L'Art

 

Il n’y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien. Tout ce qui est utile est laid, car c’est l’expression de quelques besoins et ceux de l’homme sont ignobles et dégoutants comme sa pauvre et infime nature.


Manifeste de l’art pour l’art ; Emaux.

Théophile Gauthier

Des choses à dire...

Avertissement:
Ce blog contient des textes à caractère sexuelles.


Homphobes, racistes
et tout emmerdeurs à venir je ne vous retiens pas!!

Bon vent!

 
Jeudi 31 juillet 4 31 /07 /Juil 14:29

5) Two heart, two soul: deux coeurs, deux âmes.

 

Au cours de ses seize années de vie, Ken avait appris à vivre avec sa double personnalité et cete malédiction qui faisait ressortir une autre facette de lui.Il avait vite découvert que Kény comme il se plaisait à s'appeler avait des tendances nymphomanes de toutes sortes. C'est ainsi que la plupat des matins après une nuit de longue absence il se retrouvait dans un lit, nu - cela va de soit- allongé aux côtées d'une créature magnifique mâle ou femelle. Préférrant ne pas envisager d'avant ou d'après, il replongeait son regard dans un mirroir laissant la place à son alter ego.

Les conquêtes de celui ci lui importait peu, lui même n'avait pas de temps à consacrer aux femmes ou aux hommes et d'aileurs sa timidité maladive l'y aidait beaucoup.

Ses études avaient occupés la majeur partie de sa vie; actuellement il était en passe d'entrer dans une école de cinématographie et du coup il n'avait pas le temps de se dévouer à autre chose qu'à lui et son avenir.

Chavun sa vie comme il se plaisait à le dire. pourtant, très récemment un facteur était entré en compte impliquant leurs deux existences.

 

D'aussi loin qu'il s'en souvienne, Kény avait toujours veillé sur Ken. surgissant aux moments les plus critiques et les plus importuns pour lui sauver la vie ou tout u moins l'améliorer. Mais depuis quelques temps, il devenait un véritable à pulsions. Les désirs les plus enfouis de l'adolescent se matérialisaient par lui et il avait dû commençer à les extérioriser: tout d'abord en devenant un tueur à gages fortement rémunéré mais également en commençant à reluirele cul de ces messieurs dames.

Kény était pour toute la luxure totale et sans bornes; e plaisir dès qu'il se manifestait savait être exploité par ce beau brun et c'était pour lui u véritble plaisir de tuer comme de baiser.

Il fît sauter le capuchon de son couteau et le glissa dans sa chaussette. Parvenu à la porte de la chambre d'hôtel, l'escrt boy frappa à la porte. Une jeune femme ouvrît la porte vêtue d'une simple serviette.

- Entrez! dit il

Il marqua un temps d'arrêt. Ce masque qu'il portait pouvait couvrir son identité tout comme ses différents pseudonymes mais que restait il de lui?

- Un problème? demanda la jeune femme

- Aucun! dît il en refermant la porte derrière lui

Le plan était simple et devait vite être exécuté. il en allait de la survie de quelques milliers de personnes mais Kény s'en fichait; seul lui importait sa paye. Il se pencha vers la trafiquante d'armes et entreprît de l'embrasser.

Celle ci le repoussa après quinze secondes d'un lent et voluptueux baiser et se dirigea vers la salle de bains avec un sourire.

Kény prît place sur le lit en face de la salle de bains. Il vît Kyrielle Von Clemence absorber deux comprimés. Ces médicaments selon les informations qui lui avaient étés remises contenenaient du peyotl. Une plante cactacée dont la sève produisait une toxine mortelle pourtant inoffensive sans agent catalyseur et cet agent catalyseur, il venait de le glisser dans sa bouche durant l'échange.

La dangereuse fournisseuse d'armes trembla légèremment avant de s'écrouler au sol, le corps convulsé de spasmes violents. Il se dirigea vers elle et lui marcha sur la main en allant cherché un mouchoir, celle ci le corpsengourdi ne pouvait plus sentir la douleur. Il se baissa vers le corps paralysé et lui planta violemment le couteau dans les poignets. Elle voulût emettre un cri, mais il se manifesta par une bave verdâtre signe d'une éventuel empisonnement.

- Parfait!déclara Kény en glissant un manche vide dans la main intacte de Kyrielle

Puis il ôta la lame ensanglantée à l'aide d'un gant et la ficha dans la garde que tenait la trafiquante. Ainsi, il n'y aurait plus aucune preuves d'un meutre éventuel.

Il s'essuya minutieusement les lèvres avec un mouchoir qu'il jeta dans les toilettes avant de tirer la chasse.

Le poison acheva la jeune femme qui baignait désormais dans une écume salivaire d'un rouge atroce. Il ôta un mini appareil photo d'un bouton de son veston puis fît deux clichés du corps de la victime.

Il quitta la salle et rejoignît le débarras ou il entreprît d'ôter son masque, de s'habiller comme un employé puis de quitter l'hôtel.

Le suicide passrait sans doute pour une cause valide étant doné qu'on avait noté depuis quelque temps chez cette femme une légère tendance à l'autodestruction.

De retour dabs sa voiture, il repensa à Gerk. Pouvait il continuer de la sorte?

*

Enal sentît la tension de son ami quand celui ci chercha à lui happer un sein. Allongée sur son lit à moitié nue, elle achevait l'éducation spéciale de sa langue.

- Ceux de Kény seront beaucoup plus petits. Utilise le bout de ta langue et eventuellement tes dents pur le mordiller. C'est assez excitant.

il s'assît sur le lit, l'envie de continuer lui manquait. La jeune fille remarqua son hésitation et plaqua sa voluptueuse poitrine chaude et charnue contre son dos dénudé, ses bras se balançant le long de ses épaules.

- Tout ça te perturbe?

- C'est que jusqu'alors, il n'y avait que Keny et en admettant que ce e soit pas son corps, c'est de Ken dont j'abuserais.

Enal réflechî, peut être n'avait il pas tort néanmoins, si il n'essayait rien il n'aurait aucun résultat.

- Tu pourrais essayer de le séduire également...il se peut que les hommes ne le laissent pas indifférent.

 

Ken baîlla longuement. Les fréquentes virées nocturnes de Kény empiétait sur son cycle de sommeil et commençait à l'puiser. Il se leva et passa par le salon après s'être lavé et changé

" Après tout, nous sommes en vacances, il peut bien s'accorder une relâche conséquente" pensa t'il.

