L'Art

 

Il n’y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien. Tout ce qui est utile est laid, car c’est l’expression de quelques besoins et ceux de l’homme sont ignobles et dégoutants comme sa pauvre et infime nature.


Manifeste de l’art pour l’art ; Emaux.

Théophile Gauthier

Des choses à dire...

Avertissement:
Ce blog contient des textes à caractère sexuelles.


Homphobes, racistes
et tout emmerdeurs à venir je ne vous retiens pas!!

Bon vent!

 
Jeudi 21 août 4 21 /08 /Août 08:15

 

 

Je n'avais pas prévu qu'elle serait là. Au fur et à mesure que je la voyais s'avançer, je sentais mon coeur battre plus fort alors que je m'étais promis de ne plus la laisser avoir cette influence sur moi. Comment osait elle réapparaître dans ma vie? De quel droit?

Je tentais malgré tout de conserver mon calme et de me concentrer sur mon verre de champagne mais rien n'y faisait. Je ne pouvais m'empêcher de contempler sa fine et svelte silhouette hâlée.

Brusquement l'on me tira par la manche et je détournais mon regard du sien. Le présentateur me conviait à monter sur scène malheureusement, je n'avais plus le coeur à penser au prix Poulitzer que je venais de remporter.

Tout ce qui m'interessait c'était de revoir cette vision enchanteresse. Pourquoi tout s'était il fini de la sorte? Je n'avais moi même jamais compris, jamais jusqu'a présent.

 

Avançant pas à pas vers le succèsgrandissant, j'avais négligé les choses non négligeables. J'avais snobbé ma famille et j'étais devenu un dragon carriériste obsédé par son avenir et sa propulsion dans les hautes sphères.

Depuis l'estrade sur lequel je me trouvais, je la vis me regarder de ses yeux froids d'argents. Ils étaient gris et scintillaient d'une lueure splendide. Je ne devais pas défaillir, pas maintenant. Elle me sourît et murmura quelque chose au loin que je tentais de décrypter sur ses lèvres.

Je n'entendîs pas, mais mon cerveau agît à ma place. Je me penchais vers mon talon et appuyais sur un miniscule bouton collé contre le plat creux de la chaussure. Je feignîs de relaçer les liens de ma botte quand une fulgurante explosion fît vibrer le bateau sur lequel nous nous trouvions.

Sans que je comprenne comment, elle s'était de nouveau jouée de moi.

Par Lyam - Publié dans : Heartless (fini)
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Jeudi 21 août 4 21 /08 /Août 06:26

4) L'amour commençe par le sexe

 

- Prends ton temps, nous avons une demi heure entière pour tester la mazophallation. dit Nan dans un soupir dionysien tandis qu'il arquait son corps dans le cuir sublime de la limousine.

Agenouillée à ses pieds, Ményl tentait de faire jouir son maître au travers de ses seins qui engloutissaient dans leur virtuosité charnelle le phalus érigé de Nan.

Durant les trois dernières semaines, celui ci s'était mis en devoir de lui enseigner toutes les astuces et us des coutumes sexuelles. Elle s'était surprise à en apprécier plusieurs telles que le cunilingus ou la pichenette qui consistait selon Nan à titiller chaque partie érogènes du corps à travers de légères décharges électriques ou sensuelles - comprenez le fouet -.

Le goût amer de cette nouvelle condition lui restait en travers de la gorge se renforçant un peu plus à chaque nouvelle humiliation de celle ci... et puisque l'on parlait de goût.

Elle laissa courrir sa langue sur la verge chaude de l'adolescent qui en gémît. Sa poitrine pressait le membre tendu de Nan dans une éffusion de volupté charnelle. Elle finît par glisser le sexe dans sa bouche savourant la douceur velouté de cet instrument viril.

Il se deversa en elle aggrppant sa tête pour être sûr que tout son sperme irait dans la bouche de Ményl.

- Tu t'es montré très entreprenante aujourd'hui! dit il en reajustant les lunettes de celle ci.

Ményl pensa alors qu'il s'agissait d'un compliment.

- Il va falloir régler ça ce soir! reprît Nan sur un ton plus ferme.

Elle déchanta. plus que quatre mois de cet horrible chantage à tenir.

L'adolescent milliardaire redressa lementon de Ményl et attacha une sorte de collier de soumission un peu comme ceux qu'on offre aux chiens.

-Pour te rappeler ta condition! dit il en enfilant son jean.

