4) L'amour commençe par le sexe
- Prends ton temps, nous avons une demi heure entière pour tester la mazophallation. dit Nan dans un soupir dionysien tandis qu'il arquait son corps dans le cuir sublime de la limousine.
Agenouillée à ses pieds, Ményl tentait de faire jouir son maître au travers de ses seins qui engloutissaient dans leur virtuosité charnelle le phalus érigé de Nan.
Durant les trois dernières semaines, celui ci s'était mis en devoir de lui enseigner toutes les astuces et us des coutumes sexuelles. Elle s'était surprise à en apprécier plusieurs telles que le
cunilingus ou la pichenette qui consistait selon Nan à titiller chaque partie érogènes du corps à travers de légères décharges électriques ou sensuelles - comprenez le fouet -.
Le goût amer de cette nouvelle condition lui restait en travers de la gorge se renforçant un peu plus à chaque nouvelle humiliation de celle ci... et puisque l'on parlait de goût.
Elle laissa courrir sa langue sur la verge chaude de l'adolescent qui en gémît. Sa poitrine pressait le membre tendu de Nan dans une éffusion de volupté charnelle. Elle finît par glisser le sexe
dans sa bouche savourant la douceur velouté de cet instrument viril.
Il se deversa en elle aggrppant sa tête pour être sûr que tout son sperme irait dans la bouche de Ményl.
- Tu t'es montré très entreprenante aujourd'hui! dit il en reajustant les lunettes de celle ci.
Ményl pensa alors qu'il s'agissait d'un compliment.
- Il va falloir régler ça ce soir! reprît Nan sur un ton plus ferme.
Elle déchanta. plus que quatre mois de cet horrible chantage à tenir.
L'adolescent milliardaire redressa lementon de Ményl et attacha une sorte de collier de soumission un peu comme ceux qu'on offre aux chiens.
-Pour te rappeler ta condition! dit il en enfilant son jean.
*
- Je cherche Ményl Oklahoma! déclara un jeune homme brun à la caissière du guichet éstudiantin de l'Université.
- Patientez! dit celle ci en pianotant sur son clavier
- Désolé, mais mademoiselle Oklahoma n'a pas doné suite à son logement en résidence universitaire.
- Tiens donc? fît il surpris. Savez vous je pourrais la trouver?
- Résidence Higglmore; demeure de Nan Blacwood! dit elle en relisant une notice du dossier de la jeune femme.
Nan déboutonna l'étroite chemise de Ményl en saisissant une partie du vêtement dans sa bouche.
- J'en ai rêvé toute la journée! confia t'il en laissant vagabonder ses mains sur le corps geignant de l"adolescente.
Il lapa le bout de son sein et l'enveloppa entre ses lèvres tandis que sa main filait inexorablement vers le bas de ses cuisses.
Ményl fît alors ce que ne doit jamais faire une soumise c'est à dire freiner la main de son maître ou maîtresse.
Nan se releva violemment et la jaugea furieux d'avoir été contredit. Il tira d'un coup sec au niveau de son ceinturon et un magnifique anaconda verni en sortît.
Le fouet de deux mètre de long était un long et étanche boyau de cuir garni du même matériau. Il en fît jouer un peu et le dirigea vers Ményl. La nacelle se ressera autour de ses fesses.
- Tu m'appartiens! Pour encore quatre mois! dit il en la tirant brusquemment vers lui receptionnant son corps délicat contre le sien.
Son ton autoritaire dissauada Ményl de tout commentaires, elle baissa les yeux tandis qu'il la relâchait fouillant dans son sac à la recherche d'une chaîne d'un peu plus de deux mètres qu'il
ajouta au collier.
- A quatre pattes comme une chienne! ordonna t'il.
Ményl ne pût qu'obéir.
*
Thierry sillonna longuement le quartier chic qu'il visitait; toujours à la recherche de Ményl. Il avait trouvé cela très étrange d'apprendre qu'elle ne logeait pas au campus mais chez un
particulier.
Il parvînt finalement face à un immense manoir de style élisabéthain. Il vérifia l'adresse qu'on lui avait fournie et vît qu'elle correspondait, il entra dans l'allée et sonna.
Nan sirotait un verre de vin rouge tout en regardant un vieil album de photo. Sa main s'arrêta sur la quarante sixième page de ce recueil. Une photo captivait son attention et son coeur
insensible se mît à vibrer.
- Monsieur! dît Alfred en entrant dans le bureau
Il ne repondît pas encore secoué par cette image qu'il avait tenté d'oublier depuis des années.
- Mademoiselle Oklahoma à de la visite.
Il sortît de son état végétatif pour porter plusd'interêt aux propos du majordome.
Alfred était entré au service de la famille trois ans avant sa naissance. Il avait veillé sur Nan et avait dû voir plus de choses dans cete maison que l'adolescent et pour des secrets, il en
avait à dévoiler.
- Amenez le moi! dit il avant de quitter la pièce.
Tout en avançant dans le couloir à la suite du majordome, Thierry se demandait comment Ményl avait pû se retrouver dans ce genre de maison. Il se rappelait qu'elle avait toujours éprouvé une
sorte de fascination pour les chateaux anciens et autres monuments. Alfred le fît asseoir et lui servît une tasse de thé puis il quitta la salle et prît soin de refermer la porte derrière lui.
Le jeune homme en était à sa deuxième gorgée quand il faillit s''étranbler avec le liquide tiède. Il laissa tomber la tasse et se redressa d'un bond.
En le voyant, le coeur de Ményl râta un battement. Qu'était il venu faire ici? Pourquoi était il ici? Une gêne ostensible s'empara d'elle la plongeant alors dans un état de profonde humiliation.