Sur la table de la cuisine, il trouva une sorte d'albums photos. Il ne se souvenait pas d'en tenir un... était ce encore un coup de Kény?

Il le prît et entreprît de l'ouvrir. Une crampe le prît brutalement à la main.

- Mais...

- Ne touche pas à ça Ken! ordonna une voix intérieure

Il regarda autour de lui décontenancé par la situation. Si c'était bien Kény qui s'adressait à lui, ce devait être exceptionnel car jusqu'alors ce n'était jamais arrivé.

Il reposa l'album photo avant de se servir son petit déjeuner. mais durant tout le temps que dura ce repas, il ne pût s'empêcher de loucher sur l'album.

Dès qu'il fût prêt, il s'empara du bouquet posé sur la table du salon et effleura ls lys qui en débordaient.

- Joyeux anniversaire maman! murmurra t'il

En ouvrant la porte, il tomba nez à nez avec Gerk.

- Tu attends depuis longtemps? demanda t'il

- Assez... tu vas quelque part?

- Tu vas m'accompagner! déclara t'il simplement.

 

Gerk ne s'était pas attendu à ce que l'autre lui de son petit ami l'emmène dans un cimetièrre. Enfin petit ami, il n'y avait encore rien de concret mais bon...c'était en bonne voie.

Il y avait des années qu'il n'était pas venu ici. Pas depuis ses septs ans ou il avait vu son père capitonné dans un cercueil pour être enfoui six pieds sous terre.

- Ca va? demanda Ken inquiet de sa soudaine pâleure

- Pas vraiment non...Je m'en vais! déclara t'il

Il prît le chemin inverse du domaine mortuaire rejoint peu d temps après par Ken qui était resté en arrière afin de disposer les fleurs sur la tombe de sa mère.

- Je suis désolé, je ne pensais pas que tu serais incommodé. Je...

- Ca va! déclara t'il sèchemment

Au même instant, ils virent un caroussel de glace s'arrêter.

- Je t'en offres une? proposa Ken pour se faire pardonner

Il revînt cinq minutes plus tard avec un pot de glaçe au rhum raisin et l'autre vanille-canelle.

- Tu prends laquelle? demanda t'il à Gerk

- Rhum raisin!

Ils s'assirent sur le bord d'une muraille.

- Je suppose que tu voulais voir Kény... continua Ken

- Non je voulais qu'on discute.

Ken opina avant d'avaler une cuillérée de lait fouettée.

- Quand Kény prends ta place, tu ne ressens rien de son vécu?

L'adolescent sourît en comprenant ce que sous entendait cette question. Bien sûr que non, chaque expérience est vécu à part et c'est ce qu'il expliqua à Gerk.

- Le prends pas mal, maisje trouve ton prénom très bizarre. ajouta Ken

- Geraldus Rowerald Klaus! C'est mon nom entier, j'ai préféré le simplifier. Si j'avais encore mes cheveux d'avant je t'aurais montré ce qu'est le ridicule.

Puis il ajouta:

- Ca fait quoi d'avoir deux personnalité?

- C'est assez bizarre. Je ne pourrais pas l'expliquer... c'est...inhumain.

Gerk s'apprêtait à repondre quelque chose quand le bippeur qu'avait Ken d'accrocher sur sa ceinture se mît à vibrer.

- Bizarre je ne me souviens pas de l'avoir pris...

Il voulut le saisir mais vascilla incompréhensiblement.

- Ca va? demanda Gerk en se penchant vers lui

Mais il était déja inconscient. L'adolescent vît ses cheveux se tresser. Kény fît alors un salto arrière prodigieux. Son ami l'observa stupéfait par ce revirement.

- Désolé mignon, je n'ai pas le temps. dit il avant de partir en courant

Gerk ne pût que le voir s'en aller laissant derrière lui ses deux âmes.

Par Lyam - Publié dans : Yaoï
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Jeudi 31 juillet 4 31 /07 /Juil 14:23

Je tiens à preciser que ce texte n'est pas une fiction. C'est une lettre authentique que j'ai reçu trop tard.
je n'ai pas pu l'aider aussi je veux qu'on sache qu'elle à existé

A goodbye lost

 

Lilou quand tu auras lû ça, tu comprendras pourquoi j'ai décidé d'en finir. Pour de bon...

Ca fait un peu plus de trois ans que je sais que je suis condamné. Je n'avais plus goût à rien.

Quand ma mère l'a apprise elle a fait une véritable crise. Ca n'a pas duré longtemps mais par cela j'ai compris que je pouvais influer sur d'autre personne et que ma maladie la touchait.

je n'ose pas imaginer la peine que je m'apprêtes à lui faire et je te demanderais de ne rien lui dire quant à ce courrier.

Après ma mort libre à toi d'en faire ce que tu veux. je tenais juste à être honnête avec toi et ceux qui ont sû me soutenir.

Je te ferais remarquer que je t'ai écrit ce courrier rien que pour toi et que tu ne peux plus me reprocher mon impersonnalité.Bien sûr je te parle de la discussion que nous avons eu sur mon orientation sexuelle...

Lilou tu vas me manquer...

J'espère juste que sans moi tu reussiras à régler ton complexe de supériorité. Tu t'es toujours trop surestimé mais c'est un détail...

N'oublie pas tout ce dont on a discuté avant et après que tu apprènes que j'étais sidéenne. n'oublie pas les après midis au club vidéo.

Moi je n'oublierais pas, ou du moins j'essayerais...

Est-ce que tu te rappeles le poème que tu avais écrit en seconde pour la manifestation Action Sida et que tu m'avais donné?

Pourquoi ça fait si mal? En un sens je tourne autour du pot et je n'en viens toujours pas à l'essentiel.

Je veux que tu saches pourquoi tout c'est achevé de la sorte.

*

Je me souviens qu'au début j'ai pleuré... énormément. Ensuite j'ai lutté. Avce l'aide de ma mère, celle de Tanguy, la tienne mais aussi avec le soutien de ma petite Caramel...

Mais c'était trop dur, le traitement était trop puissant, mon corps tro fatigué. Chaque matin j'avais envie de me reveiller avec la sensation d'avoir fait un mauvais rêve mais tout était bien réel et c'était un poids... c'est un poids insoutenable.