*

- Je cherche Ményl Oklahoma! déclara un jeune homme brun à la caissière du guichet éstudiantin de l'Université.

- Patientez! dit celle ci en pianotant sur son clavier

- Désolé, mais mademoiselle Oklahoma n'a pas doné suite à son logement en résidence universitaire.

- Tiens donc? fît il surpris. Savez vous je pourrais la trouver?

- Résidence Higglmore; demeure de Nan Blacwood! dit elle en relisant une notice du dossier de la jeune femme.

 

Nan déboutonna l'étroite chemise de Ményl en saisissant une partie du vêtement dans sa bouche.

- J'en ai rêvé toute la journée! confia t'il en laissant vagabonder ses mains sur le corps geignant de l"adolescente.

Il lapa le bout de son sein et l'enveloppa entre ses lèvres tandis que sa main filait inexorablement vers le bas de ses cuisses.

Ményl fît alors ce que ne doit jamais faire une soumise c'est à dire freiner la main de son maître ou maîtresse.

Nan se releva violemment et la jaugea furieux d'avoir été contredit. Il tira d'un coup sec au niveau de son ceinturon et un magnifique anaconda verni en sortît.

Le fouet de deux mètre de long était un long et étanche boyau de cuir garni du même matériau. Il en fît jouer un peu et le dirigea vers Ményl. La nacelle se ressera autour de ses fesses.

- Tu m'appartiens! Pour encore quatre mois! dit il en la tirant brusquemment vers lui receptionnant son corps délicat contre le sien.

Son ton autoritaire dissauada Ményl de tout commentaires, elle baissa les yeux tandis qu'il la relâchait fouillant dans son sac à la recherche d'une chaîne d'un peu plus de deux mètres qu'il ajouta au collier.

- A quatre pattes comme une chienne! ordonna t'il.

Ményl ne pût qu'obéir.

*

Thierry sillonna longuement le quartier chic qu'il visitait; toujours à la recherche de Ményl. Il avait trouvé cela très étrange d'apprendre qu'elle ne logeait pas au campus mais chez un particulier.

Il parvînt finalement face à un immense manoir de style élisabéthain. Il vérifia l'adresse qu'on lui avait fournie et vît qu'elle correspondait, il entra dans l'allée et sonna.

 

Nan sirotait un verre de vin rouge tout en regardant un vieil album de photo. Sa main s'arrêta sur la quarante sixième page de ce recueil. Une photo captivait son attention et son coeur insensible se mît à vibrer.

- Monsieur! dît Alfred en entrant dans le bureau

Il ne repondît pas encore secoué par cette image qu'il avait tenté d'oublier depuis des années.

- Mademoiselle Oklahoma à de la visite.

Il sortît de son état végétatif pour porter plusd'interêt aux propos du majordome.

Alfred était entré au service de la famille trois ans avant sa naissance. Il avait veillé sur Nan et avait dû voir plus de choses dans cete maison que l'adolescent et pour des secrets, il en avait à dévoiler.

- Amenez le moi! dit il avant de quitter la pièce.

 

Tout en avançant dans le couloir à la suite du majordome, Thierry se demandait comment Ményl avait pû se retrouver dans ce genre de maison. Il se rappelait qu'elle avait toujours éprouvé une sorte de fascination pour les chateaux anciens et autres monuments. Alfred le fît asseoir et lui servît une tasse de thé puis il quitta la salle et prît soin de refermer la porte derrière lui.

Le jeune homme en était à sa deuxième gorgée quand il faillit s''étranbler avec le liquide tiède. Il laissa tomber la tasse et se redressa d'un bond.

 

En le voyant, le coeur de Ményl râta un battement. Qu'était il venu faire ici? Pourquoi était il ici? Une gêne ostensible s'empara d'elle la plongeant alors dans un état de profonde humiliation.

- Thierry? articula t'elle d'une voix étouffée

- Que se passe t'il ici? fulmina le jeune homme en découvrant la jeune fille en tenue de sado latex.

le vêtement était plus qu'obscène se composant d'une sorte de vêtement proche du maillot de bain une pièce mais entièrement faît de cuir.

Nan esquissa un sourire façe à cette situation débridée qui les mettaient mal à l'aise.

- Qu'est ce que vous lui avez fait? s'indigna t'il en se dirigeant vers Ménylprêt à la recouvrir de sa veste.

Un coup du fouet de Nan claqua devant lui l'obligeant à reculer.

- A genoux Ményl! ordonna t'elle

La jeune fille fût torpillée.

