /11 /Nov 18:32

« L’amour est un jeu qui a ses limites. Des limites résistantes à la mort ??? Ce n’est qu’une partie définitive sans aucunes limites… »

 

-          Son cas est très particulier. Voyez-vous, la balle a blanc a heurté les tendons les plus fragiles de son cœur. De ceux qui sont reliés au cerveau et ceux-ci malheureusement ont bloqué ces fonctions cérébrales. C’est comme une sorte de coma planifié. Je dois avoue que la précision du tir me laisse perplexe.

-          Pas  moi ! dit elle

-          La police vous attend, allez faire votre déposition, je vous tiendrais au courant.

Elle opina. Il était temps de tout leur dire. Il ne fallait pas que Naïm reste libre après ça.

*

-          Comment tu peux oser m’accuser ? s’emporta celui-ci une fois qu’elle fût rentrée.

-          Ce… ce n’était pas toi ? bredouilla t’elle face à la colère du jeune homme.

Il ne répondît pas. Peut être avait elle dénoncé la mauvaise personne. Une balle à blanc n’était  après tout pas faite pour tuer, de plus le jeune homme éprouvait des sentiments sincères envers Réglys.

-          Bien sûr que non ! dit il enfin. Je ne tire pas aussi bien, mais je connais quelqu’un du métier.

-          Ordure ! Tu ne mérites que ce qui t’attends.

-          Moi ? s’étonna t’il. Je n’étais pas avec elle au moment de l’incident. A bout portant qui plus est. C’est bizarre, je pense que ces messieurs en uniforme ne vont pas embarquer que moi. Les preuves qui sont dans ta chambre sont accablantes.

Elle regarda au dehors, deux policiers sortaient de leurs voitures et vinrent frapper à la porte.

-          Alys Darkside ? demanda l’un d’eux.

-          Oui ? répondît elle légèrement anxieuse

-          Nous venons chercher votre frère. Nous avons la une déposition contre lui a votre nom.

La jeune fille parût soulagée, surprise de voir que malgré sa situation son frère parvenait à jouer avec ses nerfs.

-          Je suis la messieur ; dit celui-ci. Croyez bien que je sois offensé de ses accusations émises par ma propre famille de surcroît.

Les forces de l’ordre le convièrent à le suivre tandis qu’Alys refermait la porte convaincue de l’emporter. Elle remonta à l’étage pour effleurer de l’esprit son roman avant de se rendre compte qu’il avait disparu, le disque dur complètement reformaté.

-          Salaud ! ragea t’elle

Elle envoya l’ordinateur contre le mur, fracassa sa veilleuse, renversa son bureau. Il fallait se défoule, oublier que son dingue de frère voulait sa peau. Que se copine était dans le coma par sa faute.

Le simple fait d’y penser l’obligea à balancer la chaise par la fenêtre. Celle-ci malheureusement atterrit sur le capot de la voiture de police.

Deux minutes plus tard, les policiers l’embarquaient pour violence gratuite et abusive. Assis sur la banquette arrière à côté d’elle, Naïm totalement hilare se régalait du malheur de sa sœur.

 

Par Lyam - Publié dans : Coeur Passion
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Jeudi 6 novembre 4 06 /11 /Nov 17:08

10) Tu me rends faible…

Ményl se tenait debout fermement sur le pas de la porte de la propriété de Nan. Allait elle se décider à ouvrir ou bien devait elle rebrousser chemin en ne se fiant qu’aux paroles de Thierry.

Peut être était ce vrai ? Nan ne voulait plus la revoir c’était compréhensible. Elle se frotta les yeux puis essuya ses lunettes. Non ! Il ne fallait pas baisser les bras si près du but. Elle était bien décidé à tout lui dire aujourd’hui même bien qu’elle eût la certitude que les choses n’avaient plus besoin d’être éclaircies entre eux.

La malheureuse mésaventure du bateau avait dû suffire à faire le point.