Mon père s'en fichait et ma soeur me rappelait sans cesse la bêtise que j'avais faîte. Alors je me suis dis qu'en abrégeant ma vie, mes tourments et ceux de mes proches seraient abrégés.

Ne pense pas que j'ai agi par égoïsme, essaye de comprendre. Mais je suis sûr que tu comprendras... tu comprends toujours.

Je n'ai plus rien à attendre de la vie aussi je veux que tu poursuives pour nous deux... Penses à cette histoire Me myself and you. Promets moi d'en faire un chef d'oeuvre, promets moi de la finir, j'y tiens beaucoup.

Ne t'arrêtes jamais d'écrire, pour moi c'est bel et bien fini... Je ne ferais plus rien de ma petite existence.

 

 

Et plus jamais nous ne ferons les fous en atelier vidéo...

Par Lyam
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Samedi 19 juillet 6 19 /07 /Juil 02:22

Ma soeur, mon amour

( other version)

On dit souvent que la vengeance est une mauvaise chose. Qu'elle tue l'âme avant de la détruire.

Ghin sait quel est le goût de ce sentiment amer... pour avoir éprouvé de la haine durant neuf longues années. Mais tout comme le blé qui fermente pour donner cette bisson alcoolisée, il a sû préparer méticuleusement sa vengeance. Se montrant patient et osbtiné avant de pouvoir mettre au point sa vengeance.

Mais tout comme la boisson étonne par son goût, n faut il pas t'attendre à des surprises Ghin?

Faîtes donc honneur à cette histoire passionnelle et passionnée. Que devras tu attendre de ta vengeance Ghin?

Par Lyam - Publié dans : Fiction
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Samedi 19 juillet 6 19 /07 /Juil 00:55

Ma soeur, Mon amour

"Ma soeur mon amour; j'adore me répéter cette phrase"

Cela ferait bientôt six mois qu'ils ne s'étaient pas revus; depuis quelle avait dûe retournée en France pour terminer ses études et passer ses partielles.

"Quand je la verrais, je lui ferais un immense baiser; langoureux; sensuel; passionné"

Tant de temps s'étaient écoulés entre les funérailles de ses parents; de leurs parents...

"Avant je la prendrais dans mes bras; je lui dirais que je l'aime. Qu'elle peut venir vivre avec moi. Mon travail de cadre me le permet, je saurais te fournir ce dont tu auras besoin. Tout ce que je veux c'est que tu restes auprès de moi."

Parvenu à l'aéroport, une silhouette émergea du hall de réception; cette silhouette était fine tout en restant naturel, elle faisait onduler ses courbes au même rythme que ses cheveux gris ternes. Ilmy sourît à sa vue, pensant aux multiples étreintes qu'ils échangeraient.

Elle le vît, il lui fît signe et sa vie bascula...

A côté de sa soeur, son amour, un jeune homme marchait. A peu près la même taille qu'Ilmy un mètre quatre vingt cinq dans les vingt ans tout comme lui. Seul différait leurs couleurs de cheveux éparses, le teint hâlé de l'étranger, son attitude charismatique et ses muscles saillants.

- Bonjour! dit elle en l'embrassant

Elle lui effleura la joue de ses lèvres onctueuses, il en frémît longtemps après l'échange. Puis elle s'agrippa à son col et lui sourît. Un de ses sourires qui le faisait fondre. Il sourît à son tour ébouriffant ses propres cheveux gris mais son sourire se perdît en apercevant le bellâtre.

Une fois installés dans la limousine, la tension était plus que palpable. Mern puisque c'était son nom gardait les bras autour de Vénus.

Vénus était tout pour lui, ils s'accordaient à merveille. Leurs corps imbriqués dans les étreintes passionnelles étaient dignes d'un tableau de Rubens.

Ilmy gardait les yeux rivés sur les cuisses de sa soeur.

Il se souvînt de l'été dernier ou cela s'était produit pour la première fois. C'était à l'occasion de la mort de leur père... Durant toute la cérémonie, il avait calfeutré contre lui ce corps délicieusement assorti à sa corpulence généreuse. Vénus était très douce et c'était un tel drame de la voir souffrir. Aussi quand leur père était mort, ils avaient trouvés naturels de se réconforter entre eux et elle de passer la nuit chez lui.

Il se dépoussiéra l'épaule époussetant le mouton de laine qui dépassait de sa veste coupée sur mesure. Cette épaule qu'elle avait embrassée...

La pluie avait commencée à tomber dans le début de l'après midi. Les gouttes se répercutaient sur la verrière de l'appartement grand luxe d'Ilmy. Assis en face d'elle il lui tendît un verre de thé fumant. Celle ci tremblait légèrement encore sous le choc après les funérailles.

Elle renversa le thé sur la table sans le vouloir.

Elle se le va pour l'éponger et...

Son frère la considéra, un brin agacé par cette arrivée inopinée. Pourquoi sa soeur avait elle ramenée cette espèce de pathétique gravure de mode? Ce qu'ils avaient échangés ne signifiaient donc rien pour elle?

Ils finrent par arriver à sa superbe résidence. Il n'y avait rien à redire quant à sa place dans l'échelle sociale.

*

Peu après le dîner alors qu'il travaillait dans son bureau, vénus s'y faufila prenant soin de fermer la porte derrière elle. Elle ne portait qu'une mince nuisette transparente et ses cheveux fraîchement lavés sentaient bon la citronnelle.

- Ilmy on peut parler? demanda t'elle

- ,Je t'écoutes! dit il sans lever les yeux de ses documents.

Il ne fallait pas que sa demi soeur s'attende à un autre traitement de sa part; pas après la façon dont elle jouait avec ses sentiments.

- Ne sois pas fâché, mais je devais l'amener. Pour moi... toi et moi sommes conscients de ce qui s'est passé

- Tu sais très bien que l'amour que je te portes est tout autant dans le respect que dans notre estime mutuelle. Nous savions tous les deux que ce n'était pas un simple accident dû à une blessure émotionnelle.

- Ne joue pas au psy! Je pense que tomber amoureuse de toi serait une erreur pour toi comme pour moi. Mern sera là pour contenir cette tentation.

Sur ces quelques mots, elle s'était levée pour partir mais Ilmy l'avait rattrapé avant que sa main ne se referme sur la poignée de la porte.

Il la retourna contre lui l'obligeant à le regarder. ses yeux en disaient longs sur son désir à peine contenu. Vénus elle aussi éprouvait cette attirance particulière pour lui.