- Nan...murmurra t'il au bord du sanglot

- J'ai donné un ordre! dit il

Et comme pour accentuer son geste, il tira sur la chaîne l'obligeant à s'exécuter. Elle obéit. Toujours façe à ce débordement de soumission, Thierry se sentait furieux de voir ainsi son amie rabaisser de lasorte et cet enflure profiter d'elle.

Il se lança vers lui prêt à le frapper mais un coup magistral siffla sur sa joue l'obligeant à reculer.

Il effleura du pouce l'endroit ou avait claqué le fouet. Un léger filet de sang perla sur sa peau. Il sentît un autre coup dans les hanches le forçant à s'accroupir. Nan s'approcha de lui et posa sa chaussure sur sa tête.

- Couché chien! dit il en accentuant la pression.

Thierry grogna tandis que l'adolescent millionnaire se régalait de la totale domination qu'il exerçait.

- Arrêtes s'il te plaît! dit la faible voix de Ményl

Il se rendît alors compte qu'elle venait de le tutoyer. Il ôta sa chaussure de la tête de cet idiot et lâcha la chaîne de Ményl.

- Je vous laisse pleurer votre sort. dit il sur un ton insensible.

 

Depuis son bureau, Nan voyait les faits et gestes de ce couple ridicule. Il n'aurait jamais pensé que Ményl puissse être fiançé... Qu'était il venu chercher?

Il se surpeît à s'inquiéter de l'eventuel départ de la jeune femme. Elle avait une dette à rembourser et vu la somme qu'elle valait, il ne pouvait rien.

Il se cala dans son fauteuil en repensant aux caresses subtiles de ses lèvres sur son sexe. Il se redressa subitement en considérant la sensation qu'il venait d'éprouver...

"Ne t'attaches pas Nan, je ne te le permettrais pas..."

 

- Tu n'aurais pas dû venir. dit Ményl pour combler le silence gênant qui s'était installé entre eux.

- Qu'est ce qui t'es arrivé? demanda t'il en passant une lingette mouillée sur sa joue meutrie.

Elle entreprît de lui raconter. Au fur et à mesure que certains points s'éclaircissaient, Thierry s'acharnait à trouver la meilleure des manières d'encaisser le choc. Il se releva spontanément et fît façe à Ményl.

- Alors c'est tout? Tu vas en rester la? dit il presque furieux.

- Je ne peux rien faire...

Il baissa légèrement la tête. Que pouvait elle effectivement faire? Tenter un recours en justice aurait été une mauvaise idée. Elle était dans son tort.

- Et que fais tu de nous? demanda t'il en s'abaissant à son niveau et en essuyant ses larmes d'un revers de pouce.

- Sers moi! dit elle simplement.

 

Ményl entra docilement dans la chambre de Nan comme celui ci l'avait exigé après le départ de son ex petit ami. Il ne trouva aucune trace de lui en son saccro saint lieu, néanmoins elle arriva juste à temps pour voir sortir Julia de la pièce de SM. Celle ci parût partiellement gênée par sa présence mais ce malaise se dissipa quand Nan emergea de l'escalier lui intimant de partir.

- Alors cette tragique histoire de Roméo et Juliette...

La jeune fille tourna la tête. Dire qu'elle avait tutoyé cette espèce d'énèrgumène.

- Quand tu cesseras de bouder rejoins moi dans mon bain, j'ai comme qui dirait besoin de me relaxer. dit il en soulevant légèremment son menton.

La jeune fille dût s'exécuter. Elle finît par rejoindre le jeune homme dans son bain, celui ci avait arqué son dos et posé sa tête sur le rebord en marbre de sa baignoire. Il semblait étonnament relaxé pour quelqu'un qui avait rompu une belle histoire d'amour.

- Ne sois pas gênée, viens te joindre à moi.

Elle obéit se coulant dans l'eau entre les cuisses de Nan, un bras couvrant sa poitrine. L'adolescent l'observa recroquevillée sur elle même attendant qu'il entreprenne de la caresser ce dont il ne spriva pas, ses seins bientôt captifs de ses doigts humides.

Il plongea légèrement sa tête dans les cheveux de Ményl. Ceux ci sentaient bon .

- J'adore l'odeur de tes cheveux. dit il d'un ton grave presque sensuel

Ményl en tressaillit. Ce devait encre être un de ses jeux vicieux et pourtant Nan en cet instant lui semblait tellement proche.

Elle se laissa faire acceptant légèrement les caresses de celui ci.