- Thierry? articula t'elle d'une voix étouffée
- Que se passe t'il ici? fulmina le jeune homme en découvrant la jeune fille en tenue de sado latex.
le vêtement était plus qu'obscène se composant d'une sorte de vêtement proche du maillot de bain une pièce mais entièrement faît de cuir.
Nan esquissa un sourire façe à cette situation débridée qui les mettaient mal à l'aise.
- Qu'est ce que vous lui avez fait? s'indigna t'il en se dirigeant vers Ménylprêt à la recouvrir de sa veste.
Un coup du fouet de Nan claqua devant lui l'obligeant à reculer.
- A genoux Ményl! ordonna t'elle
La jeune fille fût torpillée.
- Nan...murmurra t'il au bord du sanglot
- J'ai donné un ordre! dit il
Et comme pour accentuer son geste, il tira sur la chaîne l'obligeant à s'exécuter. Elle obéit. Toujours façe à ce débordement de soumission, Thierry se sentait furieux de voir ainsi son amie
rabaisser de lasorte et cet enflure profiter d'elle.
Il se lança vers lui prêt à le frapper mais un coup magistral siffla sur sa joue l'obligeant à reculer.
Il effleura du pouce l'endroit ou avait claqué le fouet. Un léger filet de sang perla sur sa peau. Il sentît un autre coup dans les hanches le forçant à s'accroupir. Nan s'approcha de lui et posa
sa chaussure sur sa tête.
- Couché chien! dit il en accentuant la pression.
Thierry grogna tandis que l'adolescent millionnaire se régalait de la totale domination qu'il exerçait.
- Arrêtes s'il te plaît! dit la faible voix de Ményl
Il se rendît alors compte qu'elle venait de le tutoyer. Il ôta sa chaussure de la tête de cet idiot et lâcha la chaîne de Ményl.
- Je vous laisse pleurer votre sort. dit il sur un ton insensible.
Depuis son bureau, Nan voyait les faits et gestes de ce couple ridicule. Il n'aurait jamais pensé que Ményl puissse être fiançé... Qu'était il venu chercher?
Il se surpeît à s'inquiéter de l'eventuel départ de la jeune femme. Elle avait une dette à rembourser et vu la somme qu'elle valait, il ne pouvait rien.
Il se cala dans son fauteuil en repensant aux caresses subtiles de ses lèvres sur son sexe. Il se redressa subitement en considérant la sensation qu'il venait d'éprouver...
"Ne t'attaches pas Nan, je ne te le permettrais pas..."
- Tu n'aurais pas dû venir. dit Ményl pour combler le silence gênant qui s'était installé entre eux.
- Qu'est ce qui t'es arrivé? demanda t'il en passant une lingette mouillée sur sa joue meutrie.
Elle entreprît de lui raconter. Au fur et à mesure que certains points s'éclaircissaient, Thierry s'acharnait à trouver la meilleure des manières d'encaisser le choc. Il se releva spontanément et
fît façe à Ményl.
- Alors c'est tout? Tu vas en rester la? dit il presque furieux.
- Je ne peux rien faire...
Il baissa légèrement la tête. Que pouvait elle effectivement faire? Tenter un recours en justice aurait été une mauvaise idée. Elle était dans son tort.
- Et que fais tu de nous? demanda t'il en s'abaissant à son niveau et en essuyant ses larmes d'un revers de pouce.
- Sers moi! dit elle simplement.
Ményl entra docilement dans la chambre de Nan comme celui ci l'avait exigé après le départ de son ex petit ami. Il ne trouva aucune trace de lui en son saccro saint lieu, néanmoins elle arriva
juste à temps pour voir sortir Julia de la pièce de SM. Celle ci parût partiellement gênée par sa présence mais ce malaise se dissipa quand Nan emergea de l'escalier lui intimant de partir.
- Alors cette tragique histoire de Roméo et Juliette...
La jeune fille tourna la tête. Dire qu'elle avait tutoyé cette espèce d'énèrgumène.
- Quand tu cesseras de bouder rejoins moi dans mon bain, j'ai comme qui dirait besoin de me relaxer. dit il en soulevant légèremment son menton.
La jeune fille dût s'exécuter. Elle finît par rejoindre le jeune homme dans son bain, celui ci avait arqué son dos et posé sa tête sur le rebord en marbre de sa baignoire. Il semblait étonnament
relaxé pour quelqu'un qui avait rompu une belle histoire d'amour.
- Ne sois pas gênée, viens te joindre à moi.
Elle obéit se coulant dans l'eau entre les cuisses de Nan, un bras couvrant sa poitrine. L'adolescent l'observa recroquevillée sur elle même attendant qu'il entreprenne de la caresser ce dont il
ne spriva pas, ses seins bientôt captifs de ses doigts humides.
Il plongea légèrement sa tête dans les cheveux de Ményl. Ceux ci sentaient bon .
- J'adore l'odeur de tes cheveux. dit il d'un ton grave presque sensuel
Ményl en tressaillit. Ce devait encre être un de ses jeux vicieux et pourtant Nan en cet instant lui semblait tellement proche.
Elle se laissa faire acceptant légèrement les caresses de celui ci.
- Ményl... est ce que tu étais amoureuse? demanda t'il
La jeune fille se releva en vitesse et passa une serviette observant Nan d'un air consterné.
- En quoi ça t'interesses, ça ne fais pas partie de ta misérable existence.
Il pencha la tête de côté avant de sourire. Ményl venait de le tutoyer à nouveau.
- J'en conclus que la réponse était non...
Ils se fixèrent longuement, au dehors la pluie avait commençée à se répandre.