Elle avança ses lèvres et dans une ultime cessation brisa les quelques traits de résistance qui lui restait.

Leurs lèvres intimement mêlées offraient à leurs corps la perspective de découvrir la tension amoureuse qui était la leur.

Quand elle se dégagea, Vénus regarda son frère illégitime dans les yeux.

- J’éprouve tant de sensations dans tes bras…

Il parvînt à réaliser ce qu’elle venait d’admettre. Elle l’aimait, tout comme lui l’aimait. Un amour sans borne au delà de l’affection fraternelle.

- Embrasses moi ! dit elle

Il se pencha vers l’avant saisissant la pulpeuse borne de chair qui lui était due. La jeune fille gémît en sentant les mains d’Ilmy caresser ses cuisses.

Elle décolla ses lèvres et lui murmura à l’oreille : Il faut qu’on arrêtes !

Mais son frère n’était pas de cet avis, il resserra son étreinte autour d’elle et se mît à l’embrasser dans le cou.

Le corps de l’adolescente réagit malgré elle et se cabra pour mieux savourer ses baisers qui se perdaient maintenant dans son décolleté.

Tandis qu’elle se perdait dans le tourbillon de sensations, elle se rappelait son histoire à elle et à son frère. Son propre père avait un jour ramené un pré adolescent à la maison. Ilmy devait avoir dix ans tandis qu’elle n’en avait que sept. Après onze ils se retrouvaient intimement enlacés dans les bras de l’un comme de l’autre. Mais c’était si bon, ils n’avaient qu’un lien de sang paternel mais elle ne voyait pas Ilmy comme son frère, plus comme un très bon ami. Un ami qui savait lui procurer de très bonne sensations.

Elle revînt a elle pour constater qu’ils ne se trouvaient plus dans le bureau mais dans sa chambre. Elle passa ses mains autour de son cou et l’attira à lui tandis qu’il achevait de la déshabiller.

Ilmy sentît une douce pression au niveau de sa hanche quand sa demi sœur, son amour empoigna les bords de son caleçon.

Voilà une perspective qui lui plaisait. Ce soir comme il y a six mois, ils allaient se prouver leur amour…

Il l’embrassa tendrement avant de reprendre son étreinte.

*

- Tu n’auras pas résisté longtemps. Fît remarquer Ilmy en caressant son épaule

- Je sais, mais j’en avais trop envie. Il faudra que je trouve plus désirable que Mern si je veux te résister la prochaine fois. Dit elle avec un sourire.

- Tu sais bien que c’est impossible… dit il en prenant ses lèvres une fois de plus.

Six mois plus tard, tandis qu’Ilmy achevait de trier ses documents, on sonna à sa porte. Il alla ouvrir et découvrit sa sœur qui embrassait une autre jeune fille. Elles se dégagèrent et lui sourirent.

Allons bon, voila qu’elle remettait ça…

-

Je suis désolée... dit elle

- Ce n'est rien. argua t'il en ôtant la tasse tendît que le liquide bouillant se répandait sur son pantalon noir.

- Et donc, Mern va rester avec moi pendant ces vacances. acheva Vénus

- Oui, je lui dirais tout ça !

pensa Ilmy en marchant joyeusement vers l'aéroport.
Par Lyam - Publié dans : Fiction
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Vendredi 18 juillet 5 18 /07 /Juil 18:06

Flashback

Tristan poussa le jouet à l’autre extrémité de la pièce. Sans y avoir touché, il regarda sa mini voiture disparaître dans son télé vortex. Celle ci réapparut sous sa tête prêt à l’écraser. Un bouclier invisible fît ricocher l’objet.

Une homme et une femme tous les deux bruns entrèrent dans la chambre du petit garçon sans faire un bruit.

Ils le regardait développer ses pouvoirs. A seulement neuf ans, Tristan était un extrasenseur plus puissant que ses parents et probablement plus puissant que d’autres.

Maman, Papa, pourquoi je suis bizarre ?

Lisant dans l’air ambiant, il avait détecté les pensées de ses parents.

Pourquoi tu dis ça ? demanda sa mère

Il se mit à flotter faisant léviter ses jouets autour de lui.

Parce que Naémie à dit que j’étais bizarre mais qu’elle m’aimait bien.

Qui est Naémie ? demanda son père.

Il fit mine de réfléchir et se rappela de la petite fille solitaire qui lui avait parlé quand ils étaient allés à cette pension irlandaise.

Ah je vois. Ce n’est rien, toutes les filles disent que les garçons sont bizarre.

C’est parce qu’elles les aiment bien.

Et… c’est bien d’aimer ?

Oui mon ange, tu verras l’amour c’est quelque chose de très fort, de très pure et de très beau. Quand tu seras face à l’amour, il faudra l’affronter et le dompter. Et tu verras que ça te fera être très heureux.

D’accord ! dit il en serrant sa mère.

A cet instant, on sonna à la porte. Tristan s’approcha en avant.

Non, n’ouvrez pas ! C’est mauvais !

Allons calme toi ! lui dit son père

S’il te plaît maman, n’ouvre pas.

Une autre sonnerie retentit dans la maison, les deux adultes se regardèrent entre eux. Puis Niella ouvrit la porte. C’était un petit garçon.

La jeune femme – la trentaine environ- recula , le petit garçon ressemblait énormément à son fils. Pourquoi alors le terrifiait il ?

Qui es tu ? Que veux tu ? paniqua sa mère

Maman, tu ne me serres pas dans tes bras. Dit il au bord des larmes.

La femme avança guidé par la puissance de l’hypno contrôle. Elle se pencha vers son fils et on entendit un bruit de crissement. Une immense tâche rouge s’étala sur son dos. L’enfant laissa tomber le cadavre et considéra l’homme. Il lui sauta dessus et lui planta la lançe rouge fluorescente dans la poitrine. Il s’écroula par terre. Jeal puisque c’était lui s’avança et regarda Tristan en face. Celui ci avait du mal à se remettre de ce qu’il avait vu. Le mauvais lui ressemblait beaucoup, et il avait tué Maman et Papa.

Tu les as tués ? demanda t’il au sosie.

Non, c’est toi qui les as tués. Regarde, moi c’est toi. C’est toi qui as tués Maman et Papa.

Je…je les ai tués.