- Ményl... est ce que tu étais amoureuse? demanda t'il

La jeune fille se releva en vitesse et passa une serviette observant Nan d'un air consterné.

- En quoi ça t'interesses, ça ne fais pas partie de ta misérable existence.

Il pencha la tête de côté avant de sourire. Ményl venait de le tutoyer à nouveau.

- J'en conclus que la réponse était non...

Ils se fixèrent longuement, au dehors la pluie avait commençée à se répandre.

 

Par Lyam - Publié dans : Slave (fini)/ SM
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Mercredi 20 août 3 20 /08 /Août 10:58

Understanding or Undergoes: Comprends ou Subis!

 

Ghin fulminait intérieurement. En plus de detester cet escrot, il fallait qu'il le voie, cette enflure du dixième degré.

Il expira à fond avant d'entrer dans le bureau. Une jeune fille aux cheveux verts était debout face à lui et semblait se disputer.

L'adolescent n'était pas devin mais comprenait facilement qu'il était en présence d'une tension intime.

- Qui êtes vous? demanda Rimwood

- Ghin Zamenhof.

- Ah oui. Laisse nous Judith!

Le jeune homme nota qu'il ne l'avait pas vouvoyé et en sa presençe ce genre d'indices pouvait s'avérer très utile.

L'adolescente sortît non sans avoir auparavant jeté un sourire au nouvel élève.

-Asseyez vous!

Il prît place façe à un quadragénaire souriant au fin teint hâlé. Grand, probablement musclé; il semblait tellement différent de celui dont il se souvenait et pourtant...

"Le vrai repentir n'est accordé que par celui qui a souffert."

-

Ghin serra le poing, il ne fallait pas que ce crétin, pervers, obsédé se souvienne de lui maintenant.

- Oui, Lejzer Zamenhof était un de mes ancêtres. dit il pour étouffer les pistes.

-Ah oui... dîtes moi, que pensez vous de l'établissement.

- A vrai dire je ne connais pas encore très bien les lieux et votre fille s'est généreusement proposée de me faire visiter.

- Dans ce cas je ne me fais pas de souci pour vous. J'ai examiné votre dossier scolaire et je dois admettre que vous avez là un parcours remarquable. J'aimerais m'entretenir avec vos parents, est il possible de les rencontrer Mardi prochain?

- Je crains que non... avoua t'il

- Si la date est un problème, nous pouvons...

- Je n'ai plus de parents! faillît il crier

Durant un instant, Rimwood vît briller dans les yeux de Ghin un éclat, quelque chose de mauvais. Une lueure assez inquiétante.

Celui ci posa sa main sur le dessous du bureau et y posa un mini micro sans fil qu'il fît glisser hors de sa manche.

Celui ci adhéra immédiatement au bois d'if verni.

- Excusez moi fît il faussement en baissant les yeux.

- C'est de ma faute, j'ai manqué de délicatesse...

Un leger silence survola la salle jusqu'a ce qu'ils reprennent leur conversation.

*

Hélyce Zamenhof venait d'avoir dix sept ans. Elle étudiait actuellement en classe de Terminale Economique et Sociale. Assise patiemment en classe, elle souffla sur l'une de ses mèches rebelles d'un beau gris clair et reporta son attention vers le professeur.

Mme Merval était vraiment quelqu'un d'assomant. Elle pencha la tête prête à s'endormir quand la cloche retentît soudain la sortant de sa torpeur.

A la différence de son frère aîné, Hélyce n'était pas une surdouée, néanmoins elle se débrouillait au mieux pour être à la hauteur même si son seize de moyenne générale pouvait être insignifiant comparé au dix neuf soixante quinze auquel se maintenait son frère.

Avant de rentrer chez elle, elle fît un détour par le parc avec ses nombreux amis s'offrant une glace au chocolat.

Elle finît par rentrer chez elle. Tout dans la maison de ses parents lui rappelait les térribles évènements qu'elle avait dû subir. Son père était mort depuis déja six ans et l'anniversaire de sa mère approchait; ou plutôt l'anniversaire de sa mort. Ghin avait prévu quelque chose ce jour là et elle se doutait qu ce ne serait pas joli à voir.

Rien que d'y penser son coeur se serra. Ce qui s'était passé avait complètement réorganisé leurs vies, elle espérait seulement que Ghin oublierait ses projets de vengeance. Cela l'avait rendu amer et obstiné.

Il avait travaillé avec haine pour parvenir jusqu'au personnage douteux de Théodore Rimwood.