«  Ne m’abandonnes pas ! » avait il dit. Parlait-il seulement de la circonstance ou de long terme.  Sans qu’elle comprenne comment, il avait réussi à la conquérir. Elle se sentait plus proche de lui qu’elle ne l’aurait été avec un autre garçon. Mais pourquoi un être aussi compliqué ?

-          Allez vous vous décidez à entrer Mademoiselle ? dit Alfred en ouvrant la porte

Elle sortît de ses rêveries en sursautant.

-          Alfred ?! Vous m’avez fait peur.

-          Il y a longtemps que je ne vous ai vus. Ma foi j’ai eu vent du petit incident de cet été. Comment vous portez vous ? demanda t’il en lui servant du café

Ményl le coupa avec du lait. Curieusement, elle ne se sentait pas trop de répondre à cette question avant d’avoir vu Nan.

-          Très bien merci. Ou est Nan ? Je souhaiterais lui parler.

Alfred tourna le dos et alla déposer la tasse vide à l’évier. Puis tout en s’activant à ses petites affaires, il lui répondît :

-          Monsieur est sorti.

-          J’attendrais ce n’est pas un problème. Rétorqua t’elle

-          Monsieur est sorti de nos vies. Il est parti. Se justifia t’il

-          Pardon ? fît elle en se levant

-          Vous m’avez bien compris. Nan est parti, il ne m’a pas dit ou il allait ni ce qu’il comptait faire. Il m’a simplement promis de revenir quand son cœur lui en dicterai ainsi.

Ményl ravala péniblement sa peine ; Alfred mentait c’était certain, Nan ne pouvait pas être parti de la sorte. C’était une attitude lâche et ce genre de caractère, ce n’était pas lui. Ca ne lui ressemble pas.

-          Ca ne lui ressemble pas ! s’insurgea Ményl

-          C’est aussi mon avis, mais peut être…

Il tira une enveloppe du tiroir et la lui tendît.

-          Peut être qu’après cela vous saurez m’expliquer. Dit il

La jeune femme s’empara de l’enveloppe. Son nom était écrit en grosses lettres dessus marqués de la fine écriture de Nan.

-          Pas ça ! dit elle aux bords des larmes. Pas lui…

*

Menyl fît les cents pas avant de se décider à ouvrir la lettre. Un millier de question et tout autant d’hypothèses lui trottaient dans la tête. Elle se torturait alors que la réponse devait se trouver là sous ses yeux, dan cette enveloppe.

Elle expira un bon coup puis se décida à l’ouvrir.

« Je ne suis pas un grand sentimental, tu le sais bien, aussi je ne vais pas y aller par quatre chemin. Tu me rends faibles Ményl et je déteste cette impuissance. A tes côtés je suis vulnérable et ça pour moi c’est impardonnable…

Le monde qui est le mien ne tolère pas cette faiblesse. Je n’ai pas le choix, je vais partir. Il est possible que je revienne mais je ne sais pas quand et je ne te demande pas de m’attendre, je serais même soulagé de ne plus de te revoir…

Je t’aime mais c’est trop pour moi »

La jeune fille froissa le courrier contre sa poitrine se contentant simplement de baisser la tête.

Quelque part, Nan devait regarder l’horizon tout en y cherchant une éventuelle trace d’elle. Il était loin de se douter de la tournure que prendraient les évènements et du fossé qu’allait creuser ces deux années…

*********************************************************************************

Voila c'est fini!!! Non je blague, il y aura bien évidemment une suite mais avec un petit écart de trois années durant lesquelles il s'est pas passé grand chose alors inutile de vous raconter cette période. Pour les fans lol, Ményl reviendra pas avec Thierry je vous rassure, mais elle ne va pas rester célibataire ca paraît clair. Si vous saviez... Ah mais j'oubliais vous saurez bientôt...

Par Lyam - Publié dans : Slave (fini)/ SM
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