Oui, mais ça va aller. Je suis là, je te ferais oublier ça. Et dans quelques années, tu reviendras, je te récupérerais…

Il posa son doigt sur le front de Tristan, une petite clé rouge apparut au bout de son doigt et provoqua un déclic dans l’esprit de Tristan.

Alors, c’est Jeal ? Mais comment a t’il pût oser ?

Je n’en sais rien, en tout cas, il a scellé les pouvoirs croissants de Tristan dans sa jeunesse.

Ca veut dire que toutes les psychés que Tristan a découvert récemment, ils les connaissaient déjà plus jeune ?

Oui et maintenant, il est temps qu’il affronte ses fantômes.

Mais qu’est ce que j’ai à faire dans tout ça.

Je t’en parlerais après, en attendant je veux que tu m’accompagnes. Après ce qui va se passer aujourd’hui, tu ne devras plus rester seule.

Que va t’il se passer ?

Tu y assisteras !

Il lui attrapa la main et aussitôt, un portail transdimensionnel apparut sous leurs pieds.

*

Tristan regarda le ciel. Pour une fois, il était dégagé, à Londres on n’avait pas souvent l’occasion de voir un ciel aussi pur.

Il sourit à Micka assise en face de lui. Elle venait d’engloutir une demi douzaine de crêpes au fruits rouges avec un soupçon de crème chantilly.

Et pour le reste de la journée ? demanda t’elle

Que dirais-tu d’aller à la plage ?

Pour finir congeler sans façon.

Pas ici nigaude !

Tu veux dire…

Oui, on pourrait aller à Hawaï ?

Pourquoi ne pas venir avec moi plutôt ? dit une voix féminine.

Naémie atterrit rudement sur un parterre. Heart s’excusa en prétextant que l’humidité affectait ses sinus par conséquent son sens de la navigation. Ils étaient juste en face du café ou Tristan et Micka déjeunaient. Il avait parlé d’Hawaï, il ne lui aurai jamais proposé quelque chose comme ça. Elle remarqua alors une jeune femme ou cheveux rougeoyants s’approcher du stand. Elle avait une fine silhouette et portait un haut moulant ainsi qu’une jupe fine en dentelle.

Elle lui trouvait quelque chose de particulier, une aura…

Pourquoi ne pas venir avec moi ? dit elle

A cet instant, tout devînt confus, une foule de touristes accoururent en tous sens pour échapper à la terrasse. La jeune femme fit flamber sa main. Elle lança le projectile contre Tristan, celui ci mit Micka derrière lui et para avec son bouclier psyché.

Qu’est ce que vous me voulez ? dit il en soulevant une table avec la télékinésie et en l’envoyant vers la femme.

Je ne suis pas là pour toi ! dit la femme en condensant l’air pour carboniser la table.

Des débris enflammés volèrent vers lui. Il passa la main dans le vide créant un vortex qui aspira les projectiles.

Le jeune homme tendit l’index et l’annulaire de sa main gauche en avant, en se concentrant. Bientôt, une forte lumière en émergea et alla percuter al jeune femme qui s’écroula. Elle posa la main par terre. Une langue de flammes fila vers eux amis cette fois ci, ce fût l’oncle de Tristan qui s’interposa. Il posa ses mains l’une contre l’autre et concentra son énergie. Un tourbillon d’air vaporisa le feu qui s’était formé. Une ombre s’avança et se posta aux côtés de la jeune fille.

Karma ! Qu’est ce que tu fais ?

Je leurs tricotes un napperon ! d’après toi imbécile ?!

Veuillez excusez mon amie, en fait elle a due mal s’expliquer. Dit il en tendant la main vers l’avant.

Des micros particules bleues se formèrent à l’avant du bras du jeune homme et allèrent percuter le groupe. Le souffle glacé les projeta à terre. Il s’avança et attrapa Micka par l’épaule.

Toi, tu viens avec nous. Eh voilà ce n’était pas difficile ! lança t’il à sa partenaire.

C’est bon arrêtes ta frime Argon.

Ils embarquèrent dans la camionnette garée devant ce qui restait de la terrasse.

Tristan les regarda s’éloigner, impuissant face à ses membres engourdis.

* *

Devras t’il y rester longtemps ? demanda Naémie à l’oncle de Tristan

Elle fixa la porte en briques de l’ancienne pyramide. Ils s’étaient rendus en Egypte sur les consignes de Heart. Selon lui, son neveu devait apprendre à maîtriser ses pouvoirs. Pour cela, il fallait qu’il se recueille seulement vingt quatre heures dans un autel du début des temps. Ils auraient pût aller au Yorkshire mais cela aurait été trop facile et de plus, l’aura de Jeal avait pervertie le cérémonial.

Vous êtes sure qu’il réussira ?

Il le faut, il doit réapprendre à utiliser ses psychés correctement.. ne t’inquiètes pas, entre temps Micka ne risque rien. Jeal est un extrasenseur. Les extrasenseur ne peuvent tuer un être humain sans mourir eux aussi. C’est une vieille loi.

Et la torturer ?

Non !

Alors je suis rassuré !

Elle regarda à nouveau vers la porte en pierre, Tristan était là dedans. Seul.

Pas si seul que ça en fait…

Le jeune homme était au centre de la salle. Autour de lui gravitait douze sphères d’énergies dont dix seulement étaient éclairées.

Vous êtes mes psychés ! Je ne vous connais pas toutes.

Une voix lui parvînt, unie et harmonieuse.

Tes psychés, nous sommes, tes psychés…

Aidez moi, je dois secourir une amie. Nous devons nous unir.

Pas tant que tu ne sauras pas nous maîtriser.

Bien, commençons. Concéda t’il

Je suis ce que tu appelles vision de l’aura. Je te permets de colorer l’âme des gens, savoir si leurs sentiments sont pures ou corrompus. Accepte moi entièrement dès la naissance je te suis acquise.

La sphère tourbillonna autour de lui.

Tu me nommes scan-vert, je m’utilises avec la vision de l’aura. Tu peux voir la sincérité, puiser chez les gens leurs actes, marquer les auras et sonder leurs énergies et leurs mouvements. Je t’appartiens.

L’énergie gravita autour de lui tout comme le scan vert.

Moi télépathie, te permet de lire les pensées. Utilise moi à bon escient.

Moi divination t’autorise à chercher dans le passé et à découvrir le futur, tout cela avec parcimonie. Médite, c’est la clé.

En tant que télé vortex, je te transporte ou tu veux par ta seule volonté.