La haine, ce curieux moteur qui l'animait depuis bientôt dix années, un auxiliaire puissant au service du désir. Un désir insatiable de vengeance , un désir nocif...

Elle chassa hors d'elle ces pensées néfastes et s'installa dans le canapé mais ses cauxhemards revenaient.

Après le suicide de leur mère, leur père s'était occupé d'eux dans la limite du possible mais bientôt, lui aussi avait dû les laissé poussé également par une folie suicidaire.

Ils avaient alors étés plaçés dans une famille d'accueil avec un dossier psychiatrique à charge, mais très vite Ghin s'était révélé un enfant ambitieux capable de surmonter ses frayeurs. C'était tout du moins le diagnostic des chercheurs... Ils avaient tort.

Ghin n'allait pas bien, elle le savait mais comment le lui faire comprendre? En apparence il paraissait tellement solide.

une carapace d'insensibilité le protégeait du monde car il ne voulait pas s'attacher... surtout pas.

 

Quand le jeune homme rentra chez lui, il trouva sa soeur allongée sur le canapé. Elle avait dû s'endormir en l'attendant et lui n'avait pas pensé à la prévenir de son retard tardif.

Il la prît dans ses bras et l'emmena dans sa chambre. Elle revâssait, encore...

- Non maman ça chatouille! dit elle en riant

Elle devait sans doute se rappeler le premier noël qu'ils avaient passés ensemble. Le premier depuis qu'il était arrivé dans la famille.

Dès qu'elle fût installée, il se dirigea vers sa chambre et ouvrît les fichiers conçernant Rimwood. Il connecta son oreillette bluetooth à son PC et aussitôt six fichiers de données audios se téléchargèrent sur l'appareil.

Son micro faisait des merveilles, quatre enregistrements sur six étaient pour ainsi dire inutiles tandis que le troisième et le cinquième semblaient particulièrement fructueux.

Cet idiot avait fait installé une commande vocale de décryptage de fichiers. En gros avec le code secret qu'il avait cité, Ghin avait accès à toutes ses informations personnelles. Jamais il n'aurait espéré progressé aussi vite.

Néanmoins, l'autre enregistrement l'intéressait un peu plus au fur et à mesure que les propos s'écoulaient dans son oreille. Il s'agissait d'une conversation avec la certaine Judith qu'il avait rencontré de manière assez brève. Voila un facteur qui pouvait servir.

Si il comprenait bien, cette jeune fille était son joujou scolaire et d'après les efforts que Théodore déployait pour la combler, il tenait à la garder. Voila qui devenait iintéressant. Un plan commença à germer dans son esprit, il jeta un coup d'oeil vers la porte de la chambre de sa soeur. Il était temps pour elle d'entrer en jeu.

 

Judith Answer était ce qu'on appele une arriviste. Fière de ses remarquables résultats en Lettres et Langues, elle voulait néanmoins s'assurer un solide avenir et tant pis si pour ça il fallait coucher avec le doyen.

Assise dans la salle de projection qu'elle avait réservée, elle achevait de préparer son diaporama pour . Ses lunettes posées sur son nez lui conféraient un air de fayotte plus que de nympho et personne dans l'Université ne la soupçonnerait de quoique ce soit de ce genre.

A son agréable surprise, elle vît entrer le jeune homme de la dernière fois.

- Bonjour! dit elle avec un sourire plus coquin qu'aimable

Ghin répondît à son tour en s'approchant d'elle.

- Judith, c'est cela?

Elle acquiesça avnt de le voir ôter sa carte mémoire pour y mettre la sienne.

- Ce ne sera pas long! assura t'il Je veux juste te montrer mon projet sur les femmes carriéristes de la Littérature française.

Elle parût intriguée par ce prétendu exposé puis poussa un ci en voyant la première image s'étaler en gros plan sur le mur. N'importe qui serait entré dans la salle et sa carrière à Oxford serait compromise.

Ghin laissa défiler les photos sous le regard estomaqué de la jeune fille.

- Arrêtes ça tout de suite! ordonna t'elle. Ou as tu eu ça?

 

L'image en question la montrait servant d'escort girl au doyen, puis la suivante détaillait avec précision un strip tease improvisé pour le quadragénaire.

Ces photos avaient étés prises à l'aide d'Hélyce qui avait dû intégrer un club de gogo danseuses pour avoir accès à cet endroit particulier ou se retrouvait le fameux couple.

Ghin s'approcha de la jeune fille qui s'était mise à trembler depuis le début de la diapo.

- Qu'est ce que tu veux? demnada t'elle furieuse.

- La réponse, je te renvoie la question. Qu'est ce que tu ne veux pas? Je pense non non, inutile de me mettre sur la voie. Oh oui je sais, tu veux que ces photos soient publiés, tu ne veux tout de même pas que je les garde pour moi, elles sont bien trop belle.

- Tu vas me faire chanter?

- Non, tu me rends un service et je t'en rendrais un en ne rendant pas publique ces photos.

- Lequel? demanda t'elle en tentant de reprendre contenance.

- J'ai besoin que tu poses une caméra dans le bureau du doyen.

- C'est une blague? demanda t'elle

- Tu as raison, diffusons ces photos un peu partout et nous allons rire... dit il cynique

- D'accord, je vais le faire, mais je veux la garantie de te voir les déruire.

Ghin agita l'index en signe de négation.

- Pas de conditions ni aucune liberté, dès que j'ai eu ces photos en ma posséssion tu m'appartenais déja. Contente toi d'obéir et ne t'avises pas d'en informer le doyen. J'ai une vengeance à lui faire subir et tu ferais bien de ne pas appartenir à mes ennemis.

La jeune fille opina. Elle allait s'exécuter; tout du moment qu'il l'épargnait car Judith le devinait Ghin n'allait pas bien.

L'adolescent quitta la salle; "Contentes toi d'obéir Judith, n'essayes pas de comprendre... n'essayes pas..."

 

songea t'il amèrement.Mr Zamenhof... Ce nom ne m'est pas inconnu
Par Lyam - Publié dans : Fiction
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Mercredi 20 août 3 20 /08 /Août 08:59

Ce n'est pas tous les jours que ça arrive mais je dois bien le reconnaître il faut que je remercie certaines personnes qui ont contribué non seulement à l'élaboration de ce blog mais aussi à mon ouverture d'esprit.

En premier lieu nous avons Min que vous connaissez comme Athénais. [PS: JB m'a filé l'adresse d'un site qui je pense devrait t'intéresser: www.everythingyaoi.com

Je la remercie pour le design et l'idée géniale de faire un blog en espérant que je serais meilleur que toi ou même aussi bon que toi en ce qui conçerne la dépravation. PS: J'te hais lol!Voici un des yaoi qu'il y a sur le site FAKE!

Merci à JB pour ses conseils en matières de yaoi parce que je n'y connaissais absolument rien ou du moins j'en ignorais une partie. T'as choqué mon esprit sensible! lol

Je remercie aussi Mylène en espérant qu'elle repose en paix ainsi que sa petite Caramel d'amour.
Vous formiez un si joli couple.

Et enfin je vous remercie les lecteurs qui passe de temps en temps jeter un oeil à mes récits pathétiques. Je vous aime!!!!

Par Lyam
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Jeudi 31 juillet 4 31 /07 /Juil 17:51

 I hate him: Je le hais

 

Ghin Zamenhof venait d'être admis à La prestigieuse université Libraria. Il avait obtenu à l'aide de ses exceptionnels résultats en langues et en littérature une bourse totale lui permettant de parachever sa dernière année de Licence.

Lauréat à la bourse du mérite, on lui avait proposé de venir entamer ses deux années de Master dans cette école particulière et c'était pour lui une offre non refusable.

 

Il traversa le couloir vide et parvînt à la salle de langues étrangères; son nom de famille venait de la prestigieuse lignée de Lejzer zamenhof, un linguiste polonais qui créa l'esperanto. Allez savoir ce que c'est!!!

C'était tout du moins l'héritage de sa famille. Il n'avait rien de slave ni même aucune origine polonaise. Néanmoins, il devait reconnaître que les lettres et lui étaient en phase totale.

Il frappa à la porte et entra sur l'ordonnance du professeur.

- Mr Zamenhof je présume?

Il opina.

- Entrez et asseyez vous!

Ce qu'il fît. Une place sur le gradin du deuxième rang donnait à voir une jeune fille qui dessinait une jupe de manière très superficielle.

Il soupira, ce cours 'annonçait passionnant.

 

Assis dans un coin de la cour, Ghin feuilletait son nouveau roman" La passion débridée". Un des textes qu'il lui fallait étudier au cours de l'année. Il était question dans ce livre des origines du lesbiannisme originaire de l'île de Lesbos et de la folie amoureuse de deux femmes prêtes à tout y compris à tuer pour vivre leur antique passion.