Moi bouclier psyché assure ta protection en échange d’une concentration éventuelle.

J’hypnotise, je suis hypno contrôle et j’agis moi aussi par ta volonté et par ta concentration sur ton sujet.

Le rayon ! je suis le rayon, une de tes psychés les plus puissantes. Je concentre l’énergie élémental à proximité pour générer des rayons. Il te faut de l’énergie vitale et une concentration constante.

Le meta contrôle, c’est moi. Je te permets de voler mais le tout et géré par ta volonté, ton énergie physique et ta concentration.

La télékinésie, je te permets de déplacer des objets, des corps. Concentration et énergie psychique importante requise pour cela.

A partir de là, les sphères exceptées les deux ternes gravitaient toutes autour de Tristan.

J’ai compris. La concentration en toute circonstance.

*

Micka regarda autour d’elle, le sosie de Tristan discutait avec son kidnappeur. Pourquoi elle ? Qu’allait elle devenir maintenant ?

Il se pencha vers elle un immense sourire aux lèvres.

C’est bien Argon ! Karma, je t’avais dit de rester discrète.

Le jeune homme s’en alla laissant son employeur seul avec sa cousine.

Je sais ! dit elle en traficotant sa cravate. Mais j’avais hâte de rentrer pour qu’on puisse…

Hé oh chuis là ! interrompit la jeune fille. Alors avant de faire quelque chose de vomitif dîtes vous que vous avez une otage.

Jeal l’ignora et commença à embrasser le cou de sa charmante collaboratrice. Celle ci leva une jambe et la posa à hauteur des hanches du jeune homme.

Ce n’est pas un endroit pour ça ! dit Karma quand il eut arraché les trois boutons de sa jupe.

Tu as raison !

Quant à toi… il se retourna et jaugea Micka. Patiente ici le temps que Tristan arrive. Si tu désires quelque chose fais le savoir. Les amies de mon frère sont mes invitées.

Il partit dans un léger rire. Ben quoi, vous vous attendiez au génial rire diabolique ?! d’accord d’accord !

Muhahahahahahahahahahahah !

Ca vous vas ? vous avez raison, oublions.

*

Naémie, il est temps que tu saches des choses sur ton père.

Il est mort ! dit elle plus inquiète pour ses amis que pour son défunt et très regretté père.

Tristan t’as t’il déjà parlé de Renaissance ?

Vaguement, il a déjà évoqué ce nom. Qu’est ce ?

L’association que dirigeait ton père.

Mon.. vous en êtes sur ?

Certain, il recrutait des extrasenseurs. Son but était de trouver l’écho spirituel

C’est une psyché ?! mon père était un extrasenseur ?!

Non, il les recrutaient. L’écho spirituelle est une psyché qui requiert l’âme d’une personne associé à une sacrifice dû à un amour très puissant. Cette psyché permet de ressentir et d’exploiter en soi toutes les forces créatrices… et destructrices de ce monde.

C’est Tristan n’est ce pas ? dit elle anxieuse.

C’est ce que Jeal pense, mais quand ton père a découvert la vérité, il a abandonné le projet.

Pourquoi Jeal capture t’il les extrasenseurs ?

C’est compliqué… quand on meurt, notre âme déploie une colossale quantité d’énergie pour s’extraire de son corps. Chez les extrasenseurs, cette énergie est triplée. Il existe huit extrasenseurs parmi les plus puissants ayant des affinités dus à leurs âmes. Tu sais que la psyché est une partie de l’âme, Tim, Luiz, Nal, moi même, Niella et Barry ainsi que Tristan sont des extrasenseurs très puissants ou plutôt étaient pour la majeure partie. Jeal s’abreuve de cette énergie pour augmenter son propre pouvoir.

Mais Nal a dit que l’énergie de Tristan était bien trop puissante pour que quelqu’un d’autre la contrôle.

C’est vrai, mais Jeal et Tristan son jumeaux. Leurs auras sont similaires. Ils peuvent quasiment fusionner…

C’est ce qu’il voulait dire par « récupérer ce qui lui appartiens ».

Oui ! répondit Tristan. Et moi je suis prêt à régler tout cela une bonne fois pour toute.

Es tu parfaitement concentré ?

Oui mon oncle…

Vraiment ?

Il se baissa et souleva la jupe de Naémie devant le jeune homme. Celui ci ne fit pas cas de cette prestation.

Espèce d’obsédé ! cria la jeune fille offusquée

Je vérifiais son degré de concentration. Par ailleurs aujourd’hui nous sommes mardi.

*

Jeal regarda ses paumes, elles irradiaient d’une lueur rouge si fascinante. Son jumeau approchait. Il sentit sa mèche vibrer. Ils étaient proches. Le passage s’ouvrit. On était en Irlande sous la Cascade. Cette grotte avait depuis longtemps été un repère pour certains extrasenseurs. Elle fourmillait d’énergies élémentales. Le passage s’écarta dévoilant un mince rai de lumière.

Le jeune homme était assis au milieu de la cavité. Sa prisonnière à ses côtés, ses deux subalternes Argon et Karma devant.

Débarrassez ce tunnel, il est infesté de rats. Mais laissez la plus grosse vermine, je m’en occupe. Dit il sur un ton sarcastique.

Naémie, reste en arrière ! dit Heart

C’est ça Naémie, reste derrière. Ca risque de ne pas être joli, et même pas joli du tout. Plaisanta t’il.

Dès que la jeune fille vît la première salve d’énergie, elle se calfeutra derrière un rocher. Il y avait une entrée en face d’elle. Elle s’y glissa poussée par une intuition particulière.

Elle arriva dans une immense salle baignée d’un doux halo argenté. Micka était enfermée dans une cellule de deux mètres sur deux environ.

Elle tourna la poignée et la libéra.

Naémie, qu’est ce qui se passe ? J’ai entendu une détonation.

C’est Tristan, il se bat avec…

Elle mit sa phrase en suspens en constatant que sa vision commençait à fondre ? Elle percevait la structure de la roche, il y avait derrière cette pierre une infrastructure. Elle tâta des mains et ouvrit une sorte de passage à travers la roche. Cette fois la lumière diffusée était d’un rouge inquiétant. Comment avait elle découvert cette entrée ? Sa main glissa le long de son cou et se figea au milieu de sa poitrine. Elle agrippa quelque chose. Le sifflet de Nal !