Son déjeuner en main, il avala une cuillérée de maïs et laissa pendre la cuillère à ses lèvres quand une ombre vînt gâcher sa lecture.

Bien sûr les ramures de l'arbre sous lequel il était posté le cachait du soleil néanmoins, les feuilles laissaient filtrer la lumière nécéssaire à sa lecture. Or cet importun venait de lui gâcher un de ses grands plaisirs.

Il leva la tête et croisa un doux visage aux traits fins et souriant. Elle avait de longues boucles châtaines et des yeux de couleurs noisettes.

- Bonjour! dit elle

Il ôta l'ustensile de sa bouche et repondît. Cette tête lui evoquait quelque chose, une similitude avec un visage... un visage qu'il ne pouvait pas oublier.

- Tu viens d'arriver? Je t'ai vu en classe ce matin. Je m'appele Sandra Rimwood

- Ghin Zamenhof!

- Comme le créateur de l'espéranto? dît elle apparement très impressionnée.

Il acquiesça bien qu'il n'eût aucun lien avec cet ancêtre. Etrangement, une sensation de dérangement le survola. Il y avait chez cette fille un brin d'agaçement. Rimwood... ce nom lui était plus que familier; il resonnait à ses oreilles comme le bruit atroce d'une craie s'éraillant sur un tableau noir.

Un murmure de hantise se saisit de lui faisant ressurgir dans son inconscient un flot d'images passées tandis qu'il entretenait la conversation avec sa nouvelle connaissance.

- C'est ton père le magnat des bourses et finances? demanda t'il

Elle acquiesça.

"Parfait" pensa t'il en tentant de dissimuler toute émotion sous un masque de neutralité total.

- C'est également lui qui dirige cette école?

- Oui...

Il marqua un temps d'arrêt, il était temps de jouer à un de ses jeux favoris. "Tu dois savoir que la torture dure plus longtemps Sandra..."

- Ce ne serait pas également celui qui finançe des campagnes d'abbatements en vue de fournir ses usines de papiers.

Elle pencha la tête de côtée et grimaça.

- C'est papa! dit elle avec une exclamation ironique

- Ca ne te fait rien de savoir que des milliers d'espèces animales ou végétales ont disparu pour que ton père fabrique une série de billets qui lui serviront à acheter des engins de morts?

Elle esquissa un geste de recul. L'adolescent jubila intérieurement. C'était en géneral l'effet que produisait Ghin sur la majorité de ses interlocuteurs. Un franc parler cassant que tempérait une façade acceuillante.

- En tout cas si tu as besoin de quelqu'un pour te guider, n'hésites pas à me faire signe. fît elle embarassée

- Je n'y manquerais pas! assura t'il

Il reprît sa lecture tandis qu'elle s'en allait. Un demi sourire fendît le visage de Ghin, tout allait pour le mieux.

Sandra se retourna mais ne vît que ses cheveux auburns danser sur son front. Dès qu'elle fût assez loin, Ghin se mît à sourire, son plan arrivait à terme.

*

Theodore Rimwood avait fait pas mal de dégâts dans sa jeunesse et sans s'en rendre compte, il avait accueillit en son sein une de ses erreurs qui allaient lui coûter cher. Mais pourtant, à l'âge tendre de quarante ans, il s'était assagi. Peu fière de ses actions douteuses dans l'industrie du papier, il pouvait néanmoins se vanter de posséder une banqueprospère, une université réputée et une fille honorable.

Confortablement installé dans son fauteuil en velours noir, il repensa à son inévitable succès avec un sourire.

Les lèvres de Judith faisaient un travail merveilleux au creux de ses reins.

- Prends ton temps, nous n'allons pas êtr dérangé. dit il dans un souffle

L'adolescente écarta une mèche verte de ses cheveux teints.

A travers la vitre teintée de son bureau situé au cinquième étage du deuxième batîment des lettres et sciences humaines, il vît s'offrir à lui le spectacle coutumier de son école. un peu plus loi, sa fille qui allait vers un étudiant.

Ils discutèrent brièvement comme elle avait coutume de faire pour les nouveaux élèves.

C'était vraiment un ange, tout comme sa mère. Une femme bien trop respectable pour lui faire une fellation, acte qu'il devait effectuer avec une étudiante.

Il posa légèremment ses grandes mains hâlées sur la tête de la jeune femme pour l'encourager à poursuivre et jeta un coup d'oeil au dehors.