Nal ou es tu ?

Elle s’engouffra dans la pièce et découvrit les corps de Luiz et de leur amie dans des récipients. Un peu comme de conteneurs ou des cocons. Ils végétaient dans un liquide jaune orangé.

Aide moi à débrancher ce câble ! dit elle à Micka

La jeune fille s’exécuta un peu déconcertée par la situation.

La main de Jeal se crispa, elle se mit à trembler éteignant le halo rouge qui l’entourait. Tristan remarqua la gêne de son frère. Que lui arrivait il ?

Ma force ! Qui ose ?

Il scruta la pièce et constata qu’Argon gisait sur le sol inconscient ou probablement mort.

Son attention fût immédiatement portée vers Naémie. Non ! Cette s****e n’avait pas osée ? Elle n’aurait pas pu, pas toute seule. Ce ne pouvait être possible ! Il disparut dans un télé vortex.

Tristan tenta de l’attraper, mais son jumeau avait déjà disparu. Il considéra son oncle qui se battait contre la femme aux poings de feu.

Heart vous allez vous en sortir ?

Oui ! Rattrape le !

A cet instant, l’oncle de Tristan généra une vague d’air dans ses mains la balançant contre la jeune fille. Celle ci la brisa avec ses mains et agita ses doigts pour tenter de les faire prendre feu.

Elle constata avec stupéfaction qu’il n’en était rien.

Hé oui, sans air le feu ne brûle pas. Ironisa l’oncle de Tristan

Vous m’avez piégé… haleta t’elle

Elle finit par s’évanouir inconsciente, le manque d’air ne lui serait pas fatal, enfin pas dans la mesure ou l’oncle de Tristan l’avait appliqué. Maintenant, il s’agissait de retrouver ses neveux.

Il se dirigea en suivant l’aura des jumeaux. Celle de Jeal était à peine perceptible, comme si elle s’éteignait. Mais que c’était il passé avec son énergie ? Il ne lui en restait pratiquement pas.

Il sourit en devinant approximativement la situation. « Sacré Naémie  pensa t’il. Elle va avoir besoin d’aide. »

Quand Tristan se matérialisa au même cursus que Jeal, il retrouva ses deux amies dans une salle. Celles ci étaient en train de retirer maître Luiz et Nal d’un caissons. Jeal était étendu à proximité, incapable de bouger. Tristan comprit l’éventualité de la situation, Jeal utilisait l’énergie des deux extrasenseurs et maintenant qu’il n’étaient plus conditionnés, il perdait son pouvoir.

Il sourit heureux de voir que Micka allait bien. Celle ci se dirigea vers lui et l’embrassa. Le jeune homme la serra fort dans ses bras.

Naémie ressentit une vive parcelle de jalousie qu’elle s’empressa de manifester.

Et moi ? J’ai quand même risqué ma vie et je n’ai pas droit à un câlin ? bouda t’elle

Tristan sourit, depuis qu’il avait quitté Naémie sur ce qui s’était avéré être un malentendu provoqué par Jeal. Il l’invita à se joindre au cercle des accolades.

Jeal se releva en douceur prenant soin de ne pas se faire remarquer, il fallait attendre que son oncle soit là. Le tuer et le vider. Il entendit des pas résonner dans le couloir, c’était lui, son énergie était perceptible à cents lieues.

Il chargea dans ses mains un concentré de flux électriques, son rayon s’adaptait en fonction du climat dans lequel il se trouvait. Or il n’y avait rien d’autre que de l’électricité dans la pièce, c’était un mauvais calcul puisque la lumière des torches vacilla faisant comprendre à Tristan qu’il se passait quelque chose. Il se retourna et reçut le jet de Jeal de plein fouet, s’écroulant sous l’impact de la décharge.

Son jumeau se concentra en tentant de capter l’âme de son frère. Tuer Tristan était plus facile qu’il n’y paraissait. Il avait juste suffit qu’il soit distrait par ses amies. Il sentit ses bras vibrer au contact de l’énergie qu’il recueillait. Le pouvoir de son frère était particulièrement puissant, très instinctif et particulièrement évolutif.

Bref, Tristan était l’extrasenseur par excellence ! Il remarqua que les fonctions vitales de son corps avaient cessées. Ses amies s’écroulaient sur lui en pleurant. Quelles créatures stupides ! une vie compensait la création d‘une autre, fallait il nécessairement qu’elles geignent inutilement. Il allait se charger de les réunir et pour de bon. Tant pis pour l’écho spirituel.

Il concentra d’autres particules électriques dans sa main et se prépara à la lancer sur les deux jeune filles quand quelque chose arrêta son geste.

Une vibration, ou plutôt un battement. Comme un cœur qui s’éveille. Quelque chose naissait, mais d’ou cela venait il ? Un vague frisson le parcourut. C’était la première fois de sa vie qu’il percevait quelque chose d’aussi clair et à la fois d’aussi complexe. Une force destructrice capable de tout détruire pour recréer.

L’écho spirituel… murmura t’il en cherchant la source de ce pouvoir.

Il remarqua alors un étrange phénomène.

Heart déambula un instant dans ces cavités rocheuses. Il se rappela la toute première fois ou il était venu ici. A cette époque, son beau frère et sa sœur l’accompagnait aussi. Greenford leur avait promis tant de choses, si seulement ils avaient sûs s’arrêter à temps.

Il perçut une étrange vibration, cela allait se produire. Il croyait pourtant que c’était bien fini… L’écho spirituel se manifestait.

Naémie ne savait pas quoi penser ni quoi faire. Voir Tristan s’écrouler de la sorte avait été un tel choc. Progressivement, elle sentit ses larmes couler sur ses joues. Elle s’agenouilla et lui tînt la tête.

Tristan… parvînt elle à peine à articuler.

Pourquoi était il mort ? ils n’avaient même pas parler, elle ne lui avait rien dit. Rien avouer de ses sentiments. Au cours de toutes ces années, elle l’avait perdu et pour de bon. Il ne risquait plus de leur attirer des problèmes, ni de leurs créer du souci ou encore de les attirer dans ses histoires rocambolesques.

Comment Jeal avait il oser ? Faire ça à son propre frère ! Il ne fallait s’étonner en rien d’un être capable de tuer la chair de sa chair.

Elle sentit son cœur battre plus fort, une ultime larme perla de sa joue et elle se mit à rayonner. Une aura flamboyante s’apparentant au lumineux se propagea autour d’eux. Et dans un éclat de lumière, sa vie passa à celle de Tristan.

Quand le processus fût achevé, elle se laissa tomber à ses côtés. Son souffle était saccadé et son cœur ralentissait. Elle allait mourir mais ne le regrettait pas.

On dit souvent que quand on meurt on voit toute sa vie défiler devant soi, c’était faux, Naémie ne voyait défiler qu’une partie de sa vie. Tous ses bons moments avec Tristan et Micka, elle n’avait plus suffisamment de souffle pour parler. Elle espérait juste qu’elle avait réussi à ranimer son ami…

Jeal considéra la scène, son oncle arriva immédiatement constatant avec effroi la triste vérité. Greenford avait raison. Naémie était une source de l’écho spirituel. En sacrifiant se vie, elle avait déployée cette énergie.

Tu le savais n’est ce pas ? dit Jeal à Heart.

Ton père ne t’avais rien dit. Depuis des années, il avait pratiqué des expériences avec des extrasenseurs. Tout cela dans le seul but de découvrir ça !

Il pointa du doigt la triste scène qui s’étalait devant lui.

Sa fille est morte, il savait qu’elle était une des sources menant à l’écho spirituel.

Et alors ? demanda le jumeau insensible au sort de Naémie.

Si il a été capable de pousser le processus au point de tuer sa fille. Un être issu de sa chair et de son sang, que crois tu qu’il aurait pu faire de toi ? demanda Heart.

Ca suffit ! Je n’ai pas patienté dix neuf ans pour laisser partir ma seule chance de me réincarner un jour.

Il se jeta sur le corps illuminé de Tristan. Une décharge d’énergie le traversa, inondant son corps d’une énergie qu’il savait sans limites. Puis un contact froid entrava sa main, rompant le transfert.

Son frère se réveillait. La couleur de sa mèche avait vacillé du gris au rouge.

Alors c’est ça ? La réincarnation ! C’est tout ce que tu voulais ?!

Une lame grise se forma à sa main, Jeal ressentit l’acier s’enfoncer dans sa poitrine puis atteindre progressivement son cœur, s’enfonçant dans son mécanisme vital. Son cri fut étouffé par une goulée de sang qui perla de sa bouche. Jusqu'à l’arme. Son frère la retira tout dégoulinante de sang. Il rouvrit son poing d’un rouge frémissant. Le modèlarme !

Le corps de Jeal retomba par terre inerte, un trou béant à la place du cœur.

Tristan se pencha vers Naémie, elle respirait très faiblement. Ses grands yeux verts le fixaient avec tellement de tendresse. Pourquoi fallait il que ça finisse ainsi ? Un sourire se dessina sur le visage de la jeune fille avant qu’elle ne rende un dernier souffle.

Il abaissa ses deux paupières, à sa grande surprise deux larmes roulèrent sur se joues. C’était sidérant, lui qui n’avait jamais pleuré depuis près de douze ans. Micka le tînt par les épaules, les larmes affluant à ses yeux. Il se laissa tomber sur le cadavre de son amie et se mît à pleurer.

* *

Il faisait beau aujourd’hui, Tristan et Micka avait décidé de faire quelque chose d’exceptionnelle aujourd’hui. Enfin, c’était surtout Micka qui tenait à sortir. Lui avait des choses à régler, il lui semblait qu’une crise de famine sévissait au Kenya.

Elle se posa derrière lui, il était assis sur un canapé en face de son ordinateur. Elle passa sa main dans ses cheveux d’un noir sublime. Puis elle lui prit la main entrechoquant leurs alliances.

Tristan, eh oh ! Tu m’écoutes ?

Il était penché vers sa fille qui dormait sur le canapé.

Elle te ressemble ! dit il en l’embrassant

Il faut bien qu’elle tire sa beauté d’un endroit. Plaisanta t’elle

Il se mit en devoir de la punir en la chatouillant.

J’ai une idée, on appelle ton oncle pour qu’il surveille Layla et nous, nous sortons. Ne serait ce qu’une heure ?

Il fit mine de réfléchir, pourquoi pas après tout. Il faisait beau, aucune enquête ne réclamait sa femme, lui même pourrait s’occuper de cette histoire au Kenya un peu plus tard.

D’accord on y va !

Il passa un coup de fil et quelques minutes plus tard, son oncle apparut dans un télé vortex. Il avait gagné quelques rides ce qui n’était pas étonnant.

Alors ou m’emmènes tu ? demanda le trentenaire

C’est une surprise ! dit elle en embrassant le front de sa fille et en saisissant son manteau.

Un peu après que la voiture ait démarrer, la petite fille se mit à parler dans son sommeil.

Non… papa… ne pars pas… il va t’arriver du mal.

Heart considéra la petite fille un peu déconcerté. Il espérait qu’elle ne faisait que cauchemarder.

Micka pourquoi tu m’as emmené ici ?

Devant lui s’étalait l’entrée du cimetière.

Parce que aujourd’hui ça va faire neuf ans Tristan et que j’en ais assez de dire à Naémie que tu avais des choses à faire. Alors plus d’excuses et tu vas la voir ! dit elle d’un ton catégorique

Il avança poussé par sa femme jusqu'à la tombe de son amie. Revenir ici après neuf ans était un peu difficile pour lui. D’une part, il ne pouvait pas s’empêcher de se sentir coupable de ce qui était arrivé à Naémie. Il finit par s’accroupir devant la tombe, Micka derrière lui tenait un bouquet de fleurs.

En face de l’entrée du cimetière, un petit garçon fixait avec insistance le couple. Il traversa la rue au moment ou ceux ci entrèrent dans ce lieu morbide. A cet instant, un camion arriva à toute allure, n’ayant pas vu l’enfant, il était impossible qu’il puisse freiner à temps. Il allait finir écraser.

C’est alors qu’une force sembla l’entourer. A son contact, l’immense camion fût broyé et explosa sur la route.

Il continua d’avancer en direction du cimetière.

Tristan sentit une voix l’interpeller.

Naémie !

Au même moment, le garçon arriva sur eux. Il pencha la tête sur le côté laissant apparaître ses yeux d’un rouge terne qui contrastait avec ses cheveux d’une blancheur translucide.

Il ouvrit la bouche et prononça ses mots.

Grand frère…

 

 

Fin…

Par Lyam - Publié dans : My heart My life (fini)
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