L'adolescent avec qui discutait Sandra traversa la cour et sembla jeter un oeil vers son bureau. Imùpossible, il était tout à fait impossible qu'il puisse le voir et encore moins savoir ou il se trouvait... Pas dès son premier jour. pourtant son regard insistant faisait naître en lui une légère once d'inquiétude.

"Allons, Théo détends toi, profite de ta caresse! se dit il"

Depuis la cour qu'il traversait, Ghin perçut quelque chose. Un intense malaise, quelque chose de virulent... Il s'arrêta puis se remît à marcher.

- Je vous tiens ordure! murmurra t'il

 

De retour dans son modeste appartement, le jeune homme ne prît pas la peine de vérifier quoique ce soit. Il déballa son ordinateur et entama un dossier spécial intitulé Némésis en hommage à son projet de vengeance.

un giga octets de fichiers conçernant la famille Rimwood apparût, et dans le lot un cahier de bord personnel destiné à sa rédaction personnelle. Il brancha son casque et son micro et enclencha le logiciel de dictée électronique.

"Le 17 octobre, prise de contact avec le sujet Sandra Rimwood. cible éventuelle à atteindre dans le projet."

Et tandis qu'il refermait le poste, une idée sublime commença à germer en lui, une vengeance digne du crime commis...

*

Il s'agissait d'un habituel Dimanche sauf que ce dimanche habituel était celui de la veille de Noël. Ghin et sa mère traversaient la ruelle. Ils allaient faire des courses au centre commercial pour fêter leur deuxième Noël ensemble. Alors âgé de dix ans, le pré adolescent s'était proposé de faire un cadeau particulier à sa nouvelle soeur Hélyce.

Durant tout le temps que dura leur promenade, sa mère gardat la tête baissée en lui adressant occasionnellement quelques sourires chargés de tristesse.

- Maman, j'ai vu une peluche dans la vitrine la bas pour Hélyce.

Elle parut soudain revenir à la réalité à la simple évocation de ce prénom.

Elle lui tendît un billet de cinquante euros et le serra contre elle, ses longs cheveux naturellement gris lui caressant le visage. Elle l'embrassa longuement mais lui ne songea que ce ne devait être qu'un câlin affectueux.

- Tu es grand maintenant, tu veilleras sur ta soeur en bon grand frère.

Il acquiesça et partît vers le magasin. Quand il en sortît une dizaine de minutes plus tard, il chercha sa mère du regard mais ne la vît pas. tout ce qu'il vît c'est ce corps sauté du toit qui s'ouvrait en une sorte de dôme en verre donnant sur une fontaine centrale.

Il serra un peu plus l'elephant rose à paillettes qu'il venait d'acheter pour sa soeur.

- Je crois que c'est son fils... dit une femme dans l'agitation en le désignant du doigt.

Il s'approcha un peu plus, on tenta de le retenir mais il reussit quand même à passer. Sa mère gisait dans son sang, les os fracassés, une lamelle de verre au travers de la gorge.

Ghin voulut crier, mais son cri s'ettouffa dans sa gorge. sa mère avait...

Allongé sur son lit, l'adolescent laissa perler deux larmes. Il serra un peu plus l'oreiller sur lequel était posé sa tête jusqu'à en crever les coutures.

 

Le lendemain au lycée, Sandra chercha du regard le jeune homme de la veille. Il portait un bandana bleu pour retenir ses cheveux. Cela lui allait bien, même si elle se sentait nouille de le poursuivre ainsi. Si il avait eu besoin d'elle, il l'aurait contacté.

Oh et puis zut, si elle voulait fraterniser il fallait qu'elle aille de l'avant.

- Ghin!

Le jeune homme soupira en entendant sa voix mais se retourna quand même pour la saluer. Après tout, il valait mieux en faire une amie pour mieux l'exploiter ensuite.

- Salut! lâcha t'il

- Mon père voudrait te rencontrer. Il tient à être présenté à chaque nouvel élève boursier.

- Tiens donc! dit il en cachant une grimaçe.

- Tu veux le voir cet après midi?

- Je 'y tiens pas trop. avoua t'il

- Pourquoi? s'enquît elle

Il détourna son regard, cherchant en lui une réponse valable à présenter. Son coeur battait contre sa poitrine et lui murmurrait le phrase à sortir.

"Parce que je le hais! Tu m'entends? Je le hais!"

 

eût il envie de crier
Par Lyam - Publié dans : Fiction
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  • : 08/07/2008

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